Bidhop take the queen, ou "le fou prend la reine en francais", voici un petit AU que j'ai ecris après avoir vu Check cette semaine. Il y aura surement une suite, et pour ceux qui lire Run, ne vous inquietez pas, je continue l'histoire!
Tout autour de lui était flou, opaque, malgré toute sa bonne volonté pour reprendre pied, rien n'avait plus de logique, ne semblait plus de son monde. Il avait cette sensation terrible sur sa joue, sur son cou qui ne le quittait pas, ce froid, cette humidité brulante, contrastante, terrible. Il écoutait alors bishop, lui répondait, mais cela semblait être quelqu'un d'autre, son esprit flottait au loin. Le FBI alerté, Vance revenant d'une conférence… ok.
Quelque chose, quelqu'un l'alarma alors, au fond de lui un visage, Fornell, leur fille… Il fallait avancer, trouver cette ordure, tuer cette ordure…. Il frémit, cette pensée n'était pas bonne, pas saine, mais à vraix dire, ca l'importait bien peu, à ce moment.
La voix de Diane résonna alors, quand McGee joua sur son ordinateur, la voix de diane, bon sang ! il aurait du l'entendre, ce n'était pas elle ! Il enrageait, bouillait à l'intérieur, on jouait avec lui, on le menait comme un pantin, et il ne pouvait pas supporter ca !
C'est alors qu'il le vit, à l'écran, emplit de toute son arrogance, de sa certitude… Il aurait du le voir venir… Il voulait mettre le bordel dans sa famille, il avait réussit. Check.
Il sortit rapidement de la morgue, voila que Palmer craquait, il comprenait. Son mariage, Jenny, le pauvre avait connu trop de déceptions, avait du être si fort tant de fois, alors qu'il n'était pas préparé à ca. Il soupira, frappant sur le bouton de l'ascenseur, frappant bien plus fort qu'il n'avait besoin. Alors que les souvenirs, doux et simples de Diane l'envahissait, douloureux, nostalgique, un autre visage, un autre sourire, plus vieux fantôme, s'était imerger dans son esprit, il l'avait perçu quand Ducky avait ouvert le sac, Kate. Ducky avait raison, Sergei ne voulait pas le tuer, mais le blesser, le plus profondément possible.
Qu'allait-il arriver maintenant ? Qui était le suivant… Il ferma les yeux, posant sa tête sur la paroi froide en métal. Heureusement, Abby avait une solution, Abby savait comment le trouver. La rage l'habitait encore, enflait en lui, et il n'avait plus la force de rester fort, et humble. Le cerveau de la jeune laborantine s'était mis à bouillir, à ronfler sous ses innombrables pensées.
Il avait eu accès à tous leurs dossiers, lui, les autres, toutes informations qui pourraient le toucher, le briser.
La porte explosa dans un fracas, une balle, deux, trois, et voilà l'autre les bras en l'air, lui, sa colère toujours plus forte, à chaque pas vers ce monstre. Il haïssait cet homme et savait à cet instant qu'il allait mourir. Il était guidé par sa haine, sa rage, il frappa le visage de l'homme dès qu'il tenta de prononcer le moindre mot.
Il le frappa alors, debout, puis à terre, un point après l'autre. Pourtant l'homme souriait, pourquoi?, ca ne le sauverais pas, au contraire, il voulait effacer cette terrible grimace de son visage. Il frappa, toujours de plus en plus fort, effaçant les larmes qui auraient voulu couler sur ses joues. Les lèvres de l'homme bougèrent, il n'entendit pas les mots d'abord, puis des bribes. « Tuer… vous …. ». Un frisson le parcourut, une goute de sueur froide dans sa nuque, il ne comprenait pas, mais son instinct lui hurlait d'écouter. Pourtant il mit ses mains autour de son coup, et Sergei sourit, encore, parlant toujours, des mots sourds. « Echec et math », il allait mourir.
