Bien. Voici donc L'Annexe numéro 1 de the First the one... A partir du chapitre 13, je crois bien.

Résumé des épisodes précédents, concernant Sherlock et John, du moins :

Le jour de l'anniversaire de Geremy Lestrade, le 20 novembre, celui-ci est envahit par trois génies : le détective consultant, son frère, et son pire ennemi. En gros, Sherlock, Mycroft et Moriarty. Comme les deux consultants se font des mamours dans sa cuisine et qu'il aimerait passer une soirée tranquille, Lestrade se rends à Baker street, où il informe le toubib que l'homme le plus dangereux de Londres et accessoirement du monde se trouve chez lui avec les frères ennemis. Ils passent la soirée ensemble et l'inspecteur part sur un baiser.

Quelques semaines plus tard, le docteur à fuit Baker-street parce que Sherlock a ramené un amant de passage dans l'espoir de le rendre jaloux, ce qui a peut-être trop bien marché. Il se rends donc chez Lestrade et l'y trouve et très mauvaise compagnie. Cependant, il n'y a pas de mort car le criminel consultant et le médecin ont un but commun durant tout le chapitre : découvrir le prénom de l'inspecteur. Dans la soirée, John est d'ailleurs rassuré car il découvre un côté plus ou moins humain à Moriarty qui va couvrir l'inspecteur pour qu'il ne prenne pas froid.

Nous reprenons un peu avant la fin du chapitre treize : Moriarty s'est fait avoir par une de ses propres grenades aveuglantes, Il est momentanément sourd et aveugle. Lestrade l'emmène donc voir le médecin le plus qualifié qu'il connaisse : John Watson.


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Sherlock avait passé la matinée à s'ennuyer prodigieusement et John à ruminer devant la télé. Aussi, quand le pas de l'inspecteur retenti dans les escaliers après un coup de sonnette et un bonjour à Mrs Hudson, le détective était debout, impatient, survolté, désespéré.

-Vous avez quelque chose pour moi ? Un meurtre ? Un suicide ? Une organisation criminelle à démanteler ? Un chien disparu ? Le sac d'une vieille dame volé ? ?

-Rien de tout ça, désolé Sherlock… Ceci dit, j'ai peut-être mieux… Mais c'est pour le toubib que je suis venu.

=Pardon ?

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Avant de monter, Lestrade avait confié Moriarty à Mrs Hudson, et le criminel, pas très naturellement, avait dit qu'il était sourd et aveugle pour le moment et il avait tendu la main pour qu'elle y écrive.

« Bonjours »

-Bon… Bonjour.

-Comme il doit être triste le pauvre malheureux !, s'était écrié la bonne dame avec compassion. Surtout que le malfrat était toujours pieds nus…

« Comment vous appelez vous ? »

-… Jim. Enfin… James. Mais appelez moi Jim.

« C'est très joli ! »

Il inclinait la tête et tendait l'autre main vers le visage de la logeuse pour connaître son expression quand Lestrade revint le chercher.

Quel étrange tableau, le loup apprivoisé par la mère-grand… Dans une pulsion, il passa derrière lui et le prit doucement par les épaules, posant un baiser papillon dans le cou gelé, le faisant sursauter.

Mrs Hudson secoua la tête et se souvint des paroles d'une de ses anciennes locataires, d'avant Sherlock : « Tous les hommes biens sont pris. Ou Gay. Ou les deux. » Les jeunes filles de notre époque étaient décidément bien à plaindre.

L'inspecteur remonta Jim à l'étage, la vieille dame les suivit bientôt avec un plateau, quatre tasses de thés et des biscuits.

Sherlock ne trouva rien de mieux à faire que de s'exclamer haut et fort « Tiens donc ! Jim ! »

Malheureusement pour lui, le bandit n'eut strictement aucune réaction. Il s'assit où le mena Lestrade et prit la tasse que Mrs Hudson lui donna. La logeuse chuchota à Sherlock en passant près de lui :

-Sherlock, voyons ! Ce jeune homme est aveugle et sourd !

=QUOI ?

John, qui était toujours un peu nerveux en présence du criminel consultant n'en revenait pas non plus. Il se retourna vers l'inspecteur :

-C'est vrai ?

