Il était une fois, une jeune fille nommée Isadora. Lorsqu'elle fut née, sa mère la confia à une villageoise qui s'appelait Nirina, elle ne pouvait avoir d'enfant et habitait près de la forêt enchantée, seul sa mère adoptive savait l'identité de sa mère mais jamais elle ne le révéla. Elle promit à cette femme, de veiller sur son enfant, même si pour cela il fallait qu'elle donne sa vie. Elle grandit d'année en année et devînt une magnifique jeune fille. Elle avait une taille fine, de longs cheveux noirs avec lesquels elle faisait tout le temps une couronne de tresse, elle avait les lèvres aussi pâles que sont visage. Souvent les personnes qu'elle croisait se souvenaient à jamais d'elle, car elle avait des yeux vairons, l'un violet, l'autre jaune et sur sa poitrine était marquée une étoile noir. Elle était tous les jours habillée de son chemisier blanc, de son pantalon en daim noir et de ses bottes, noirs également. Les autres villageois l'adoraient, elle les aidait à récolter leurs récoltes, allait faire leurs courses sur le marché. Tout le monde pensait qu'elle était une fille ordinaire et un don de la nature, mais le destin lui avait réservé un tout autre sort ...

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C'était une journée comme toute les autres, je me promenais dans le village, allant en direction du marché, j'avais dans ma poche plus d'une dizaines de listes appartenant à des villageois qui m'avaient demandé de faire leurs courses. Beaucoup ne pouvaient se déplacer ou étaient malades. C'était surtout ça en ce moment, la peste frappait le village, emportant un à un les villageois. Du côté où nous vivions la peste n'était pas encore apparu et les autres avaient une lueur d'espoir, qu'elle n'arriverait jamais dans ce coin là. J'arrivais enfin au marché et prit les listes une à une. Allant du marchant de légumes, au marchant de lait et je passe. Une fois que tout cela fut fini, je reparti en direction du Sud du village, là où le plus de personnes étaient touchés, et donc là où les personnes me faisaient parvenir leurs listes.

Plusieurs heures plus tard, j'avais donné à tout le monde leurs vivres. Je pouvais donc partir en direction de chez moi. En arrivant presque à la base de la colline du village du Nord, je vis une femme agenouillée dans la boue, les larmes ruisselants le long des joues roses. Je vis soudain apparaître devant elle un homme que je ne pouvais distinguer de la où je me tenais. Il s'avança vers la femme, qui eut un mouvement de recul.

-Jamais je ne vous donnerais mon fils Rumplestiltskin !

-Comme tu voudras, dearie. Mais tu devras affronter le deuil et la maladie.

Il se retourna et leva le doigt.

-N'oublies pas la magie à un prix ! Dit-il en ricannant.

Il disparut aussitôt dans un nuage violet et noir. Rumplestiltskin, j'avais déjà entendu parler de lui, en homme qui était devenu le Ténébreux par je ne sais quel moyen. Il était doté de terrible pouvoirs. Il signe des contrats avec les personnes ayant besoin de son aide, et leur demande ce qu'ils ont de plus cher. Je ne fis plus attention à la femme et repris ma route. Si le mage noir était derrière ça, je ne voulais en aucun cas me fourrer là dedans.

J'arrivais très rapidement chez moi, ma maison était une maison de villageois ordinaire située devant une petite parcelle de terre, qui appartenait à ma mère Nirina. Nous nous en servions pour faire pousser nous même légumes, fruits et un tas d'autres choses.

J'entrais dans la chaumière.

-Isadora … c'est toi ? Dit ma mère en toussant.

Je me précipitais dans la chambre de ma mère, et la vit allongé dans son lit suffocante et pâle.

-Ne t'approches pas plus mon ange.

-Maman, que t'arrive t-il ?

-Je crois que la peste a enfin atteint notre village.

-Quoi ! Mais …

Je ne pu retenir mes larmes plus longtemps, les personnes qui attrapaient la peste n'en ressortait pas vivante. Je ne voulais pas qu'elle meurt. Sans elle je n'aurais été plus rien.

-Je crains que ce ne soit la fin …

-Non, il doit bien y avoir un moyen, tu m'as parlé d'une fée bleue, peut-être qu'elle pourrait me donner quelque chose pour te soigner.

-La magie des fées ne peut interférer la mort. La peste est une maladie mortelle et les fées ne peuvent user de leur magie pour ce genre de chose, croit moi Isadora j'ai déjà essayé.

-Repose-toi maman, je vais trouver un moyen.

Je courus à l'extérieur et me précipitais vers la chaumière qui se trouvait tout en haut de la montagne. Une voyante habitait celle-ci. J'entrais, la femme était assise au milieu de la pièce.

-Je t'attendais mon enfant.

-Madame, j'ai besoin de votre aide, ma mère …

-Je le sais mon enfant.

-Ma mère m'a dit que la fée bleue ne peut guérir sa maladie est-ce vrai ?

-Malheureusement oui, la magie des fées à ses limites jeune fille. Elle utilise de la bonne magie et la bonne magie ne peut …

-Interférer la mort...

-Exactement. Mais il reste une solution .

-Laquelle ?

-Pour cela il faudra que tu donnes quelque chose en retour.

-Je ferais n importe quoi pour que ma mère survive.

Elle s'approcha de moi.

-Rumplestiltskin, chuchota t-elle à mon oreille, seul cet homme pourra sauver ta mère.

-Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt !

D'un bond je me relevais.

-Merci beaucoup !

Je courus jusqu'à chez moi, j'entrais sans faire de bruit si je devais faire appel à le magie noire pour sauver maman, elle ne devait pas le savoir, car comme il avait dit « La magie à un prix ! ». Je partis dans ma chambre, m'assis sur le lit. Comment devais-je l'invoquer ? Le prier ? Non, ça c'était pour la fée bleue. Peut-être qu'il fallait tout simplement prononcer son nom ?

-Rumplestiltskin ! Criai-je.

Rien ne se produit.

-En quoi puis-je t'aider jeune fille, dit une voix aigu dans mon dos.

Je sursautais et me retournais vers l'endroit d'où venait la voix. Un homme était assis sur ma commode, un sourire étendu le long de son visage. Sa peau était luisante, ses yeux étaient d'une couleur que je n'avais encore jamais vu auparavant. Il avait très clairement un physique disgracieux.

-On dit que vous pouvez soigner les gens atteints de la peste.

-Effectivement je peux ! Mais ça un prix.

-Qu est ce que vous voulez ?

Il poussa un gloussement.

-Je te veux toi, dearie.

-Pardon?!

-En ce moment les gens en bonne santé se font rares, et je n'ai plus personne sur qui tester mes potions.

-Vous voulez faire des expériences sur moi ?

Deuxième gloussement. Il fit apparaître un parchemin dans sa main et dans l'autre une plume.

-Marché conclu ?

-Et ma mère sera guérit à jamais ?

-Si tel est ton souhait !

-Vous ne seriez pas en train de me tendre un piège ?

Le sourire disparu aussitôt de son visage .

-Je ne vois pas ce que tu veux dire.

-Vous guérissez ma mère mais en échange je dois partir avec vous et ne plus jamais la revoir.

-Disons que dans les deux sens, tu ne la reverras plus, me dit-il en me lançant un regard malicieux, l'avantage si tu me choisis c'est qu'elle sera toujours en vie.

Je tendis ma main vers la plumes, la saisis et signa en bas du contrat. Le contrat disparu et il me prit par le bras. La dernière choses que je vis c'était la fumée violette qui m'entourait …