Disclaimer : Le texte ci-dessous est en réalité un extrait du chapitre 5 de L'Étranger d'Albert Camus. Je l'ai entièrement reprit (l'extrait, pas le chapitre) et réécrit façon Johnlock. Les personnages de Sherlock appartiennent à messieurs Gatiss et Moffat, et l'histoire originelle de Sherlock Holmes appartient à Sir Arthur Conan Doyle.
Bêta : Moi-même, puisque j'fais qu'recopier.
Note de l'auteur : C'est un tout petit (vraiment petit) one shot, et Sherlock et John sont déjà ensembles depuis un moment, puisque dans ma tête ils l'ont toujours été et Mary n'a jamais existé ! (J'plaisante, j'aime bien Mary, quand même.)
Le soir, John est rentré à Baker Street et m'a demandé si je voulais me marier avec lui. J'ai dit que cela m'était égal et que nous pourrions le faire s'il le voulait. Il a voulu savoir alors si je l'aimais. J'ai répondu comme je l'avais déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute je l'aimais. « Pourquoi m'épouser alors, si tu n'es pas sûr ? », a-t-il dit. Je lui ai expliqué que cela n'avait aucune importance et que s'il le désirait, nous pouvions nous marier. D'ailleurs c'était lui qui le demandait et moi qui me contentais de dire oui. Il a observé alors que le mariage était une chose grave. J'ai répondu : « Non. » Il s'est tu un moment et il m'a regardé en silence. Puis il a parlé. Il voulait simplement savoir si j'aurais accepté la même proposition venant d'une autre personne, à qui je serais attaché de la même façon. J'ai dit : « Bien sûr que non. » Il a souri et s'est demandé alors s'il m'aimait et moi, je savais déjà tout sur ce point. Après un autre moment de silence, il a murmuré que j'étais bizarre avec ma sociopathie, qu'il m'aimait sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je le dégoûterais pour les mêmes raisons. Comme je me taisais, n'ayant rien à rajouter, il m'a embrassé, puis a souri, et il a déclaré qu'il voulait se marier avec moi. J'ai répondu que nous le ferions dès qu'il le voudrait. Je lui ai parlé alors de l'invitation de mes parents à venir passer Noël dans leur maison de vacances à Paris, et John m'a dit qu'il aimerait bien connaître cette ville. Je lui ai appris que j'y avais vécu dans un temps et il m'a demandé comment c'était. Je lui ai dit : « C'est sale. Il y a des pigeons et des cours noirs. Les gens sont négligés. Mais si tu y es, tu ne feras qu'embellir la ville entière, John. » Je l'ai embrassé, et nous sommes partis voir Lestrade pour une enquête.
(Comme je l'avais dit, c'est extrêmement court... Même si je n'ai pas aimé ce livre, je compte en faire d'autres !)
