Voici ma première fic ! Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes : j'ai relus plusieurs fois, mais il ne serait pas surprenant que quelques une ne m'ai échappée… Je n'ai jamais été très douée (ci ce n'est pas du tout) pour ça… J'espère qu'elle vous plaira ! Mais surtout, n'hésitez pas à laisser un petit message pour me dire ce que vous en avez pensé ! enjoy !
Retard =…cauchemar ?
L'aéroport. Blindé. Bruyant et puant. Lui qui avait pris un vol à 2 heures du matin en première classe dans l'espoir d'éviter tout ça… il se retrouvait coincé entre une mère de famille submergée par ses 4 enfants surexcités à droite et un type allongé en travers de trois sièges, dégageant une odeur présentiel à gauche.
Partout les gens tournaient en rond, pestaient, juraient contre la compagnie aérienne, comme si leur simagrées allaient changer quoi que ce soit ! Il avait toujours détesté les choses inutiles, et pire encore les gens qui faisaient des choses inutiles ! Cela n'apportait rien, si ce n'est une perte de temps considérable ! Et comme le disaient à si juste titre son père, « le temps c'est de l'argent » !
C'est pourquoi, malgré le retard de – accrochez-vous - 4heures, 42minutes et 12... 13… 14.. BREF ! C'est pourquoi malgré le retard INADMISSIBLE de son avion, Draco Malfoy gardait son calme légendaire et son visage impassible aux yeux du commun des mortels. Mais une personne surentrainée –disons Lucius Malfoy- verrait le léger froncement de ses sourcils blonds platine, le frémissement de sa narine droite, et l'infime crispation de sa main sur sa mallette.
En effet, le grand, l'unique, le seul Draco Malfoy en avait plus que marre de poiroter comme un crétin de prolétaire, mais il ne s'abaisserait pas à leur niveau et resterait maitre de lui-même. Non ! Il ne se mettrait pas à gesticuler sur son siège, ne regarderait pas sa montre toutes les 10 secondes et garderait ses récriminations pour lui. Car cela ne servirait à rien, si ce n'est augmenter la température déjà surchauffées du petit hall dans lequel on les avait –confiner- prier de patienter.
Non, Draco Malfoy allait calmement attendre, ses longues jambes élégamment croisées, que leur avion n'arrive, et une fois à bon port, il téléphonerait à son père afin de faire virer les incompétents responsables de ce regrettable « incident »…
Fort de ses « bonnes » résolutions, Malfoy entrepris de retrouver le calme qu'il n'avait pas perdus, lorsque sa volumineuse et volubile voisine se retourna soudain vers lui, lui plantant son plus jeune marmot sur les genoux et poussant vers lui la benjamine des trois monstres restant tout en se levant :
-excusez-moi, j'en ai pour un instant ! Juste le temps d'emmener les jumeaux aux toilettes ! Lui lançât-elle avant de filer sans demander son reste, un bambin sous chaque bras.
Le jeune Malfoy resta abasourdi quelques dizaines de secondes, tapotant machinalement le dos de l'ignoble chose fripée et baveuse que le commun des mortels appelait bébé, avant que la petite brunette ne tourne vers lui un sourire plein de trou :
-dis monsieur, pourquoi y sont vieux tes cheveux ? C'est les tien pour de vrai ou tu les as volé a quelqu'un ? Et pourquoi ta tête elle bouge pas ? C'est un masque ? Wow ! Ta valise est tout petite ! Elle est magique ? T'a pas de gros bagages ?
Et elle continua sur sa lancé, Draco devenant de plus en plus livide à mesure que la gamine lui piaillait dans les oreilles, accélérant le débit de ses paroles jusqu'à un point qu'il aurait jugé humainement impossible jusqu'à il y a peu.
Garder son calme… Surtout, garder son calme… Leur mère ne devrait plus tarder… le jeune homme réussi à garder son sang-froid… jusqu'au moment où le bébé lui vomit dessus les reste de son biberon précédent, ruinant son costume GUCCI …
Il dut faire un effort surhumain pour se souvenir que, oui, ce laideron était considéré comme un humain et que, non, il n'avait pas le droit de le secouer dans tous les sens jusqu' à ce que mort s'en suive.
-mon royaume pour être débarrassé de cette… chose… marmonnas-t-il en tenant l'enfant, maintenant hurlant, à bout de bras.
