Statut : 3 chapitres, fini !

Avertissements : Spoiler de Star Trek (2009) et de Star Trek : Into Darkness, donc si vous n'avez pas vu ces deux films, je vous conseille de ne pas lire ! :)

Bêta-Correcteur : Eh bien, cette fois, c'est moi... J'ai essayé de faire le moins de fautes possibles, mais nul n'est parfait, et il doit en rester quelques unes que je n'ai pas vu, je m'en excuse... Mais en contrepartie, je vous donne le droit de me lancer tous les légumes pourris que vous voudrez x)

Disclamer : Rien ne m'appartient, hormis l'histoire ! Les personnages sont à Gene Roddenberry et l'intrigue des films à JJ Abrams, je ne fait que les utiliser !

Me voilà donc avec mon premier Spirk ! Qui devait être un OS à l'origine, mais finalement, c'est devenu une mini-fic ! D'ailleurs, je posterais un chapitre par semaine, tous les mercredi, ce qui nous emmène jusqu'au 24/08 pour la date de publication du dernier chapitre ! ;)

Alors, l'histoire est écrite du point de vue de Jim, et elle se passe un an tout pile après les événements d'Into Darkness !

Oh, et le rating M n'est pas là pour faire jolie, hein ! Il y a un lemon dans le dernier chapitre, que vous pouvez très bien passer si vous n'aimez pas, évidemment, mais je préfère prévenir avant !

Bon, et bien maintenant que j'ai fini de blablater, je vous laisse à votre lecture !

Enjoy ! o/


Chapitre Un :

Je soupirai, m'enfonçant dans mon fauteuil de commandement. Cela faisait trois semaines que nous voguions dans l'espace, sans avoir croisé une seule planète, et je commençais sérieusement à m'ennuyer. Autant j'adorais mon vaisseau, tout comme mon équipage, autant je ne serais pas contre un peu d'adrénaline.

Cette pensée venait à peine de me traverser l'esprit que les portes du turbolift s'ouvraient, me faisant me redresser. Bones entra sur la passerelle, et je grimaçai discrètement :

- Mes examens médicaux sont à jours, alors hors de question que je te suive à l'infirmerie, m'exclamai-je avant même qu'il n'ouvre la bouche.

- Je ne suis pas là pour ça, répliqua le médecin en levant les yeux au ciel. Je voulais savoir si tu avais réfléchi à ce dont je t'ai parlé hier.

Je me figeai instantanément, mais essayai de faire comme si de rien était.

- Je ne me rappelle pas t'avoir vu, hier, mentis-je effrontément.

- Il me semblait pourtant vous avoir aperçu déjeuner ensemble, intervint Spock, qui s'était rapproché.

Je lui jetai un regard noir en réponse, alors que mon meilleur ami se mettait à ricaner.

- Merci du rappel, Spock, grommelai-je avant de me reconcentrer sur McCoy. Et pour te répondre : oui, j'y ai réfléchi, et ce ne sera pas nécessaire.

- Pas nécessaire ? répéta Bones. Rassures-moi, tu te fous de moi ?

- Absolument pas, répondis-je avec sérieux. Je comprends pourquoi tu t'inquiètes, vraiment. Mais on a repris l'exploration depuis seulement un mois. On ne peut pas s'arrêter à cause de ça. C'est du passé, et –

- Je t'arrête tout de suite, me coupa Leonard d'une voix brusque. Ce n'est pas du passé. Cela fait seulement un an. Demain, cela fera un an jour pour jour que tu es mort dans ce putain de réacteur ! Alors excuse-moi de m'inquiéter et de vouloir donner une permission de quelques jours à l'équipage ! Tu es vivant, et, Dieu, c'est génial, vraiment, mais ce n'est pas pour ça que cela sera une journée facile ! Et je ne parle pas seulement de toi ! Tu étais dans un sac mortuaire, Jim ! Un putain de sac mortuaire ! L'infirmerie était silencieuse, et j'avais l'impression de…

Le médecin ne finit pas sa phrase, et je restai figé quelques secondes. Sa tirade m'avait coupé le souffle, et il ne me laissa pas le temps de réagir avant de reprendre la parole :

- Demain sera une journée difficile, Jim, et pas seulement pour toi, dit-il avant de déglutir difficilement.

- Bones… commençai-je.

Il ne me laissa pas terminer, quittant – fuyant – la passerelle sans se retourner. La pièce devint soudainement silencieuse, et je savais qu'il fallait que je parle, dise quelque chose, n'importe quoi.

- Quelle est la planète la plus proche, M. Sulu ? fut tout ce que je trouvai à dire.

