Coucou tout le monde, alors voilà, c'est le prologue de ma toute première fiction, enfin la première que je publie :)
J'espère que ça va vous plaire parce que j'ai déjà lu un paquet de fictions sur le Fandom HP et j'espère vraiment être à la hauteur :)
Je remercie quand même ma petite Elfy qui à gentiment corrigé ce texte et sans qui il serait truffé de fautes, qui ma soutenue et ma donné des avis constructifs qui m'ont beaucoup aidés :) Et à A-L qui ma donné son avis en Guest et sans qui je n'en serais pas là aujourd'hui, merci pour toutes tes idées ma puce :)
Disclaimer : HP appartient à JKR, je ne fais qu'emprunter ses personnages, mais Cassandra, Nicole et beaucoup d'autres personnages sont de mon invention :)
Rating : Je met T mais il peut toujours évoluer :)
Bon j'envoi tout de suite le prologue et je vous retrouve en bas pour savoir si vous avez aimé ^^
Prologue
En ce beau matin d'été anglais, à Twickenham, dans la banlieue de Londres, il était de rigueur de se lever tôt pour profiter du beau temps prévu pour ce jour-là. Un évènement rare, même en cette période de l'année. Les rues grouillaient de monde, à l'image d'une fourmilière, et les commerçants profitaient de l'affluence pour faire la moitié de leur chiffre d'affaire mensuel. Il était huit heure et demi et plus personne ne profitait de la chaleur de son lit, bien plus emballé par la perspective exceptionnelle de pouvoir se faire dorer au soleil sur sa terrasse ou son balcon.
Néanmoins, dans la tranquille et discrète rue Lime Grove, il y avait une maison dont les volets n'étaient pas ouverts. Une maison assez étrange, bien qu'elle garde ce côté typiquement anglais avec son toit de tuiles rouge et ses briques. Des briques, oui, mais peintes en jaune poussin. Et ce n'était pas la seule bizarrerie ! Sur la façade, d'étranges plantes grimpantes creusaient progressivement leur chemin entre les pierres, et l'herbe du jardin, très différente des gazons verts et parfaitement entretenus des voisins, ressemblait à un champ miniature éclaboussé de peintures multicolores.
Cette étrange maison, cette « Crazy house » comme l'appelait les habitants du coin, appartenait à une famille très spéciale. Les Scamander. Et à cette heure, contrairement aux apparences, la demeure était en totale ébullition. Des affaires volaient à travers les pièces et des hululements, croassements et autres bruits paniqués résonnaient sourdement, couverts par les cognements d'un minuscule saule cogneur, qui semblait de très mauvaise humeur et frappait furieusement le sol tout autour de son pot. Brusquement, et sans que personne ne se rende compte de son arrivée avant de l'avoir vue, la maitresse de maison, Mrs Luna Scamander, entra calmement dans le salon où le petit arbre se défoulait toujours sur son entourage, heureusement restreint à deux dalles de pierre. Son regard rêveur balaya la pièce doucement, puis elle commença à siffloter avant de caresser distraitement une mèche de sa longue crinière d'un jaune sale. Les affaires volantes et les cris d'animaux cessèrent automatiquement et un sourire distrait étira les lèvres de la femme.
- Lorcan, Lysander, appela-t-elle d'une voix calme. Qu'est-ce que c'est que ce désordre ?
Deux jeunes garçons, parfaitement identiques, de la pointe de leurs orteils au sommet de leur crâne blond, entrèrent dans la pièce. La seule différence majeure entre les deux jumeaux n'était pas palpable, ni concrète. Elle reposait uniquement sur l'impression qui se dégageait de chacun d'eux. Alors que Lysander respirait la confiance en soi et la fierté, la timidité presque maladive de Lorcan suintait de tous les pores de sa peau. C'était surement pour cette raison qu'ils avaient été répartis respectivement à Serpentard et à Serdaigle. Mais, face à leur mère, côte à côte, attendant l'orage qui menaçait d'éclater, ils étaient exactement pareils, leurs têtes baissées et observant le bout de leurs pieds.