Celui-ci se gratta machinalement la nuque :

-On dirait bien que oui. Je voudrais savoir s'il peut et quand il va guérir, et ce qu'il faut faire…

-Il est hors de question que j'examine ce psychopathe !

-Vous avez la rancune plus tenace que je pensais, John… glissa Sherlock, pas vraiment innocemment.

L'inspecteur secoua une nouvelle fois la tête et prit la mains de Jim, l'air triste.

« Il ne veut pas, vous lui faites peur… »

-Je vous l'avais bien dit, qu'il refuserait. Vous faites confiance bien trop vite, ne vous plaignez pas d'être déçu ! Et soyez sérieux deux minutes, qui irait s'inquiéter de ma santé, hein ?

« Moi. »

-… Oui… Bon, à part vous ?

John fronça les sourcils. Il avait rêvé ou Moriarty avait rougit un quart de seconde ? Lestrade continuait :

« Sherlock s'ennuie… »

-Le pauvre chat ! J'arrangerais ça bientôt.

« Ne tuez personne dans ma juridiction ! »

-… En France, c'est bon ?

Le policier soupira, ce n'était bon nulle part, bien sur…

« Non, c'est mal. »

Le criminel consultant tira la langue, l'inspecteur se releva :

-Bon, alors tant pis… (Il hésita encore et craqua, suppliant :) Toubib… Vous ne voulez vraiment pas le faire, même pour moi ?

John soupira et Sherlock qui grattait son violon eut un sourire : Touché, coulé…

-D'accord. Laissez moi seul avec lui…

-Eh ! Et moi, je vais où ?

Sherlock n'avait pas du tout l'intension d'être délogé de son salon.

-Je ne sais pas, va dans ta chambre avec l'inspecteur, ou sors, pour une fois, ça ne te fera pas de mal ! !

-Hum, John, je ne suis pas sur que tu veuille réellement que je me retrouve seul à seul avec Lestrade dans ma chambre. Ce cher inspecteur est de plus en plus sexe ces derniers temps…

Le concerné remercia le ciel que Jim n'aie pas entendu et frissonna.

-Très bien, soupira enfin le docteur. De toute façon, le matériel est dans la salle de bain…

Il attrapa son « patient » par le bras et le poussa vers la salle d'eau, lançant un dernier regard noir à Sherlock.

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John ferma la porte derrière lui et regarda le loup dans la bergerie… Pieds nus. Il y avait du sang sur le carrelage, tiens… Il jura, poussa Moriarty sur une chaise et lui attrapa les chevilles. Sur la plante droite, deux coupures dont une assez profonde d'où perlait le sang qui tachait le sol. Il s'écriât, scandalisé :

-Mais vous ne ressentez pas la douleur ? ! Vous êtes humain ? !

Il se rappela que le criminel consultant ne pouvait pas l'entendre, il écrit seulement la première phrase sur la paume ouverte.

-Si, bien sur.

« Vous êtes sadique ET masochiste ? »

-Seulement le premier, et vous ?

« Alors pourquoi ? »

Le brun haussa les épaules :

-La douleur est éphémère, pourquoi s'en soucier, Johnny-boy ?

« Parce que la vie aussi est éphémère ! »

-Hé, justement, Johnny-boy, Justement…

"Vous avez de la chance que je n'ai pas mon flingue sur moi."

Jim éclata de rire :

-Allons, je n'ai tué personne depuis Janvier, du moins personne d'anglais. … C'est mesquin d'appuyer sur mes plaies exprès pour vous venger.

Excédé, John saisit un flacon d'alcool pur et un coton…

-Aïe ! ! Ça aussi c'est mesquin !

Le docteur le gratifiât d'un regard mauvais avant de se rappeler qu'il était aussi aveugle. Il lui désinfecta correctement le pied, et lui remit chaussettes et chaussures avec plus de délicatesse qu'il ne s'en serait jamais cru capable à l'égard d'un tueur psychopathique. Peut-être que le fait que Moriarty était resté immobile, pensif, presque humain pendant toute l'opération aidait.

Il se lava les mains et se remit à sa tâche véritable.

Il commença par nettoyer les oreilles du bandit en profondeur, bien qu'elles soient propres, du sang avait bouché l'oreille interne quand les tympans avaient explosés, et cela gênait la cicatrisation.

