Pas « Loin » mais « Avec » moi

(Mikomi) Et bien, voilà enfin le premier chapitre de la suite de Ed pète un câble.

(Ed) Mikomi ? Est-ce que…moi et le colonel…

(Mikomi) pas tout de suite mais oui.

(Mustang) O.o mais pourquoi moi ?

(Mikomi) euh…parce que ! Bonne lecture

Trois mois plus tard

Chers lecteurs, bienvenue. Cette histoire que je vais vous compter, est la suite de « Ed pète un câble et commence trois mois plus tard. Comme vous l'avez demandez, bien que c'était déjà mon idée, cette histoire sera centré sur le rapprochement entre Edward Elric, un alchimiste d'Etat de dix-sept ans, surnommé le full métal, et Roy Mustang, lui aussi alchimiste d'état, mais au rang de colonel et surnommé l'alchimiste de flamme. Dans les lignes qui vont suivre, vous retrouverez le résumé de ces trois mois et surtout le commencement d'une belle histoire qui je l'espère, vous plaira.

POV ED

Ca va faire quatre mois que j'ai pété mon câble à central. Après ça j'ai pris deux mois au calme. Un coin tranquille que m'a conseillé Roy. J'y suis resté seul. Al et Win sont venus me voir. Havoc, seul ou avec l'équipe, Amstrong, Riza parfois seule, mais surtout avec Roy ou Havoc, et puis Roy, seul. Oui, il venait seul. On s'installait sur des transats sur la terrasse. On ne parlait pas. On regardait le paysage parfois même le couché de soleil. Il n'y avait pas un mot et pourtant je me sentais bien, apaisé. Il est venu quatre fois je crois.

Après j'ai passé deux semaines dans les bureaux. J'ai mis à jour tous mes dossiers à l'aide de Riza. Mes rapports principalement et j'ai aussi préparer la paperasse pour mon dossier puisque j'aurais dix-huit ans cette année, même si j'ai encore plusieurs mois à attendre. Je suis allé à Risembool presque trois semaines et je suis retourné sur une piste avec Al.

Je fais encore des cauchemars, moins qu'avant mais j'en fais toujours. Je les raconte à Alphonse maintenant. Quand je me réveil en pleine nuit, je lui raconte et après on parle, de tout, de rien, d'eux. Il m'est arrivé, quand je venais de faire un cauchemar, de prendre ma couverture et de me coucher près de mon petit frère. Par contre, je ne pleure pas devant lui. Je ne pleure jamais devant Alphonse. Depuis ce jour à central, il n'y a que Jean, Riza et Roy qui m'ont vu pleurer.

Havoc, c'est quand il est venu me voir seul pour la première fois. Il voulait parler de ce qui c'était passé parce que lui, il était à l'hôpital ce jour là. Je m'étais effondré en lui demandant pardon. Il m'a sourit et m'a assuré que ce n'était pas de ma faute et il a lancé une blague. Ce cher Havoc. Il est devenu comme un frère pour moi.

Une autre fois c'est lui qui a craqué, normal avec tout ce qui se passe et sa situation. Nous étions seuls et j'étais là pour lui.

Riza m'a vu en larme, un jour ou il y avait toute l'équipe. Un élan de culpabilité m'est venu alors je me suis éclipsé dans la salle de bain et j'ai craqué. Elle est rentrée discrètement et m'a serré contre elle. Ce fameux instinct maternel.

Roy…Il m'a vu en larme à plusieurs reprises. Quand il venait et que tout était calme, je les laissais couler. Avec lui, je me laissais aller facilement. Il ne disait rien, mais sa seule présence me réconfortait.

Ca faisait trois semaines qu'on était sur cette piste qui n'a mené qu'à une nouvelle bataille contre un homonculus, Gloutonny supervisé par Envy. Enfin bref, on vient de rentrer à central avec Alphonse.

On fait notre rapport au colonel. Comme d'habitude, il nous réprimande. On a encore fait des dégâts et il utilise comme d'habitude son air arrogant. Ca y est, il finit enfin son speach. Al et moi on se dirige vers la porte.

« Full métal, j'ai encore une question. » me dit le colonel

Je me stop en soupirant. Al aussi s'arrête. Je jette un œil à Mustang et je comprends de quoi il veut parler. Je soupire de nouveau et assure à Alphonse qu'il peut aller à l'appart et que ce ne sera pas long.

Alphonse est parti. Je ferme la porte et je m'avance jusqu'au bureau.

« Il n'y a pas eu de casse ? Il dit ça de sa voix douce.

Non, colonel, tout va bien.

Et cette piste ?

A l'eau. Je commence à avoir l'habitude.

Tu vas y arriver Ed.

J'espère Colonel.

Et…tes rêves… ?

J'en ai fait que deux depuis que je suis en mission.

C'est bien.

Roy se leva et posa sa main sur mon épaule. Cette chaleur.

Courage.

Oui monsieur.