- Est-ce que je peux savoir ce qu'il se passe ici ? répéta Luna, toujours d'une voix douce et calme. Vous n'êtes pas encore prêts alors que nous devons être partis dans un peu moins d'un quart d'heure. Dépêchez-vous un peu, mes poussins. Je n'ai pas envie de m'énerver aujourd'hui, il fait tellement beau. Les Ronflaks cornus doivent êtres de sortie, c'est certain. Dommage qu'il y ait ce repas chez les Potter, je serais bien allée les observer, soupira-t-elle d'une voix aux intonations vagues, les yeux perdus dans la contemplation du plafond.
Puis, aussi soudainement qu'elle avait surgit, elle disparut de la pièce en lançant un dernier soupir, émerveillée par ce temps superbe. Même adulte et mère de famille, rien n'avait pu enlever à Luna cette douce innocence qui la rendait unique et qui avait tout de suite éblouit son mari lors de leur première rencontre au Brésil, où le père de ce dernier travaillait sur les créatures magiques. La première fois qu'ils s'étaient vus, elle lui était malencontreusement rentrée dedans alors qu'elle marchait, le visage levé vers les nuages. En l'aidant à se relever, elle lui avait dit avec un aplomb a tout épreuve « Tu devrais moins réfléchir, ta tête est envahi de Joncheruines. ». Il n'avait pas compris grand-chose à sa phrase. Il n'avait rien compris du tout, en fait. Mais dès cet instant, le regard rêveur et le style décalé de la nouvelle assistante de son père lui avait plu au-delà de toute espérance. C'est d'ailleurs à cela que pensait Mr Scamander, installé confortablement dans le fauteuil le plus moelleux du solarium alors que sa femme entrait dans la pièce. Naturellement, cette dernière vint s'installer sur les genoux de son époux, passant tendrement un bras autour de son cou.
- Allez, lève toi mon chéri, il faut qu'on y aille si on veut être à l'heure chez Harry et Ginny. Et tu sais à quel point ma rousse de meilleure amie aime la ponctualité ! Je m'étonne qu'elle n'ait pas encore contracté une Joncheruinite à force de courir comme ça tout le temps. Le stress, ce n'est pas bon pour la santé.
Rolf rit doucement, toujours aussi amusé par les remarques étranges de sa femme, puis se leva, emportant Luna dans ses bras. Riant à son tour, elle passa les bras autour de ses épaules et lui vola un tendre baisé, les yeux brillant d'amour. Même maintenant, après des années de vie commune, elle n'en revenait toujours pas d'avoir trouvé un homme aussi extraordinaire. Un homme séduisant, intelligent, un homme qui l'aimait. Mais plus important encore, un homme qui respectait sa différence, et surtout qui l'acceptait tel qu'elle était.
- Très bien ! Allons-y ! s'exclama Rolf en la reposant doucement au sol. Les garçons, on y va !
Aussitôt, un troupeau d'éléphant dévala l'escalier au pas de course. Les jumeaux déboulèrent dans la pièce, excités comme des puces à l'idée de se rendre chez les Potter. Pas pour voir leur amis, ils étaient toujours tous les deux, ensemble même dans deux maisons séparées, isolés des autres sans que cela ne leur importe vraiment. Ni pour manger un bon repas made in Weasley, la nourriture ne revêtait pas une importance capitale à leurs yeux. Non, ce qui les motivait tant, c'était la profusion de gnomes prodigieusement envahissants et disséminés dans le jardin qu'Harry et sa famille oubliaient fréquemment de dégnomer. Ces agaçantes petites créatures fascinaient les deux fils Scamander, à la grande joie de leur mère qui s'intéressait, elle aussi, aux créatures magiques insolites à leur âge.
Avec des gestes rodés par l'habitude, Rolf alluma la cheminé d'un coup de baguette magique et Lorcan présenta le pot de poudre de cheminette à tout le monde avant d'en saisir une bonne poignée, de pénétrer dans l'âtre et de crier « Manoir des Potter » en articulant exagérément. Il disparut dans un tourbillon de flammes vertes et atterrit rapidement dans le salon de la famille de l'élu. Son frère le suivit de près et Harry eu juste le temps de les éloigner de la cheminée, avant que les parents Scamander arrivent à leur tour. Rolf salua Harry d'une poignée de main, imité par ses fils, mais Luna s'éclipsa à toute vitesse pour rejoindre Ginny dans la cuisine. Elles devaient avoir plein de choses à se dire. Même à plus de 30 ans, il leur arrivait toujours de retomber dans l'état d'esprit frivole qui caractérise l'adolescence.
