Histoire au pluriel
Auteur: Fagocyteuse
Disclaimer: Cette série hilarante n'est pas à moi (dommage, j'y aurais ajouté plus de Shonen-Ai, huhu...)
Genre: Dans l'ensemble: Drabble d'OS, ça ira de l'humour à des thèmes serieux en passant par de la romance
Pour celui ci: Humour(enfin, j'ai essayé), référence historique pourrie
Personnage/couple: Il n'y a qu'un couple qui réprésente l'Europe ;)
Rating: K
Résumé: L'Europe se construit petit à petit, elle grandit. Mais le fait d'avoir une vingtaine de pays comme parent ne l'arrange pas, c'est pourquoi elle décide de choisir deux nations à marier pour représenter sa grandeur.
Note: Première fic sur APH, youpiii! Je ne sais pas si quelqu'un a déjà abordé le thème(j'espère pas, j'aime pas faire du rechauffé). Quand j'ai lu que le couple Franco-Allemand était le coeur de l'Europe, ça m'a tout de suite donner cette idée. J'ai aussi décidée de faire un personnage OC: Europe (au sens du continent mais également de l'UE). En esperant que ça vous plaise.
Note2: Bon, j'ai finalement changé ce OS en receuil de drabbles.
Plus qu'un mariage
La musique s'élevait dans la grande salle décorée pratiquement tout en blanc. Des ballons blancs gonflés à l'hélium sur le plafond, des rubans blancs de part et d'autre sur les murs. Seul le tapis coupant la salle en deux et allant jusqu'au fond ou deux drapeaux, Allemands et Français, étaient affichés en grand, était rouge. Beaucoup de Pays avaient été invités à la cérémonie, même ceux ne faisant pas partie de l'Union Européenne mais avec qui ils entretenaient des bonnes relations. Tous étaient assis sur des chaises, face à l'autel.
Bien sûr, les invités d'honneurs tels que l'Espagne, l'Italie, l'Angleterre, le Japon, les Etats Unis, et la Chine étaient en première loge pour le mariage.
Devant l'hôtel se tenait une jeune adolescente, douze ans à peine, bien que cela faisait plus de cinquante ans qu'elle existait "officiellement". Mais comparé à certain pays qui avaient des millénaires derrière eux, elle n'était encore qu'un bébé. Cependant, c'était elle qui s'occupait de cette lourde tâche de lier et unir les deux représentants de sa fragile coopération.
Ainsi se tenaient Francis et Ludwig, tout deux ne semblant pas très enthousiastes de la cérémonie en leur honneur qui allait suivre. Erika, tel était le prénom de la jeune Europe en pleine construction, s'avança en tenue de moine beaucoup trop grande pour elle et commença à parler d'une voix trop aigüe et peu solennelle :
-"Nous sommes réunis ici, en ce 22 janvier 1963, qu'est ce que ça caille d'ailleurs soit dit en passant..."
Les autres pays soupirèrent. Evidement qu'il faisait froid, ils avaient décidé de célébrer l'événement à Paris, dans une salle de la superficie d'une maison entière qui n'était même pas chauffée! Le pauvre Espagne ne voulait pas quitter sa doudoune et son écharpe et se serrait contre Italie qui n'était pas en reste, la morve coulant de son nez. C'était une des raisons pour laquelle Russie n'avait pas été invité: le froid en plus du blanc qui dominait, en comptant Etat Unis qui était dans le coin alors que leur relation était tendue, le mariage aurait vite tourné à l'enterrement.
-"Je disais donc, nous sommes ici pour célébrer l'union entre deux nations, deux pays mais aussi deux êtres: Allemagne et France. Ainsi leur mariage était écrit dans le ciel, et blabla blabla..."
Pendant qu'elle débilitait des phrases directement tirées de la bible, Chine se demandait pourquoi ils avaient célébrés ça à la "Catho", ce à quoi on lui répondit que les deux pays concernés étaient majoritairement catholique. Le problème, c'est que les mariages version "Eglise" étaient très soporifiques, Feliciano dormait déjà sur l'épaule d'Antonio.
-"Si on m'avait dit un jour que je devrais me marier avec cette brute épaisse." Marmonna France avec une grimace amère.
-"Rassure toi, j'en suis aussi enchanté que toi." Répondit Allemagne en serrant les dents.
Leur témoin respectif, à savoir Italie (que Wang Yao du secouer pour le réveiller) et Espagne, durent s'avancer à la demande d'Europe. Cela en étonna plus d'un que ce ne soit pas Angleterre qui fut choisit comme témoin pour Francis, mais il suffisait de le regarder pour comprendre: Arthur fulminait de rage sur sa chaise bien qu'Etat Unis tentait de le calmer. Le pays anglophone fixait d'un regard noir accusateur son confrère français. La raison d'une telle rage? Le simple fait de ne pas avoir été prit comme marié à la place d'Allemagne.