Il a envi de dire quelque chose mais des coups sont frappés à la porte. C'est Hawkeye. Elle s'excuse mais je dis que ce n'est rien. Je pars et je jette un regard à Mustang. Un regard complice qu'il me rend.

Ca fait deux jours. On s'est reposé avec Alphonse. On veut profiter d'être à central pour faire quelques recherches. Nous croisons Roy. Il me lance un regard pour savoir si je vais bien et je réponds par un regard rassurant.

Pendant un moi, nous avons exploré des pistes à Central, des impasses. A chaque fois que je croise Mustang, il m'interroge d'un regard doux et je réponds d'un regard rassurant, c'est devenu une habitude, un rite.

Al est à Risembool, mais moi, je reste parce que je veux faire quelques recherches, encore. Je parcours les pages d'une livre à dans la bibliothèque…mes yeux se fatiguent, mais j'aimerais finir…

FIN POV ED

Ed exténué, s'endors finalement sur les pages du livre qu'il consulte à la petite bibliothèque du QG. Le jeune blond n'en dément pas, semble vouloir à tout prix délivrer son frère de ce corps métallique. Le colonel Roy Mustang se trouve lui aussi au QG. Convoqué à une réunion ennuyeuse à souhait celui-ci sort assez tard de la salle de conférence. Il s'étire dans un bayement assez significatif. Il n'est pas adepte de ces réunions qui ne font que reprendre les rapports. Mais en tant que colonel, il est de son devoir d'y assister. Le brun avance nonchalamment dans les couloirs. Il est perdu dans ses pensées.

POV ROY

Je suis venu à cette fichue réunion, et comme je le prévoyais elle était ennuyeuse à mourir. Mais bon, c'est enfin fini ! Je vais rester au bureau ce soir. J'ai des paperasses à faire. Et puis J'ai pas envi de rentrer à l'appart ce soir. Même s'il n'y a personne, j'ai la sensation d'être moins seul au bureau. Je passe devant la bibliothèque et j'aperçois la bibliothécaire qui approche d'une table, normal l'heure de la fermeture est déjà passée. Je reconnais cette tête blonde. Edward…il s'est probablement endormi pendant ses recherches. Il n'arrête pas en ce moment. J'interpelle doucement la gérante. Pour une fois qu'il dort sans faire de cauchemar. Je m'excuse pour lui auprès de la dame et je le prends dans mes bras.

Je le porte jusqu'à mon bureau sans rencontrer personne. Ils sont déjà tous partis. Je le pose sur une espèce de petit canapé ou je m'allonge d'habitude quand je reste le soir. Je m'assoie dans mon fauteuil et je regarde le blond. Je m'assoupie lentement tout en restant en alerte. Je ne sais pas vraiment pourquoi….ou plutôt je ne veux pas le savoir. Mais je sais ! Je sais que c'est pour être sûr qu'il va bien. Je me suis attaché à ce garçon…À cet homme. Surtout depuis le jour où il s'est laissé allé. Au début je pensais que c'était une sorte de pitié ou plutôt de compassion. Mais c'est plus que ça. Depuis quelques temps on se lance des regards…complices. En un coup d'œil, je lui demande si il va bien et il me répond de la même manière.

Je sursaute. Je regarde autour de moi. C'est Edward. Il gesticule et gémit. Il fait encore un cauchemar. Je me lève, m'avance et m'accroupi près de lui. Je le secoue doucement en murmurant son nom. Il ne se réveille pas. Je le secoue et l'appelle plus fort. Et là, il se réveille en sursaut. Il me regarde presque terrifié et soudain il se jette dans mes bras. Il sert ma chemise entre ses doigts puissants. Il ne dit rien, mais il n'en a pas besoin. Et puis, je sens ses larmes, à travers le tissu. Je pose une main sur sa tête, l'autre sur son dos, et je le sers contre moi. Il tremble encore de son mauvais rêve, je le sens, je sens sa terreur tout contre moi.

Et puis j'entends des coups à la porte. Vu l'heure, ce doit être la femme de ménage qui vient chercher les poubelles, car il est déjà cinq heures du matin. Je pousse Edward et me lève. Ca fait comme un vide dans mes bras. Je me place légèrement devant lui, pour qu'elle ne le voit pas dans cet état, je sais qu'il n'aimerait pas ça.

Ca y est, elle est partie. Je regard Ed. J'aimerais bien qu'on se retrouve au calme tout les deux comme au chalet…comme quand je suis seul sur…mais oui, bien sûr !!!

FIN POV ROY

POV EDWARD

J'entends vaguement mon nom et plus je l'entends plus fort, plus distinctement et je sens une secousse. Je me réveille en sursaut. Je viens de voire Roy….mort.

Et quand j'ouvre les yeux, il est là, devant moi, bien en vie. Je ne réfléchis même pas, je me jette dans ses bras. Je veux sentir qu'il est en vie, sentir son cœur battre. Après coup, je comprends que j'ai vu son visage, mort, après avoir entendu sa voix. J'ai encore vu Maes, Nina et Maman…

Le colonel Mustang me serre contre lui et moi, je pleure. Soudain, il me repousse et se lève. Non, s'il te plaît. J'ai froid maintenant, tu ne me sers plus contre toi, tu ne partages plus ta chaleur, alors j'ai froid.