- La Nouvelle Vulcain, Monsieur, répondit le pilote après avoir pianoté quelques secondes sur ses écrans. A trois heures en distorsion.

J'acquiesçai distraitement, toujours légèrement stupéfait, puis me tournai vers Spock :

- Pensez-vous que cela dérangerait le Haut Conseil Vulcain si nous venions passer quelques jours sur la planète ? lui demandai-je.

- Il serait illogique de penser qu'il serait contre, répondit mon Premier Officier.

- Bien, fis-je en hochant la tête. Uhura, envoyez leur un message pour les prévenir de notre arrivée et leur demander si nous pourrions rester cinq jours sur la planète. M. Sulu, en route.

- A vos ordres, Capitaine, me répondirent-ils d'une même voix.

Je tournai mon fauteuil vers la baie d'observation, regardant l'Enterprise passer en distorsion. Le silence présent depuis le départ de Bones se brisait peu à peu, et je me doutais que les Officiers discutaient de la réaction de mon médecin chef. Je ne m'en inquiétai pas, connaissant la bonne réputation de mon ami auprès de l'équipage.

Plongé dans mes pensées, il me fallut quelques minutes pour me rendre compte que mon Second était resté près de moi, son regard dirigé dans la même direction que le mien.

- Un problème, M. Spock ?

- Absolument pas, Capitaine, répondit ce dernier en tournant la tête vers moi. Mais vous devriez peut-être aller –

- A la fin de mon quart, le coupai-je en comprenant ce qu'il voulait dire.

Le Vulcain haussa un sourcil, semblant surpris de ma réponse, mais il acquiesça avant de se diriger vers ses consoles. Mais je l'arrêtai en chemin :

- Spock ! l'interpellais-je doucement, et j'attendis que nos regards se croisent pour continuer. Merci.

Il ne fit qu'hocher la tête en réponse, mais je savais qu'il avait compris ce que je voulais dire. En me tournant à nouveau vers la baie d'observation, je ne pus m'empêcher de penser – non pour la première fois – que Spock et moi nous comprenions beaucoup mieux depuis ma résurrection.

Nous n'avions jamais reparlé de ce qu'il s'était passé près du réacteur, alors que je mourrais d'irradiation. Que ce soit des paroles que nous avions échangé, de ma peur de mourir, de ses larmes. Ni même de sa poursuite après Khan, que Bones m'avait révélé quelques semaines après mon réveil.

Ma relation avec Spock avait toujours été spéciale. Nous nous étions connu alors qu'il m'accusait de tricherie – ce qui était totalement justifié –, nous étions disputés alors que nous étions en route pour Vulcain. Il m'avait ensuite débarqué pour mutinerie, avant d'essayer de m'étrangler quand j'avais réussi à revenir sur l'Enterprise. Puis nous nous étions battus ensemble pour empêcher Nero de détruire la Terre.

Quand on m'avait confié l'Enterprise, j'avais laissé la fonction de Premier Officier libre pour lui – tout en sachant qu'il était probable qu'il démissionne pour aider à la reconstruction de son peuple. Son retour sur le vaisseau m'avait surpris, mais j'en avais été plus qu'heureux, sans pouvoir le cacher. Rapidement, nous étions devenus une équipe de commandement efficace – en plus de devenir amis. L'incident sur Nibiru et ce qui avait suivi n'avait fait que consolider notre relation.

Mais je voulais plus. Sans pouvoir m'en empêcher, je repensais sans cesse à ce que j'avais vu dans l'esprit de l'autre Spock, pendant notre fusion mentale sur Delta Vega. Sa relation avec son Kirk était sans aucun doute romantique, et je ne pouvais m'empêcher de rêver de la même chose, tout en sachant que c'était impossible. Spock était en couple avec Nyota, et il n'était pas question pour moi d'essayer de me mettre entre eux. Avoir gagné l'amitié du Vulcain était déjà bien, je ne voulais pas tout gâcher.

Je me réprimais donc, faisant ricaner Leonard dans sa barbe. Mon meilleur ami était bien évidemment au courant de mes sentiments pour mon Second, et il s'en amusait, me poussant discrètement à essayer de le séduire, ce que je me refusais catégoriquement. Hors de question de mettre à mal notre entente, qu'elle soit aussi bien personnelle que professionnelle.

Je jetai un coup d'œil au Vulcain en question, qui était penché sur ses écrans, puis me secouais, sortant de mes pensées. J'avais encore de la paperasse à examiner, ce n'était pas le moment de bailler aux corneilles.

Dix minutes avant la fin de mon quart, Nyota m'informa avoir reçu une réponse de la Nouvelle Vulcain : ils seraient ravis de nous accueillir, pour la période de notre choix. Je pus donc prendre ma pause de deux heures sans souci.

