Titre : November Rain
Note : C'est un OS sur Don/Danny. Y'a pas de noms dans la fic, mais quand je l'ai ecrite, je l'ai imaginée avec ses persos. Apres je laisse votre imagination deviner qui est qui .
So read and enjoy !
November Rain
La pluie tombait. Elle inondait les rues New-Yorkaises s'infiltrant dans le sol autant que dans les vêtements
De même que dans son cœur. Son cœur qui saignait.
Il avait toujours cette douleur en lui. Comme si un étau le lui enserrait, toujours plus fort. C'était supportable. C'était juste le prix à payer pour se sentir bien.
Et puis il avait la désagréable sensation que quelque chose lui retournait les tripes quand il n'était pas là.
Là c'était pire que tout ce que l'Amour lui avait fait subir.
Avant il savait que ça en valait la peine.
Maintenant, sous cette pluie de novembre, il ne savait plus rien. Il se sentait vidé de toute énergie Terriblement seul.
Il avait les yeux tournés vers le sol, desesperement gris. En regardant l'eau qui cheminait dans le caniveau, seulement poussé par les lois de la physique, il se prit à se demander comment ils en étaient arrivés là. Ce n'était pas la physique qui les avait déchirés, mais le destin. Le boulot, la fatigue et toutes ces petites choses qu'ils accumulaient.
Un contenant n'est pas extensible, au bout d'un moment il déborde Ou un truc comme ça.
C'était tellement futile. Quelques mots, des haussements de voix et il était parti. Il ne se souvenait même plus pourquoi ils s'étaient disputés.
Trop plein d'émotions.
Et lui, que faisait-il ? Pensait il à lui ?
Suivant cette pensée il leva les yeux vers son immeuble. Il y avait toujours de la lumière chez lui.
Il savait quoi faire pour mettre fin à cette souffrance.
Il leva la tête vers le ciel. Il lui manquait. Et il devait bien se l'avouer, sans lui il n'était plus rien.
Comme quoi, même un homme pouvait crever d'amour. C'était ce qu'ils faisaient tout les jours.
Mais était il assez amoureux pour ravaler sa fierté et s'excuser ? Il l'aimait trop pour ne pas le faire.
***
Il était trempé quand il rentra chez lui. Chez eux. Mais ça n'avait aucune importance, car son mec, celui pour qui il se levait chaque matin, l'attendait, près de la porte.
Sans un mot, il le débarrassa de ses vêtements mouillés, devenus superflus.
Alors, ils s'embrassèrent, pour clore une bonne fois pour toute cette dispute. Leurs langues se retrouvèrent avec plaisir, déclenchant des frissons sensuels dans leurs deux corps. Corps qui étaient collés l'un à l'autre, faisait naître un désir grandissant au niveau de leurs bas-ventres.
Les mains commencèrent à caresser transformant la passion sensuelle en passion sexuelle. Mais bien vite, les baisers et les caresses, à la fois violentes et tendres, ne suffirent plus. Les vêtements de celui restait habillé tombèrent un à un, dévoilant sans pudeur la nudité. Ils s'enlacèrent, mélangeant leurs jambes, pour tituber jusqu'au canapé.
Doucement, ils se préparèrent à force de caresses et de coups de langue chaleureux qui n'invitait qu'à une chose. L'exploration.
Dans les bras de celui qui l'aimait et qu'il aimait, il redécouvrirent le sexe, à la fois bestial et doux. Comme ils savaient si bien le faire.
Et sans ne plus se soucier de la pluie de novembre.
END