Entre deux temps
Dispositions légales : Wakfu appartient à Ankama. Je ne possède rien dessus.
Arrivée à l'Inglorium
Echo les avait envoyés à l'Inglorium. Tous en sécurité. Enfin, en théorie. Ils restèrent silencieux un moment, attendant que quelque chose se passe, mais rien. Ni Echo ni Oropo à leur trousse.
Amalia s'étira, profitant un peu du calme qui régnait désormais, puis elle alla rejoindre Evangelyne pour la prendre dans ses bras, lui demander comment elle allait et saluer le nouveau-né de la famille Percedal. Celui-ci s'empressa de la fêter en lui donnant un coup de poing dans l'épaule. La princesse fit semblant d'être vexée, avant de dire, à moitié en riant :
« Pas de doute, c'est bien le fils de Pinpin ! »
Goultar, en l'entendant, se mit à rire aussi, avant de venir voir le bébé à son tour, malgré sa pointe de jalousie, et chacun vint à son tour présenter leur respect au nouveau demi-dieu. Après cela, le groupe décida rapidement de commencer à marcher à la recherche d'un endroit où se poser et se reposer. Tout le monde se mit en route, sauf Amalia qui trainait derrière, devant leur portail. Adamaï le remarqua et s'arrêta pour l'attendre.
« Tout va bien, Amalia ?
- Hum ? … Oui... Je suis juste un peu fatiguée... Je vais me reposer un peu et je vous rejoindrai plus tard. Allez-y, ne vous inquiétez pas...
- Tu ne veux pas que je reste avec toi ?
- Non. Non merci. Tout va bien, je t'assure, ne t'inquiète pas, lui répondit-elle avec un petit sourire. J'ai simplement besoin de me reposer un peu. On n'a pas vraiment eu le temps, avec tout ce qu'il s'est passé...
- Oh, oui... Ce n'est pas faux... Bon, je te laisse alors... »
Elle hocha la tête, les bras croisés toujours son petit sourire aux lèvres. Adamai haussa les épaules et rejoignit les autres, en pleine conversation pour deviner à quoi pouvaient bien ressembler les dieux – soit, pour la plupart d'entre eux, leurs propres parents...
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Dès qu'elle fut seule, Amalia, appuyée sur un pilier, regarda le portail avec tristesse, avant de s'assoir au sol, et de se mettre à pleurer, relâchant d'un coup toutes les émotions et le stress de ces derniers temps. Elle se couvrit la bouche de sa main pour tenter d'étouffer le son de ses sanglots, sans pouvoir retenir ses hoquets de tristesse et les larmes qui envahissaient ses joues. Il lui semblait qu'elle allait épuiser toutes les larmes de son corps. Au moins, elle ne pleurait pas devant les autres... Si elle se laissait aller maintenant autant qu'elle en avait besoin, elle serait capable de garder le sourire devant les autres, et de ne pas se montrer aussi faible que cela, surtout après la débâcle de leur combat contre Oropo. Aussi pleurait-elle encore et encore, cachée des autres.