En sortant du turbolift, je me dirigeai immédiatement vers mes quartiers, décidé à me changer avant de passer voir Leonard dans son bureau. Nous devions parler de ce qu'il s'était passé tout à l'heure, et je savais qu'il serait encore à l'infirmerie.

Je me changeai rapidement, mais en passant devant mon ordinateur pour sortir de mes quartiers, je ne résistais pas. En quelques secondes, ma boite de messagerie était ouverte, et j'avais envoyé mon message :

« L'Enterprise est en route pour la Nouvelle Vulcain. »

Je savais qu'il comprendrait la question implicite sans problème, je sortais donc de la pièce un sourire aux lèvres, prenant la direction de l'endroit que je haïssais le plus sur mon vaisseau.

Dès que Chapel me vit entrer, habillé en civil, elle me pointa le bureau de McCoy du doigt, et je la remerciai d'un signe de tête avant d'entrer dans ledit bureau sans même prendre la peine de frapper.

Mon meilleur ami était affalé sur sa chaise, le menton posé sur ses bras croisés, et il fixait le mur sans sembler le voir. Il leva les yeux à mon arrivé, n'ayant même pas l'air surpris de ma venue.

- Je savais que tu viendrais, dit-il alors que je m'installais en face de lui.

- On doit parler, je crois, répondis-je doucement.

- Écoute Jim, commença le médecin en se redressant. Je ne –

- Je suis désolé, le coupai-je, le faisant taire efficacement.

- Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait à James Tiberius Kirk ? souffla mon ami en réponse.

Je rigolai quelques secondes, mais reprit rapidement mon sérieux :

- Tu as raison, demain ne sera pas une journée facile, même pour moi. Mais je pensais qu'en faisant comme si de rien était, je pourrais… Je ne peux pas me permettre de me montrer faible devant l'équipage, pas encore une fois.

- Faible ? répéta doucement mon meilleur ami. Tu penses que l'équipage te voit comme quelqu'un de faible ?

- Je suis mort, Bones.

- Pour nous sauver la vie ! s'écria ce dernier en se levant de sa chaise et en se mettant à faire les cent pas. Tu étais mort, Jim, tu n'as pas vu leurs réactions ! Nyota m'a dit que Spock avait hurlé au meurtre après Khan – et il l'aurait sûrement tué si on ne l'avait pas arrêté. Elle et Scotty étaient en larmes ! Et quand j'ai ouvert le sac mortuaire… Tout le monde te fixait, mais pas – pas avec déception ! C'était de la tristesse, de la gratitude, mais pas de la colère ! Tu as sacrifié ta vie pour sauver le vaisseau, par tous les Dieux ! Quand Pavel l'a appris, il s'est effondré ! Hikaru s'est figé, j'ai cru pendant un moment qu'il allait s'évanouir ! Et quand je t'ai vu…

Leonard fit une pause, reprenant place sur sa chaise. Je ne l'avais pas quitté des yeux depuis le début de sa tirade, ce qui me permit de déceler le léger tremblement de ses mains, quand il les passa dans ses cheveux.

- Tu m'as dit plusieurs fois que j'avais été ton premier soutien – ton premier ami – à ton entrée chez Starfleet, reprit-il. Mais tu étais également mon premier ami, quand je me suis enrôlé. J'avais tout perdu – je venais de divorcer, de perdre la garde de ma fille… Je n'étais qu'un type fraichement divorcé avec des tendances alcooliques – je t'ai même vomi dessus. Mais tu ne m'as pas lâché. Je sais que je ne le dis pas souvent, mais… Tu es mon meilleur-ami, Jim. Et tu étais mort. Alors oui, j'ai besoin de cette permission. Et je pense que je ne suis pas le seul à bord pour qui c'est le cas.

Nous restions silencieux de longues minutes, nous fixant l'un l'autre. C'était la première fois depuis que je le connaissais qu'il mettait des mots sur notre amitié. Nous n'étions pas du genre sentimental, sauf en de très rares occasions – comme c'était le cas aujourd'hui. Mais l'atmosphère commençait à devenir pesante.

Je me levai soudainement, fouillant sans lui demander dans sa réserve d'alcool. J'en sortis une bouteille de bière Romulienne – parfaitement illégale – et deux verres. Je nous servais en me réinstallant, posant son verre devant son nez.

- Santé ! dis-je en levant le mien, avant de prendre une gorgée de ma boisson.

Mon ami m'imita, puis reprit la parole, changeant complètement de sujet :

- Où est-ce qu'on va ? demanda-t-il.

