Il s'agit de ma première fanfiction. Aussi je dédis cette fic' à Jane Austen une magnifique auteur qui décrivait avec aisance la vie en son temps.
Merci de la lire et de laisser des reviews
Cette journée fut comme les autres pour Elizabeth. Se levant, elle alla prendre une douche pour être réveillée. Elle choisit les premiers vêtements qu'elle trouva- un jeans et une chemise- se coiffa à la quatrième vitesse car elle savait que sinon elle arriverait en retard à son travail. Jane était déjà partie et lui avait laissé un mot lui disant qu'elle reviendrait tard le soir, car elle avait rendez-vous avec un certain Bingley. C'était déjà leur troisième et Elizabeth pensais que leur relation commençait à devenir sérieuse. D'ailleurs sa sœur lui avait promis de le lui présenter très bientôt mais attendait que le meilleur ami de Bingley n'arrive à Londres la semaine suivante.
Elle partit donc de son appartement, pris l'ascenseur, salua le vigile et partit en direction de The Independant*. Une fois arrivée au journal, elle regarda ses mails et vit que sa mère lui avait, en l'espace de quinze heures, envoyé une vingtaine de messages. La plupart lui faisait part qu'elle avait rencontré un charmant jeune homme et médecin de renommé. Elle l'invitait donc, à venir lors des prochaines vacances afin de la présenter à ce « merveilleux jeune homme » pour reprendre les termes de sa mère.
Lizzie se mit donc au travail. Elle s'arrêta lors de la pause déjeuner pour retrouver sa sœur :
Alors prête pour ton rendez-vous ? La taquina-t-elle
Un beau jour Lizzie, un jeune homme viendra t'approcher et il te faudra alors tenir ta langue !
Alors ça ne sera pas de si tôt car il faut que ce jeune homme ait le même caractère, qu'il soit une vraie tête de mule !
Allons Lizzie, tu n'as pas mauvais caractère.
C'est tout toi Jane, la gentillesse personnifiée ! Tu refuses de voir le mal mais c'est pourtant la pure vérité ! Et quand pars-tu pour ce rendez-vous ?
Je vais quitter l'école plus tôt pour avoir le temps de me préparer car Charles passe me prendre à 19 heures.
Tu sais déjà comment tu vas t'habiller ?
Oui j'ai prévu une robe bustier avec des escarpins noirs.
Hum, ce a intérêt à bien se tenir !
C'est ça moques toi !
Non je suis sérieuse ! Et puis j'ai intérêt, moi, à me boucher les oreilles !
Pour toute réponse, Jane se contenta de rougir violemment.
Après, Elizabeth se remit au travail et continua jusqu'à vingt heures. Ayant finit tout ses articles, elle se dit qu'elle devrait arrêter. En cours de route, elle alla acheter un sandwich chez Paul*, ne voulant pas cuisiner. Là bas, elle croisa un homme aux cheveux bruns, grand qu'elle trouva très beau avec ses cheveux légèrement ondulés et son costume sûrement de grande marque.
Une fois revenue chez elle, elle mangea en regardant un de ses films préféré « Titanic », pleura lorsque Kate Winslet découvrit le corps inanimé de Leonardo Dicaprio, et encore plus quand elle lâcha sa main. A la fin du film, elle se prépara pour la nuit et se coucha, en entendant cependant sa sœur rentrer mais se rendormit immédiatement après.
Le lendemain matin, elle était à l'heure et donc prit son temps pour se préparer, se maquillant, s'habillant d'un haut bustier avec une jupe blanche moulante et des escarpins. Elle rejoignit sa sœur pour le petit –déjeuner :
Je t'ai fait un café, lui dit-elle
Merci
On ne t'a pas réveillé ?
Si je vous ai entendus glousser mais je me suis rendormie tout de suite après.
Jane se mit de nouveau à rougir. Elle rougissait quand elle était gênée, furieuse, contente… Si bien que pour ses proches, mis à part Elizabeth, il était toujours difficile de savoir son humeur du moment.
Allons, tu ne dois pas avoir honte. Tu sors avec quelqu'un et je suis très contente pour toi !
Merci mais il est normal que tu sois déprimée. D'ailleurs, le copain de Charles, Mr Darcy, est arrivé et ce soir on dîne tous ensemble.
Oh mais pourquoi ? Tu n'es pas obligée. Je suis seule mais heureuse !
Je le sais mais comme on passe beaucoup de temps ensemble, on vous laissera seuls souvent.
Bon je le fais mais seulement pour toi, pour te faire plaisir.
Merci ! Tu es formidable et j'ai de la chance de t'avoir pour sœur !
Ouais je sais mais attends qu'il me plaît et à ce moment tu pourras me remercier.
Elizabeth se dirigea vers son travail. Une fois arrivée, elle consulta ses mails, sa mère avait une fois de plus monopolisé sa messagerie. Au même moment, son patron arriva et lui annonça son nouveau sujet :
Tu es courant que les entreprises Darcy & Co montent dans les chiffres.
Oui je suis au courant. 4% de plus que la semaine précédente.
En effet et c'est pour cela qu'il faut que tu fasses une interview avec le PDG de l'entreprise, Mr. Darcy.
Pas de problèmes, patron.
Alors elle se mit au travail et contacta Mr. Darcy, lui demandant une date pour leur interview. Mis à part ce détail, Elizabeth passa une journée plutôt calme. C'était sans compter le fameux dîner.
En revenant dans leur appartement, Lizzie vit sa sœur maquillée et sous-vêtements :
Ah Lizzie te voilà !
C'est une crise vestimentaire ?
Oui, j'ai mal je l'avoue. Mais Charles nous a invitées, je ne veux donc pas le décevoir.