En pénétrant dans le salon, ils furent accueillis par une partie de la famille Weasley. Il y avait George et Angelina Weasley – accompagnés de leurs enfants, Fred et Roxanne – la vieille et adorable Molly Weasley, à qui l'impossibilité de préparer le repas semblait déplaire, Percy – toujours aussi guindé malgré le passage du temps – et sa femme Audrey accompagné de Lucie – leur fille ainé, Molly deuxième du nom n'ayant pas pu venir – et bien sûr l'éternel aventurier, Charlie Weasley, accompagné de sa jeune compagne, Natalia, et de leurs deux nouveau-nés, Eleanor et Henry Weasley. Ces deux petits bouts de choux aux cheveux d'un roux dérivant nettement vers le blond étaient les derniers nés de la famille Weasley. A croire que, avec le temps, les remarques des frères de Charlie sur l'éventuelle homosexualité de ce dernier l'avaient agacé plus que de raison et bien sûr, il avait fini par s'y mettre. Mieux vaut tard que jamais, non ?
Après avoir chaleureusement salué tout le monde, ils se rendirent dehors pour boire un verre de whisky pur feu. Même Lorcan et Lysander, qui d'habitude n'étaient pas autorisé à se servir la coupe rituelle de début de repas, obtinrent facilement ce droit. Fiers comme des paons, ils avaient l'agréable impression d'être devenus des hommes. C'est d'ailleurs à ce moment-là que Luna, Ginny – qui malgré le passage du temps était toujours aussi belle et rayonnante – et Roxanne, qui les avaient rejointes un peu plus tôt, arrivèrent accompagnées de Neville Londubat et de sa compagne Hannah Abbott, qui était à Pouffsoufle dans la même année que le légendaire trio à Poudlard. Blonde et adorable, elle affichait un joli petit ventre arrondis malgré ses 42 ans. Ce serait leur premier enfant. Une petite fille très courageuse à mon avis. Il paraitrait même qu'elle s'appellera Gemma, mais chut ! Ça personne ne le sait, et surtout pas les deux premiers concernés !
Une dizaine de minutes plus tard, alors que tous les invités – de Teddy Lupin et sa tante à Ron et Hermione Weasley – étaient arrivés, le repas fut servi. Un repas délicieux, puisque cuisiné par une Weasley, enfin une Potter maintenant ! Complètement surexcités, les nombreux enfants et adolescents présents se dispersèrent dans le jardin, certains pour disputer un court match de Quidditch, d'autres pour s'affronter lors d'une partie d'échecs version sorcier. Mais peu importait à quel jeu ils jouaient ou qui était le meilleur – surtout entre les rejetons Potter – non, le plus important, c'était qu'ils soient ensembles, réunis, comme la grande famille qu'ils étaient. Réunis, pour toujours et à jamais. Enfin pour l'instant ! Et personne ne sait ce que nous réserve l'avenir. D'ailleurs, à ce propos …
- Tiens, Harry, tu sais que Poudlard va accueillir deux nouvelles élèves ?
L'Elu, surpris, riva son regard sur Neville, les sourcils froncés d'incompréhension tandis que toutes les autres conversations s'éteignaient, remplacées par le silence, en attente de la réponse du brun à lunette.
- Euh…Neville, je sais que Poudlard va accueillir de nouveaux élèves, comme tous les ans !
- Mais je ne parle pas de ça ! Rit le professeur de botanique. McGonagall a accepté que deux jeunes françaises viennent passer leur dernière année au Royaume-Uni. Elles seront avec toi, James ! ajouta plus fort le futur papa en tournant la tête vers l'aîné des Potter.
- C'est vrai ? Et elles sont comment ? C'est quoi leurs noms ? Et est-ce qu'elles sont belles ? Parce qu'on m'a toujours dit que les françaises étaient irrésistibles ! fanfaronna le jeune homme en se dirigeant vers les adultes avec la prétention qui lui était propre.