- La Nouvelle Vulcain, répondis-je en reposant mon verre. C'était la planète la plus proche, et ils sont d'accord pour nous accueillir pour quelques jours. J'imagine qu'ils ne doivent pas trouver notre permission logique, mais ce n'est pas comme si je m'en inquiétais, hein !

- Le jour où tu feras attention à ce qu'on pense de toi… ricana Bones.

- J'ai supporté les ragots des Cadets à l'Académie par rapport à ma relation avec Pike – il fallait quand même y aller, pour imaginer ça – je peux bien survivre à la version Vulcaine du commérage ! ricanai-je à mon tour. Et puis, ça tombe bien qu'on y aille, j'ai quelqu'un à te présenter !

- Pitié, ne me dis pas qu'un mi-Vulcain mi-Kirk nous attend là-bas ! s'exclama le médecin, une grimace d'horreur sur le visage.

- Quoi ?! m'étranglai-je, recrachant la moitié de ma gorgée au passage. Bien sûr que non !

- Merci mon Dieu…

- Que ce soit clair, Bones, je n'ai jamais couché avec une Vulcaine ! précisai-je après quelques secondes. Et la personne que je veux te présenter est un Vulcain. Un, pas une.

- Oh, fit McCoy, légèrement surpris. Je ne savais pas que tu avais des amis Vulcain, en dehors de Spock, évidemment.

- Je n'en ai pas, répondis-je avec sourire en coin, provoquant un haussement de sourcil en réponse. Mais je ne t'en dis pas plus, tu comprendras demain.

Mon meilleur ami finit par hausser les épaules, et la conversation roula sur d'autres sujets – principalement sur les ragots de la semaine. Ma pause passa rapidement, et je me dépêchai de retourner dans mes quartiers pour remettre mon uniforme.

En entrant, je remarquai tout de suite que j'avais reçu une réponse à mon message. C'était seulement une adresse, mais cela me fit sourire en comprenant l'invitation qui se cachait derrière. Je me changeai rapidement, puis retournai sur la passerelle, suivi de Bones qui avait décidé de m'accompagner.

A peine entré sur le pont, je croisai le regard de Spock. Ses yeux alternaient entre Leonard et moi, voulant manifestement savoir si les choses s'étaient arrangées entre nous. Il comprit rapidement que oui, et je pus voir un mince sourire étirer ses lèvres. Je lui souris en réponse, puis m'installai dans mon fauteuil de commandement.

- Sortie de distorsion de cinq… quatre… trois… deux… un ! annonça Sulu.

La planète apparut sur mon écran, et je ne pus m'empêcher de penser aux différences entre cet astre et Vulcain, détruite il y a presque deux ans.

- Placez le vaisseau en orbite géostationnaire, ordonnai-je au pilote avant de me tourner vers Uhura. Lieutenant, ouvrez un canal radio, je vous prie.

La jeune femme ne fit qu'acquiescer, pianotant sur ses consoles quelques secondes avant de se tourner vers moi en hochant la tête, m'indiquant que la communication était ouverte.

- Ici le Capitaine James T. Kirk, de l'U.S.S Enterprise, me recevez-vous ?

- Capitaine Kirk, fit une voix en retour. Bienvenue sur la Nouvelle Vulcain.

Voix que je reconnaissais sans mal, même si je ne l'avais entendue qu'une fois – pour empêcher Spock de m'étrangler. Le père de ce dernier, Sarek.

- C'est un honneur, Ambassadeur, répondis-je.

- Le Haut Conseil ne voit aucun inconvénient à ce que vous passiez quelques jours sur la planète, enchaîna le Vulcain, mais nos infrastructures ne sont pas suffisantes pour tous vous accueillir au sol les nuits. Nous sommes encore en pleine reconstruction, je suis sûr que vous comprenez.

- Bien évidemment, acquiesçai-je. Ni l'équipage ni moi ne vous en tiendrons rigueur, soyez-en sûr. Nos quartiers présents sur l'Enterprise feront l'affaire, tant que nous pouvons nous aérer la journée et sortir du vaisseau.

- Tout est donc en ordre, conclut Sarek. Vos hommes et vous-même pouvez descendre sur la planète dès maintenant, Capitaine.

- Ce sera avec plaisir, souris-je en retour. Il me reste juste à organiser notre permission.

- A votre aise, accepta l'Ambassadeur.

Une fois la communication coupée, je soufflai un bon coup. Parler au père de Spock me faisait repenser aux circonstances de notre première et unique rencontre – jour où j'avais insinué que Spock n'avait jamais aimé sa mère – me faisant me rendre compte que je ne m'étais jamais excusé de mon comportement auprès de lui. Lui en reparler me rendais légèrement nerveux, mais c'était la moindre des choses.

