Disclaimer : Ils ne sont pas à moi.
Une fic que j'ai écrite pour m'amuser qui ne présente d'autre intérêt que de passer un bon moment j'espère, donc rien de sérieux.
1 ) Proposition
-McKay, vous faites quoi ce soir ? s'écria le colonel Sheppard en faisant une entrée fracassante dans le laboratoire.
Le scientifique en chef le foudroya du regard.
-Colonel, il y a des gens qui travaillent ici et vous devriez perdre cette détestable habitude d'entrer comme s'il s'agissait d'une salle d'entraînement pour Rambo. Nous procédons souvent à des manipulations délicates et vos manières de primate qui aurait aperçu une banane vont bien finir par provoquer une catastrophe un de ces jours. Vous allez arriver à comprendre ça ou bien c'est trop difficile à entrer dans votre cerveau ? Et puis je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais nous avons des problèmes. La température est descendue de plusieurs degrés à l'intérieur de la cité et j'essaye de trouver une solution, comme d'habitude !
-Hum, je vois que vous êtes d'une humeur charmante aujourd'hui, remarquez, ça ne change pas beaucoup.
-Colonel Sheppard, si vous m'exposiez le but de votre visite, histoire de gagner un peu de mon temps si précieux.
-Ca vous dirait une soirée ciné pop-corn ?
-Hum, faut voir, répliqua le scientifique prudent. Et le film ?
-Ben Lorne et moi on a pensé aux Sept mercenaires.
-Encore ce vieux film, gémit McKay, mais on l'a déjà vu au moins trois fois.
-Dites Rodney, si vous avez mieux à proposer je suis preneur sinon il faudra vous contenter ce qu'on a hein !
-Bon, soupira le scientifique, pourquoi pas si vous avez rien de mieux. Il se ravisa d'un coup.
Attendez colonel, j'y pense maintenant, le colonel Caldwell m'a rapportéquelques films canadiens, ça nous changera un peu, et puis on gagnera sur la qualité. Je suis sur que nous allons passer une soirée passionnante.
-Canadien ? Une petite moue dégoûtée apparut sur le visage du militaire. Il existe un cinéma canadien ?
-Colonel…gronda McKay sentant une susceptibilité patriotique l'envahir, figurez vous qu'en effet il existe autre chose que des films américains mais si n'avez pas l'air d'y croire...
-OK, mais…canadien ? vous êtes sûr que ce ne sont pas des documentaires sur les ours où quelque chose comme ça ?
-Colonel ! Explosa le scientifique.
-Bon, ça va, ne vous fâchez pas McKay, je plaisantais. Tenez, ç'aurait pu être pire, un film tchèque par exemple, s'exclama t-il en avisant Zelenka. Dites Radek, vous n'avez pas emmené de films dans vos bagages, j'espère ?
Zelenka haussa les épaules et ne répondit pas. Cela faisait un moment qu'il avait compris que la meilleure façon de désarçonner le colonel était de ne pas répliquer à ses plaisanteries pour le moins douteuses.
Gagné ! Sheppard reporta son attention sur Rodney.
-Dites McKay, Caldwell vous fait des cadeaux maintenant, comment ça se fait ? Demanda t-il une pointe d'animosité dans la voix..
-Ca vous dérange colonel ? Maintenant laissez moi, j'ai du travail si nous ne voulons pas tous finir congelés.
-Bon, je vous laisse, j'espère que vous allez trouver une solution pour ce problème de chauffage, brrr ! fait pas chaud !
-N'y comptez pas avant demain matin, rétorqua Zelenka, d'ici là il faudra faire avec.
-Et oui colonel, renchérit Rodney avec un sourire sadique. Je ne vous croyais pas si frileux, en fait je pensais les militaires américains plus aguerris. Dites, vous devriez aller faire une petite séance de bâtons avec Teyla ou un jogging avec Ronon, ça vous réchauffera et nous pourrons enfin travailler en paix.
-Bien sur, ça ne vous dérange pas ce froid, vous Rodney, répliqua le militaire vexé, on comprend pourquoi. Vous savez, ajouta t-il avec perfidie à l'intention de Zelenka, il vient d'un pays où ils sont obligés de mettre des raquettes aux pieds dix mois par an pour faire leurs courses au supermarché du coin.
-Colonel, s'exclama Rodney exaspéré, je vous interdis de parler ainsi du Canada. C'est un pays magnifique, le climat y est parfait et les gens sont aimables eux. Et puis malgré ce que vous en pensez nous avons un vrai cinéma nous, ça ne vous fera pas de mal de voir des films qui incitent à la réflexion.
-Ouais, enfin, c'est vrai que c'est un grand pays, et puis pour les figurants dans leurs films, ils utilisent des caribous ? Bon, je plaisante McKay, dit-il vivement en voyant les yeux bleus de son ami virer à l'orage et la main du scientifique tâtonner sur le bureau. Bon, je vous quitte cria t-il en évitant de justesse un dossier qui s'envola dans sa direction pour finalement s'écraser au sol. Nous vous attendons avec vos films Rodney. A ce soir. Venez donc Zelenka, je suis sûr que nous allons passer une soirée passionnante !
A suivre…