Bonjour bonjour ! Je n'ai aucuuuune idée de ce que ce que ça va donner, mais ça fera sûrement 2-3 chapitres, pas plus. Déjà, ça devait être un oneshot, alors... Je sais pas, je sais pas. Déjà, faut que j'écrive le chapitre 2...
Bref, vous avez le droit d'être indulgents (parce que c'est mon premier vrai Bellarke, que c'est pas sérieux, et que j'ai du mal avec les fanfics drôles et un peu clichés), mais je préférerais que vous soyez bien critiques, en fait (parce que c'est toujours mieux pour s'améliorer, non? - surtout que là, c'est très expérimental).
Enfin bref, faites ce que vous voulez, j'espère au mois que c'est assez lisible :) Enjoy
Clarke coupa la musique pour mieux se concentrer, mais sans ôter ses écouteurs. Elle fouillait nerveusement dans son portable à la recherche de l'adresse qu'on lui avait indiquée pour son cours de cet après-midi.
Rhaa, j'étais persuadée que je l'avais notée quelque part...
Mais, au fin fond du métro, elle n'avait pas internet et ne pouvait retourner sur le site d'annonces de soutien scolaire. Abandonnant tout espoir de ne pas paraître tête en l'air en plus d'être en retard, elle tapa un SMS rapidement et l'envoya au contact fraîchement ajouté : « Octavia ».
« Impossible d'envoyer le message »
Pas de réseau. Merde !
Elle avait déjà dix minutes de retard. Oh, ce n'était pas beaucoup, mais elle détestait être en retard et, si ça continuait comme ça, elle allait l'être encore plus, à cause de la foule qui remplissait le métro depuis seize heures et de son oubli total de l'adresse à laquelle elle aurait dû se présenter à dix-sept heures tapantes.
Clarke releva la tête et inspira un grand coup pour relâcher son léger stress, en ignorant les regards insistants de quelques passagers. Elle avait l'habitude de donner des cours à des élèves en difficultés – bien pratique pour arrondir les fins de mois, à Paris – mais elle avait toujours cette petite appréhension. Surtout que ce mois-ci, si ça n'accrochait pas avec cette nouvelle « élève », elle ne savait pas comment elle allait payer le loyer. Encore emprunter à Raven, sûrement...
Quelques minutes plus tard, elle descendit du compartiment à la station qu'elle n'avait heureusement pas oubliée, et se fraya un chemin jusqu'à la surface.
Enfin un peu de soleil, pensa-t-elle en relevant le nez. Il se couchait déjà, mais tant pis, c'était déjà ça.
Alors, comme si cette apparition était un présage favorable, tout sembla s'arranger miraculeusement : le réseau revint, internet aussi, et elle réussit même à trouver le petit appartement 47 en moins de deux, comme il était beaucoup plus près que prévu.
« Salut ! Clarke, c'est ça ? Entre! »
La brune en survêtement qui lui avait ouvert la porte était à peine plus jeune que Clarke et semblait familière.
« Désolée du retard... »
Tout en discutant, elle commençait à entraîner Clarke vers sa chambre eu fond de l'appartement.
« Pas de problème, ça fait que cinq minutes, en plus ! T'inquiète pas, je suis pas à ça près. Déjà que je voulais pas de ces cours... »
Quand elle remarqua l'expression de celle-ci, elle s'empressa de rectifier :
« J'ai rien contre toi, hein ! Au contraire, même, t'as l'air sympa. C'est juste que les maths... pas trop mon truc. »
Au moment où Octavia appuyait sur la poignée de sa chambre, une autre porte s'ouvrit au fond du couloir, et laissa apparaître une grande silhouette ébouriffée en contre-jour. Le jeune homme qui en sortit s'approcha lentement en frottant ses yeux fatigués.
« Hey, Bell, bien dormi ?
- Mmh... Tu devrais faire plus de bruit encore, en prenant ta douche. »
Il était grand, la peau légèrement mate, et, ce que l'éclairage tranchant derrière lui faisait ressortir par contraste, vraisemblablement plutôt musclé, d'après ce que laissait voir son tee-shirt gris informe. Clarke ne put s'empêcher d'être frappée par son allure de mannequin savamment négligé, malgré son pantalon noir de pyjama, à la place du boxer Dolce & Gabbana qu'elle se serait attendue à voir.