-"Je n'arrive pas à croire qu'ils aient choisit Allemagne alors que c'est moi qui suis le plus représentatif de l'Europe avec France !" Grogna Angleterre en serrant les poings.
-"Dis donc mon vieux, t'es pas gonflé!" Siffla Etat Unis avec un sourire ironique. "Je te signal que Francis t'as demandé en mariage il n'y a même pas dix ans et que tu as refusé!"
-"C'était pas pareil! Ce crétin de grenouille voulait une alliance pour se sortir du paté. Ici, c'est une union avantageuse pour les deux partis qui restera dans l'histoire! Et il a fallut que ce soit cette nation de patate avec qui il s'est disputé trois fois en moins d'un siècle alors que ça fait presque un millénaire que France et moi on se connait!"
-"C'est justement parce qu'ils se sont foutu sur la gueule trop de fois qu'on a choisit ces deux là comme couple emblématique d'Europe."
-"En plus du fait que ces deux là sont à la tête des pays ayant le plus de richesses, ils sont donc les mieux concernés." Argumenta Alfred pour qui le fric était l'essence même d'un pays.
-"Juste parce que je suis le troisième pays d'Europe à avoir le plus gros PIB!" S'outragea Arthur.
-"Pourriez-vous vous taire, s'il vous plait?" Demanda Japon le plus poliment possible.
En effet, Allemagne les fusillait du regard depuis tout à l'heure pendant qu'ils faisaient leurs messes basses. Antonio et Feliciano regagnèrent leur place une fois le rituel finit puis Europe reprit la parole sans remarquer qu'elle était la seule de la salle avec Italie à avoir le sourire.
-"Bien, Allemagne, acceptez vous de prendre France pour époux ici présent?"
-"Ne me faîtes pas dire ça..." Supplia Ludwig qui avait l'impression d'accumuler les humiliations depuis la Première Guerre Mondiale.
Il fut pourtant obligé de s'exécuter quand Suisse pointa son arme vers lui pour lui intimer de se dépêcher. Lui, il ne voulait pas venir à cette foutue cérémonie qui ne le concernait en rien mais sa petite sœur avait tenue à ce qu'ils y aillent.
-"Bien, et vous France, acceptez-vous de prendre Allemagne pour époux ici présent?"
-"Ca m'écorche les lèvres mais j'accepte." Répondit Francis avec des traits bleus sur le front.
-"Si quelqu'un veut s'opposer à cette union, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais."
Les deux futurs mariés espéraient intérieurement que leurs camarades aient assez de compassion pour dire un mot mais rien ne vint. Amérique avait bien prit soin de fourrer trois hamburger dans la bouche d'Angleterre pour l'empêcher de parler.
-"Bien, par les pouvoirs qui me sont donnés, je vous déclare maintenant officiellement le couple Franco-allemand, emblème de l'Europe que je suis." Fit la jeune fille, le rouge aux joues. "Vous pouvez embrasser le marié."
-"Dans tes rêves!" Firent à l'unisson Allemagne et France en se détournant pour se diriger vers la sortit sous les regards des autres nations pointés sur eux.
Angleterre, retenu par Etat Unis, fusilla France lorsqu'il passait devant lui, les larmes aux yeux et la bouche pleine. Allemagne prit soin de faire une dernière déclaration avant d'ouvrir la porte, France à côté de lui.
-"Le premier qui me parle de nuit de noce se prendra une décharge de fusil là ou je pense, c'est clair!"
L'ensemble de la salle acquiesça bien que certains se retenaient difficilement de rire. Amérique se dit qu'il aurait peut être du les prévenir que Canada les attendait dehors, prêt à leur lancer du riz et leur crier "Vivent les jeunes mariés", un voiture décorée en blanc devant eux prête à les amener à l'hôtel. Mais réflexion faîte, il fallait bien que quelqu'un subisse la colère de ces deux là et après tout, Matthew était un peu là pour ça.
-"Ouai ben franchement, qu'ils s'estiment heureux que l'un des deux n'ai pas eut à porter la robe de mariée." Conclu Espagne en croisant les bras.
-"Je suis sûr que c'est grand frère France qui aurait du s'y coller." Pouffa Italie, le rouge aux joues.
Ils furent coupés par un coup de feu et un cri d'agonie venant du Canada. Intérieurement, Alfred demandait pardon à son frère tendis qu'Erika se disait que cette union, à l'effigie de l'Europe, commençait bien...
