Titre: Etre maudit selon Severus

Résumé: Pourquoi Severus est-il Severus? Et pourquoi trouve-t-il attirant Weasley?

Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est à J.K. Rowling.

Genre: plutôt gai.

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Prologue

La lueur rouge-orangée qui apparaissait, annonçait le lever du soleil. C'était un spectacle magnifique et pour n'importe qui, un sentiment de bien-être pointait son nez devant une telle beauté de la nature.

Pourtant Severus n'était pas n'importe qui. Il n'aimait pas cette lueur trop forte vous abrutissant pour quelques minutes des yeux peu habitués. Il n'aimait pas cette lueur qui annonçait une belle journée ensoleillé. Et par-dessus tout, il n'aimait pas le matin, surtout celui de la rentrée.

Levé aux aurores par un directeur plein de vie, avec pourtant des siècles d'existence, ne faisait pas non plus parti des choses qu'il raffolait. Encore plus lorsque cette personne se souciait de vous et votre santé à cause d'une veille de soirée particulièrement éprouvante. La bonne humeur de ce vieil Albus était aussi charmante que celle du Lord Noir. Bref, Severus n'était pas du matin et ne pouvait passer une journée entière sans son verre de cidre brut. La plupart aimait le café, lui non et il était fier d'être unique en son genre. C'est pour cela qu'il levait bien haut son verre pour affirmer son individualité.

Le passage à la salle de bain était un plaisir sans nom au contraire de la suite. Sur tous les elfes de cette école, il fallut qu'Albus, encore lui, lui désigne un elfe plus maladroit que Potter, Weasley et Londubat réunis. Cette catastrophe ambulante avait au cours de ces années d'enseignement: brûlé, rappetissé, troué ses robes. Brûlé, cuisiné, transformé ses repas. Et le meilleur de tout, brisé, répandu, mélangé ses flacons de potions. Pourtant, il n'avait jamais tué Twini. Il lui avait lançé des regards polaires, des invectives cuisantes et maintenant il ne faisait même plus attention. Il était devenu économe grâce à cet elfe après tout. Tout dans l'appartement de Severus était maintenant incassable, remboursable ou réparable. Même guérissable. Après tout grâce aux dîners infects qu'il avait avalé, le brun avait une réserve complète de potions.

Le but presque ultime étant, après tout ce splendide parcours, de rejoindre Albus et se idées farfelues dans son bureau. La statue étant déjà ouverte Severus n'eut d'autre choix que de monter à vitesse normale. Il toqua séchèment à la porte et souffla une dernière fois avant d'entrer dans l'antre du prénommé « vieux fou », par ses étudiants de Serpentard. A peine un pied posé dans le bureau, le brun sentit le coup tordu. Mais de toute façon dès qu'Albus faisait ce sourire il y avait un coup tordu. D'abord la protection de Potter, ensuite la protection de Potter, puis la protection de Potter, encore et toujours, et à ajouter, leçons d'occlumentie à Potter. Toutes les missions « spéciales » que lui assignait Albus concernaient de près ou de loin Potter. N'y avait-il que ce satané gamin dans tout ce collège?

A la fin de l'entrevue, Severus, qui avait déjà un teint pâle, atteint un teint cadavérique. Ce que lui demandait Albus était tout simplement impensable et impossible! Pourquoi toujours lui!

Par la barbe de Merlin, la chance ou la bonne étoile n'avait jamais été avec lui. En plus il commençait à dérailler. Mais où allait le peuple?

Le brun en tout cas, dans une porte, ou était-ce le contraire?

« Severus? Pardonnez-moi je ne vous avez pas vu. Mais que faisiez-vous donc derrière cette porte aussi? ». Le brun se contenta de grogner en tenant son nez et se dirigea rapidement mais d'un oeil alerte vers ses appartements. Cette Minerva était une vicieuse. Non seulement elle faisait semblant d'être désolée, mais en plus, osait insinuer qu'il écoutait aux portes. Lui, un homme respectable, au possible!

Cette journée était un calvaire qui deviendrait enfer. Dans deux heures exactement, des gosses hyper-actifs rentreraient dans ce château avec pour seule idée en tête « Découvrir les mystères de Poudlard ». La seule compensation qu'il avait, était de pouvoir leur faire perdre des points et distribuer les heures de colle. Mais malheureusement, cet ami des moldus d'Albus ne voulait pas laisser les professeurs torturer ses chers petits. Un petit sort de doloris et hop, on n'y parle plus. Le calme règne ainsi que la crainte et la dictature...plutôt l'autorité, oui c'est ça. Ne connaisse-t-il pas le sens du mot « amusement » dans ce lieu baigné d'optimisme et dégoulinant de bons sentiments?

Il n'y avait vraiment que lui pour essayer d'innover cette école vieillotte.

Une heure de moins, l'enfer allait bientôt s'ouvrir. Pourquoi avait-il accepté ce travail déjà?

Ah oui, rédemption et espionnage. Quelle bêtise que l'insouciance de la jeunesse.

Une chose est sûre si je survis à cette année, au moins, je prends un congé à vie sur une île déserte, ou mieux, au fin fond du Canada!

Oui Twini, je n'oublie pas le banquet de rentrée, non pas la peine de repasser ma robe, elle est très bien là où elle est, c'est-à-dire sur moi. J'aurais dû aller me terrer dans un manoir lointain, entouré de livres et de cidre dès la fin de mes études. Pourquoi ne l'ai-je pas fait?

L'heure fatidique est arrivée. Adieu tranquillité, livres, potions et cidre...ce sera pour une autre fois le cidre. Bien sûr tout les professeur sont déjà là, quel bonheur!

Oui Albus je vais aussi bien qu'il y a deux heures, c'est-à-dire la dernière fois qu'on s'est vu.

La vieille peau doit déjà être en train d'attendre ces petits oisillons qui arriveront d'ci une vingtaine de minutes.

Merlin tout puissant, donne-moi la force, je les entends déjà arrivé, ces véracrasses sans cervelle. Quel sacrilège que leur apprendre l'art noble des potions!

Monsieur-le-héro, Miss-je-sais-tout et larbin-roux, quelle équipe!

Tous là pour une autre année, ne pouvaient-ils pas se casser une jambe, ou deux!

Heureusement qu'il y a des exceptions, bien que le petiot soit un peu pâle. A noter, ne pas oublier de prendre rendez-vous avec lui pour interrogatoire forcé. Que ne ferai-je pas pour mon neveu?

Non Albus, ce n'est vraiment pas nécessaire, non!

Encore une fois, un discours sans intérêt, soporifique, et dix minutes de perdus dans ma vie, suis-je maudit?