J'entends la voix d'une femme, je crois que c'est la femme de ménage. Elle vide la poubelle puis tourne les talons. Quelques secondes passent dans le plus grand silence. Je sens son regard sur moi, alors je lève la tête. Il y a un fin sourire dessiné sur ses lèvres. Il me tend la main, je la prends pour me relever avant que Roy ne me tire hors du bureau.

On marche depuis plusieurs minutes. Je fixe le colonel intrigué au moment ou l'on tourne dans un petit couloir. Il ouvre une porte qui donne sur une sorte de…placard à balais de dix mètres carrés à peu près. Il pose le pied sur une étagère solide et se hisse jusqu'à environ deux mètre au dessus du sol. Il se penche, pose la main sur le plafond et pousse afin d'ouvrir une trappe. Il parvient à monter et me fait signe de le rejoindre. Je monte par le même chemin, jusqu'à deux mètres avant qu'il ne me tende la main. Je la prends et il me tire jusqu'à son niveau. On est sur le toit, il y a une superbe vue d'ici. Roy me sourit, il a une très beau sourire. Il se dirige vers la droite, je le voie trifouiller quelque chose au sol, des couvertures, des transats et des bouteilles. Je comprends, et avance lentement vers ce campement improvisé.

- « Ca ne vaut pas le chalet, mais c'est clame… » Me dit-il d'une voix douce. Je ne peux pas m'en empêcher, je m'avance et pose ma tête sur son torse tout en l'entourant de mes bras.

« Merci » J'ai murmuré mais je sais qu'il a entendu car il pose sa tête près de la mienne et me serre dans ses bras. Ca n'a duré que quelques secondes mais ça m'a fait du bien.

FIN POV ED

POV ROY

Je l'emmène à mon temple de central. Ce toit me permet d'être au calme. Il est intrigué, je le sens dans son regard. Je monte et lui dit de me suivre, l'aidant un peu pour passer sur le toit. Je souris, je sais que ça va lui plaire. Je retire la grande couverture et j'installe les transats.

- « Ca ne vaut pas le chalet, mais c'est calme… » J'ai dit ça d'un voix douce…C'est mon subordonné, je ne devrais pas. Alors que j'allais m'embourber dans mes questions je sors soudainement de mes pensées car il vient de se blottir contre moi en me remerciant. Je le sens, là, dans mes bras. Ses bras sont si puissants, malgré son âge, et puis je sens cette chaleur. C'est mon subordonné…l'étreinte s'achève, puis on s'installe sur les transats.

Peu à peu il s'endort. Je le regarde, il es calme, serein. Entre nous ça a toujours été…disons, enflammé…mais je sais que je peux avoir confiance en lui.

FIN POV ROY

Roy sombre lui aussi peu à peu dans le sommeil. Les deux hommes dorment à poings fermés et pour une fois, sans cauchemar. Un sentiments de confiance s'est instauré au début de leur rencontre et s'est intensifié, s'est fortifié au fil du temps et ce malgré leurs rares entrevues qui étaient le plus souvent plutôt bruyantes et enragées. Mais les voilà, atteint de la même souffrance d'avoir perdu des êtres chers, d'avoir commis des choses irréparables et avec ce sentiment de culpabilité qui ne semble s'évanouir que lorsqu'ils sont ensembles. L'un et l'autre se posent des tas de questions qui n'auront probablement pas de réponse tout de suite. Mais cette nuit…Ces quelques heures de repos et de calme…Le partage d'un endroit secret, où l'on enlève sa carapace…Ces quelques heures ensembles, même s'ils n'ont fait que dormir, sont le début d'une longue histoire faite de tours et de détours entre deux hommes qui ne cesseront de trouver des raisons de ne pas être ensemble alors qu'ils n'ont besoin que de ça…

(Ed) tu as un endroit secret à central ?!

(Roy)Mikomi…

(Moi) bah quoi c'est mignon comme idée, non ?

(Roy) se masse les tempes

(Al) c'est quand la suite ?

(Moi) Houla…désolé vraiment mais je peux pas répondre. J'ai une fic de Saiyuki presque terminée et j'aimerais la boucler avant de me mettre à fond sur les autres dont celle-ci. Et puis je suis surchargée de boulot avec le bac blanc en approche…

(Ed)…c'est pas plus mal, comme si j'avais envi d'être avec un beau goss raleur…

(moi) T'as dit beau goss !

(ed) de quoi ?! Non !!!

(Moi) Siii !enfin bref, laissez moi des reviews, le bouton ne mord pas, cça ne prend que deux seconde et ça fait toujours plaisir à l'auteur. Et puis qui sait ça me motivera peut être pour taper tard le soir comme aujourd'hui.

(Alphonse) A très vite !!!

(Mikomi) j'espère que ça vous a plu