Bonsoir,

Et bien deux histoires publiées en un soir, j'ai du mal à y croire (je fais de superbes rimes sans le vouloir, vous avez vu?! ^^) Une fanfic Sherlock en cadeau pour remercier Lucy Poppins de ses reviews. Bien sûr, toutes mes fics sont un peu pour tous mes lecteurs, mais j'aime bien citer des noms de temps en temps.

Alors voilà, exclusivement Sherlock, pour une fois, pas de Harry nulle part. Et rassurez-vous, cette fic est en deux parties qui sont déjà écrite.

Bonne lecture.

Biz


TOUT S'ABIME DANS L'OUBLI

PARTIE I

Lorsque John ouvrit les yeux, il sut immédiatement que quelque chose n'allait pas – il sut en un instant que ce qui l'avait réveillé était le silence improbable de l'appartement et il déglutit difficilement et laissa échapper un hoquet choqué lorsqu'il comprit pourquoi.

Il n'était pas chez lui, pas dans leur lit, pas chez eux, chez Sherlock et lui, juste au-dessus de chez madame Hudson et – ce plafond, ce plafond n'était pas à sa chambre.

Il se leva d'un bond, et manqua s'effondrer au sol lorsqu'une douleur violente parcourue toute sa cuisse jusqu'à sa hanche. Il siffla, saisit le muscle d'une main ferme et l'agrippa dans l'espoir que le fait de le serrer fasse cesser la douleur et se rassit.

Il humecta ses lèvres, la panique proche de l'envahir parce que Dieu ce silence, et tenta d'appeler Sherlock. Sa voix était rauque et il ressentait une lassitude, quelque chose de latent, de sourd mais de bien présent au fond de lui et il voulait juste se recoucher et oublier.

Il se leva, encore, enfin, de nouveau et s'aida du mur pour atteindre la canne qui était posée contre un bureau nu, sur lequel seul reposait un vieil ordinateur. Après cela, il ouvrit la porte et encore une fois, une vague de fatigue, de vide l'envahit quand il posa les yeux sur le petit salon-cuisine adjacent à sa chambre.

« Dieu, Dieu, réveilles-toi John, réveilles-toi. » Murmura-t-il d'une voix rauque en se tapant la paume de la main sur son front. Mais il n'arriva rien, il resta toujours là et ne se réveilla pas et il n'y avait toujours pas de Sherlock.

Il fit demi-tour, entra de nouveau dans sa chambre et ouvrit d'une main le grand placard posé contre un pan de mur. Il attrapa quelques affaires et les enfila rapidement, grognant quand la douleur de sa jambe lui susurra 'moins vite moins vite' – Mais il n'avait pas eu besoin d'aller moins vite depuis plus de 5 ans !

Il enfilait ses chaussures, assis sur le lit lorsqu'il aperçut son téléphone portable posé sur la table basse. Il jura, s'en empara et se rendit immédiatement dans sa liste de contact et - non – non, non, non. – Ni Sherlock, ni Lestrade, ni Mrs Hudson, ou Molly ou – PERSONNE.

Il sentit sa gorge se gonfler et ce sentiment encore – mais quoi ! - le prendre et l'envelopper et il saisit le vêtement recouvrant sa poitrine d'une main tremblante et l'agrippa, serrant fort le temps que l'impression de ne pas exister, d'être avalé par le plancher, le matelas, le monde, disparaisse. Et Dieu il voulait que ce rêve se termine maintenant et pourquoi Sherlock ne pouvait-il pas le réveiller dans des moments comme celui-ci.

Il tapa rapidement le numéro de téléphone de Sherlock avant de plaquer l'appareil contre son oreille. La tonalité interminable rappela à John que Sherlock décrochait rarement – jamais – et il jura entre ses dents. Alors cependant qu'il allait raccrocher, vaincu, quelqu'un décrocha le téléphone.

« Portable de Sherlock Holmes, Ici Victor Trevor. »

Et, - Oh putain de Dieu de – NON. – raccrocha.