« Vous êtes en train de le tuer… » La phrase le frappa, les mots étaient brisés par sa gorge serrée, par la mort proche. Sergei n'avait pas finit, mais sa vie s'échappait, il ne pouvait pas s'en tirer… Un combat se déroulait dans son esprit, cherchant qui était sa victime. C'est alors qu'une pensée sombre, terrible traversa son esprit. Quelques secondes, il voulut se jeter en arrière, courir pour vérifier qu'il avait tord, mais une douleur explosa dans sa nuque, et quelques micro secondes, il pria pour que tout cela n'ait rien de réel. Le noir s'empara de son monde, le noir l'envahit et l'emporta sur le sol.
« Patron… Patron ?… Tu m'entends? ». Le monde tournait, bon sang… McGee lui parlait, ou était-il ? Sergei ! Il se redressa et regarda partout autour de lui. McGee était seul, un regard inquiet, bon sang, il ne comprenait pas !
Il tenta de se relever, sans essayer de retenir cette sorte de grognement bestial. Tout tanga autour de lui, Mcgee s'approcha rapidement pour lui venir en aide et le maintenir droit. « Doucement boss ! »
Bishop les avait rejoins et parlais d'il ne sais trop quoi. « Tony ? »
« Il n'est pas encore revenu… quand aux empreintes.. » Elle continua de parler, encore et encore alors qu'une peur emplissait brutalement en lui.
« Où est Dinozzo ! » Il avait crié ces mots, stoppant la jolie blonde dans son monologue, ses sourcils froncés, alors que ses pensés tortueuses couraient dans son esprit. Mcgee le regarda la bouche ouverte, tentant de formuler une quelconque réponse. Ils comprenaient doucement. « Bon sang… »La voix de Mcgee était fragile alors que quelque chose brillait légèrement dans ses yeux.
« Il n'a pas finit. » Il sortit rapidement, sans un autre regard à ses agents, le temps était compté.
Son téléphone n'arrêtait pas de sonner, Fornell. Il aurait du répondre, il le lui devait, mais il n'arrivait pas, trop de chose pesaient sur son esprit, l'inquiétude et une colère froide. McGee essayait depuis avant de joindre Dinozzo sur son portable, il savait que ca ne servirait à rien, mais il ne pouvait pas se résoudre à lui dire d'arrêter.
Bishop était en communication avec une Abby hystérique, à lui donner des instructions précises, qu'elle suivait malgré tout. Ils espéraient pouvoir encore avoir cette ordure, avec le même stratagème, mais en vain. Ils n'avaient rien, pas une preuve, pas un indice, ils devaient retourner au NCIS et ca le rendait fou.
Fornell avait été présent, toute l'après midi, hystérique à son tour. Ses yeux étaient rouges, grands, terrifiants. Il avait d'abord hurlé, prié qu'on abatte ce malade, puis le moment était venu de chercher et prévenir sa fille, alors il avait craqué s'était effondré devant une équipe agitée, presque trop occupée. Bishop lui avait apporté un café et Gibbs s'était retenu de ne pas lui crier dessus. Il était perdu, en nage, engloutissant autant de café que son corps le lui réclamait. Son esprit était en vrac, perdu entre la colère et une profonde détresse. Abby était venu quelques secondes, s'assurer qu'elle n'avait pas rêvé, que tout ca était vrai, il voyait la capitalisation dans ses yeux, dans ses larmes, elle comprenait que Tony était certainement mort, comme dans une de ses ancienne vie, une reformation d'un de ses anciens drame, théatre sordide, une ancienne perte, qui ?
Il ne manquait que 2 personnes, évidentes, deux proches dont Sergei n'avait pas reproduit la mort, Shannon et Kelly…
Une douleur le brisa et il fondit sur McGee. « Vous avez trouvé sa voiture?" McGee ne put parler, étouffé par ses taches, sans réponse. "diffusez des avis de recherche ! ». Les deux femmes de sa vie étaient mortes dans un accident de voiture, criminel.
Ils avaient retrouvé la voiture, le lendemain, du moins ce qu'il en restait. Elle était en miette dans un fossé, presque fantomatique dans le noir de cette fin de journée. Il frissonna observant la mince fumée s'élevant vers le ciel. Les bandeaux jaunes avaient déjà été étendus tout autour de la scène. Il n'attendit personne, et avança rapidement, le cœur suivant le rythme endiablé de ses pas. Il dansait, sur la peur, sur l'angoisse, et à la vue de la carcasse il crut défaillir. Cette journée était terrible, impensable encore quelques jours plus tôt. Il se mit à courir, ignorant le regard inquiet de McGee. Dinozzo avait une malédiction, son amour des voiture, il observa l'engin noir qu'il avait emprunté au NCIS, l'avant était totalement arraché, brisé contre les pierres. Il frissonna et s'approcha.