Moriarty grimaça beaucoup, pas habitué à ce qu'on lui touche la tête, mais quand le médecin eut finit, il avait retrouvé une grande partie de ses capacités, il pouvait distinguer les mots, même si évaluer les distances restait difficile.

Quand à ces yeux, ils semblaient en parfait état, le problème devait venir de la rétine saturée et endommagée par un trop plein de lumière. Elle devrait guérir.

Il venait d'arriver à cette conclusion quand le malfrat tourna brusquement la tête vers la fenêtre, dur :

-Qu'est ce que c'est ?

-Un chat. Vous êtes allergique ?

-Non. Laissez-moi deviner… Tigré, les yeux verts.

-… C'est exact, mais comment…

John était stupéfait. Moriarty ricana lugubrement :

-Il squatte chez l'inspecteur, je connais son odeur. Je ne pensais pas qu'il traverserait la moitié de la ville pour nous retrouver… Rendez vous compte qu'il l'a baptisé Jimmy ! !

-Et vous, vous ne l'appelez pas par son prénom.

-Et alors ? Vous non plus, je suppose.

-Hum… Eh ben… Oui. C'est trop étrange.

-Continuez comme ça, je suis d'humeur jalouse. Passez moi donc ce chat…

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A ce moment là, on toqua :

-Toubib ? Je peux entrer, maintenant ?

Celui-ci ne répondit pas tout de suite, contemplant le soulagement sur le visage du criminel : Enfin ! Il pouvait enfin entendre la voix éraillé, douce de l'inspecteur !

-… Euh oui, entrez !

Sherlock suivait, il s'appuya à la porte, grattant les cordes de son instrument sans délicatesse.

-Alors ?

-Pour faire simple, il entend, il faudra attendre une ou deux semaines pour que tout redevienne comme avant, et il devrait voir assez bien d'ici deux jours, et normalement d'ici quatre jours.

Lestrade acquiesça, et remarqua, se frottant à ses chevilles…

-Jimmy ?

Il se pencha et l'animal sauta sur ses épaules en ronronnant.

-Et moi ?

Sourire.

-Jim ?

Sherlock secoua la tête. Quel mélo ! Même avec John, il n'y avait pas de scène aussi guimauve.

-N'oubliez pas votre promesse, lança t-il, je m'ennuie !

-Sherlock !

N'empêche, des fois, il aurait aimé un peu plus de tendresse avec John. Pourquoi John était-il incapable de l'accepter comme il était alors que Lestrade accueillait un criminel multirécidiviste chez lui par intermittences ? Pourtant, lui, il est du même côté que John, il fait des efforts, aussi, il essaye d'être un peu plus humain, au moins de chercher des distractions ailleurs que dans le crime… Mais il n'y a vraiment que ça de passionnant. A part John. Avec lui, il ne s'ennuie pas, jamais. Mais John ne le comprend pas. Il essaye, ça ne fait aucun doute, mais…

Moriarty, lui, ne fait pas d'effort, et pourtant, il a de la tendresse. Pourquoi ? Bon, il essaye de tuer moins de gens. Mais ce n'est pas vraiment la mort qui le passionne. La vie est injuste.

Et maintenant, John s'est intégré à un groupe. Avec Lestrade et Jim, pas avec lui.

Son cœur se sera, il baissa les yeux, s'enfuit dans le salon avec son violon, commença à en jouer, de manière désordonnée. Son cœur est un champ de bataille que John a dévasté sans même s'en rendre compte, avant d'y construire un beau château, de l'y enfermer, et d'aller voir ailleurs.

La solitude totale est-elle préférable à une demie compagnie ?

Il rangea l'instrument dans son étui, mis son manteau et s'empara de son écharpe.

-Sherlock ? Qu'est-ce que tu fais ?

John.

-Je crois que c'est la question la plus stupide que tu ne m'aies jamais posée, John. Je sors.

Retiens moi, John.

-En emportant ton violon ?

-Oui.

John, moi, je voudrais te jouer mon cœur pour que tu le comprennes…

-Mais pourquoi faire ? !

