Kurt est réveillé par le son du réveil. Il est 7 heures et une longue journée l'attend. Il gémit et enfonce sa tête dans le torse de son mari Gary. Ils se sont rencontrés il y a dix ans dans un bar de New York. Kurt était âgé de vingt ans et célébrait le premier rôle qu'avait décroché Rachel à Broadway. Gary l'avait draguer de façon maladroite et c'est ce qui avait plus a Kurt. Il était aussi un garçon séduisant. Il était de la même taille que Kurt, chatain foncé avec les yeux noirs. Il est devenu le premier petit ami de Kurt. Ils étaient encore tout les deux à l'école; Gary étudiait la finance tandis que Kurt suivait des cours à Parsons afin d'intégrer le milieu de la mode. Deux ans plus tard ils se sont mariés et sont arrivés Benjamin et Katie, respectivement sept ans et deux ans et demi. Ils sont tous les deux biologiquement de Kurt suite à une volonté de Gary. Et maintenant celui-ci travaillait dans une grande agence de financement tandis que Kurt avait décroché une place de concepteur à Broadway. Avec leurs salaires ils se sont acheter un appartement avec vu sur Central Park.
-Bonjour toi, la voix de son mari l'a sortie de ses pensées. Tu ne te lèves pas?
-Non, je suis bien dans tes bras.
-Ben va bientôt se réveiller. Tu veux que je le dépose ce matin?
-Non, ne t'en fais pas. Je m'en occupe.
-Tu es adorable.
-Je sais, tu n'arrêtes pas de le dire.
Gary posa sa main droite sur la nuque de son mari et approcha son visage du sien pour l'embrasser tendrement.
-Ce n'est pas tout mais je dois aller préparer le petit déjeuner, dit Kurt.
Il lui fit un bisou sur la bouche et lissa son marcel blanc et son pantalon en soie et sortit du lit puis de la chambre.
KKKKKKKKKKK
Kurt fini de mettre la table pour le petit-déjeuner dans la cuisine. Il entend des pas entrer dans la pièce. Il se retourne et trouve Benjamin a moitié endormi. Il a les cheveux chatains comme Kurt. Là ils sont en décoiffés à cause du sommeil et les mêmes yeux que son père.
-Hey toi.
Il marche vers lui et le prend dans ses bras.
-Je t'ai préparer ton chocolat chaud.
Il prend sa main et l'amène a la table.
-Tu veux toasts? Ils sont tout chauds.
-Non merci, dit-il en s'asseyant.
-Un peu de céréales, dit-il en poussant devant lui.
-Merci papa.
Kurt s'assoit à table.
-Aujourd'hui je te dépose a l'école. Enfin dès que Jackie arrive pour garder ta soeur, il dit en le regardant manger.
-J'y vais, dit Gary qui arrive dans la pièce en essayant de nouer sa cravate.
-Tu ne prends pas le petit déjeuner?
-Non je vais juste prendre un toast que je mangerais dans la voiture.
-Okay mais laisse moi t'aider avec la cravate. Après tout c'est moi le spécialiste.
Gary s'approche de lui pendant que Kurt se lève et lui noue la cravate.
-Parfait, se vante Kurt.
-Au fait, sois prêt a sept heures ce soir. Tu te souviens de la soirée dont je t'ai parlé qu'on organise dans notre entreprise? Il y aura tous nos collègues et nos collaborateurs.
-Oui je vais demander a Jackie de garder les enfants ce soir. Je lui donnerais sa journée demain.
-Et qui va garder les enfants?
-Moi. Je vais m'arranger avec le boulot.
-Tu es parfait. Je t'aime.
Gary l'embrasse doucement et prend un toast sur la table.
-Bonne journée mon grand, il dit en embrassant Benjamin sur la joue.
Il regarde Kurt.
-Je te veux somptueux ce soir. Je veux que tout le monde m'envie en me voyant à tes côtés.