En scrutant l'intérieure de la voiture il se figea, l'habitacle était vide, une grande quantité de sang avait presque séché sur le siège, mais aucune trace du corps de son agent. Tony n'avait pas succombé à l'accident. Ou était-il alors.
Cela faisait deux jours qu'ils avaient trouvé la voiture de Tony, Ducky et Abby avaient verifié, s'était bien son sang, en quantité trop importante pour que ce soit anodin. Aucun d'eux n'avait put dormir plus de quelques heures. Une barbe très fine avait poussé sur McGee, celui-ci prenait une pause de quelques minutes pour parler avec Delilah, trop loin pour le soutenir. Bishop était en transe sur le sol, des cernes immenses sous ses yeux, dépouillant tous les documents qu'ils avaient pu rassembler. Abby dormait dans le fauteuil de Tony, la veste de Ducky sur ses épaules. Ce dernier observait l'écran où une photo et le profil de Sergei. V étaient affichés, essayant de comprendre l'homme. Il n'y avait rien à comprendre, c'était une bête, un fou sans scrupules.
Un fracas immense le forca à se retourner vers son agent. McGee venait de raccrocher et de frapper dans tout ce qui se trouvait sur son bureau, il tremblait, perdu. Gibbs s'approcha doucement et posa une main sur son épaule. Il leva alors des yeux terribles vers lui et soupira. « J'ai besoin de prendre l'air, deux minutes boss. »
Gibbs soupira et baissa la tête. Il frappa doucement le dos de son ami, « prenez-en 5 McGee ».
Ils étaient tous réunis autour de l'écran, même Jimmy était sorti de sa torpeur, pour regarder la vidéo envoyée par Sergei. McGee la lança devant une Abby tremblante, un Gibbs raide, droit et fermé.
L'homme apparut à l'écran, le même sourire arrogant sur son visage gonflé et tuméfié. « Je vous félicite pour votre droite agent Gibbs, mais laisser moi vous dire échec et math. » Il accentua les trois derniers mots, les laissant rouler doucement dans un accent russe.
L'écran devint noir, et les gémissements d'Abby se firent entendre. « Localisez cette vidéo. » Gibbs avait parlé, sobrement, fataliste.
« Boss, je ne pense pas qu'il ai laissé une possibilité de… ».
« McGee ! » Il le coupa un peu trop violement. " Il à finit, il pense avoir gagné, il veut juste qu'on le retrouve." Il ne broncha pas au regard horrifié de la gothique, il parlait du corps, celui de son agent, de son protégé.
Ils étaient arrivé à un hangar, Fornell était avec, il ne leur avait pas laissé le choix. Chacun était sur le qui-vive, prêt à faire feu, tuer ce monstre, et deux agents de FBI les accompagnaient. Le hangar était petit, une pièce à l'avant, un petit cagibi et une autre pièce à l'arrière. La voie était claire, vide, seuls quelques cris étouffés, terrible animaient le lieu lugubre. Il accéléra reconnaissant la voix.
Il claqua la porte sans prendre garde, il regarda rapidement à gauche et à droite, de toute façon on le couvrirait. Tony était là, au milieu d'une pièce vide, assis sur une chaise, ligoté. Il hurlait sous un bandeau serré sur sa bouche, hurlait à la mort tout en s'agitant, dans tout les sens, tentant de lui dire quelque chose. Autour de lui s'étalaient plusieurs photographies qu'il ne pouvait réellement percevoir, le lieu était trop sombre. Le spectacle était terrifiant, et l'appel étouffé de McGee ne contrasta pas avec l'ambiance. « Tony… »
Son agent était couvert de sang, son sang, il imbibait sa chemise déchirée, d'un rouge vif écœurant, ses cheveux étaient collés en paquets, son arcade ouverte, son œil gonflé. Des larmes ruisselaient sur ses joues, mais le pire était son regard, son expression. Il était emplit de détresse, de désespoir, Tony le suppliait, il lui hurlait quelque chose, des suppliques, des prières terribles qu'il ne comprenait pas. Et plus il s'approchait, plus il gémissait.