« Donc, ce que disait Mycroft n'était pas – tu n'es pas vierge. »

Sherlock plissa le nez et leva vaguement les yeux sur John pour le dévisager un long moment. John finit par soupirer en souriant et étendit ses jambes sur les genoux de Sherlock. Il posa sa tête sur le dossier du canapé tandis que Sherlock entourait ses chevilles de ses longues mains.

« Comment il s'appelait ? »

« Pourquoi crois-tu que c'est un 'il', John ? » Le soldat haussa les épaules. « Parce que j'ai du mal à t'imaginer avec une femme ? Ou parce que tu es avec moi ? Je ne sais pas. Une femme – ça semble bizarre. »

« Comme d'habitude, ton éloquence mériterait un prix goncourt. » Répondit Sherlock, ses yeux gris dans ceux de John.

John ne fit qu'hausser les épaules en souriant et Sherlock soupira. « Victor Trevor. Nous partagions une chambre à l'université. Il était intéressant et plus intelligent que la plupart des gens. » Il grimaça cependant et resserra un instant sa prise sur les jambes de John. « Il est celui qui – il humecta ses lèvres – m'a initié aux drogues dures. »

John se redressa légèrement et haussa les sourcils. « Quelqu'un t'y a initié ? » Demanda-t-il. Et le visage de Sherlock se détendit immédiatement et il sourit doucement – parce que John, son John, n'allait certainement pas lui faire de remarques sur le fait qu'il était un drogué, avant.

« Oui. Jusqu'à ce que Mycroft mette son nez là-dedans et qu'il me change de chambre, qu'il me force à aller en cure et que je laisse tomber l'université. »

« Tu as laissé tomber l'université ? Je croyais que tu possédais un diplôme en chimie moléculaire et en physique ? »

« Je les ai complété par correspondance. Je n'ai jamais revu Victor après ça. Mycroft a certainement fait en sorte que je ne le revois plus. »

« Et bien, il n'avait pas forcément tort, si la personne que tu aimais a trouvé intelligent de te faire tomber dans la drogue. »

Sherlock baissa alors ses yeux sur ses mains. « Je n'ai jamais dit que je l'aimais. »

Doucement, John sourit et replia ses jambes sous lui, avant de se redresser et de venir s'installer contre Sherlock. « Même si je n'ai certainement pas ton talent en déduction, je te connais Sherlock, et je connais les inflexions de ta voix. Un peu de nostalgie, et un peu d'affection quand tu parles de lui. »


John ferma les yeux très fort – espérant qu'il se réveillerait, enfin – mais en vain. Et c'était évident que c'était un rêve, parce que Victor Trevor était une donnée de son cerveau que son rêve avait décidé d'utiliser. Rien de tout cela n'était réel. Rien.

Il souffla profondément et enfila rapidement son manteau, avant de saisir les clés de l'appartement posées dans une coupelle – et il se figea, parce que c'était un réflexe – un réflexe –dans un appartement qu'il n'avait jamais vu avant. Et pourtant, pourtant ce sentiment, là, en lui, lui disait pourtant que si, cette lassitude, ce désespoir qui l'agrippait quand il regardait les deux vieilles chaises et sa triste cuisine et – non, ce n'était pas SA cuisine.

Il ouvrit la porte à la volée et, s'aidant de sa canne et grognant de frustration parce qu'il voulait sortir d'ici, il se mit à descendre les trois volées de marches.

Camden. Son appartement se trouvait à Camden. Ce qui n'était pas si loin. Il lui suffisait de prendre le bus 274 vers Landcaster Gate et il serait à Baker Street en moins de vingt minutes.

Rien n'avait l'air d'avoir changé. Rien ne changeait – Il n'y avait pas de différence entre ce rêve et la vie réelle et John dû serrer les dents parce que le sentiment d'être coincé, d'être condamné ici manqua lui faire échapper un gémissement d'horreur.