CCCCCCCCCCCCCCCC
C'est comme ça qu'il se retrouve dans cette grande salle aménagée pour la soirée en plein coeur de New York aux bras de son mari. Il est tout aussi bien habillé qu'un mannequin sorti d'un magazine de mode. Il porte une chemise bleue foncée avec les deux premiers boutons ouverts et les manches repliées aux coudes et un pantalons serrés noir avec des bottines marron.
-Dis-donc, il y a du monde, souligne-t-il.
-Ouais, c'est une grande société. Je dois avouer que je heureux de travailler dedans.
-Alors, tu ne m'as pas dit comment tu me trouves.
Gary se tourne vers lui.
-Tu es magnifique. Comme toujours.
Il se penche vers son mari et l'embrasse tendrement.
-Je vais nous chercher a boire, propose Kurt. Va rejoindre tes collègues pendant ce temps.
-Dépêches-toi. J'ai hâte de te faire rencontrer nos nouveaux collaborateurs.
Kurt part vers le buffet pendant que Gary va rejoindre un groupe de cinq personnes.
-Bonsoir. Je m'excuse de mon retard, dit-il. On a eu droit a quelques embouteillages sur la route.
-Ce n'est pas un problème, lui répond un de ses collègues âgés d'un cinquantaine d'années. D'ailleurs le buffet m'attends. Je vous laisse.
Il quitte.
-Gary, l'appelle une voix d'homme.
-Hey Anderson. Je suis content que vous ayez pu venir.
-C'est le meilleur moyen de s'intégrer dans une société.
-Je suis d'accord. Je vais vous à présenter quelques personnes.
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Kurt cherche son mari du regard en tenant deux verres dans les mains. Il l'aperçoit de face en discutant avec un homme aux cheveux bouclés noirs retenus par un peu de gel.
Il s'approche d'eux.
-Hey Kurt, te voilà enfin. Je voudrais te présenter monsieur Anderson. Il est avocat pour notre entreprise.
L'homme se tourna vers lui et Kurt s'arrêta de respirer. Il était magnifique. Sa peau était couleur olive et il était quelques centimètres plus petit que lui. Et ces yeux. Mon dieu, il pourrait se perdre dedans. Il vit l'homme répondre à son regard et comprit qu'il venait d'être repéré. Il rougit et détourna le regard.
-Kurt, la voix de Gary le sauva.
Il tourna la tête vers son son mari.
-Monsieur Anderson attend que tu lui serre la main.
Il baissa les yeux vers la main tendue. Il sonna les deux verres qu'il tenait à son mari:"Tiens moi ça, s'il te plait."
Il mit sa main dans celle qui lui était tendue. Leurs deux mains s'emboitaient parfaitement et il n'avait plus envie de la lâcher.
-C'est un plaisir de vous rencontrer. Mais appeler moi Blaine.
-Kurt.
Il lâcha a contrecoeur sa main.
-Je te rend ton verre chéri.
Il tourna la tête verre Gary et lui pris verre en lui souriant gentiment.
- Excuses-moi j'avais oublié.
Il but une gorgée et sentit le regard de l'avocat sur lui.
-Mon mari est une personne extraordinaire, dit Gary. Il est toujours là pour me soutenir dans mon travail.
kurt rougit.
-Je n'en doute pas, répond l'avocat.
kurt lève les yeux vers lui et le sourire sur le visage de Blaine le fit frisonner. Cet homme était-il en train de flirter avec lui? Deva,nt son mari en plus.
-Venez, Gary dit. Je vais vous présenter mes plus proches collègues et amis. Il se tourne vers son mari. -On se voit tout à l'heure?
-D'accord.
Il lui fait un rapide bisou sur la bouche et part avec Blaine.
KKKKKK
kurt s'est isolé dans un coin de la salle à l'écart de toutes les discussions pour pouvoir discuter au téléphone avec Jackie, la nourrice des enfants.
- Les enfants sont au lit? C'est super. De toute façon nous serons bientôt de retour. En attendant profitez-en pour vous mettre a l'aise. Je vous laisse.
Il raccroche.
-Cette soirée est un peu trop professionnelle à mon goût, une voix derrière lui le fit sursauter. Je n'avais pas l'intention de vous effrayer.
