Joyeux Noel à tous
Pour ceux qui ont la chance d'être en vacances et qui trouvent le temps long entre les deux fêtes je vous propose cette petite fic de 4 chapitres, à raison d'un chapitre par jour, ça vous fera patienter jusqu'à la prochaine coupe de champagne.
Disclamer : Tous les personnages appartiennent à JKR
Résumé : Le jour où Draco et Pansy annoncent leur mariage par l'intermédiaire des journaux, Harry tombe de haut. Mais après tout, que croyait-il? Un Malefoy se doit de perpétuer la tradition et d'épouser une gentille petite femme
Couple : HP/DM ; RW/HG
OoOoO Bonne lecture OoOoO
Chapitre 1
Le Grand et célèbre Harry Potter était hors de lui. Jamais jusqu'à aujourd'hui il ne s'était senti aussi humilié. Il marchait d'un pas décidé depuis qu'il avait quitté la grande salle et lorsqu'il traversa la salle commune des Gryffondors il ne prêta aucune attention aux élèves qui l'entouraient. Il dissuada quiconque de lui parler en accordant à toutes les personnes qui l'approchaient un regard meurtrier. D'un geste rageur, il claqua la porte de chambre du dortoir des septièmes années et jeta avec sa cape sur son lit. Il tourna en rond quelques secondes fulminant et pestant avant de s'approcher de la fenêtre qui donnait sur le parc de l'école.
Ses yeux habituellement si purs brillaient d'une haine sans pareil.
Il se jeta un sort de perception et parcourut d'un regard cuisant la foule d'élève qui se prélassait au soleil jusqu'à ce qu'il LE distingue. Draco Malefoy était installé dans l'herbe profitant du beau temps, la tête reposant sur les cuisses de Pansy Parkinson sa future femme.
Les choses étaient officielles depuis le matin, Draco Malefoy et Pansy Parkinson allaient se dire oui, les bans avaient enfin été publiés dans la gazette du sorcier et toute l'école en parlait.
Harry frappa durement le montant de la fenêtre. Draco était le pire des enfoirés.
Comment avait-il pu croire ne serait-ce qu'une seconde que l'héritier Malefoy avait des sentiments pour lui.
Pourtant depuis cinq mois tout était parfait entre eux. Harry avait même fini par ce dire qu'il n'y avait pas que le sexe qui les unissait mais finalement il s'était trompé. Il ne devait pas avoir droit au bonheur.
Le jeune homme finit par s'éloigner de la fenêtre et s'allongea sur son lit. Il n'avait pas envie de pleurer même s'il avait l'impression que son cœur allait exploser, des larmes il en avait déjà trop versé pendant la guerre et Draco ne les méritait pas.
Harry ne répondit rien lorsque des coups résonnèrent contre la porte de la chambre. Il ne voulait voir personne, et surtout, il n'avait pas envie d'expliquer son étrange comportement lors du petit déjeuner. De toute façon il ne voyait pas comment il pourrait expliquer le fait qu'il se soit levé comme une furie avant de jeter un incendio sur toutes les Gazettes du Sorcier présentes dans la grande salle, provoquant une panique sans nom.
Par chance Draco n'était pas présent dans la grande salle au moment ou Harry avait littéralement disjoncté sinon il aurait probablement était, lui aussi, victime d'un incendio.
Les coups redoublèrent contre la porte et Harry hurla un "cassez-toi" agressif à l'intrus.
- Harry ouvre cette porte, hurla une voix féminine en réponse à l'insulte.
L'interpelé reconnu immédiatement Hermione et poussa un profond soupire d'agacement avant de lever le sort qui bloquait la porte.
- Harry bon sang mais qu'est ce qui t'a pris ?, demanda la jeune femme en entrant comme une tornade dans la pièce.
- Qu'est ce que tu as du mal à comprendre dans l'expression "casse-toi", répondit Harry.
Hermione s'installa sur le lit de son ami et fronça les sourcils.
- Tu serais gentil de me parler autrement.
- Désolé, répondit distraitement Harry.
