Note de l'auteur : Bon, eh bien ça y est, je me lance. C'est la première fiction que je publie ici, et c'est aussi la première que j'écris sur l'histoire du « Maze Runner ». J'espère sincèrement qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à reviewer pour me dire ce que vous en pensez :)
Disclaimer : Je n'ai pas créé Le Labyrinthe, ni ses personnages. Ils appartiennent tous à James Dashner, à l'exception de Mary et de sa famille, qui m'appartiennent. Quelques libertés peuvent être prises sur des personnages peu évoqués dans les livres.
Mary observait avec appréhension l'orphelinat dans lequel elle devrait maintenant vivre. On racontait un peu partout qu'il était absolument impossible de s'y retrouver -on l'avait même surnommé « Le Labyrinthe », c'était dire ! Elle déglutit, et fit quelques pas dans cette direction, hésitante, tirant son unique valise derrière elle.
En général, dans ce genre de situation, il pleuvait à verse. Elle avait vu des centaines de films dans lesquels c'était le cas. Sauf que là, le soleil brillait avec force dans le ciel et lui tapait sur la nuque. Elle soupira doucement, et continua à avancer. L'homme qui se tenait devant elle avait déjà traversé la moitié du parc. Il se retourna pour la regarder, visiblement agacé.
Elle avançait cependant sans faillir. Devant elle, sa nouvelle vie : le Labyrinthe. Derrière elle, sa ville en perpétuelle évolution. Elle n'hésitait pas pour autant. Elle n'avait jamais appartenu à cet endroit. Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre l'homme qui l'accompagnait. Assez, cependant, pour se poser des questions.
Lorsqu'elle s'était levée, deux jours avant, elle était seule dans sa maison. Ses parents s'étaient tout bonnement évaporés. Le lendemain matin, l'homme qui l'amenait ici était passé la voir. Il lui avait annoncé qu'elle serait placée dans un orphelinat. Elle était restée silencieuse et sidérée devant la rapidité avec laquelle tout était arrivé. Et puis elle avait hoché la tête.
L'homme avait dit que tous les papiers étaient prêts, mais elle avait réussi à avoir le droit de dormir une dernière fois dans sa maison. Elle était partie vers dix heures du matin, et s'attendait à devoir s'éloigner de la ville. Elle avait été choquée de se voir emmener ici. Elle savait des choses sur le Labyrinthe, comme tout le monde.
Elle savait qu'il était financé par le WICKED (d'ailleurs, elle se demandait bien pourquoi une association dont le but était d'aider avait pris un nom aussi peu évocateur). Elle savait que les « nouveaux » y étaient très rares. Et surtout, elle connaissait les conditions drastiques auxquelles ceux qui s'y trouvaient étaient soumis.
Aucun contact avec l'extérieur, une sortie par mois, des surveillants à la réputation terrible. Rien de rassurant. Mary prit une grande inspiration. Elle avait envie de pleurer. Mais elle rentra dans l'établissement, et la porte se referma derrière elle.