Salut les Z'amis ! Me voici avec une nouvelle fic totalement finie, cette histoire me tournait dans la tête depuis des lustres, et vraiment j'avais besoin de coucher mes mots sur le papier, j'y pensais sans arrêt. Je n'arrête pas mon autre fic, je vous rassure, le prochain chap' sortira bientôt. Celle-ci est déjà postée sur le site, dans le "doc manager" et il me reste seulement à mettre les chapitre quand je modifie l'histoire. J'ai fait en sorte que vous ayez quelque chose de régulier niveau publications :)

J'espère que cette fiction vous plaira. Ce n'est pas un Happy-End, elle est triste. Mais, je trouvais le sujet joli à aborder et j'ai hâte d'avoir vos réactions.

Le prologue est court, 500 petits mots mais c'est parce que c'est le prologue ahaha... Les autres chapitres sont un peu plus long, mais ce ne sont pas des chap' à 6000 mots comme pour mon autre fic, celle-ci est beaucoup plus concise :). J'espère que j'arriverai à vous transmettre de l'émotion, autant que quand je l'ai écrite en tout cas.

Je vous souhaite une bonne lecture et à bientôt,

Bisous (L)


Trop belle était l'histoire - Prologue

Le jeune homme se trouvait assis, en tailleurs, sur le canapé du salon, regardant désespérément son téléphone portable, attendant impatiemment qu'il ouvre la porte, qu'il rentre à la maison. Pourquoi ne l'avait-il pas vu à son réveil ? Pourquoi n'était-il pas là pour lui tenir la main ? Pour lui dire que tout irait bien à présent ?

Depuis son retour à la maison, il ne se s'était pas montré, comme s'il était définitivement parti. Le jeune homme regarda les flammes s'élever de la cheminée avec tristesse. L'avait-il quitté sans un mot ? Le poids qu'il portait était-il trop lourd pour lui ? Son serment n'était-il pas sincère ? Pourquoi ne rentrait-il pas comme d'habitude ? Pourquoi il ne venait pas le prendre dans ses bras et l'embrasser comme à l'accoutumée ?

Le brun scruta son bras avec mépris. C'était la faute de cette foutu maladie ! Ce foutu destin qui s'acharnait sur lui depuis des années. Et maintenant, l'amour de sa vie n'avait pas pu supporter le poids de son état de santé sur ses épaules, malgré le mariage, malgré sa promesse, malgré tout l'amour qu'il avait pour lui. C'était trop difficile. Ça l'aurait été pour n'importe qui. Harry ne pouvait pas être en colère contre lui, bien sûr que non. Il ne saavait pas comment il aurait réagit à sa place, peut-être aurait-il prit la fuite lui aussi, à l'idée de le perdre pour toujours ? Peut-être, oui.

Il détailla l'aiguille plantée dans son poignet, le fil remontant vers la perfusion et enfin le pied à sérum qu'il devait traîner derrière lui, déversant de la morphine et une bonne dose d'antibiotiques qui lui permettaient ne pas faire d'infection, de survivre. Mais, sans lui, en avait-il réellement l'envie ? Non. Il n'avait pas le choix. On lui avait rendu la vie, pour qu'il vive, un point c'est tout.

Un bruit sourd le sortit de sa torpeur, de sa léthargie. Il réalisa enfin que quelqu'un sonnait à la porte, sans se fatiguer. Il se leva non sans ressentir de l'angoisse. Et s'il était là, pour lui annoncer qu'il voulait demander le divorce ? Était-il commode d'aller ouvrir la porte ? Était-il assez fort pour supporter ça ?

Il se secoua mentalement et posa sa main sur la poignée. Il tourna la clé et fit basculer la porte. Harry était tout sauf présentable, en jogging confortable, avec ses cheveux encore plus en pétard qu'habituellement, des gros chaussons fourrés aux pieds. Il fut soulagé de voir que ce n'était pas lui mais un autre visage familier, un visage qu'il n'aurait jamais voulu revoir, ce visage de malheur qui lui avait annoncé à quel point son destin était funeste, à quel point sa maladie était grave, à cause de qui son amour l'avait laissé.

- Bonjour, Monsieur Potter.

Harry resta muet, attendant que l'homme dégarni prenne la parole à nouveau.

- J'ai une lettre pour vous.

Le brun saisi l'enveloppe non sans trembler et regarda l'homme, son médecin qui l'avait tant soutenu, repartir. Pourquoi avait-il l'air si désolé ? Pourquoi lui avoir donné une lettre que Severus avait écrite pour lui ? Harry avait directement reconnu son écriture sur le devant de l'enveloppe. Il lu l'inscription une seconde fois :

Pour Harry

Severus n'était pas lâche au point de transmettre une lettre de rupture par messager, il avait beaucoup plus de respect pour son époux. Ce dernier referma la lourde porte et retourna, avec une lenteur hallucinante, s'installer sur le canapé. Il rabattit sa couverture en laine –que Severus lui avait offert l'année précédente- sur ses jambes et regarda l'enveloppe sans l'ouvrir. Il était terrorisé. Ce qui était dans cette enveloppe changerait encore –à coup sûr- la suite des évènements, de sa petite vie, de leur petite vie, plutôt.

Il resta ainsi immobile pendant –il lui avait semblé- des heures, à fixer les flammes dansant contre le fond de la cheminée. Il s'était relevé une fois pour remettre du bois et s'était replongé dans cet état apathique dont il faisait preuve. Il alla chercher dans le fond de son âme le peu de courage qu'il pouvait trouver, puis décolla lentement le papier qui scellait les mots de son amour.

Il déplia la lettre avec peur, angoisse et tristesse. Pourquoi n'était-il pas venu lui dire en face ce qui était écrit sur cette lettre ? Dès la première phrase Harry sentit son cœur se resserrer comme il ne l'avait jamais fait depuis son réveil, les larmes et la douleur l'envahirent. Il était parti, pour de bon, il l'avait laissé tomber.


Voilà, j'avais prévenu, c'est court. Mais, je ne voulais pas trop en dire :)

Bisous et à vous les claviers :P