Il se tourna vers la voix. Blaine.
-Non, vous m'avez juste surpris.
-Je vous ai vu tout seul alors je me suis dis que j'allais venir vous tenir compagnie.
-Je ne connais pas grand monde ici. Ce sont surtout des amis de mon mari.
-Oui, votre mari, il parle et Kurt croit apercevoir un brin de jalousie. Vous formez un beau couple.
-On est beaucoup plus que ça. On a deux enfants qui nous attendent à la maison.
-Vous les avez adoptés?
-Non, nous avons fait appel à la même mère porteuse. Mais ils sont biologiquement les miens.
-Ils doivent être magnifiques.
Kurt rougit suite à ce compliment.
-Je suis un grand combattant pour l'adoption dans le milieu homosexuel.
-Vous êtes...gay, demanda timidement Kurt.
-Ouais, je suis gay et fier de l'être.
-Ouah,pensa Kurt. Cet homme magnifique est gay. Kurt secoua la tête. Il a un mari qui l'aime et il fantasme sur un autre homme.
-Tout va bien?
Kurt cligna des yeux et regarda l'avocat en face de lui.
-Ouais, tout va bien, dit-il timidement. Alors, Gary vous a présenté à quelques personnes, il demanda pour changer de sujet.
-Oui, et je lui en suis très reconnaissant. Cependant j'ai eu un peu de mal à me mettre dans leur discussion, dit il en le regardant dans les yeux. Je pense que mon esprit était ailleurs.
Kurt recourba ses bras autour de sa taille.
-Je, il commença.
-Kurt, tu es ici, la voix de Gary lui coupa.
-Oui, je discutais avec Mr Anderson.
-J'ai eu peur que tu sois as appelé la nounou?
-Ouais, répondit Kurt bien conscient de la présence de l'avocat. Ils sont endormis.
-Nous allons y aller alors. Jackie ne va pas rester pour rien.
-Et la soirée, demanda son mari. Pour une raison quelconque il n'avait pas envie de partir et de dire au revoir à l'avocat.
-Je vais chercher nos manteaux. Je t'attend là-bas, prévient Gary.
Kurt hocha la tête.
-On se voit demain au bureau Anderson.
-A demain.
Gary part sous leurs regards.
-Alors, commença Blaine.
-J'ai été content de faire votre connaissance. J'ai toujours un peu de mal à m'intégrer dans ce genre de soirée et grâce à vous j'ai passé un bon moment.
-Moi aussi, dit-il avec un petit sourire.
-Bonne fin de soirée alors.
Ils se regardèrent droit dans les yeux. Aucun des deux n'avait envie de se quitter. Il ne savait pas quand il pourront se revoir.
-Votre mari doit vous attendre, Blaine mit fin au silence.
-Je ne vais pas le faire attendre.
Il lui sourit une dernier fois et partit rejoindre son mari à contrecoeur. L'avocat le suivit du regard.
KKKKKKKKKKKKKKKKKK
Le trajet du retour était silencieux. Gary était concentré sur la route tandis que Kurt repensait a cs quelques instants passées aux côtés de Blaine. Après quelques minutes Gary commença à parler.
-Je suis désolé si j'ai été distant ce-soir. Je t'avais promis de te montrer fièrement à tous mes collègues et je n'ai pas tenu mes promesses.
-Ne t'en fait pas, je me suis bien amusé.
-Tu ne dis pas ça pour me rassurer?
-Non, vraiment. Après toutes ces années tu me connais. Je n'ai pas peur de dire ce que je pense.
-Tant mieux alors. J'ai l'impression que tu t'es bien entendu avec notre avocat.
Kurt s'enfonça dans son siège, en essayant de cacher son malaise.
-C'est vraiment un mec sympa, continua Gary. Je suis content qu'il se soit entendu avec toi.
-Tu le connais bien, demanda-t-il?
-Vaguement. Je le croise quelques fois dans les couloirs au bureau. Il est là pour défendre l'entreprise face à la concurrence surtout. Donc pour répondre à ta question, non, je le connais pas personnellement.