Le bus passa devant le terrain de cricket et John retint son souffle en voyant apparaître le bout de Baker Street. Il fallait que – Oh Sherlock devait être là et le reconnaître et le réveiller – et il voulait hurler, 'Sherlock Sherlock' dans l'espoir que l'homme l'entende de l'autre côté de son rêve et le réveille, mais il avait fait cela tant de fois déjà, quand il était enfermé dans un Afghanistan rouge de sang, qu'il ne tenta même pas cette fois-ci. Plus vite il 'remplissait' son rêve, plus vite il rentrerait à la maison.

Il descendit du bus, et marcha lentement, appuyé sur sa canne, la douleur de plus en plus insupportable – Sherlock Sherlock Sherlock – Il allait atteindre la porte de l'immeuble lorsque celle-ci cependant s'ouvrit et Sherlock en sortit, une main déjà en l'air pour un taxi, et l'air quitta les poumons de John en un instant.

Sherlock – Sherlock Sherlock Sherlock ! – avait l'air amaigri, fatigué. Il portait toujours son long manteau noir, mais ses cheveux étaient coupés court et sa main tremblait légèrement alors qu'il la baissait, un taxi se postant devant lui. Il se tourna légèrement et John sentit son cœur s'arrêter quand un homme presque plus grand que Sherlock, presque plus fin aussi, le rejoignit, sortant du 221 Baker Street.

NON ! – « Sherlock ! » cria-t-il en se remettant à marcher, les rattrapant rapidement. Il manqua s'effondrer à terre – le sentiment encore, le mangeant de l'intérieur et lacérant sa poitrine, arrachant son souffle – lorsque Sherlock, ses pupilles dilatées, son teint grisâtre, se tourna vers lui. Il fronça les sourcils, et détailla un instant John des pieds à la tête.

« Et bien, que pourrait bien me vouloir un vétéran alcoolique, suicidaire, interné pour au moins – il sembla étudier ses cheveux un instant - entre 10 mois à un an contre son avis ? Certainement le choix de votre … sœur que vous n'avez pas pardonné. Sorti depuis peu, 2-3 mois, je dirais. »

« STOP ! Sherlock, » - et quoi ? que devait-il dire ? A part frapper Trevor, fort, le tuer et lui faire payer. Il inspira profondément et détourna le regard, ses yeux se posant sur le col et la gorge pâle de son - de son mari, Dieu. Il voulait se réveiller maintenant. –

« Tu ne te souviens pas de moi ? » Demanda-t-il d'une voix qu'il n'espérait pas trop branlante. Sherlock haussa un sourcil et l'étudia encore, son regard, profond, concentré –drogué – posé sur lui.

« Non. » Et sans un mot de plus, Sherlock se glissa dans le taxi, suivi par Trevor, et le taxi s'éloigna.

En un instant, John avait son téléphone en main et le numéro de téléphone de sa sœur sous les yeux. Il lança l'appel et toujours immobile au milieu du trottoir, attendit que sa sœur réponde.

« John ? » retentit finalement sa voix, hésitante. John ferma les yeux parce qu'apparemment, Sherlock avait raison en disant qu'il ne l'avait pas pardonné, elle semblait surprise de l'avoir au téléphone.

« Harry, je dois te demander quelque chose, ça va sembler étrange mais juste – réponds s'il te plaît. Réponds-moi juste. » Il prit une profonde inspiration et il était un homme, un soldat, mais il voulait pleurer et se réveiller. Pitié. Il avait passé presque deux ans sans Sherlock, il ne pouvait pas – pas encore.

« John ? »

« Est-ce que… ? Harry, est-ce que j'ai été interné ? » Le hoquet qui lui parvint lui donna une réponse suffisante et il sentit son visage se décomposer. Il laissa reposer sa canne contre sa hanche et amena sa main sur son visage.

