Titre :
Quand une vague de flou voila la brume…
(oui jsais c'est compliqué mais ca a une réelle signification, sisi !
Astuce : Traduction d'Hazy…)
Disclaimer :
La plupart des personnages ne m'appartiennent pas, mais ce que j'en fais est tiré de ma propre imagination… Mais je reste fidèle à l'univers qu'a inventé la grande, la brillantissime et magnifique auteur JK Rowling.
Message de l'auteur :
Salut à tous les lecteurs, lectrices !
Arrivés par hasard, par envie ou par curiosité ; bienvenue !
Ceci est ma première FanFic', soyez indulgents… ^^
Ca cogite dans ma petite tête depuis octobre, voyez plutôt.
Sans plus tarder, je vous souhaite une bonne lecture !
Rating : M
Je ne sais pas trop parce que les personnages sont imprévisibles et des fois font ce qu'ils veulent sans que j'aie mon mot à dire… !
Couple :DM/HG
FIN DE L'ETE
Hermione ne savait comment remercier les Weasley de l'accueillir chaque vacances pour quelques semaines avant la rentrée. Elle voulait absolument prouver sa reconnaissance, mais lorsqu'elle en parla à Molly ou Arthur, tous deux lui répondirent que seule sa présence était un cadeau et refusèrent en chœur toute initiative de sa part.
Par exemple, elle voulu les emmener au restaurant, mais sans succès, car les Weasley savaient très bien qu'elle y dépenserait toutes ses économies. Ce qui n'était pas faux.
Ses parents étaient moldus et perdaient beaucoup à convertir leur argent en mornilles ou galions. De ce fait, elle avait travaillé le premier mois de vacance dans la librairie Fleury&Botts afin de subvenir aux besoins scolaires. Elle passa ensuite une semaine avec ses parents et fut finalement invitée, comme chaque été, au Terrier.
Le deuxième jour de son arrivée, ils reçurent tous une lettre de Poudlard pour les fournitures scolaires, et c'est à partir de ce moment qu'Hermione décida ferme de leur offrir un beau cadeau ; les Weasley, la mine dépitée, regardait la liste en calculant à combien tout cela leur reviendraient. A beaucoup trop.
Alors sans rien dire à personne, ni même à Harry, car elle voulait que celui-ci garde l'argent de ses parents pour ses études futures, elle partit à la recherche d'un job.
Avec l'argent récolté, elle comptait pouvoir offrir les livres, les divers ingrédients, les quelques chaudrons et les nouvelles robes de sorcier pour tout les collégiens.
Malheureusement, les commerçants avaient déjà embauché leurs assistants depuis le début de l'été, et lorsqu'elle demanda chez Fleury&Botts, ceux-ci refusèrent poliment car ils avaient déjà trouvé une remplaçante à Hermione, qui n'était d'autre que la filleule de la vendeuse.
Mais celle-ci n'abandonna pas, et publia une petite annonce dans la Gazette du Sorcier, en évitant de mentionner son nom, étant donné que les Weasley y étaient abonnés.
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- « Maître, Rosy a pensé que, vu la mort de sa mère Goli, une aide serait bienvenue dans ce manoir, et… »
- « Viens-en au fait ! » ordonna Lucius Malefoy à son dernier elfe de maison.
- « Rosy a lu dans la Gazette du Sorcier de ce matin une annonce d'une femme à tout faire, Monsieur, et Rosy cru bon d'en avertir le Maître. »
- « Tu as bien fait, effectivement. Mais tu restes quand même dénuée de cerveau alors cesse d'utiliser le mot « penser », car il ne s'applique pas aux créatures de ton espèce !!! »
- « Bien Monsieur. Rosy peut-elle partir ? » répondit l'elfe de maison apeurée et pressée de se punir comme il se doit.
Narcissa fit alors remarquer à Lucius que Rosy n'avait pas tort, il leur fallait un autre elfe, mais cela était impossible. Le ministère avait décrété qu'aucun elfe de maison sera embauché jusqu'à nouvel ordre, et ce, depuis la petite révolte des elfes libres, début de cet été.
Son mari la regarda et lâcha :
- « Bien, engageons cette femme, nous la garderons seulement deux semaines, je m'arrangerai pour faire pression au ministère afin de rétablir l'ordre et qu'on puisse enfin s'acheter quelques elfes ! »
Lucius pris la Gazette laissée par Rosy et commença à lire l'annonce :
adolescente cherche ptts boulots :
ménage, babysitting, cuisine,…
pdt vac. scol.
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Hermione se rendait à présent tous les jours chez Fleury&Botts, car ceux-ci lui avaient gentiment proposé de l'aider en indiquant sur l'annonce leur adresse, afin qui les Weasley ne soient pas au courant.
