Résumé :
Gwendalavir a retrouvé le repos mérité de l'après guerre, les héros lèvrent les pieds. Ils respirent la paix ne semble être qu'une façade où court de larges fissures. Le chaos gronde dans le ciel. Une guilde qui se cachait depuis des siècles décide de tirer à leur tour les ficelles : anéantissant l'équilibre fragile qui permettait à l'Empire de ne pas s'effondrer. Selvaryan, une jeune issue de la Nébuleuse se retrouve alors entraînée dans une série d'événement sombre dont elle est le point d'origine. Accompagné par un allié inespéré, elle tente de rétablir l'équilibre précaire qu'elle a rompu, pourra-t-elle réparer sa faute ?
Chères amies, chers amis !
Salutations !
Voici le début d'une fanfiction sur l'univers de Bottero, je tiens à ce monde parce qu'il m'a lancé dans la lecture alors que j'étais adolescente.
N'hésitez pas à me laisser des commentaires (constructifs ou gentils), je réponds à tout les coups :). Si vous passez des semaines à attendre une suite n'hésitez pas à me secouer les puces par messages privés, peut-être que ça me relancera.
Je vous embrasse et bonne lecture !
1. Al-Jeit
La grande cité d'Al-Jeit roupillait silencieusement, les grandes tours, telles des sentinelles éternelles, semblaient elles aussi pointer du nez. Tout était paisible. Quelques gardes en armures étincelantes étrennaient les pavés de la citadelle, ils agrippaient leurs piques ou leurs épées avec fermeté. L'oeil vif. Dans le ciel s'était déversé des milliers d'étoiles froides, elles s'étaient accrochées au voile épais et sombre d'une nuit d'été. L'eau des fontaines miroitaient l'ombre des luminaires lointain. Tout semblait paisible. Personne ne s'attendait au déchirement nocturne qui se préparait en secret dans une des plus hautes tours de la Cité, une tour ourlée de gardes somnolant. Ce bâtiment contenait le joyau du Royaume, l'Atout de Gwendalavir, un être essentiel pour la paix qui s'était enfin établie. Il était unique. Mais dans les noirceurs de l'Empire veillaient quelques sombres dessins.
Une lame aiguisée.
Un murmure s'approchant d'une gorgée dévoilée.
Tranchée.
Légèreté.
Un élan bien calculé.
Envolé.
Dans une des plus hautes flèches ouvragées du Palais de l'Empereur Sil'Afian une fenêtre s'était fermée, poussée par un courant d'air puissant. Dans la nuit silencieuse, faiblement éclairée par les froides étoiles, une silhouette sombre perça l'air telle une flèche meurtrière. Silencieusement, elle déchirait le voile de la nuit, elle avait sauté du sommet de la tour et paraissait, dans sa chute, planer. L'inconnu, se glissa dans un courant d'air chaud, il se vrilla et plia ses bras, atterrissant sur un toit voisin. Tout s'était déroulé comme prévu. Le premier Acte.
Des cris résonnèrent dans la tour du palais, derrière la vitre des lampes torches tremblèrent ; la fenêtre s'ouvrit en grand, un garde scruta la nuit, il semblait ravagé. Mais la nuit cachait toutes choses.
Sil'Afian avait été assassiné.
Sur les toits escarpés, caché du regard des gardes effarés, danse l'assassin. Il sautait de toit en toit, semblant planer dans le vide. Le temps d'un battement de bras et la silhouette sombre reprenait son envol. Elle quitta les hautes sphères de la Cité, jouant dans les airs au rythme des courants. L'assassin dépassa les murailles d'Al-Jeit et plongea dans la nuit d'encre, loin de sa victime.