Le jeune homme se leva et s'approcha de nouveau de la fenêtre. Draco était à présent installé à califourchon sur sa future femme lui maintenant les poignets au dessus de la tête. Il manqua de s'étouffer devant cette scène et Hermione regarda par-dessus son épaule pour voir ce qui l'avait choqué.
- Mr et Mme Malefoy, ironisa la jeune femme, on peut dire qu'ils se sont bien trouvés.
Harry la regarda d'un œil mauvais.
- Et pourquoi tu dis ca ?
- Ils sont tellement pareil que ta question n'a pas lieu d'être…
- Je ne vois pas pourquoi les couples devraient toujours être formés en fonction des maisons, du sang ou des familles, s'énerva Harry.
- Tu nous fais quoi là ? Une scène de jalousie ? Franchement ne me dit pas que tu en pinces pour Parkinson parce que je suis sure que tu ne la supporterais pas plus d'une semaine.
Harry secoua la tête de gauche à droite mais ne répondit rien. Son amie ne pouvait pas savoir, personne n'était au courant, de ce qu'il partageait avec l'héritier Malefoy, c'était une des conditions que s'étaient fixés les deux anciens ennemis lorsqu'ils avaient commencé à sortir ensemble.
Ni l'un ni l'autre ne voulaient voir leurs noms dans les journaux. Harry parce qu'il le voyait déjà assez souvent associé à sa victoire face a Voldemort et Draco parce qu'il ne voulait pas être vu comme un Malefoy repenti à la limite du pathétique vivant une trépidante histoire d'amour avec le grand héros du monde sorcier.
- Tu crois que je vais être collé pour ce que j'ai fait ?, demanda soudain Harry.
- Non, l'année est presque terminée, et puis tu es notre sauveur. Au pire McGonagall va te convoquer dans son bureau pour te demander des explications. Explications que j'aimerais avoir moi aussi.
- Un article stupide comme d'habitude.
Hermione le regarda avec étonnement.
- Il ne devait pas être "comme d'habitude" vu la manière dont tu as réagi.
- Et si tu lui foutais la paix.
Harry se retourna et vit Dean Thomas entrer dans le dortoir. Il lui sourit content d'obtenir un soutien quel qu'il soit.
- Ron te cherche, continua le Gryffondor. Il m'a dit de te dire que ton petit cadeau de fin d'étude était près à être déballé.
Hermione rougit jusqu'à la racine des cheveux et quitta précipitamment la pièce.
- Trop facile…, plaisanta Dean en la regardant partir.
Il s'approcha d'Harry et comme l'avait fait Hermione plus tôt il regarda par-dessus son épaule pour voir qui intéressait tant le survivant.
- Il t'a quitté pour elle ?
Harry le regarda comme s'il était devenu fou.
- Je ne…, commença-t-il
- Vas y nie l'évidence c'est encore plus marrant…
Dean pointa sa baguette sur le couple d'amoureux situé plusieurs mètres plus bas et murmura quelques mots. L'instant d'après une trombe d'eau se déversait sur les deux Serpentards.
Dean se baissa et tira Harry par la manche pour qu'il en face autant alors que tout les jeunes présents dans le parc regardaient en direction des fenêtres du château à la recherche du coupable.
- Mais t'es malade, s'emporta Harry.
- Dis moi que tu n'as pas adorer leurs têtes ? répondit Dean entre deux éclats de rire.
Les deux Gryffondors se mirent à genoux pour jeter un coup d'œil discret par la fenêtre et ne purent s'empêcher de rire un peu plus devant le visage déconfit de Pansy dont les cheveux pendaient lamentablement dans l'attente d'un sort de séchage.
Draco quand à lui ne valait pas mieux mais son regard d'acier était rivé sur l'une des fenêtres de la plus haute tour du Château, il n'était pas dupe.
- Tu sais tu ne devrais pas te miner le moral pour un type comme lui, lança soudain Dean.
- Je ne me mine pas le moral pour lui… mentit Harry
- Tu as faillit faire flamber tout le château je te signal.
- J'étais énervé c'est tout, ça peut arriver non ?, persista le Survivant
Dean se releva et sourit à Harry, il était plus qu'amusé de l'évidente mauvaise foi de son ami.
- Si tu veux Malefoy, tu vas devoir t'y prendre autrement…, dit-il avant de quitter le dortoir.
