Bonjour à vous toutes qui avez osez ouvrir cette fic!
Auteurs : Talim76 & Roseredhoney
Disclamer: Vous allez bien comprendre que les personnages ne nous appartiennent pas, parce que sinon, ils se seraient barrés en courant.
Rating: T
Genre: Humour.
Personnages: tout le monde!
Résumé: Une psychologue à été dépêchée au Sanctuaire pour s'occuper de nos chevaliers en paix, mais elle s'attendait peut-être à tout sauf ça.
Note: Cette fic est donc écrite à quatre mains, avec Talim76, et elle a tenu absolument que je poste sur mon profil alors que moi je voulais profiter de sa popularité, mais bon, comme je le suis faite menacer méchamment (help..), je poste donc chez moi. Non bon, je rigole, c'est mon Maître, je peux pas lui manquer de respect.
N'oubliez donc surtout pas de nous complimenter (parce que vous allez le faire) toutes les deux !
Bonne lecture!
Prologue:
D'aussi loin qu'elle pouvait s'en rappeler, les entretiens d'embauche n'avaient jamais été une expérience agréable pour elle : ces grands bureaux presque vides et trop parfaitement rangés, ces patrons aux sourires hypocrites et calculateurs, ces revues de CV inutiles et ces poignées de main dénouées de sens, ça ne lui avait réussi. Mais au bout d'un certain âge, elle avait estimée sortir de cette angoisse pourtant naturelle de la nouveauté.
Du moins, le croyait-elle : pour sa défense, jamais elle n'aurait imaginer un jour se retrouver dans une telle ambiance de recrutement. Et le stress se présentait comme une réaction plus que raisonnable alors qu'elle se trouvait assise au milieu d'une pièce si immense qu'elle n'en percevait qu'à peine le plafond, soutenu par d'immenses piliers de marbre grec, et décorée de rideaux d'un rouge profond.
Pourtant, en soi, ce n'était pas vraiment la décoration qui l'avait déroutée. Du moins, pas autant que l'homme qui lui faisait passer cet entretien : si elle avait été surprise en constatant la présence d'une dizaine de gardes à l'entrée du bâtiment, cela ne fut rien en comparaison de son choc lorsqu'elle se retrouva face à face avec un homme immense, à la chevelure d'une longueur et d'un coloris improbable, qui la laissa aussitôt démunie, et ce malgré le sourire bienveillant qu'il lui accorda.
«Bonjour, Monsieur. Fit-elle prudemment (était-ce bien un monsieur? !)
Pour toute réponse initiale, le sourire de l'homme s'était d'abord élargi avec une gentillesse et un soulagement qui la laissa sans voix :
-Madame, je ne saurais vous dire à quel point je suis ravi de votre présence ici. Après plus de vingt demandes infructueuses, je désespérai de trouver un jour une personne de votre compétence accepter un poste dans... ehm, dans notre «établissement»
-C'est à moi de vous remercier de me recevoir. C'est .. c'est étonnant qu'il y ai eu autant d'absences de réponses...
D'un seul coup, elle se demanda si elle n'avait fait une grosse erreur, ou s'était trompée d'endroit : où étaient les petits caractères en bas de la page, déjà?
-Oh, n'ayez guère d'inquiétudes! S'empressa de lui répondre son interlocuteur avec un regard si doux qu'elle fut aussitôt tentée de le croire. Seulement, vous comprenez le cadre n'est pas idéal : nous sommes assez éloignés de la ville et le charme de la campagne grecque ne suffit guère à convaincre, de nos jours.
- Eh bien, j'aime bien la campagne! Mais ici, ça semble... antique, sourit-elle en pensant que c'était carrément dépassé et sûrement insalubre.
Le sourire de l'homme se fit encore plus large. Elle n'imaginait même pas cela possible :
-Vous verrez, c'est charmant. On s'habitue très vite à cet environnement, en réalité, et bien vite, l'idée même de retourner vivre en ville est insupportable. N'est-ce pas, Mademoiselle Kido?
-Je n'aurais su dire mieux, mon cher! Lui répondit aussitôt une vois douce et féminine.