Il était très, très beau.
Il sembla soudain remarquer la présence de Clarke en arrivant près d'elles, et lui adressa un « Salut » un peu pâteux.
Preuve que les voix rauques, ça peut être très sexy.
« C'est Clarke, ma nouvelle prof de maths, dit Octavia en insistant bien sur ce mot. Je crois qu'on est dans la même fac, en fait, non ? Ajouta-t-elle en se tournant vers la blonde. Parce que je t'y ai déjà vue, je crois.
- Euh... oui, c'est possible. » répondit Clarke sans bien savoir comment réagir lorsque le dénommé « Bell » se reprit pour lui adresser un bien plus formel « Bonjour ».
Mais après un bref sourire gêné, il se détourna pour continuer son chemin jusqu'à la cuisine. Clarke se retint de le suivre des yeux, mais son cerveau refusait toujours de fonctionner correctement.
Elle avait l'impression qu'on y avait allumé un grand feu d'artifice ; « waaaaaah, mais d'où il sort ? », « personne m'a préparée à ça, moi, je croyais que je venais juste donner un cours ! » ,« c'est possible d'avoir l'air SI NATUREL en étant SI SEXY ? », « rhoo, mais écoute-toi ma pauvre, on dirait Raven », « nan mais quand même, est-ce que t'as vu ses bras ? »
Octavia l'interrompit dans son monologue intérieur au moment où elle se trouvait clairement ridicule :
« Fais pas attention, dit-elle. C'est mon frère, Bellamy. C'est lui qui a insisté pour que je rattrape le coup en maths. D'ailleurs, faut pas que j'oublie de lui demander ta paye, c'est lui l'adulte responsable ! »
Elles entrèrent dans sa chambre étonnamment bien rangée et Clarke, à sa grande surprise, retrouva ses capacités mentales juste à temps pour aider Octavia à faire son DM de probabilités et autres joyeusetés équationnelles.
Elles ne furent interrompues qu'une demi-heure plus tard, quand, après trois coups brefs, Bellamy entrouvrit sans attendre la porte de la chambre. Il ne laissa apparaître que sa tête et le haut de son torse, mais Clarke put remarquer qu'il portait à présent un costume noir impeccable, et son visage, rasé de près et dégagé par sa coiffure plaquée en arrière, faisait ressortir de discrètes tâches de rousseur qui cassaient un peu son look formel.
Effectivement, vu comme ça, il était bien plus présentable... Ou pas. Son petit air « saut du lit » était pas mal, aussi...
Gênée par ses propres pensées qui allaient encore finir par dévier dangereusement, Clarke sembla soudain très absorbée par la feuille d'équations qu'elle tenait à la main.
« J'y vais, O. Et c'est moi qui ferme la porte à clé en sortant. Comme ça, je suis sûr que tu laisseras pas la clé sur la serrure, cette fois.
- Okay, bonne nuit ! »
Il adressa un petit mouvement de tête à Clarke puis referma la porte. En se retournant vers le bureau, elle croisa le regard inquisiteur d'Octavia.
« Oui... ?
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Oh, rien, je me demandais juste où il allait comme ça... je veux dire, bafouilla-t-elle plus qu'elle ne l'aurait voulu, il était très bien habillé... »
Bravo, Clarke, essaye de te rattraper en pédalant encore plus dans la semoule, c'est ça...
Mais ça ne sembla pas perturber Octavia plus que ça :
« Il bosse de nuit. Pour un bar, et puis ensuite pour la boîte du bar. Ça s'appelle The Ark, t'y es déjà allée ? »
Elle fit non de la tête. Si elle l'avait croisé là-bas, elle s'en serait certainement souvenu, vu l'effet qu'il avait produit chez elle en quelques secondes seulement.
« Enfin bref, je crève de faim, moi ! On fait une pause ? Ça te tente, un goûter ? »
Clarke fronça les sourcils, amusée.
« A six heures ?
- Bah quoi ? Mon frère vit la nuit, j'ai bien le droit d'avoir mes petites habitudes aussi, non ? »