OoOoO
Lorsqu'Harry se décida enfin à sortir du dortoir la mâtinée était pratiquement achevée. Ne voulant pas se retrouver dans la grande salle sous les regards paniqués de ceux qu'il avait faillit brûler vifs quelques heures plus tôt il se dirigea directement vers les cuisines du château pour se faire servir un repas par les elfes de maison.
Dobby était réellement un cuisinier hors pair, Harry avait mangé au moins autant que Ron lors d'un réveillon de Noël ce qui n'était pas peu dire.
Le jeune homme décida alors de sortir faire quelques pas dans le parc, il avait besoin de solitude pour faire le point sur sa relation avec Draco.
La plupart des élèves étaient à Prés-au-Lard comme tous les samedis après midi et il ne risquait pas de croiser Malefoy qui était le premier à partir chaque fois qu'une sortie au village voisin était prévue.
Harry déambula quelques temps au bord du Lac jusqu'à ce qu'une furieuse envie de voler ne guide ses pas jusqu'au terrain de Quidditch. Il appela son balai d'un Accio et commença rapidement à faire quelques acrobaties.
Après une heure, il redescendit sur terre et s'installa dans les gradins. Pourquoi l'image de Malefoy ne sortait-elle plus de sa tête, il voyait le jeune homme dans une immense maison avec Pansy à ses cotés, grosse comme une baleine mais heureuse de porter l'héritier prodigue de l'homme de sa vie.
Deux bras encerclèrent soudain la taille du jeune homme et des lèvres qu'il ne pouvait confondre avec aucunes autres se collèrent sur sa nuque.
- Qu'est ce que tu fais là tout seul ?
Harry se dégagea sèchement et s'éloigna.
- Rien, j'attends quelqu'un.
Draco leva un sourcil perplexe.
- Qui ?
- Je ne vois pas en quoi ca te concerne.
Harry n'avait jamais su mentir, c'était comme si Merlin lui avait jeté un sort à la Pinocchio, chaque fois qu'il mentait tout le monde le voyait mais ce jour là Draco devait être trop préoccupé par son futur mariage car il ne remarqua pas ce qui était pourtant flagrant.
L'héritier Malefoy croisa les bras sur son torse et s'approcha de son amant qui recula de plusieurs pas.
- Il se passe quoi là ?, demanda le Blond, je croyais qu'on avait été clairs, on ne dit rien pour nous deux mais on ne va pas voir ailleurs tant qu'on n'a pas décidé qu'on en avait assez l'un de l'autre.
Harry continua de reculer jusqu'à ce qu'il bute contre la rambarde du gradin.
- En aurais-tu assez de moi Potter ?
- Excuse moi Malefoy mais il me semble que c'est toi qui t'es lassé le premier.
Une vague d'étonnement déferla dans le regard de Draco.
- Oh je t'en pris arrête de faire l'innocent, j'ai lu la gazette ce matin, je suis au courant.
- Je n'ai pas eu cette chance, plaisanta Draco, il parait qu'un petit malin à brûlé tout les exemplaires de l'école.
Harry vira au rouge. Comment pouvait-il se moquer de lui ?
-Haaaarryyyyy
Draco se baissa aussi rapidement qu'il le put pour se cacher de l'arrivant alors que l'appelé se retournait pour voir Dean au milieu du terrain.
- Je te cherche depuis une heure, hurla le Gryffondor, heureusement que Colin sait toujours où tu te trouves. Je me demande s'il n'a pas posé un mouchard sur ta baguette.
- Sale petit pourri…, grommela Draco à quatre pates aux pieds de son amant.
Harry se demanda s'il parlait de Colin ou de Dean et en vint à la conclusion qu'il devait parler des deux.
-Qu'est ce qui se passe ?, finit par demander le Survivant.
- J'ai une solution pour ton problème de ce matin, je suis sur que…
Harry devint plus pâle qu'un Malefoy et jeta un rapide coup d'œil à Draco avant de couper son ami
- Je n'ai pas de problème Dean, je ne vois pas de quoi tu parles.
- Bouge pas, j'arrive, répondit Dean en commençant à gravir les escaliers qui menaient au gradin.
