Ceci est ma toute première fiction , Saint Seiya étant réapparu avec une toute nouvelle saison je ne pouvais que me pencher davantage sur cette série qui m'avait déjà beaucoup plu. Je ferais en sorte de vous satisfaire au possible par mes écrits sur ce manga inédit. Sur ce, j'espère que cela vous plaira, toutes critiques sont acceptées alors n'hésitez surtout pas.

Petite indication, en m'inscrivant je me suis aperçue que le pseudo « Camilo » avait déjà été utilisé. Je tiens alors à m'excuser auprès du concerné pour l'avoir utilisé sans connaissance de cause, lorsque j'étais revieweuse anonyme pour des fics de Saint Seiya.

Disclaimer : Les personnages de l'univers de Saint Seiya ne sont pas miens ( à mon plus grand désarrois ).

Couple : Vous verrez bien ( je ne vais quand même pas tout vous dire dès le départ lol)

Genre : Romance, yaoi , lemon…

Résumé : Kanon, seul habitant d'une petite île dont il est propriétaire fera la connaissance d'une personne naufragée qui changera sa vie à tout jamais…


C'était une belle fin de journée d'été, le soleil déclinait doucement à l'horizon pour se noyer harmonieusement derrière la Méditerranée. Une brise légère venait jouer avec ma longue chevelure, laissant quelque mèche caresser mon visage avec délicatesse. Je décidais alors de m'assoire sur le sable fin pour contempler ce spectacle que la nature m'offrait. Le soleil disparaissait lentement en nous laissant sa jumelle. Je respirais l'air frais marin qui m'enveloppait dans une profonde quiétude. La mer était mon élément, je n'avais jamais pu supporter toutes ces agglomérations hideuses où la nature était inexistante. Ces émanations de gaz, de pétrole et cette foule oppressante m'ont toujours répugné.

Les étoiles étaient belles ce soir et le ciel dégagé, je me laissais à admirer davantage leurs éclats et leurs beautés. Cela faisait deux ans aujourd'hui. Deux ans de vie paisible et de tranquillité sur cette île loin des côtes grecques. Saga me rendait visite de temps à autre, j'adore mon frère, mais j'avais besoin d'intimité et d'indépendance. J'avais alors acheté cette île, au moins étais-je sûr de ne pas être dérangé par d'éventuels opportuns. La mer était capricieuse par ici et l'accès n'en était rendu que plus dur, à moins bien évidemment de connaître les rudiments de la navigation.

La fraîcheur se faisait sentir et avec le vent qui se levait, je décidais de rentrer pour aller dormir. Les nuages pointant à l'horizon annonçait une forte tempête et je ne tenais en aucun cas à être dehors lorsqu'elle arrivera. Je me relevais donc et commença à marcher le long de la plage jusqu'à ma maison située qu'à une centaine de mètres de là. Je levais les yeux une derrière fois vers la lune, son reflet sur la mer donnant l'image d'un couloir argenté bercé au rythme des vagues. Enfin arrivé dans ma chambre, je m'allonge dans les draps fins où Morphée semblait déjà m'y attendre.


Le soleil était déjà haut dans le ciel alors que j'émergeais doucement de mon sommeil réparateur. Je m'étirais et sortit paresseusement de mon lit pour me diriger vers la cuisine. Je descendit alors les quelques marches qui me conduisirent dans le hall pour emprunter la première porte à gauche. Par habitude je mis la cafetière en route alors que je me faisais griller du pain. La cuisine ayant vue sur l'extérieur, je pouvais contempler le contraste de vert et de bleu du paysage. Les palmiers valsaient au gré du vent sur les côtes de l'étendue salée, d'un bleu si pur qu'il vous apaisait doucement par la sérénité de son atmosphère. Un si beau tableau ne pouvait qu'être apprécié. Mais je devais la rupture de ma contemplation par une odeur de café moulu et de pain grillé. Après avoir petit déjeuné je pris l'initiative de finaliser les travaux que j'avais prévu et de courir un peu en fin de soirée. Vers 6h de l'après-midi je sortais et commençais mon jogging sur le sable blanc et le vent dans le dos.

Une heure plus tard j'empruntais le chemin du retour une fois encore le long de cette plage où je pouvais apercevoir des arbres arrachés par la violente tempête de cette nuit. Alors que je commençais à atteindre mon logis je sentis une étrange émotion m'envahir. Bien qu'en apparence rien ne semblait avoir changé mon inconscient m'en informait le contraire. Je m'arrêtait et jetait un regard au alentour jusqu'à poser mes yeux sur la mer légèrement mouvementée. Je compris alors…..