…pour que tu m'aimes vraiment…

-Pour mettre de l'ordre dans mes sentiments… Il est possible que je ne revienne pas du tout. Ne m'attends pas pour dîner.

…Je ne sais pas si je supporterais encore longtemps ta demie froideur…

-MAIS OÙ TU VAS ? ?

-Je ne sais pas. Au revoir, John. Lestrade, Jim…

Il ferma la porte doucement, laissant le docteur hébété.

-Mais…

Dès qu'il s'agissait de Sherlock, Moriarty était encore le plus à même de parler.

-Vous venez de découvrir que j'étais humain. Il serait temps que le même déclic se fasse pour Sherlock, où il en souffrira de plus en plus, jusqu'à trop. Et je vous promets que vous ne lui survivrez pas vingt-quatre heures.

Lestrade remercia quand même pour le traitement avant qu'ils ne partent.

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Ce soir là, Sarah rentrait d'une dure journée de travail, sans John, qui plus est, car il avait dû courir après son colocataire, encore une fois.

Elle soupira, fatiguée. Elle essayait de ne pas trop y penser, à John et à ...Sherlock. Elle ne voulait pas de jalousie, sa vie était trop terne pour qu'elle y mette ce sentiment. Elle soupira, John devait être heureux avec Sherlock, lui ! Elle ne le connaissait presque pas, mais elle le détestait. John était le meilleur homme qui lui avait été donné de rencontrer, et un génie qui le mettait régulièrement hors de lui l'accaparait comme un jouet !

Et voilà. La jalousie.

Elle alluma la lumière de son appartement et ... poussa un cri d'épouvante.

Un long corps sombre, debout au milieux de son salon, son visage blanc comme la neige qui la dévisage de ses yeux si clairs qu'ils en font peurs, la mort. Euh… Sherlock. Holmes. Le colocataire de John. Qu'est ce qu'il faisait là ? Comment était-il entré ?

-Le code de votre porte était évident.

Une voix sombre et grave… Ce type n'est pas humain.

-Je peux rester ?

-Pardon ?

Elle est réellement surprise… Sherlock Holmes n'est pas le genre de personne que l'on imagine facilement en train de demander la permission… ça ne lui va pas. D'ailleurs, il n'aime pas ça. Et pourtant, il l'a fait. Pourquoi ? Ça a un rapport avec John ?

A ce point là de sa réflexion, Sarah était vraiment inquiète…

-Je peux rester ? Je ne bougerais pas du fauteuil, ou du canapé, je ne dirais pas un mot…

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-Oui … Mais…Enfin… Que… Non… Stop ! Si vous restez ici, je veux savoir pourquoi !

Sherlock fronça les sourcils, hochât la tête. Au point où il en était… Il s »assit sur un fauteuil, remonta ses jambes contre lui, baissa les yeux.

-C'est John.

-D'habitude, c'est plutôt vous…

Le brun leva vers elle un regard désemparé.

-Ce… Ce n'était qu'une remarque !

Curieusement, elle ne se rendit compte qu'à ce moment à quel point il était beau, la détresse lui allait bien… Elle effaçait un peu son horrible caractère…

-Pourquoi êtes vous parti ?

Elle ôtait son manteau, elle alla le poser dans l'entrée et revint s'asseoir en face de lui. Il hésita un instant avant de parler, toujours replié sur lui-même, les yeux perdu dans le vides.

-Comment est John avec vous ?

La question la surprit.

-Hein ? ! Euh… Bien… Il est franc, souriant, galant, drôle, prévenant, … Heu… C'est tout ?

Elle passa ses cheveux derrière ses oreilles, un peu gênée.

-Il n'est jamais comme ça avec moi.

-Ah ? Et comment est-il ?

-… Sur les nerfs, excédé, fatigué, chez vous, agacé, furieux, scandalisé, Il dit souvent que je n'ai pas de cœur, je fais des efforts, pourtant, pour lui…

-Sarah regarda les mèches noires tomber devant le visage peiné.

-D'accord… Mais pourquoi être venu chez moi ?

-C'est le dernier endroit auquel il pensera qu'il me cherche.

-Je… Non. (Elle soupira, aperçut l'étui que Sherlock avait gardé serré contre lui.) Qu'est ce que c'est ?

-Un violon.

