Petite note de l'auteur : Je recommande grandement de lire cette fanfic en écoutant "Other Promise" (Chansons que vous trouverez aisément sous ce même nom sur youtube, ne vous inquiétez pas ^^). C'est cette chansons particulièrement magnifique qui m'a inspirée la fanfic =)
Bonne lecture !
Il va aller ou il ne devrait pas.
Tu le sais.
Tu le sens.
Tu sais que tu vas le perdre.
A jamais.
Que tu ne le reverras plus.
Qu'il disparaîtra.
Et tu sais, aussi, que tu ne peux rien faire.
Et ça te détruit, lentement.
Ça te détruits, de le voir comme ça.
Jour après jour.
A se poser des questions qui causeront sa perte.
Et la tienne.
Tu aimerais lui hurler de rester.
Tu ne peux pas.
Tu peux juste le chuchoter.
Là, au détour de cette ruelle.
Dans ces ténèbres qui t'entourent.
Toujours.
Toujours.
Tu voudrais le hurler, lui dire de se retourner.
De revenir.
De ne pas t'abandonner.
Mais tu ne peux pas.
Parce que tu sais que, de toute façon…
Il ne t'écouterait pas.
Il n'écoute jamais. Il ne fait que ce qui lui plait.
Il est comme ça.
C'est tout.
Tu sais ce qu'il s'est passé au manoir.
Tu sais ce qui l'y attend.
C'est pour ça que tu as si mal.
Mais tu refuses de croire qu'il ira quand même.
Tu ne veux pas.
Tu ne peux pas.
Pourtant, tu le suis.
Tu essayes, à plusieurs reprises, de l'en empêcher.
De le ramener.
Puis… de le tuer.
Parce que tu lui en veux.
Mais tu sais qu'il te battra.
Il t'a toujours battu. Il est plus fort que toi.
Et puis tu n'y as jamais mis toute ta force.
Tu ne pouvais pas lui faire de mal.
Pas a lui.
Le dernier combat est proche de sa fin.
Tu essayes encore une fois.
Tu échoues encore une fois.
Comme d'habitude.
Tu voulais essayer. Mais tu sais que ça ne changera rien.
« On se reverra, dans une autre vie. »
Il ne comprend pas tes mots.
Toi si.
Et c'est pour ça que ça te fait si mal.
« Oui, je t'attendrais. »
Tu le traites d'imbécile.
Tu ne peux plus qu'être amer et ironique, maintenant.
Parce qu'après tout, c'est aussi un peu de ta faute.
Tu disparais.
Un peu. Pas complètement.
Mais lui, ne s'en aperçoit pas.
Il continue d'avancer.
Vers son destin.
Vers la lumière.
Vers sa mort.
***
Dans une pièce immaculée au milieu de laquelle trône une sorte d'immense fleur blanche, un adolescent aux cheveux couleur or entre.
Il s'avance, sans se presser, quelque chose au fond de sa poitrine se serrant.
Et puis, DiZ.
Des mots. Blessants.
Des cris, et des coups dans le vide.
Enfin, il le voit. Endormi, paisible.
« Sora. »
Une respiration. Bloquée par un sentiment douloureux encore une fois, et la sensation d'un regard malheureux posé entre ses omoplates.
Il continue.
« Tu as de la chance. Pour moi les vacances s'arrêtent… ici. »
Au fond de la pièce, une silhouette aux cheveux flamboyants se retourne et repars, le pas pressé, comme si elle fuyait quelque chose.