-Merci.
-Pour quoi est-ce- que tu me remercies exactement?
-Pour tout, dit-il. Pour être un mari attentionné et pour être fier de moi. Notamment quand tu souhaites me montrer à tes collaborateurs, dit-il en pensant à Blaine.
-J'ai de quoi être fier chéri. Tu es devenu un homme magnifique au fil des années, tu adores ton travail et tu es un père exceptionnel.
-Ca ne compte pas, dit-il en souriant. Ton opinion est faussé par ton amour pour moi.
-C'est vrai. Mais je suis persuadé que les gens te vois tel que je te perçoit.
-Tu ne m'as pas dit si tu t'es amusé ce soir, remarque Kurt.
-Amusé n'est pas le mot. On a surtout parlé affaires. On est en passe de réussir un gros coup financier. Et tu sais ce que ça veux dire?
-Que tu vas rentrer très tard et que je vais passer mes nuits seuls.
-Peut-être. Mais à la fin de tout ça je recevrais une grosse somme financière. On pourrais peut être partir en week-end tout les deux pour fêter ça.
-Avec nos deux salaires nous avons assez de quoi vivre. Je veux seulement que Benjamin et Katie grandissent avec leurs deux pères. Entre autre que tu sois là tous les soirs et que tu m'aides à les coucher.
-Okay, on va faire un compromis.
-Pas maintenant. Il est tard et je ne suis pas d'humeur à argumenter.
-Okay. Je te promet que malgré ce travail qu'on me propose je vais être à la maison tous les soirs à 20 heures.
-19 heures, tente son mari.
-19 heures trente, essaie Gary.
-Très bien, marché conclu.
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Pendant une semaine Kurt est revenu à son quotidien habituel. Le matin il se réveillait aux bras de son mari, préparait le petit déjeuner et emmenait Benjamin à l'école avant d'aller travailler. Il rentrait aux alentours de 17 heures pour aider Benjamin à faire ses devoirs pendants qu'il préparait le dîner puis alla donner le bain à Katie. Comme prévu, Gary rentrait vers 19h30. Après diner il mettait Katie au lit et il racontait une histoire à Benjamin pour l'endormir.
Mais le moment où il se retrouvait dans son lit, les pensées qu'il avait essayer d'oublier toute la journée refaisaient surface. Et la seule personne responsable de celles-ci n'était autre que Blaine Anderson. Il repensait à leur rencontre. Dès qu 'il a posé les yeux sur cette homme il a été captivé. C'est étrange, pensa Kurt, mais a ce moment tout a basculé dans sa vie. Bien sûr, d'un point de vue extérieur cela semblait un peu tiré par les cheveux, mais pas pour lui. Il lui semblait avoir l'impression de retourner à l'adolescence lorsqu'il avait eu un coup de coeur pour Finn. Seulement cette fois cette fois son admiration pour Blaine était plus forte et semblait réciproque. Et avec tout ça il n'arrivait pas à se sentir coupable. Il se comportait comme un mauvais mari rien qu'en pensant à quelqu'un d'autre et de s'imaginer des choses que seuls lui et son mari devrait faire.
-Tu dors, demanda Gary, assis au pied du lit.
Il leva le regard vers lui. Il portait seulement ses boxeurs noirs ou une petite érection était apparente et arborait un sourire narquois sur son visage. Cela ne présage rien de bon, pensa t-il.
-Je pensais qu'on pourrait faire qu'on pourrait s'amuser tout les deux.
Gary s'avança vers lui tel un félin qui attrape sa proie. Ce dernier déglutit.
-D'autant plus que ça fait un certain moment qu'on a rien fait.
Son mari était face à lui et posa ses mains et ses jambes de chaque côté de son corps.
-J'ai envie de prendre soin de toi et de te faire plaisir.
Gary se pencha vers lui et l'embrasse tendrement. Kurt ferma les yeux en essayant de se concentrer sur les lèvres de son mari. Le baiser s'échauffa et Gary se mit à embrasser sa mâchoire.
-Attends.
Gary recula.