- Capitaine ? m'interpella mon Second.

- Désolé, répondis-je en me secouant, sortant de mes pensées.

J'activai ensuite l'intercom, faisant en sorte d'être entendu de tous :

- Kirk à l'équipage, commençai-je. Je ne sais pas si vous le savez, mais demain, cela fera exactement un an que nous avons affronté Khan et Alexander Marcus. En conséquence, le Docteur McCoy m'a conseillé de mettre en place une permission. Durant les cinq prochains jours, nous serons sur la Nouvelle Vulcain. La colonie étant encore récente, nous devons donc tout de même revenir dans nos quartiers pour la nuit. N'hésitez pas à vous reposer, je vous veux frais et dispo' pour la reprise de notre mission. Kirk, terminé.

Je me levai de mon fauteuil pour m'étirer, puis appuyai à nouveau sur le communicateur de mon fauteuil :

- Passerelle à l'ingénierie. Scotty, répondez.

- Ici Scott, Capitaine, fit la voix de mon ingénieur en chef en réponse. Un problème ?

- Étant donné que nous devons revenir sur l'Enterprise pour les nuits, il faudra qu'il y ait constamment un Enseigne en charge des téléporteurs. Pouvez-vous faire en sorte de répartir les gardes de façon équitable ?

- Aucun problème, accepta-t-il. Nous restons cinq jours, ce qui fait dix demi-journées… Je les mets par deux pour qu'ils ne soient pas seuls. Sans oublier les gardes de nuits, au cas où. Hum, oui, je vous prépare ça tout de suite, Capitaine.

- Merci, Scotty, soufflai-je. Kirk, terminé.

Je coupai la communication, puis je parcourais la passerelle du regard. Tous les yeux étaient fixés sur moi, en attente. Un sourire en coin prit place sur mes lèvres.

- M. Sulu, activez le pilote automatique, que l'Enterprise ne quitte pas l'orbite, demandai-je au pilote avant de me tourner vers les autres. Si vous étiez en train d'effectuer un travail, finissez-le. Dès que ce sera fait, votre permission commencera officiellement.

- Tu parais bien enthousiaste, pour quelqu'un qui était contre cette permission hier encore, me fit remarquer Bones alors que mes Officiers se remettaient à travailler.

- Je me rends juste compte que tu as raison, cela fera du bien à tout le monde, lui retournai-je en souriant. Allez, pour l'occasion, je t'invite au restaurant !

- Si c'est toi qui paye, je ne vais pas dire non, ricana-t-il.

- Imbécile, l'insultai-je gentiment avant de me tourner vers mon Second. Spock, je compte sur vous pour être là ! Même chose pour vous, Uhura ! Chekov, Sulu, vous êtes également invité. Je préviendrais Scotty quand j'irais le voir.

- Cela sera avec plaisir, Capitaine, répondit Nyota après quelques secondes.

Pavel et Hikaru la suivirent, mais mon Premier Officier restait silencieux.

- Allez, Spock, cela vous fera du bien de vous détendre un peu ! m'exclamai-je en le voyant hésiter.

- Je comptais à l'origine dîner avec mon père, mais je peux repousser à demain, accepta-t-il après quelques secondes de réflexion.

- Parfait ! m'écriais-je, ravie. Bon, je vais voir Scotty, je vous laisse finir. Soyez prêt pour vingt heures !

Il ne me fallut que quelques minutes pour arriver dans le bureau de mon ingénieur en chef, qui travaillait sur le planning que je venais de lui demander. Il leva les yeux à mon arrivée, mais ne dit rien, ayant manifestement compris que je voulais lui parler d'autre chose :

- Je vous invite au restaurant ce soir, dis-je rapidement. Et pas question que vous refusiez ! On se rejoint près des téléporteurs pour vingt heures. Soyez à l'heure, Scotty !

Et je ressortis sans lui laisser le temps de répondre. Je pus tout de même le voir secouer la tête en souriant avant de se reconcentrer sur son planning.

Je prenais la direction de mes quartiers, le sourire aux lèvres.

Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que cette permission allait me réserver de nombreuses surprises.


Voilà pour ce premier chapitre ! J'espère qu'il vous a plu ! :)

Alors, pensez-vous savoir à qui Jim veut présenter Bones ? C'est une question facile, mais sait-on-jamais, j'ai peut-être réussi à garder le mystère ! xD

N'hésitez pas à me poser des questions si vous en avez, je ne mords pas !

A la semaine prochaine (le 17/08) pour la suite !

SauleMarron19427, pour vous servir !