Comme disait Harry, son fils était le portait craché de son grand-père au même âge ! Et parfois – toujours, même – ce n'était pas une partie de plaisir d'essayer, en vain, de dégonfler ses chevilles bien trop gonflées !
Toutes les personnes présentes éclatèrent de rire, toujours aussi amusé par le grand et irrésistible James Sirius Potter, comme il aimait si bien se définir.
- Ecoute Jamie, je ne les ai jamais vues et je n'ai appris la nouvelle qu'hier ! Donc non, désolé, je ne sais pas si elles sont ton genre ! Plaisanta Neville en échangeant un regard amusé avec la mère du garçon. Mais je peux te dire leurs noms, si tu veux ? ajouta-t-il en voyant la mine dépitée de l'adolescent.
Avec une moue indécise, de celles qui faisaient craquer toutes les filles, James passa une main dans ses cheveux bruns savamment ébouriffés – dans une parfaite imitation de son défunt grand-père quelques dizaines d'années plus tôt – avant de hocher la tête, peu convaincu mais tout de même intéressé. Après tout, la venue de nouvelles élèves était un sujet intéressant qui serait sûrement au centre de toutes les conversations dans le train pour Poudlard. Se tenir au courant ne ferait assurément aucun mal, et plus il en savait, mieux ce serait. Surtout si les nouvelles en questions étaient belles et canons évidemment.
- Alors, attend deux minutes… marmonna le professeur en farfouillant dans les poches de son pantalon. Je sais que j'ai mis cette lettre quelque part…
Sous le regard amusé de ses amis, mais surtout, sous le regard un peu navré de la mère de son futur enfant, il vida le contenu de ses poches sur la table. En tout, on put dénombrer un paquet de chocogrenouilles vide, des patacitrouilles, toutes sortes de papiers, deux ou trois mouchoirs propres et bien sûr la fameuse lettre. Ecrite à l'encre verte sur un parchemin jaunie, elle était frappée du sceau de Poudlard et venait sans aucun doute du Professeur – enfin de la directrice, maintenant – Minerva McGonagall.
- C'est bon ! s'exclama inutilement Neville en exhibant fièrement le morceau de parchemin.
Concentré, il se racla plusieurs fois la gorge en parcourant rapidement la missive, à la recherche du passage où les noms des deux jeunes filles devaient être mentionnés.
- Voilà, il y en a une qui s'appelle Cassandra, Cassandra Delort. Et l'autre c'est Nicole Matelot.
- C'est étrange, je crois que j'ai déjà entendu ce nom quelque part. murmura Harry en fronçant les sourcils. Seulement je n'arrive pas à me souvenir où !
Autour de la table, les invités se regardaient avec curiosité, des conversations chuchotées créant un bruissement en fond sonore.
- Tu as peut-être croisé ses parents au travail ? Son père est surement Auror en France, non ? suggéra Ginny, en appuyant sa tête contre l'épaule de son mari, qui passa un bras autour de ses épaules avec affection, le menton posé sur la jolie tête rousse de sa femme.
- Non je ne pense pas. Ce n'est pas une bonne impression que je ressens en entendant ce nom. Qui que soient les parents de cette Nicole, mon instinct me dicte de me méfier. Et puis, je ne croise pas que des représentants de la loi au boulot. Qu'est ce qui me dit que son père n'est pas un criminel ?
A ces mots, l'intégralité de la famille Weasley et tous leurs amis se lancèrent dans un débat passionné mais surtout complètement désordonné pour savoir qui était le père de cette fille, s'il fallait s'en méfier et s'il était sage que leurs enfants s'approchent d'elle. Dans la cohue générale, personne ne fit attention au couple Scamander, resté silencieux. Et encore moins au sourire mystérieux de Luna.
Voilà voilà :)
Alors, le verdict ? C'est bien, pas trop nul ?
Je sais que c'est court mais ce n'est que le début et puis il faut bien arrêter quelque part ^^
Je posterais le chapitre 1 quand j'aurais le temps
Bisous Bisous à tous ceux qui vont me lire et j'espère avoir des avis :)
Laura