-Quel est le problème, demanda-t-il. J'ai fais quelque chose de mal?
-Non.
-Qu'est-ce-que c'est alors?
-Je suis juste fatigué. J'ai eu une grosse journée aujourd'hui. Tu sais, en ce moment nous sommes en plein dans la création de costumes pour une nouvelle comédie musicale.
Gary l'embrassa dans le cou.
-Je comprends. Tu sais quoi? Je viens d'avoir une idée.
-Laquelle, interrogea le châtain.
-Demain soir nous allons demander à Rachel de garder les enfants et nous allons nous faire une petite soirée en tête à tête.
-Tu es sûr que Rachel est libre? Je veux dire, puisque ces temps-ci elle est célibataire elle a peut être envie de sortir avec des amis. Mais sinon c'est une idée qui me plait, dit-il en voyant le regard déçu de Gary.
-Ne t'inquiète pas, je vais gérer tout ça. Et nous faisons parti de ses amis. Elle va être heureuse de nous aider.
-Très bien.
Gary sourit.
-Je t'aime. Je veux que tu saches que mes sentiments pour toi n'ont pas changer.
-Je t'aime aussi.
Gary rentra dans les couvertures et se rapprocha de Kurt.
-Viens dans mes bras chéri.
Kurt se tourna vers lui et posa sa tête dans le creux de son cou. Ils restèrent comme ça pendant quelques minutes avant que Gary éteignit les lumières. Cependant il trouva le sommeil que quelques heures plus tard.
KKKKKKKKKKKKKKKKKKK
Le lendemain matin les peu d'heures de sommeil se sont fait ressentir. Kurt en était à son deuxième cafés et il ne changeait rien à son humeur.
-Benjamin, ton sac est sur le canapé, dit-il en sortant de sa chambre vêtu pull noir à col rond avec une chemise blanche en dessous et un jean clair avec des bottines kaki.
-On peut y aller, j'ai toutes mes affaires, dit le garçon en se dirigeant vers la porte d'entrée.
-Jackie nous partons, dit-il a la femme qui se trouvait dans la chambre de Katie.
-Très bien, répondit-elle.
Il marcha sur un jouet de Benjamin placé en plein milieu du salon.
-Benjamin, quand vas-tu comprendre que tes jouets ne doivent pas trainer dans le salon, demanda-t-il en ramassant le jouet.
Il le posa sur la table devant le canapé et ramassa un dossier de Gary.
-Mince, ton père a encore oublié son dossier.
-Papa, j'ai école.
-Oui allons-y, dit-il en rejoignant son fils vers la porte.
Il ouvrit la porte et suivit Benjamin à l'extérieur.
KKKKKKKKKK
Blaine se rendit au travail ce même matin. Aujourd'hui cela s'annonçait comme une courte journée d'après son emploi du temps. Tant mieux, se dit-il. En effet, ces derniers jours il allait travailler à reculons. Il ne s'investissait pas autant dans son boulot tout ça parce que son esprit était dirigé vers quelqu'un d'autre. Kurt Hummel.
Dès qu'il avait vu cet homme s'avancer vers lui quelques nuits plus tôt, il a été séduit. C'est homme ne ressemblait à aucun autre. Son physique et son style se démarquait des autres. Un seul mot pour le décrire, il était Unique. Bien sûr tout cela était trop beau pour être vrai et cet homme appartenait déjà à quelqu'un, avec un des ses collaborateurs qui plus est.
La vie pouvait être injuste.
Au moment où il s'apprêtait à rejoindre le lieu de son travail, il le vit sortir de l'immeuble. Comme la dernière fois il était impeccable. Il arborait une tenue qui sculptait son corps et ses cheveux était parfaitement en place malgré le vent.
-Kurt, il appela sans penser.
Le principal intéressé se retourna à l'appel de son nom et il le vit.
-Hey, dit le châtain en le rejoignant le sourire aux lèvres.
Quelques centimètres les séparaient et il pouvait sentir l'eau de cologne de Kurt.
-Alors, qu'est-ce-que tu fais ici?