- Potter je ne sais pas ce qui se passe mais ne crois pas t'en tirer à si bon compte, râla Draco alors qu'il rampait en direction de la sortie opposée à celle par laquelle Dean arrivait.
Dean s'approcha de son ami un sourire diabolique collé au visage.
- Il est parti ? demanda-t-il, négligemment
- Qui ?
- Draco, il était bien planqué à tes pieds il y a deux minutes.
Harry soupira de lassitude.
- Je ne vois pas où tu as été chercher que Malefoy et moi on se voyait en secret. A l'heure où je te parle il est à Près-au-Lard surement en train d'essayer une robe de sorcier à 200 galions.
Dean le regarda comme s'il était un gnome des jardins.
- Tu as remarqué cette drôle de plaque rouge qui apparait sur ton cou quand tu essayes de mentir, c'est vachement marrant.
- Merde Dean arrête un peu...
- Je fais ça pour t'aider moi plaida le jeune homme, je suis même près à me sacrifier.
A peine eut-il fini sa phrase qu'il attrapa Harry par le col. Il approcha son visage de celui rouge vif de son ami.
- Il nous regarde…
L'instant d'après Dean embrassait Harry.
Le survivant n'essaya pas de se débattre trop surpris par le geste, Dean était le deuxième homme qu'il embrassait et la sensation qu'il ressentait été loin de celle qu'il éprouvait lorsque Draco l'embrassait.
Harry n'avait pas le sentiment d'être en compétition avec Dean comme c'était le cas lorsqu'il était avec Draco, il avait simplement l'impression que Dean avait envie de lui, de le protéger, de partager quelques chose de vrai comme si en un simple baiser son ami lui transmettait tous ses sentiments, ce qui n'était jamais le cas avec Draco, parce que tout le monde le sais un Malefoy ne montre jamais ses sentiments.
Harry se trouva ridicule, Dean agissait dans le simple but de rendre Draco jaloux, il ne pouvait pas ressentir quoi que ce soit pour lui.
Retrouvant un peu de bon sens le Survivant se dégagea de l'étreinte de son ami.
Un voile de tristesse masquait les yeux de Dean mais il se dissipa rapidement.
- Qu'est ce qui t'a pris ? demanda Harry.
- J'en mourrais d'envie, répondit sincèrement Dean. Et tu aurais vu la tête de Malefoy c'était hilarant. Ce type est le dernier des abrutis, il ne connaît pas sa chance conclut-il.
Dean s'éloigna et Harry resta de nouveau seul dans les gradins.
Incroyable, l'un de ses meilleurs amis venait pratiquement de lui faire une déclaration et alors que cette idée l'aurait fait hurler de rire le matin même il ne voyait plus les choses de la même manière après le baiser qu'ils venaient d'échanger.
OoOoO
Harry regardait Ron et Hermione s'embrasser, il les fixait depuis une dizaine de minutes comme la plupart des Gryffondors présents dans la salle commune conscient que quelque chose avait changé. Ils n'agissaient plus comme avant. Peu leurs importaient à présent qu'il y ait trente-six témoins, ils ne se lâchaient plus.
Un filet de bave dégoulina sur le menton de Ron et Harry grimaça. Ecœurant. Ou diable avaient-ils mis leur pudeur ?
Neville sortit du dortoir en courant, il tenait à la main un exemplaire à moitié carbonisé de la gazette du Sorcier qu'il cacha dans son dos lorsqu'il remarqua la présence d'Harry.
Ce dernier leva les yeux au ciel, il n'était plus question pour lui d'agir comme un fou furieux à cause de Malefoy.
Un gémissement masculin s'échappa du couple toujours enlacé et Harry constata que la main d'Hermione s'était égarée sur un endroit particulièrement sensible de l'anatomie de Ron
Un groupe de premières années déserta la salle alors que les troisièmes années présents semblaient en attendre plus.
- Mais c'est dégoutant ! Arrêtez ça sérieux.
Harry tourna son regard vers Seamus et hocha de la tête pour l'appuyer, mais le couple ne sembla pas se préoccuper de l'intervention de leur ami.
- Je préférais quand ils étaient puceaux.