Au milieu des vagues je pouvais distinguer une forme qui ne ressembler en rien à celle des mammifères des environs. Je m'approchais alors de l'eau pour voir davantage. Et c'est avec horreur que j'apercevais une silhouette flottant à la surface de l'eau. Celle-ci semblait se cramponner à quelque chose,…une planche de bois d'après ce que j'ai pu en discerner et demeurais inconsciente.

Mais alors que je continuais mon observation, subjugué par cette découverte, je ne m'aperçu pas tout de suite que cette personne glissa de son rappel pour disparaître sous les flots. Sans plus perdre un instant je couru dans les eaux jusqu'à une profondeur qui me permettait de nager. Au crawl, j'arrivais rapidement à l'endroit avant qu'elle ne soit faite emportée sous les vagues. Je plongeais alors pour me retrouver dans une eau aussi limpide qu'il ne pouvait en exister ailleurs. Cela me facilita la tâche car à peine ai-je eu le temps de le penser que j'aperçus une forme molle et emportée par le courant de fond. Je me mis à nager rapidement à elle, l'entoura de mes bras et remonta vite à la surface. C'est en nage indienne que je ramenais mon fardeau.

C'était un jeune homme d'une vingtaine d'années je dirais. Je pris son pou pour vérifier s'il était toujours en vie, ce que je constatais avec soulagement. Cependant, les réjouissances n'étaient guère pour maintenant, je pouvais discerner une blessure profonde au niveau de son flan gauche ainsi que sa cheville droite enflée. Si ce n'était par noyade, c'était en se vidant de son sang que ce malheureux périrait. Il fallait rapidement lui apporter les premiers soins ou je ne donnais pas chère de ses chances de survie.

A l'aide de mon T-shirt je lui fis un pansement de fortune pour stopper quelque peu le saignement. C'était en le transportant délicatement sur le dos que j'arrivais chez moi. Je me devais de l'amener dans ma chambre, étant proche de la salle de bain il me sera plus pratique de le soigner correctement. La montée des marches fut périlleuse et je sentis le sang de mon blessé couler dans mon dos. Arrivé enfin je le déposais avec prudence sur mon lit qui se tacha lentement de souillures rougeâtre. Je me rendis à la salle de bain pour ensuite revenir avec les soins nécessaires.

Je retirais le pansement avec délicatesse pour regarder avec une moue anxieuse la blessure sanguinolente, heureusement l'eau de mer avait empêché toute infection de la plaie. J'enlevais alors ses vêtements mouillés et me préparais à le soigner. Avec de l'alcool et des compresses, je m'activais à nettoyer la zone meurtrie avec des extraies de plantes et à la recoudre avec soin. Je couvrais alors la blessure de bandages qui ne présentait plus aucun signe d'écoulement. Je m'occupais pour finir d'immobiliser la cheville blessée de telle sorte à empêcher qu'elle ne bouge de trop. Néanmoins, la quantité de sang qu'il a perdu me laissait perplexe. Malgré mes soins, la nuit sera décisive.

Il se faisait tard et je sentais mes paupières se fermer progressivement. J'installais donc un matelas à droite de mon lit et décidait d'aller dormir. Avant toute chose j'allais remplir une carafe d'eau et l'apporta au jeune homme toujours inconscient, le contact humide sur ses lèvres les lui firent ouvrir inconsciemment et avaler quelque gorgées. Je repose la carafe sur la table de chevet en bois et partit me coucher. Le lit étant peu surélevé je pouvais apercevoir son profil droit, je pourrais surveiller l'évolution de son état et intervenir au cas où. La lune laissant ses rayons filtrer les rideaux fins de la chambre, les trais du jeune homme semblaient plus profonds, son teint hâlé plus blanchâtre.

« Ne meurs pas, accroche toi ! Sache que je suis là et je resterais prés de toi jusqu'à ce que tu ailles mieux. Tu n'es plus seul alors bats toi !»

Se fut les seules paroles que j'ai pu prononcer avant d'aller vers ma couchette et de me laisser aller au sommeil.

Il n'y avait plus qu'à attendre demain…


Alors qu'en pensez-vous ? Reviews ??