Un grand éclat de rire retentit alors derrière lui. Se tournant, il vit un jeune homme brun assis sur le siège lui faisant dos. Celui-ci lui adressa un sourire éclatant :
-votre royaume, peut-être pas, mais un café…
-pardon ?!
Le brun éclata de rire devant la tête choqué du blond, puis se leva, enjamba le dossier et pris le petit des bras de l'homme d'affaire, stupéfié par son comportement. Le brun s'assis à la place qu'avait occupé la mère, et calma aussitôt le petiot, le berçant doucement, le faisant rire.
Draco en profita pour l'observer. Ils faisaient sensiblement la même taille, avait probablement le même âge. Mais là s'arrêtaient leurs similitudes : là où le blond était guindé, tiré à quatre épingles dans son costume Gucci gris taillé sur mesure, le brun portait un vieux jeans légèrement élimé et troué aux genoux, une petite veste de motard sur un t-shirt rouge, et une paire de converse rouge qui avait due connaitre de meilleurs jour. Il avait les cheveux noirs, en bataille comme pas possible, et d'énormes lunettes rondes
-Harry.
-plait-il ? Finit par demander Draco, clignant des yeux pour reprendre contenance.
-Harry. C'est mon nom. Je sais que je suis irrésistible, mais vous devriez cessez de reluquer les gens comme ça, ça pourrait les mettre mal à l'aise ! ajouta le brun avec un sourire malicieux.
-je ne vous reluquais pas ! Siffla le blond, cherchant un mouchoir pour tenter de nettoyer son costume.
-reluquer, c'est quand on regarde fort ? demanda la petite fille.
Tiens donc ! Il l'avait oublié celle-là. Elle sautillait à présent devant le brun.
-par ce que si c'est ça, le monsieur y te reluquait ! Mais c'est normal, t'es beau !
-ah oui ? Toi aussi ! Comment tu t'appel ?
-Lynda ! Et toi ? fit la petite brune en se tournant vers l'homme d'affaire.
-moi je ne donne pas mon nom à des inconnus.
-il a raison Lynda ! Il faut te montrer plus prudente. Mais nous ne sommes plus si étranger, monsieur… ? fit Harry en haussant un sourcil, lui tendant de sa main libre un petit spray et un mouchoir.
-qu'est-ce ?
-un spray nettoyant pour costume, blondy. Je suis plutôt maladroit, du coup, j'en ai toujours sur moi.
-Draco.
-pardon ?
-c'est mon nom, fit le blond en prenant le spray. Pas « blondy ».
-de rien ! Rit le brun.
Arriva alors la mère trainant derrière elle deux gamins piaillant qu'ils voulaient jouer à la course avec les chariots. Celle-ci s'excusa platement d'avoir due leur laisser ses enfants aussi longtemps :
-je suis sincèrement navrée, mais Léo s'est enfui pendant que j'aidais mat a se rhabiller, et j'ai due…
-ce n'est rien madame. L'interrompis Harry en lui rendant la place.
-mais le costume de votre ami…
-il en a surement d'autre ! N'est-ce pas ? lançât-il à un Draco occuper à frotter ça veste, un sourire désarment aux lèvres
Sur quoi il se baissa, ramassant un sac qu'il avait poussé sous le siège, puis commença à s'éloigner.
Bon débarra. Draco détestait les imprévues et les sans-gêne. Non seulement ce type s'était permis de lui adresser la parole sans son autorisation, mais en plus il était familier, et avait empêché le remboursement de ses frais de pressing par cette gourgandine !
Bon, il était vrai que l'argent ne lui manquait pas, contrairement à cette femme seule dont les possessions montraient un niveau de vie limité. Et puis, même si la question était purement rhétorique, il aurait pu protester. Il baissa alors les yeux sur le petit flacon nettoyant dans sa main.
-hé ! Appela-t-il le brun.
-oui ? fit celui –ci en se retournant.
-je peux savoir ce que tu fais avec du nettoyant pour costume alors que tu n'en porte pas ? Souris Draco en s'approchant. L'avion ne devrait pas arriver avant au moins une heure d'après le panneau. Ça tient toujours pour le café ?
-avec plaisir !
Alors ? Une review et vous aurez ma reconnaissance éternel !
…personne ? Oui c'est vrai que ça ne sert pas à grand-chose….
Bon bah ! A vot' bon cœur, mssi'eur dame !
