Bonjour (ou bonsoir) tout le monde!
Cela faisait plusieurs mois que j'avais envie d'écrire cette histoire car le personnage d'Astoria Greengrass m'intrigue beaucoup! Je ne prétends pas avoir le génie de JK Rowling mais j'essaie juste d'imaginer comment les choses auraient pu se passer entre Astoria et Drago. J'espère que cette histoire vous plaira !
Disclamer: tous les personnages appartiennent à JK Rowling que je ne remercierai jamais assez de nous avoir fait découvrir un univers aussi magique.
...
Un soupir. C'est tout ce que je trouvai à dire devant le désastre qui était en train de se dérouler sous mes yeux. La cérémonie avait été parfaite, ma sœur était rayonnante, le gâteau fabuleux, oui le mariage de ma sœur avait atteint la perfection. Tout le monde souriait et personne ne se doutait que ce mariage était la pire chose qui pouvait arriver ma sœur. Le problème venait de son mari et donc mon beau-frère : Thomas Rosier. Je m'étais réfugiée dans mon Manoir pour éviter de supporter une minute de plus toute cette hypocrisie et je m'étais installée devant une fenêtre pour avoir une vue parfaite sur ce bal de faux-semblants. Comment pouvait-on croire que Daphné allait être heureuse avec un homme venant d'une famille de mangemort ? Le verre de Whiskey Pur Feu me permit de me calmer un peu et d'avaler le fait que ma sœur était maintenant mariée et qu'il était trop tard pour revenir en arrière.
-Ce mariage craint.
Je me retournai et vis avec surprise que c'était Parkinson qui avait dit cette phrase. Elle et moi c'était plutôt glaciale. Je ne l'aimais pas et elle non plus. Il était hors de question que je sois amie avec une fille qui passait son temps à cracher sur le dos des autres. Mais là j'étais surprise de voir qu'elle pensait pour une fois la même chose que moi.
-Il fallait t'affoler avant, lui répondis-je en me retournant vers la fenêtre, je crois que c'est trop tard.
L'espace d'une seconde je crus qu'elle allait s'en aller mais elle finit par s'approcher et s'asseoir à côté de moi.
-Donc tu préfères ignorer le fait que ta sœur se marie avec une ordure ?, me demanda-t-elle pour me provoquer.
Je ne pus m'empêcher de rire.
-Venant d'une fille qui est sortie pas mal de temps avec Drago Malefoy, je trouve que c'est osé.
Je crois que c'était la première fois que je remettais Parkinson à sa place et je l'avais fait d'une manière si naturelle que j'en étais moi-même surprise.
-C'est du Whiskey ?, dit-elle en désignant mon verre.
Je le regardais avec attention. Elle paraissait aussi désespérée que moi et je ne pus m'empêcher de lui dire que la bouteille se trouvait sur la table.
-Tu n'étais pas souvent là pour les préparatifs du mariage de ta sœur, remarqua-t-elle en se servant un verre.
Je bus une longue gorgée pour éviter que mes regrets ne remontent à la surface. Parkinson avait raison, je n'ai que très peu participé à ce désastre car je ne savais pas faire semblant.
-Cela s'appelle avoir un travail mais je doute que tu saches ce que c'est, expliquai-je alors qu'elle était revenue à côté de moi, je ne t'ai jamais aimé Parkinson mais pour une fois je suis d'accord avec toi : ce mariage craint.
Elle me tendit son verre et nous trinquâmes pour la première fois ensemble.
-La moitié de ces gens ne sait même pas qu'une catastrophe est en train de se dérouler sous leurs yeux, cracha Parkinson.
-La moitié de ces gens ne savaient même pas que j'étais la sœur de Daphné, avouai-je perdue.
J'ai toujours été très discrète car je détestais être au centre de l'attention mais je ne pensais pas que ma discrétion frôlait avec l'invisibilité.
-Je crois que ça mérité un deuxième verre, me conseilla Parkinson en me tendant la bouteille, aïe je crois qu'on vient de se faire repérer.
Je regardai tous les invités qui étaient dans le parc et finis par voir une personne avec un sourire en coin. Zabini devait sûrement se demander ce que je faisais avec Parkinson et même moi je me le demandais. Ce dernier fit une tape sur l'épaule d'un homme à côté de lui pour montrer le duo que je formais avec Parkinson. L'homme en question se tourna et je reconnus Drago Malefoy qui semblait plus perplexe que surpris.
-Je crois qu'ils ont pitié de nous, dis-je en essayant de ne pas paraître mal à l'aise d'être regardé comme ça.
-Non, juste pour toi, rétorqua-t-elle en souriant.
-Je me disais bien aussi que ton stock de gentillesse avait des limites, tu devrais y retourner pour éviter qu'ils ne se mettent à imaginer des choses.
-T'as peut-être raison, avoua-t-elle en se levant, avant que tu te noies dans ton verre, n'oublie pas d'aller féliciter ta sœur !
Irréel, c'était exactement le mot qui convenait à la situation. C'était vraiment le monde à l'envers : j'étais désespérée du mariage de ma sœur et Parkinson et moi pensions la même chose. Une fois en bas, elle ne put s'empêcher de vérifier que j'étais toujours devant ma fenêtre et me fit un clin d'œil. Irréel.
J'avais passé une bonne partie de la soirée toute seule à regarder tous les invités et je dus avouer que Parkinson était très douée pour faire semblant. Comment pouvait-elle rire avec Lucius Malefoy ? Mais je ne vis pas la seule personne qui durant cette très longue soirée me regardait du coin de l'oeil, car il m'était inconcevable qu'une personne puisse me remarquer, moi Astoria Greengrass, la sœur invisible de la parfaite et rayonnante Daphné Greengrass.