Harry s'étouffa sous la surprise avant de fixer Seamus.
- Tu veux dire… qu'ils…
- Harry ce que tu peux être naïf, plaisanta l'irlandais. Allez, laissons-les, il est presque l'heure de diner.
Lorsqu'Harry entra dans la grande salle il fut terrassé par le regard meurtrier de Malefoy. Il lui rendit le même sans complexe. Après tout Draco avait mis fin à leur relation en se fiançant à Pansy, lui n'avait rien à se reprocher.
Le jeune Gryffondor s'installa près de Dean tournant ainsi le dos à la table des Serpentards. Ce dernier en profita pour passer un bras autour de la taille du sauveur sans oublier de jeter un regard satisfait à Draco qui serra convulsivement son verre de jus de citrouille.
Sur les genoux du dernier des Malefoy un exemplaire de la gazette du sorcier en piteux état était ouvert à la page mondaine.
En sortant de la grande salle Harry attira Dean jusqu'à un couloir désert, il avait décidé de lui parler de ce qu'il s'était passé entre eux. Même s'il avait apprécié le baiser qu'ils avaient échangé, il n'aimait pas son ami et il ne voulait pas de quiproquo tout devait être clair entre eux.
- Harry je ne te savais pas aussi presser d'être seul avec moi.
- Sois un peu sérieux, s'il te plait.
Dean posa les mains sur les joues d'Harry et encra son regard brun dans le sien.
- Tu l'es bien assez pour deux. Pour tout à l'heure, je suis désolé, je n'aurais pas du t'embrasser. Je t'ai dit que je faisais ça pour t'aider avec Malefoy mais en réalité je n'ai pensé qu'à moi. Je ne veux pas que ca te mette mal à l'aise, d'accord ! Mais en même temps je ne veux pas te mentir. Je t'aime, depuis longtemps et si j'acceptais de te voir partir en douce pour rejoindre l'autre blondinet c'était uniquement parce qu'il te rendait le sourire…
- Comme s'est touchant… j'ai failli chialer en vous entendant.
Les deux Gryffondors se retournèrent brusquement et aperçurent Draco.
- Tiens un dragon en colère… lança Dean, je te laisse t'en occuper Harry, ajouta-t-il en prenant la fuite.
Lorsqu'il arriva au niveau de Draco il s'arrêta et le fixa quelques secondes.
- Fais attention à ce que tu vas dire, tu es en train de le perdre, chuchota-t-il.
Draco l'ignora et attendit patiemment qu'il soit hors de vue.
- Alors vous êtes ensemble ?, demanda-t-il après plusieurs minutes de silence.
- Qu'est ce que ca peut te faire, répondit le Gryffondor. Tu vas épouser Pansy après les exams, non.
- Bien sur que je vais l'épouser, c'est prévu depuis notre naissance…
- Merci de m'avoir averti. Est nous dans tout ça ?, questionna Harry
Draco croisa les bras et s'adossa au mur.
- Nous ? Mais tu espères quoi ? Qu'on va s'installer vivre heureux et fonder une famille ? J'ai des devoirs envers ma famille je te signal, je n'ai pas le choix.
- Bien sur que si tu l'as, s'emporta Harry, tu as bien choisi de t'opposer à Voldemort pendant la guerre, et aujourd'hui ton père est en prison, ne me dit pas que c'est ta mère qui t'oblige à te marier. Ce que tu veux c'est une petite vie parfaite, une femme, des enfants et peut-être même un chien le tout dans un immonde manoir issu de ton illustre famille… et bien si c'est ça que tu veux, marie-toi mais ne t'attend pas à ce que je sois l'amant dans ton placard.
- Tu veux vraiment qu'on avoue au monde sorcier qu'on baise ensemble ?, questionna Draco. Tu imagines les répercussions ?
- Je suis prêt à les affronter…
- Et bien pas moi…
Harry soupira et s'éloigna.
- Alors tout est dit, conclut-il.
Draco le regarda partir, il fit un pas pour le retenir mais arrêta rapidement son geste. A quoi bon se ridiculiser, leur séparation était inévitable puisqu'ils n'avaient pas d'avenir.
A suivre...