Ce matin là, après 3 autres sans réponse, elle reçu une lettre d'un hibou au pelage d'un noir jais, et ne pu s'empêcher de penser à son ami Harry Potter, qui avait les cheveux exactement de cette couleur. Cela eu pour effet de lui pincer le cœur car elle détestait plus qu'autre chose lui cacher son projet.
A peine eu-t-elle ouvert la lettre qu'un sourire grandit sur son visage soudain illuminé. La vendeuse de la librairie lui demanda alors :
- « Ca y est, Hermy ? T'es prise quelque part ? »
- « Oui ! Répondit-elle. C'est magnifique ! »
« Hoooo… » fit-elle en parcourant la lettre.
« Cette famille vient de perdre un elfe de maison. »
- « Et c'est où leur maison? »
- « Voyons voir, » dit-elle en retournant l'enveloppe. « Manoir Mal… » Elle ne put continuer. Elle lâcha la lettre et entrouvrit la bouche. Après quelques minutes de silence, elle se décida enfin à parler :
- « Mais c'est pas vrai ! Il a fallu que ca tombe sur moi ! C'est hors de question ! J'attendrai une autre réponse positive ! »
- « Hermy, pourquoi tu refuses ? Tu sais bien que tu ne vas pas trouver si facilement une deuxième réponse de ce genre ! »
- « S'il te plait, Emma, ne me dit pas que tu ne connais pas la famille Malefoy ?! Ils sont vils, et… cruels ! Et je hais leur fils Drago depuis ma première année à Poudlard ! »
- « Mais tu as besoin d'argent, n'est-ce pas ? Essaye de passer au dessus de ça, et… »
Mais Hermione ne l'écoutait plus. Emma ne semblait pas comprendre.
- « De toutes manières, ils ne voudront pas de moi ! Je suis une sang de bourbe, ne l'oublie pas ! » coupa-t-elle, comme pour mettre fin à la conversation.
- « Hermy, » se risqua Emma, « je n'aime pas ce mot. Mais ca ne coûte rien d'essayer quand même. Et d'après ce que tu dis, ils ont besoin de quelqu'un. Et, dit elle enfin, je ne pense pas que le rang de ton sang leur posera problème. Au contraire, ils te traiteront plus en tant qu'elfe et non comme… »
- « Je ne vais pas passer deux semaines à cirer les pompes aux Malefoy ! » cria Hermione, hors d'elle, et s'en alla en claquant la porte de la librairie.
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Drago en avait marre. Rosy était vraiment incompétente depuis la mort de sa mère. A son réveil, il lui avait ordonné de ranger son linge dans sa garde robe, et lorsqu'il était remonté dans sa chambre après son petit déjeuner, elle était seulement occupée de le pendre.
- « Rosy, mais qu'est-ce que tu fous, bordel ? »
- « Rosy est désolée Monsieur, mais Rosy a du préparer le déjeuner de vos parents et le votre, ainsi que changer les draps des lits et nettoyer les… »
- « Ferme-la ! Je me fous de ce à quoi tu passes du temps ! Va-t-en, tu rangeras mon linge ce soir ! »
- « Bien, jeune Maître » dit-elle avant de transplaner dans le salon.
Drago était d'une humeur exécrable et n'avait même pas adressé la parole à ses parents de tout le déjeuner. Ces derniers ne s'étonnèrent plus de son comportement car ils savaient que celui-ci était dû à son entrée dans le monde mangemort.
Effectivement, seul dans sa chambre, couché sur son lit, les yeux fermés, Drago se repassait pour la énième fois la scène dans la tête.
Il s'approcha, réprimant ses tremblements et son envie de vomir, de ce qui sera bientôt son Maître. Celui-ci lui ordonna de tendre son bras gauche, et lui fit prêter serment de le servir à jamais. Drago ne savait comment il avait réussi à prononcer le mot « oui » mais il se rappela de la douleur qui ensuivit le son. Il se retint alors d'hurler et se mordit la langue. Une fois son bras rendu noir, il s'en alla le plus vite possible et s'enferma dans sa chambre. Il s'empêcha de pleurer, car, pour la première fois de sa vie, il avait vu son père fier de lui. Il s'observa dans le miroir et ne pu cacher une expression de dégoût à la vue de son reflet.
Il ne l'avait pas voulu.
A présent, cette même expression de dégoût était revenue sur le visage du jeune Malefoy.
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- « Très bien ! » dit à voix haute Hermione lors du souper.
Elle s'était enfin décidée à accepter l'offre, puisqu'elle n'en avait pas d'autres, et que les Weasley se retenaient de manger une deuxième assiette.
Se rendant compte qu'elle avait interrompu tout le monde, elle rougit et s'excusa.
A la fin du repas, elle aida Mme Weasley à débarrasser la table et puis s'en alla dans le jardin « prendre l'air ». Harry, qui avait observé la scène, la suivit.
