Bonjour/Bonsoir Tout le Monde !

Et voilà me dernière petite fic (5 chapitre au total)! J'espère qu'elle vous plaira.

Il s'agit d'une suite de "Entre rêves et réalité" même si je pense que vous pouvez quand même comprendre sans l'avoir lu. L'histoire ce concentre cette fois ci sur Fuji et Mizuki et, en prime, vous avez le droit à Eiji/Oishi... Deux couples pour le prix d'un ! (Enfin trois si on compte Tezuka/Echizen qui eux sont déjà ensemble...).

Enfin bref, je vous laisse lire le premier chapitre et je posterai le suivant maxi lundi prochain. Je l'ai déjà fini (j'ai même fini la fic) mais je préfère mettre un peu de suspens...

Kiss et n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé (même si vous n'avez pas aimé).

Bonne lecture !

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Le camp de l'Amour

Chapitre 1 : Le manège de Fuji…

Cela faisait maintenant deux semaines que Tezuka et Echizen sortaient ensemble même si, à première vue, rien ne semblait avoir changé entre eux deux. Bien sûr, ceux qui avaient l'habitude de les côtoyer pouvaient tout de même remarquer quelques différences dans leur comportement.

Leur relation avançait doucement et du coup Fuji, un peu poussé par son capitaine, pensait lui aussi passer aux choses sérieuses avec l'élu de son cœur… Sauf que Fuji avait une méthode bien à lui pour que la personne concernée ne pense qu'à lui. Tout monde était d'accord pour dire que Fuji était quelque peu sadique sur les bords.

C'était mercredi après-midi et les membres du club de Tennis de Seigaku n'avaient, pour une fois pas entraînement. Cela n'empêcha pas Momo et Echizen de se donner rendez-vous sur les terrains de tennis du Parc. Ils y retrouvèrent alors Kamio et Ibu. Momoshiro était à peine arrivé que Kamio lui sautait déjà dessus lui demandant une nouvelle fois d'être remboursé pour son vélo.

- Il n'a rien eu ton vélo je te signale ! argumenta Momoshiro pour la énième fois depuis qu'il avait accidentellement chuté dans les escaliers avec le vélo de Kamio.

- Rien eu ! Rien eu ! Tu te fous de moi, il avait pleins d'éraflures à cause de toi et…

Ryoma et Shinji les observa se disputer plusieurs minutes avant que le joueur de Fudomine se tourne finalement vers le jeune homme.

- Ah, c'est vrai, commença Ibu, j'ai enfin reçu le grip.

- Celui de la dernière fois ? se souvint Echizen.

Il se souvenait parfaitement qu'il c'était "battu" pour savoir qui aurait le dernier. Étant très demandé il lui avait fallu presqu'un mois pour recevoir sa commande.

- Alors ? demanda Ryoma. Il est bien tu ne trouves pas ?

- Oui, il est beaucoup mieux que le précédent que j'utilisais et maintenant je ne perdrais plus contre toi alors…

- Mais vous allez faire moins de bruit !

Kamio et Momo arrêtèrent de se disputer et Ibu s'interrompit dans sa phrase. Les quatre garçons se tournèrent vers la voix et se retrouvèrent nez-à-nez avec…

- C'est qui déjà ? demanda Kamio. Je crois que je l'ai déjà vu mais… je ne sais plus où.

- Au tournoi du Kantô espère d'abruti ! s'écria Mizuki avant de prendre une profonde respiration. Quoi qu'il en soit, baisser d'un ton, on aimerait bien continuer à jouer tranquillement.

Mizuki reparti vers le terrain d'à côté, suivi par les quatre autres.

- Comme d'habitude vous en faites du bruit, dane. Vous ne savez pas jouer en silence on dirait dane…

En plus de Mizuki, se trouvaient Fuji Yuuta et Yanagisawa Shinya…

- Un match ça vous dit ? demanda Yanagisawa.

Alors que le jeune homme tentait de persuader un des nouveaux arrivants de faire un match contre lui, Mizuki s'approcha de Yuuta et demanda :

- Tu es sûr qu'il va venir ?

- Oui, il ne devrait plus tarder, répondit Yuuta pour au moins la quinzième fois en dix minutes à peine.

- Tu es sur parce que… commença Mizuki tout en jouant avec une mèche de ses cheveux.

- Il y a du monde aujourd'hui encore, remarque Fuji Syusuke en arrivant.

- Aniki… Tu en as mis du temps, remarqua Yuuta se tournant vers son frère.

Ce dernier sourit simplement ignorant complètement Mizuki qui se tenait à ses côtés.

- Bien, maintenant que tu es là, commença Mizuki, on va enfin…

- On joue ? demanda Fuji à Yuuta, coupant ainsi Mizuki.

- Oui mais… Mizuki san voulait d'abord jouer contre toi, remarqua Yuuta.