« Dis-moi ce qui s'est passé depuis que je suis revenu. »

« Oh mon dieu John, tu as recommencé ? Tu ne peux pas – est-ce que tu veux que j'appelle le docteur Lasting ? Combien tu as pris, John, est-ce que tu as bu aussi ? »

La main de John se figea et – Dieu non, pensa-t-il, un sentiment de défaite incroyable le rendant presque malade. « Pris de quoi, Harry ? »

« de la morphine ? » répondit-elle d'une petite voix. Il grogna et sa gorge se serra parce que cela expliquait ce sentiment de néant à l'intérieur de lui. Le sevrage d'une drogue comme la morphine avait pour effet principal de déclencher une grave dépression.

Il resta silencieux un moment avant de continuer. « Est-ce que j'ai tenté de me suicider Harry ? » Et il entendit sa sœur se mettre à pleurer de l'autre côté et il serra les dents, ferma les yeux et tenta encore, désespérément, de se réveiller.

« Une fois ? » demanda-t-il. Un hoquet plus fort que les autres retentit. « John, John. Qu'est-ce qui se passe ? John. »

« Combien de fois, Harry ! » Cria-t-il presque, sa main crispée sur son téléphone.

« 3 fois. Après – après je t'ai fait interné. »

Et comment avait-il réussi à s'en sortir 3 fois, hein ? Il était un docteur, il aurait dû savoir quels étaient les meilleurs moyens de mourir ! Il ne devait pas s'être concentré très très fort, alors et – Dieu non, il ne voulait pas se suicider.

« Merci, Harry. » Dit-il, et sans un mot de plus il raccrocha. Il releva ensuite la tête et se figea, tout son corps envahit comme d'un choc, en tombant sur Mrs Hudson qui le dévisageait du pas de la porte de Baker Street.

« Tout va bien, Monsieur ? » demanda-t-elle d'une voix inquiète. Et John aurait souhaité la prendre dans ses bras et qu'elle lui fasse oublier tous ses malheurs, mais il se contenta de hocher la tête et de se remettre à marcher.

Il fallait qu'il réfléchisse. Il fallait – Il fallait qu'il envisage, même si cela lui amenait des larmes dans les yeux – et il était un soldat, bon sang, il ne pleurait pas – il fallait qu'il envisage que tout ça soit réel. Mais ce n'était pas possible. Ça ne l'était pas.

Mais si – si c'était vrai, qu'avait-il pu se passer, que s'était-il…

Non. John se figea et manqua s'écrouler. Il avait – il savait – et Sherlock, Sherlock maintenant payait bien plus cher que d'habitude le prix de ses déductions inconsidérées.

Il héla un taxi et lorsqu'il fut installé, ferma les yeux et posa la tête contre le dossier.


« Une sorcière ? Sérieusement, Mycroft ? » Demanda John en feuilletant le document que son beau-frère venait de lui remettre.

« Oui. » Répondit l'homme simplement, comme s'il ne venait pas de remettre entre ses mains un dossier rassemblant ce qui semblait être une quinzaine de meurtres rituels.

« Mais une fausse sorcière ou… ? » Demanda-t-il encore, les sourcils froncés, parce qu'il ne venait certainement pas de tomber dans une autre galaxie.

« Vraie sorcière John. Magie noire, sort, manipulation, hypnotisme. »

Oh, et bien apparemment si. « Sherlock, ça n'existe pas. »

« Le Shaman, John. » Répondit simplement Sherlock. Et John se tut, parce que oui, le Shaman avait été une expérience traumatisante. John avait été possédé par une âme errante et avait essayé – et presque réussi, ajouta-t-il en frissonnant – à tuer Sherlock.

« Ok, donc vraie sorcière. Est-ce que tu n'as pas des personnes un peu plus expertes dans ce domaine que nous, Mycroft ? »

« Mon frère, lors de sa période rebelle – à traduire par sa période Junkie – s'est intéressé de près à la magie noire. » Expliqua Mycroft. John haussa un sourcil et lança un regard vers son époux.