« Tony… » C'était sa voix qui resonna, il ne se controla plus, ne pouvait plus faire semblant. Il accourut, ne comprenant pas la detresse, et les cris de tony se transformèrent en d'immenses sanglots, des cris désespérés qui ne lui ressemblait pas, des tremblements… McGee n'avait pas bougé, les autres sécurisaient les lieux, en dehors.
Quand Gibbs fut à quelques centimetres, le regard terrifié et agité de son agent l'interloqua, il se figea quelques secondes, quelques parfaites secondes quand il vit son agent regarder vers la droite. Il ne lui en fallut pas plus, le coup de feu partit très vite alors qu'une lame brilla à quelques centimetres du cou de McGee. Sergei. Il était venu par l'arrière, caché dans un placard électrique, sans un bruit, c'était un pieges, énorme et desesperé, aveuglé par sa vengeance, et Gibbs avait gagné...
Il resta de glace quelques secondes alors que Tim, blanc comme un linge ne pouvait plus bouger. Les deux hommes s'observerent puis se precipitèrent en cœur vers le troisieme, à bout de forces. Gibbs lui retira le bandeau qui l'empechait de parler, et à sa surprise tony n'arreta pas les sanglots, les cris de detresse, il n'avait jamais vu son homme comme ca, n'avait jamais imaginé qu'il pourrait se retrouver si désemparé. Sergei l'avait blessé, brisé par endroits, mais Tony avait connu pire.
« Gibbs… » Sa voix était dechirée et Gibbs s'approcha pour laisser tomber la tete de son agent, épuisé, sur son épaule. Il tremblait, sursautait de terreur et Jethro ne put s'empecher de le prendre dans ses bras, pour le soutenir le calmer. « Gibbs ! » Il continuait de hurler, bon sang, il se sentait défaillir lui aussi, cette journée avait eu raison de lui.
C'est alors que la voix toujours aussi terrible de McGee résonna. « Boss… » Il ne se retourna pas tout de suite, mais McGee réiterra son appel. « Boss ! » il se retourna vers son agent, accroupis sur les photographies qui jonchaient le sol, parsemées de goutelette de sang. Ses yeux était brillants, son teint pale, alors qu'il tenait l'objet face à Gibbs.
Sur le papier glacé il reconnu les yeux bruns, trop vides d'une femme qu'ils avaient tous connus. Son visage empli de sang, sa bouche crispée dans un mouvement de terreur. Gibbs se figea… ils n'avaient pas gagné, Sergei avait reussi, il avait détruit sa famille.
Il se reconcentra alors vers Tony, fermant les yeux pour tenter d'oublier, le serrant dans ses bras alors que Tim détachait doucement ses liens. «Gibbs… » Il le suppliait, sans pouvoir dire autre chose. L'image ne s'éffacerait pas de son esprit, l'air fantomatique de l'israelienne, trop loin pour être encore en vie, trop de rouge pour y croire, pourtant… Il ne pouvait pas le croire.
« Je suis désolé… » les mots figèrent toutes les personnes dans la salle, même Tony cessa de s'agiter, de se battre contre ses fantomes. Des secondes trop longues passèrent jusqu'à ce que l'agent senior ne s'effondre completement dans les bras de son patron,ces mots l'avaient achevé. Il ne bougea plus, amorfe, mais toujours animé de plainte, de cri étoufés maintenant au fond de sa gorge seche. Et alors que l'agent ne cessait de répeter le meme mot, Ziva, Ziva, Ziva, des mots différents, lui échapèrent « Ne laisse pas tomber maintenant Tony… »
Il ne croyait pas, lui-même, en ses paroles. McGee était tombé assis sur le sol, une main sur le bras de Dinozzo, alors que Bishop, qui les avait rejoinds, regardait le spectacle, perdue. Il ne lâcha pas l'agent maintenant agrippé à lui, enfoncé dans ses bras, tel un enfant, tel un petit garcon perdu, voulant se couper de toute réalité. Il n'en menait pas plus large, sergei avait brisé quelques chose cette semaine, et il n'était pas sur qu'ils s'en remettraient….