Mizuki remercia silencieusement "son élève", retrouvant alors son petit sourire victorieux. Cette fois Fuji Syusuke ne pourra lui échapper.

- Mizuki ? demanda Fuji tout en réfléchissant. Qui est-ce ?

Yuuta ne savait pas vraiment à quoi jouer son frère. A chaque fois c'était la même chose : il ignorait complètement Mizuki allant jusqu'à prétendre maintenant ne pas le connaître. En temps normal il oubliait juste sa présence mais là, il était passé à un niveau au-dessus.

- C'est moi ! s'emporta le dit Mizuki. Combien de temps encore…

Syusuke se tourna alors vers le manager de St Rudolph en lui souriant. Mizuki s'interrompit alors, observant simplement le sourire du jeune homme.

- Qui es-tu ? demanda alors le joueur de Seigaku.

Mizuki soupira avant de partir s'installer sur le banc.

- Pourquoi tu fais ça ? demanda Yuuta.

- Parce que c'est marrant, répondit simplement son frère.

- Je ne vois en quoi c'est marrant. En plus ce n'est pas toi qui es obligé de l'écouter pendant des heures parler de toi… encore et encore.

- Hmm, on pourrait presque croire qu'il passe son temps à penser à moi…

Bien, pensa Fuji, mon plan à l'air de fonctionner parfaitement. Passons à la phase suivante.

- Tu ne pourrais pas être un peu plus sympa avec lui ?

- Je vais voir… Content ?

Le reste de l'après-midi se passa calmement. Plusieurs matchs eu lieu même si, au grand désespoir de Mizuki, ce dernier ne put affronter "son rival destiné". Tout le monde commençait à prendre la direction de chez eux.

- On y va aniki ?

- Pars devant, je dois d'abord faire quelque chose.

Yuuta parti, laissant alors son frère seul avec… Mizuki. Ce dernier était en train de fermer son sac prêt à partir à son tour.

- Mizuki ? l'interpella Fuji.

- Ça y est, tu sais enfin comment je m'appelle, répondit Mizuki sur un ton sarcastique.

- Évidemment que je sais comment tu t'appelles Mizuki Hajime, né le 27 mai.

Mizuki resta bouche bée. Comment Fuji connaissait-il sa date de naissance ?

- Comment ? Et puis à quoi tu joues ? s'emporta le jeune homme.

- De quoi tu parles ? rétorqua Fuji tout en faisant semblant de ne pas comprendre.

- Tu m'ignorais encore il y a quelques secondes et là… C'est comme ça à chaque fois. Qu'est-ce que tu veux vraiment ?

Fuji ancra son regard dans celui de Mizuki. Ils restèrent ainsi plusieurs secondes. Mizuki se retenait presque de respirer quand finalement Fuji fit glisser une de ses mains sur le visage de manager attirant le visage du jeune homme vers le sien. Fuji s'empara alors des lèvres de Mizuki, l'embrassant délicatement pendant juste quelques secondes. Syusuke s'éloigna finalement :

- A une prochaine fois, Mizuki.

Fuji parti sans même attendre de réponse de son vis-à-vis. Mizuki resta là, sans bouger, de longues minutes durant. Fuji Syusuke venait de l'embrasser ?

C'est pas possible, j'ai dû rêver… Oui, c'est ça, c'était un rêve, pensa Mizuki. Ce n'est pas possible autrement. Pourquoi le frère de Yuuta m'aurait-il embrassé ? Il passa alors l'index sur ses lèvres, sentant encore la chaleur de celles de Fuji. Ce n'est pas parce qu'il hante mes pensées que la réciproque est vraie… Il n'y a aucune raison qui aurait pu le poussé à faire "ça". Malade ? E, tout cas il va falloir que je découvre le fin mot de l'histoire ! Fuji Syusuke je découvrirais quel genre de personne tu es vraiment même si je dois y passer ma vie entière.

Fuji était plutôt fier de lui et de l'effet que son baiser semblait avoir fait eu sur le jeune joueur de St Rudolph. Quand son frère lui avait demandé de venir le rejoindre, il avait tout de suite deviné que Mizuki serait là… Depuis que Tezuka lui avait dit qu'il serait peut-être temps pour lui aussi d'avouer ses sentiments, et surtout quand il lui avait fait remarquer que Mizuki ne comprendrait pas le sens de son petit manège si il ne lui disait pas, Fuji avait décidé de tenter le tout pour le tout.

Il ne savait plus vraiment quand ses sentiments pour le jeune homme avaient ainsi évolué, mais il ne pouvait pas nier qu'il était bel et bien amoureux de ce joueur arrogant et sûr de lui… mais en même temps il ne pouvait pas s'empêcher de sourire en pensant à lui, ne souhaitant qu'une chose : le faire sien, le sentant alors complètement à sa merci sous ses caresses et ses baisers. Il le désirait de plus en plus chaque jour qui passait.