Ce ne fut qu'à cet instant qu'elle réalisa la présence d'une troisième personne dans l'immense salle : tout obnubilée qu'elle était par cet étrange recruteur, elle n'avait même pas remarqué, assise non loin de lui, une jeune fille qui ne devait pas dépasser les quinze ans et qui avait tout l'air d'une jeune héritière aux manières impeccables. Et devant sa posture majestueuse et sa beauté hors du commun, elle ne put s'empêcher de se demander comment elle avait fait pour ne pas la voir auparavant. La psychologue s'en trouva fort gênée.
-Oh, excusez moi, je ne vous avais pas vu. Bonjour, mademoiselle.
Cela n'atténua en rien la douceur de la jeune fille qui agita une main blanche vers elle dans un geste d'une grâce surréaliste :
-Ne le soyez pas! Je suis bien trop heureuse de vous avoir ici avec nous pour vous en tenir rigueur.
-Vous êtes désespérés à ce point là? , osa la psychologue, se voulant légère quelques secondes, n'imaginant pas l'ampleur du désastre.
A sa grande surprise, ses deux vis-à-vis eurent un rire léger. Un rire qu'elle jugerait fort crispé d'ici quelques jours, avec un certain recul.
-Je n'irai pas jusqu'à dire ça! Mais vous comprenez, nos employés sont souvent confrontés à des situations stressantes.
-A des choix professionnels qui ne sont pas sans conséquence.
-Ou à des conflits familiaux qui auraient pu être évité.
-Et parfois, il arrive que certains d'entre eux aient du mal à s'en remettre ou à en parler.
-Rien de bien grave ou d'extraordinaire, comme vous pouvez le constater.
-Assurément.
-Très bien... ça me semble dans mes compétences., assura la demoiselle. Est-ce que vous voulez mon CV, une lettre de motivation, ou ma formation, les méthodes que j'utilise ?
-Oh, laissons donc là ces formalités, voulez-vous? Lui répondit aussitôt la jeune fille. Vous nous avez été fortement recommandée et je puis vous assurez que j'ai une confiance totale en vos capacités.
-Euh D'accord ! Très bien !
La Déesse' qui pour le moment se retenait bien de faire étalage de son cosmos et de son rôle, ne pouvait plus s'empêcher de sourire.
-Quand pouvez vous commencer ?
-Et bien, dès maintenant !, s'empressa de répondre la jeune femme, de plus en plus hallucinée par cet entretien d'embauche précipité et non conforme aux règles habituelles.
Mais bon, qui se serait plaint d'obtenir un emploi si rapidement, quand bien même ses employeurs se présentaient comme les deux personnages les plus irréels qu'il lui ai jamais été donné de rencontrer?
-Est-ce qu'une permanence de seize heures à dix-neuf heures vous irait ? Le temps que nos ..employés prennent l'habitude de venir et aient des rendez vous fixes. Nous vous fournirons un bureau au Palais.
-Ca me semble très bien ! Et en ce qui concerne l'assurance maladie et la mutuelle est-ce que vous avez quelque chose d'intéressant ?, demanda la psychologue, notant des choses sur un carnet.
-La quoi ? » demandèrent en chœur les deux inconscients de Déesse et de Grand Pope.
Et sur cette dernière remarque qu'elle considéra comme une tentative d'humour, elle força un léger rire avant de serrer la main de son recruteur.
Un acte qu'elle allait regretter bien vite, et cela jusqu'à la fin de son existence.
Saori Kido, actuelle réincarnation d'Athéna avait pris une très grande résolution. Cela ne pouvait plus durer, elle voyait bien que dans les rangs de sa chevalerie, il y avait de gros problèmes. Chacun avait beau être un combattant émérite, ils n'en restaient pas moins des êtres humains avec des traumatismes plus ou moins poussés et des problèmes mentaux plus ou moins développés... Elle toussota pour attirer l'attention sur elle et réclamer le silence alors que la salle du trône du Grand Pope était pleine des dits chevaliers mentalement déséquilibrés.
« Mes très chers Chevaliers. Suite à de nombreuses discutions, le Grand Pope et moi-même avons décidé de faire venir une psychologue sur le Sanctuaire pour s'occuper de vos soucis personnels. Nous vous rappelons que le psychologue suit un code de déontologie qui lui précise de garder pour lui tout ce qu'il se passe au cours des entretiens. N'ayez donc aucune crainte à aller lui parler, rien ne sortira et ne me sera répété à moi ou au Grand Pope. Les séances sont gratuites, ouvertes le soir à partir de seize heures et non, il n'y aura pas de goûter. Des questions ? »
A suivre...