Bon je vais t'aider mais en échange il va falloir que tu me coiffes.
Marché conclu.
Elles s'aidèrent de cette manière, Elizabeth lui trouva une robe violette bustier, ce dernier étant noué, et le bas en mousseline lui allant au dessus des genoux. Jane comme promis, maquilla et coiffa Lizzie en lui faisant un chignon tressé et choisi pour sa sœur une robe bustier, blanche, également. Le buste étant drapé sur son épaule gauche et le bas en mousseline allant lui aussi au dessus des genoux. Toutes deux étaient magnifiques, leurs robes soulignaient leur minceur et allaient très bien sur leur peau claire. Leurs compagnons, surtout Bingley à vrai dire, avaient la bouche grande ouverte. Toutefois, elles ne firent pas attention à ce compliment très flatteur en découvrant pour la première fois l'ami de Bingley, tant de fois évoqué. Celui-ci méritait les louanges de son ami. Grand, Brun aux yeux bleus, légèrement musclé, élégant et… mystérieux.
Darcy détailla de la même manière Elizabeth. Mince, plus grande que la moyenne, les cheveux acajou, les yeux noisette. Ceux-ci retinrent tout particulièrement son attention car ils étaient pleins de vie, rieurs, reflétaient une intelligence fine et étaient tout simplement magnifiques. Néanmoins, il ne trahit pas ses sentiments et ne dit pas un mot à Elizabeth ou du moins avant sa présentation :
Elizabeth, lui dit sa sœur, voici Charles Bingley. Charles voici ma sœur Elizabeth.
Ravi de vous rencontrer enfin. Elizabeth je vous présente mon meilleur ami Mr. Darcy. William voici Jane et sa sœur Elizabeth.
Enchanté
Bien si vous n'y voyez pas d'inconvénients, dit Charles, nous devrions nous asseoir et commander.
Ainsi ils prirent place. Jane se mettant à côté de Bingley et Elizabeth à côté de Mr. Darcy.
Lizzie parla la première :
Je suis ravie de faire votre connaissance. J'ai cru comprendre que vous dirigiez les entreprises Darcy & Co.
Et moi que vous étiez journaliste. Où travaillez-vous ?
A The Independant.
Ah je vois, votre journal ne devrait-il pas m'interviewer je crois?
Oui en effet et c'est moi d'ailleurs qui vais faire cette interview.
Mis à part ça, sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
Je viens de terminer un article sur la délocalisation des entreprises en Asie de l'Est.
Votre enquête s'est passée sans encombre?
Oui, même si j'ai eu du mal à contacter des partons de grandes entreprises car la plupart ne veulent pas parler de leurs industries, de leur main d'œuvre…
De toute la soirée ce fut le seul dialogue entre Elizabeth et Mr. Darcy. A la fin de celle-ci, Elizabeth trouvait que Mr. Bingley était très aimable, beau avec ses cheveux roux en bataille et ses yeux bleus, et savait écouter les autres. En somme, c'était Jane en version masculine.
Cependant, son ami, Mr. Darcy ne parlait pas beaucoup ce qui était à son désavantage comparé à Bingley qui savait si bien se rendre agréable. De plus, Elizabeth discernait dans son regard de l'orgueil doublée de l'arrogance.
Jane et Elizabeth attendait un taxi. Néanmoins, elles entendaient parfaitement l'échange entre Mr. Bingley et Mr. Darcy :
Jane est assurément la plus jolie femme que j'ai jamais rencontrée mais sa sœur, Elizabeth l'est aussi.
A cette déclaration eut un élan de fierté qui fut rapidement stoppé par la réplique de Mr. Darcy.
Jane est jolie quand à Elizabeth je la trouve tout juste passable, trop vive.
Je pense au contraire qu'une femme se doit d'être vive, joyeuse pour compenser la monotonie des hommes en général.
Moi pas. De plus, on a l'impression qu'elle sort de la campagne.
La première pensée d'Elizabeth était une concentration de noms d'oiseaux, la seconde de lui donner un coup de pied bien placé et la troisième, que choisit Elizabeth, de le battre à son propre jeu. Ainsi, elle rejoignit les deux hommes, Jane sur ses talons.
Alors comme ça je sors de la campagne hein ? Traites-moi de paysanne pendant que t'y es.
L'arrogance habituellement présente chez Darcy s'évapora, laissant place à de la honte. « Elle a entendu ce que j'ai dit, eh merde ! »pensa-t-il.
Je… euh…
Eh bien tu sens cette odeur ? C'est l'odeur de l'intelligence dont tu es malheureusement dépourvu.
….
« Elle est jolie quand elle se met en colère. Non mais qu'est-ce qui me prend ? Elle est tout sauf jolie.»
Comme tu n'ajoutes rien, on peut dire que la conversation est terminée. Ah oui, j'oubliais la paysanne que je suis te dit gentiment d'aller te faire voir !
Comment oses-tu parler de ma sœur en ces termes ? Tu n'es qu'un sale type. Tu n'es qu'un con !
Elles partirent et prirent un taxi laissant là-bas, un Bingley le plus désolée au monde et un Darcy hébété, surpris que quelqu'un pour la première fois de sa vie, lui ait parlé avec autant de franchise.
Voilà mon premier chapitre. Dites moi ce que vous en pensez!
The Independant est un journal qui existe vraiment à Londres
Titanic est mon film préféré donc on peut dire que c'est une sorte de dédicace!^^
Paul est une boulangerie française et quand je suis allée à Londres j'ai vu une "roulotte" Paul vendre des sandwichs devant la tour de Londres Voilà pour les explications^^