« Ce qu'il y a au-delà est fascinant, Mycroft, même si tu n'as jamais osé t'y intéresser. »

« La magie noire est dangereuse, Sherlock. » L'admonesta simplement Mycroft en fixant son regard dans le sien. Sherlock finit par baisser la tête et vint s'installer à côté de John pour feuilleter le dossier.


« La magie noire est dangereuse, Sherlock. » C'était la dernière chose que Mycroft leur avait dit. Ensuite, ils avaient couru un peu partout dans Londres, interrogé d'anciennes connaissances de Sherlock, intégré un club sataniste et – et offensé une sorcière. Sérieusement, John n'y avait pas cru – n'y croyait toujours pas, non. Et la sorcière l'avait senti immédiatement et était venu à sa rencontre, l'acculant et Sherlock – Sherlock avait joué les preux chevaliers et avait réduit la jeune femme blonde, le visage marqué par des tatouages étranges, à ce qu'elle tentait de cacher.

Et elle n'avait rien dit. Rien dit. Elle avait simplement frôlé le poignet de John alors que Sherlock et elle se fusillait du regard, puis elle était parti.

En sortant, Sherlock était livide – vraiment livide – et lorsqu'ils avaient rejoint l'appartement, il avait forcé John à se déshabiller entièrement et avait inspecté chaque recoin de peau de son corps, l'avait harcelé de question – t'a-t-elle touché ?! – et il était paniqué.

Et John – Dieu, ça ne pouvait pas être possible – John ne se souvenait pas bien si il avait répondu ou non, qu'elle l'avait effleuré au poignet, parce qu'il était si fatigué. Et il voulait répondre à Sherlock parce que Sherlock criait et était inquiet et –

Le taxi s'arrêta devant le bar miteux où Sherlock l'avait trainé pour le club satanique et il secoua la tête. Après qu'il se soit endormi, il s'était réveillé là, dans ce monde brisé, cassé – pas comme il fallait.

Il paya le taxi et traversa la route, sa canne claquant le sol de la rue silencieuse. Il n'eut cependant pas à entrer dans le bar, parce qu'elle était là, face à lui et elle s'approcha, presque trop prêt, et ses yeux accrochèrent les siens et il sut - il sut que ce n'était pas un rêve et Mycroft – « La magie noire est dangereuse, Sherlock » - Mycroft était effrayé par la magie noire alors forcément, cela devait être quelque chose de très grave, de désastreux, de –

« Je vous en prie, je vous en prie – pria-t-il, les larmes encore, envahissant ses yeux et sa voix tremblante, sa gorge bloquée – je vous en prie, je suis désolé. Je ne pensais pas… »

« Shhh. » L'interrompit-elle en venant placer une main sur sa joue – et il entendait encore Sherlock « t'a-t-elle touché ? » - mais ça n'avait plus d'importance maintenant, parce qu'il n'avait plus de Sherlock.

« Ton ami m'a insulté, tu as insulté nos croyances, sans nous donner une chance – tu m'as mise en colère John Watson. » Dit-elle d'une voix irréelle – et oui, il l'avait bien compris.

« Est-ce que – est-ce qu'il y a un moyen de me racheter, de vous présenter mes excuses ? S'il vous plaît. Parce que je – je ne peux pas. »

Elle le dévisagea longuement, encore et encore et John sentait la dépression ramper en lui comme de misérables limaces visqueuses et il voulait hurler.

« Il y a un moyen. C'est à toi de le trouver. A toi de me prouver à quel point tu tiens à lui. »

Puis sans un mot de plus, elle retira sa main de son visage, fit volteface et s'éloigna, disparaissant dans l'ombre du bar.

Et John resta là, seul, et il n'y avait toujours pas de Sherlock. Alors, juste un peu, il posa sa canne encore contre sa hanche et se permit de cacher ses sanglots entre ses mains.

Puis après, quand le silence de la rue ne changea pas pour un appartement brillant rempli d'un détective surdoué, il se redressa, serra les poings et durcit ses traits.

Il trouverait un moyen.


Merci d'avoir lu jusqu'ici.

A bientôt pour la suite,

Blibl'