-Oh… Vous m'enjoueriez un peu ? Après manger, bien sur…

Hochement lent de tête, Sherlock ne faisait plus attention à elle. Elle lui tapota l'épaule, compatissant un peu et il se retint de frissonner. Il n'aimait pas les contacts, sauf quand c'était John. Et Moriarty, des fois… Mais John était mieux. Cependant, le geste de la jeune femme venait d'une bonne intension, il ne le rejeta pas.

Ils mangèrent… Enfin, elle mangea devant la télé, l'ambiance était étrange, entre malaise et compréhension… Finalement, Sarah éteint le poste.

-Bon…Eh bien, … Bonne nuit…Vous allez pouvoir dormir ?

-C'est sans importance. Bonne nuit.

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Mais il n'est pas si facile de trouver le repos lorsque l'on sait que Sherlock Holmes arpente votre salon… Vous réussiriez, vous ?

Elle finit par se relever et repasser dans le salon.

Sherlock, étendu sur le canapé, fixait désespérément le plafond, les mains jointes en prières. A quoi pouvait-il bien penser ? A John ou à la taille d'un humain par rapport à celle de ²l'univers ?

Cet homme était étrangement fascinant… Elle comprenait pourquoi John préférait sa compagnie à la sienne… Mais c'était aux prit d'efforts incroyables. Chaque fois qu'il venait chez elle ou presque, c'était parce que Sherlock l'avait mis de mauvaise humeur…

Il aimait cependant suffisamment le détective pour rester avec lui malgré tout… Tout quoi ? Qu'est ce que John reprochait exactement à Sherlock ? Sûrement pas seulement son mauvais caractère…

Sherlock pensait exactement à la même chose. Mais il y avait tant de choses pour lesquelles il pourrait lui en vouloir…

Peut-être parce que le détective était intimidant, peut-être parce qu'il l'admirait mais ne recevait rien ou pas assez en retour, peut-être parce que c'était contre lui-même qu'il était en colère parce qu'il ne savait pas quoi faire pour que Sherlock arrête les patchs et les jeux malsains… Peut-être parce que malgré le fait qu'il l'aimait, il ne le comprenait pas, le génie était trop obscur pour dire clairement ses sentiments… Peut-être parce qu'il n'aimait pas dépendre de lui, aussi…Peut-être parce que Sherlock ne l'écoutait jamais et qu'il avait l'impression de compter pour du beurre, peut-être parce que Sherlock lui paraissait inatteignable, peut-être parce que c'était trop dur de se retenir de lui sauter au cou quand il rentrait enfin d'une de ses expéditions solitaire, vivant, parce qu'il n'y avait rien d'officiel entre eux, peut-être parce qu'il était déçu… Peut-être tout ça à la fois. A vrai dire, John Watson lui-même n'en savait rien.

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Sherlock se releva doucement, ressorti son stradivarius, vérifia rapidement s'il était accordé et reprit la mélodie désordonnée de l'après midi, mais plus harmonieusement, les notes coulaient comme les gouttes de pluie le long d'un visage trempé de pleurs… Non, c'était trop d'eau. Le rythme enchaîna saccades, trilles, gamme, syncopes, calme et agitation, mélancolie et tristesse était pourtant les maîtres mots de l'air.

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Appuyée dans l'encadrure de la porte, Sarah écoutait, invisible et silencieuse, cet homme fendre sa carapace d'intelligence pour essayer de comprendre son propre cœur à travers la musique… Il était vraiment magnifique et elle sentait son rythme cardiaque s'accélérer…

C'était stupide… Elle l'était, d'ailleurs… Mais maintenant, elle savait. Entre John et elle, il n'y aurait jamais que de l'amitié. D'abord parce qu'elle ne pouvait pas lutter contre ça, contre lui… Et ensuite parce qu'elle venait de passer du côté des fan-girl. Imaginer John et Sherlock, Sherlock et John… John et elle ? Qu'elle platitude !

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Elle restât jusqu'à ce qu'a ce que la musique s'arrête puis retourna se coucher.

Mais il y a tout de même des limite à ce qu'une fan-girl peu supporter…

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Voilà, la suite dès que j'ai publié le chapitre suivant de TFTO.

Me gratifieriez vous d'une review malgré tout ?