-Gary a oublié un dossier à la maison. Je suis venu lui apporté au cas où il en avait besoin.
Blaine sentit un drôle de sentiment au fond de sa poitrine. Peut-être était-ce ce que l'on appelait la jalousie.
-Je suppose que je vais te laisser te rendre au travail, continua-t-il.
-Non, tu ne me déranges pas. En fait je n'ai pas encore pris mon café, ce qui signifie que ma journée n'a pas encore commencé.
-Je vois où vous voulez en venir. J'en ai déjà bu deux depuis ce matin.
-Dans ce cas un troisième ne vous feras pas de mal.
Il regretta instantanément son offre.
-Enfin, vous n'êtes pas obligé de vous joindre à moi, se rattrapa t-il.
-Non, c'est très bien, dit le plus grand en répondant à son regard. Par ailleurs j'ai toute ma journée.
-Okay, dit Blaine plongé dans le regard de l'homme en face de lui. Je connais un délicieux café dans le coin de la rue.
-Je vous suis.
Il ouvre la voie et le châtain le suit.$
CCCCCCCCCCCCC
Kurt et Blaine ont chacun donné leur commande à la serveuse et quand le plus jeune a vu son invité sortir son porte monnaie il lui dit de reculer.
"Kurt, j'insiste. C'est moi qui vous ai proposé et ça me fais plaisir."
Ensuite ils se sont installés près des fenêtres du café face à face. C'est le châtain qui a brisé le silence.
-La prochaine fois vous serez mon invité.
-Il y aura une prochaine fois, demanda Blaine en souriant.
-Je tiens à vous rendre la pareil.
-Dans ce cas promettez moi quelque chose.
-Je suis tout ouie, dit Kurt en buvant une gorgée de café.
L'avocat bloqua son regard sur sa pomme d'adam quand il avala.
-Je...je pensais qu'on pourrait peut être arrêter de se vouvoyez. On est jeunes tout les deux et je connais bien votre mari.
-Je suis content que vous ayez, enfin que tu ais parlé de cela. Je serais plus à l'aise à présent.
-Tu n'étais pas à l'aise dans nos discussions, demanda le brun inquiet.
-Non je suis à l'aise avec toi. Justement. J'ai l'impression qu'on pourrait s'entendre tout les deux. Tu vas surement penser que je suis bizarre mais je me sens à l'aise autour de toi.
-Qu'est-ce-qu'il y a de bizarre avec toi?
-Peut-être le fait qu'on se connaisse seulement depuis une semaine et qu'une soirée ma suffit a me donner envie de m'intéresser à ta personnalité.
-Je ressens la même chose et je compte sur ce café pour apprendre à te connaître.
Kurt rigola et juste ce petit bruit suffit à illuminer la pièce.
-Désolé seulement je pense que tu as déjà tout appris de moi.
-Dans ce cas je vais reformuler ma phrase.
Kurt leva les yeux de son café et plongea son regard dans le sien. Il s'écoula quelques secondes pendant lesquelles Blaine oublia de parler et concentra son regard dans ces yeux bleu-vert qui le regardait. Il baissa les yeux sur les lèvres de Kurt un petit instant et le vit sortir la langue et se lécher la lèvre inférieure. Son regard reste bloquer sur cet endroit du visage de Kurt. Il avait envie de se pencher un peu plus rien que pour réduire l'écart et de se perdre dans un baiser.
-Tu trouves mes lèvres si intéressantes, essaya de plaisanter Kurt mais la rougeur sur son visage montrait le contraire.
Blaine baissa la tête, trop gêné pour affronter son regard.
-Je crois que tu voulais me dire quelque chose à propos de me connaitre.
Il releva doucement la tête et reporta son regard vers l'extérieur.
-Je m'en fou que tu me parles de ta vie avec ta famille. Que tu me dises comment tu as rencontré Gary ou comment tes petits on appris à marcher.
