Un nuage passa devant la lune, masquant un instant la faible lueur bleutée que répendait l'astre sur les trottoirs. Une silhouette se tenait immobile sous le porche d'une maison basse, emmitoufflée dans un large manteau, se fondant presque dans la nuit. Elle profita de la pénombre environnante et du silence pour porte la main à sa poche de veste et en sortir une forme longiligne qu'il porta à ses lévres. Quelques secondes plutart, et après un petit cliquement, une lueur rougeâtre s'alluma dans la noirceur glaciale de la nuit. L'homme tira sur sa cigarette et souffla dans l'atmophère humide une fumée acre qui se perdit dans l'air alentour.
Au loin un chien aboya. Tout été silencieux et personne, pas même les voisins, n'aurait put se douter de ce qui se tramait dans cette petite maison du centre-ville de Lille.
"Surtout pas un samedi soir", pensa l'homme en fourrant ses mains dans les poches et en rentrant les épaules pour se protéger du froid qui s'insinuait par les pants de son manteau, "il n'y a jamais personne dans les rues à cette heure". Le froid qui régnait alentour ne pouvait qu'aller en sa faveur et ce n'était certainement pas le couple de petits vieux à moitiés sourds de la maison d'en face qui viendrai les déranger. "La planque idéale en somme", pensa t-il en tirant une nouvelle fois une bouffée. "Perdue dans une ruelle du vieur centre-ville, au milieu des magasins et des restaurants bondés, en plein centre de l'activitée métropolitaine. Quel meilleur endroit pour se cacher que celui où on ne pense jamais à regarder ?"
Il est vrai que lorsque que le Chef leurs avait annoncé que la "proie" avait quitter Londres pour aller se cacher en France, il avait tout de suite penser que ce serait à Paris. De façon assez formater d'ailleurs, car se n'était pourtant pas pour amour de la gastronomie ou des pigeons que cela fut sa première pensée, mais parce que c'est souvent la destination des exilés dans les films. Cependant ce n'était pas un film, tout cela n'avait rien d'un jeu. Et il n'était pas homme a douté de la force de son patron. Cette petite pimbéche serait bientôt hors d'état de nuire, et avec elle, envoler les risques, cette horrible sensation de faiblesse, comme si l'épée de Damoclés était constament pendue au desssus de sa nuque, prêtes à s'abattre. En somme leur seul échapatoire c'était cette fille. Ou plutôt la mort de cette fille. Et même si cela ne l'enchantait guéres, c'était la seule et unique solution.
Un bruit sourd provenant de l'étage de la maisonette lui fit lever la tête. Le nuage en profita pour perfidement s'écarter de la lune et les rayons perçant virent révéles la cicatrie qui courait le long de l'arcade sourcilère gauche de l'homme pour finir en travers de l'arête de son nez. Avec un grognement impatient, il tappota le mégt de cigarette d'où s'éleva une braie rougoieyante avant de rabattre le col de son manteau sur sa nuque. La nuit risquait d'être longue.
Une vive douleur se répendit dans le menton du jeune homme tandis que le poing du "Bull-Dog" face à lui l'envoyait au sol. Il grimaça tandis que celui avec le tatouage sur le bra le redressait en le prenant par le col. Le goût du sang impregna sa langue tandis qu'il lécha sa lèvre. Depuis que ces trois hommes était apparus dans son salon, et l'avaient attaquer il lui semblait que ce goût était devenu habituel. Le Bull-Dog était sans nul doute un homme de main, rien de plus qu'un simple mastodonte dont le rôle était de briser l'ennemi. Il ressemblait fort au cliché que l'on peut avoir concernant les hommes de mains baraqués, si bien qu'il se demanda si ce n'éait pas qu'un simple cliché.
Celui au tatouage était plus mince et plus grand aussi, si c'était possible, et semblait être plus un assistant intellectuel que physique. Il portait des lunettes de soleil pour cacher son regard. Ces deux là ne semblait pas vouloir être reconnut. Pourtant le troisième, celui qui se tenait assis en face de lui sur cette chaise, avec son air calme et qui semblait être le chef, avancer à visage découvert. A vrai dire son visage était sufisamment banal pour qu'il puisse se le permettre. Mis a part son regard sans doute, un regard sombre et glacial à faire froid dans le dos. Ce fut celui là même qui repris la parole en premier, avec un accent anglais assez peu prononcer en comparaison de celui de ces compagnons.
" Inutile de tenter de la protéger, monsieur Lefebvre, nous la trouverons de toute façon, avec ou sans vôtre aide. Cependant, ce serait plus rapide si vous nous le disiez tout de suite."
"Je ne vendrai pas mon amie ! s'écria le dit Lefebvre. Pas pour tout l'or du monde !"
"Et au prix de vôtre vie ?"
Le silence suivant cette réponse sembla satisfair le chef qui sourit et se pencha vers le jeune homme.
"Dites moi, Thomas Lefebvre, où est-elle ? Inutile de nier, je sais qu'elle vit ici depuis un peu plus d'un mois pour m'échapper. Dommage pour elle que son cher Inspecteur n'est pas trouver une meilleure cachette, bien que je dois avouer que celle ci n'est pas mal."
" Elle est partis... je ne sais pas où mais ça m'étonnerai qu'elle refasses surface un jour, elle est maline"
"trop peut être... partis où ?!"
Thomas ferma les yeux et s'obliga mentalement à ne pas lâcher le moindre mot. Aussitôt les coups se remettérent à pleuvoir et il se retrouva de nouveau au tapis. Un pied se pose sur son épaule et surpris, il ouvrit les yeux pour découvrir la lame d'un couteau poser contre sa gorge.
"Je le répéte une nouvelle fois... où est-elle ?
"en..en ville. Elle est partis en ville !"
"Ce n'est pas très malin de ta part de me mentir de la sorte.."
"Je ne mend pas, je vous jure !" se mit-il a bégayer fur et à mesure que la tension montait, "pourquoi je mentirai ?! elle est en ville !"
Le chef se leva d'un bond et le plaqua contre le mur à l'aide de son lieutenant. Thomas tenta de sa débattre tandis que la lame s'enfonçait dans sa gorge pour descendre vers le bas, tranchant chair et muscle. Du sang gicla, accompagné du cri d'agonie du jeune homme. Le corps chuta au sol dans un bruit sourd. Jackal sortit un bout de tissu de sa poche et essuya la lame du couteau avec. ll baissa le regard sur le jeune homme à ces pieds et sur le sang et les vicéres s'étallant sur le parquet de bois sombre. Son lieutenant raccrocha et se tourna vers lui avec un air pincé.
"L'éventré était inutile chef ! Un de nos agents vient de voir la Proie en centre-ville. Il ne noux avait pas mentis"
" Dans ce cas, allez s'y et trouvez la !" Répondit calmement Jackal, dont l'orde fut aussitôt executer. Posément, l'homme pose un pied sur le corps mutillé dont le souffle rauque faiblissait de seconde et seconde. Les yeux vitreux du jeune homme se posérent sur lui et Jackal sourit.
"Tu n'avais pas mentit... c'est dommage avec un avenir si prometteur, tu aurais put aller loin..."
Le regard brun se voila complétement et la tête de sa victime retomba au sol, en lâchant un dernier souffle rauque et empreint de douleur. Jackal sourit de nouveau en pensant à la découverte macabre que ferai prochainement les gendarmes municipaux de cette ville. Mais lui, serai déjà loin. Et avec un peu de chance, un autre corps sera semé sur son passage.