- « 'Mione ! Qu'est-ce qu'il se passe ? »
- « Ho, rien, Harry. J'avais juste envie de respirer le grand air frais de la camp… »
- « Stop ! Depuis que tu es ici, tu n'en a jamais profité. Tu es de plus en plus nerveuse, il y a quelque chose qui te tracasse et tu ne veux pas nous en parler. »
- « Quoi ? Mais comment-tu… ? »
Mais elle fut de nouveau interrompue par son ami.
- « J'ai appris à te connaitre, Hermione. Tu te ronges les ongles, tu regardes souvent au plafond et tu évites toute conversation qui parle de toi. Dis-moi ce qu'il se passe, s'il te plaît. Tu sais bien que tu peux tout me dire. »
Elle était prête à craquer, elle voulait libérer le poids qui pesait sur son cœur et se retint de pleurer dans les bras d'Harry.
- « Il n'y a rien, je t'assure, Harry. Bon, c'est vrai, » dit-elle en voyant le regard suspicieux d'Harry, « j'ai un peu peur de la rentrée. Cette année ca va être plus dur car l'année prochaine ce sera les Aspics et je ne sais pas si je vais y arriver… »
- « 'Mione ! Tu sais bien que tu es à la hauteur ! Aux Buses, déjà, tu étais prête pour les Aspics. Et puis, ne te soucie pas de ça pour l'instant, nous ne rentrons qu'en 6ème année, et les Aspics sont pour la 7ème. »
Hermione sourit à son ami tant bien que mal car elle s'en voulait énormément de lui avoir sorti un pareil mensonge. Bras sens dessus dessous de l'autre, ils retournèrent à l'intérieur.
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Monsieur Malefoy,
C'est avec plaisir que je réponds à votre offre
et que je vous confirme ma venue lundi 18 août, à 8 heures.
Bien à vous,
H. Granger.
- « Granger ? Ca me dit quelque chose. Pas à toi, Narcissa ? » interrogea Lucius.
- « … Non, je ne vois pas, désolée. » lui répondit-elle.
- « Rosy ! » cria Lucius.
Un petit « Bang ! » se fit entendre et l'elfe apparu devant son Maître.
- « Monsieur a appelé Rosy ? »
- « Dis à Drago de descendre de sa chambre immédiatement, j'ai à lui parler. »
- « Bien, Monsieur. »
Un second « Bang ! » se fit, mais cette fois résonna dans la chambre du jeune Malefoy, ce qui eu pour effet de le rendre encore plus désagréable qu'à l'accoutumée.
- « Rosy ! Tu fais chier ! Je ne t'ai pas appelé ! »
- « Maître, votre père demande à vous parler. Il vous attend au salon. »
Et l'elfe s'éclipsa avant que Drago ait pu lui lancer une autre injure à la figure.
L'instant d'après, celui-ci avait descendu les escaliers et demanda à son père :
- « M'avez-vous appelé, père ? »
- « Drago, je voulais juste savoir si tu connaissais le nom Granger ? Il me dit quelque chose mais je n'arrive pas à retomber dessus… »
- « …Pourquoi ? »
- « C'est le nom de notre future… heu… disons, remplaçante de Goli. »
Drago sembla réfléchir à toute vitesse. Ainsi, Hermione Granger, l'illustre intello de la classe, viendrait dans sa demeure, en tant que soubrette ? Cette idée se traduisit par un rictus.
En jetant un coup d'œil à la lettre que tenait son père, il put apercevoir la signature d'Hermione. Elle n'avait pas mentionné son prénom. Un « tilt » venait de se faire dans sa tête.
- « Oui. Elle est à Serpentard et est la dernière descendante de l'illustre famille Granger. Vous ne connaissiez pas ? »
- « C'est pour cela alors que son nom me disait quelque chose. Il y a tellement de nobles familles de nos jours… Mais pourquoi cette fille voudrait-elle faire toutes ces tâches ménagères ? »
- « C'est souvent comme cela que ca se passe, je suppose, lorsque une puissante famille perd de son influence. Puis-je ? » demanda-t-il en indiquant sa chambre d'un coup de tête.
Lucius ne le contraria pas, il faut déjà content d'avoir eu une conversation que l'on pouvait qualifier de normale avec son fils.
De retour dans sa pièce personnelle, Drago perfectionnait un plan diabolique si facilement créé par son cerveau tordu. L'image de Granger rampant à ses pieds le fit sourire.
- « Granger, demain tu serras à ma merci. » pensa-t-il.
Il était vrai que son père la connaissait, pour l'avoir déjà rencontrée peu avant sa rentrée en 2ème année. Mais cela fait si longtemps maintenant, et elle avait tellement changé physiquement que son père ne pourrait la reconnaitre. Car, même s'il l'avait aperçut lors de ses escapades Mangemorts, il avait la vue voilée par la capuche.
C'est en pensant à la jeune fille que Drago s'endormit, une expression satisfaite sur son visage.
Voilà… suspens suspens…
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Kiss
Amourlafolle alias Ode.