Il avait vraiment besoin d'être honnête avec lui. Une relation, quelle soit amicale ou amoureuse ne pouvait pas être basée sur le mensonge. Il n'entendit pas le châtain protester et décida donc de tourner son regard vers lui. Il n'y avait aucune trace de colère ou de tristesse dans ses yeux. Il le pris comme un signe pour continuer.
-Ce que je veux dire c'est que ces personnes font partis de toi mais ne sont pas le vrai toi. Je veux que tu me racontes ton adolescence, tes passion, ton dessert préféré.
Il vit Kurt lui sourire timidement.
-Pourquoi tu souris?
-Parce que ça fait un certain temps qu'on ne s'était pas autant intéressé à moi.
-Dans ce cas tout cela est fini.
-Avant d'en connaitre un peu plus sur moi j'aimerai que tu répondes à une de mes questions.
-Tu as quelqu'un dans ta vie? Je sais, c'est plutôt indiscret comme question mais j'ai accepté ton invitation alors que mon mari travaille à quelques mètres d'ici. Donc je me disais que peut-être que c'était la même chose pour toi.
-Je n'ai personne qui m'attend. Du moins, je n'ai pas été à la recherche de quelqu'un jusqu'à présent.
Kurt rougit et et se racla la gorge.
-Tu n'auras aucun problèmes à trouver un homme avec le physique que tu as.
-Qu'est-ce-que ça veut dire, demanda t-il le sourire en coin.
-Tu sais ce que je veux dire. Tu es un homme séduisant doté d'une grande intelligence. Enfin c'est ce que j'en déduis si je m'en réfère à ta profession d'avocat.
-J'aime ta façon dont tu le vois.
Kurt sourit et but une gorgée de sa boisson.
KKKKKKKKKKKKKKKKK
Après avoir passé près d'une heure à discuté autour d'un café, Kurt à dû y mettre un terme pour aller préparer le dîner pour la soirée en amoureux de ce-soir. Ils se sont tous les deux dirigés dehors et marché jusqu'au coin de la rue.
-C'est ici que notre chemin se sépare.
-J'aimerai passé la matinée avec toi, insista Blaine.
-J'ai un dîner à préparer. Gary a décidé qu'on passe la soirée en amoureux.
Il vit le brun baisser les yeux afin d'éviter son regard.
-Il a de la chance, il riposta à voix basse.
-Je vais y aller. En tout cas j'ai passé un excellent moment.
-Je m'excuse, j'ai envie de faire quelque chose depuis que je t'ai aperçu ce-matin.
-Je. Le châtain regarda le plus petit qui avait les yeux baissé sur ses lèvres. Celui-ci s'approcha sans déplacer son regard. Il ne souciait plus de l'emplacement où ils se trouvaient; au milieu d'un trottoir où les passants les contournaient pour continuer leur route. Il ne se souciait seulement du garçon en face de lui qui avait maintenant son visage à quelques centimètres du sien. Il quitta ses lèvres des yeux et plongea son regard dans celui du châtain pour lui demander la permission. Quand Kurt le stoppa pas, il posa ses lèvres sur les siennes. Ses lèvres étaient douces et avait encore le goût du café de plus tôt. Kurt posa sa main droite sur sa joue et ce geste envoya des picotements. Il posa ses mains sur sa taille pour le rapprocher et approfondit le baiser. Il attrapa sa lèvre inférieure avec ses dents et plongea sa langue dans sa bouche. Leurs langues dansaient ensemble et Blaine gémit. L'autre semblait s'en rendre compte et mit fin au baiser.
-Oh mon dieu, qu'est-ce-que je fais, il gémit en cachant son visage avec ses mains.
-J'ai beaucoup aimé. A vrai dire je voulais le faire dès que j'ai posé les yeux sur toi.
-Mon mari rêve d'un beau dîner et je dois y aller si je veux lui faire, dit-il en reculant et en évitant son regard.
-Penses-y, je suis sûr que tu en avais envie toi aussi.
Kurt partit sans un regard pour lui. Blaine est resté sur place, un sourire aux lèvres alors qu'il le regardait se fendre dans la foule. Il reviendra, ce baiser était plus intense que tout ceux qu'il eu partagé dans sa vie.
