Titre : Raison et sentiments

Auteur : Mokoshna

Anime : Ouran High School Host Club

Crédits : Ouran High School Host Club est la propriété de Bisco Hatori. Je ne perçois aucun bénéfice en écrivant une fic basée dessus si ce n'est la reconnaissance des lecteurs qui auront apprécié.

Avertissements : Euh... d'habitude je mets des trucs genre Yaoi ou quoi mais là... je vais quand même pas avertir pour du Het ? Bah y'aura sans doute un peu de Shounen Ai si les jumeaux traînent dans le coin mais c'est pas terrible...

Donc, Het MoriXHaruhi. Voilà, je l'ai dit.

J'ai pris la liberté de renommer certaines choses, n'ayant pas de traduction françaises sous la main. Le lapin en peluche de Honey s'appelle donc « Lapinou » ici. Je changerais à l'occasion s'il y a un jour une VF.

Commentaires artistiquement idiots de l'auteur : Et voilà, une fic Ouran avec du MoriXHaruhi ! J'adore ce couple, mais ça me fait bizarre d'écrire sur un couple hétéro (même si avec le perso de Haruhi c'est pas super important...)

J'ai mis les noms entiers des personnages car il s'agit de ma première fic sur cette série et d'ailleurs, je n'en ai pas trouvé énormément dessus, alors... Si je réitère l'expérience, ils me seront plus familiers et donc le nom complet ne sera pas systématique.

Et désolée pour la platitude du scénario, mais sur le court terme c'est le seul qui me soit passé par la tête et je voulais faire un truc simple.

Le titre de la fic est bien sûr tiré du roman éponyme de Jane Austin, même s'il n'a rien à voir. Il me plaisait bien, c'est tout. Oui, je sais, c'est léger comme raison mais bon...

Sur ce, bonne lecture à tous !

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Chapitre 1 : Premier rendez-vous

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— Rendez-vous.

Un mot composé. Deux mots. Deux petits mots de rien du tout, et Haruhi Fujioka se couvrit de rouge. Elle fit un pas en arrière ; une peau de banane se trouvait incidemment derrière elle, et elle glissa et s'étala de tout son long en poussant un cri étouffé.

— Haruuuhiiiii ! s'écria Tamaki Suô, affolé de voir sa fille chérie en mauvaise posture.

Le club cessa de respirer. Seul, son président se précipitait au ralenti vers sa chère et tendre Haruhi, des larmes aux yeux et le bras tendu vers elle en signe de détresse (et pour montrer sa détermination à la sauver coûte que coûte bien qu'il fût trop tard). Il finit dans la même position lorsque le singe qui s'obstinait à jeter ses peaux un peu partout sur le chemin réitéra son geste.

— Ah, le roi s'est vautré , firent d'une même voix les jumeaux Hitachiin, Hikaru et Kaoru.

— Tout va bien, Haru ? s'écria Honey, les larmes aux yeux.

Haninozuka "Honey" Mitsukuni pouvait se révéler monstrueusement adorable dans ses épanchements, ce que ne manquèrent pas de faire remarquer ses nombreuses admiratrices présentes tout en essayant tant bien que mal de le consoler. Soupirant, Haruhi se releva d'elle-même sans faire attention à Tamaki qui agonisait à ses pieds.

— Oui, oui, j'ai juste été un peu surprise.

— Il faut faire attention ! Lapinou serait très triste si tu te faisais mal !

La jeune fille déguisée esquissa un geste d'excuse en direction de son aîné et du lapin en peluche rose qu'il tendait vers elle.

— Ça va, vraiment !

Rassuré sur son sort, Honey se désintéressa d'elle et serra Lapinou très fort en s'en retournant vers ses gâteaux. Haruhi savait que dans son dos, Morinozuka "Mori" Takashi, le deuxième membre le plus âgé de leur club d'hôtes, observait la scène sans un mot. Il avait pour habitude d'en dire le moins possible, et ce quelle que soit la situation. La jeune fille lui fit un sourire.

— Tu peux me répéter ce que tu as dit, Mori ? Je crois que j'ai mal entendu.

Le jeune homme brun laissa passer une dizaine de secondes. Puis :

— Rendez-vous, répéta-t-il finalement.

Le club se mit en émoi. Les jumeaux et Tamaki, enfin relevé, sautèrent au plafond en poussant de hauts cris. Kyôya Ôtori, habilement surnommé « le roi de l'ombre » par ses collègues de travail et amis, observa la scène avec intérêt. Honey se contenta de paraître mignon en serrant son lapin en peluche contre lui.

Haruhi sentit un frisson d'appréhension la parcourir.

— Tu peux encore répéter ?

— Rendez-vous.

— Je refuse !

Tamaki s'était élancé sur eux d'un bond, les yeux envahis par des flammes d'indignation. Il pointa un doigt accusateur vers Mori. Ce dernier le fixait d'un air vide.

— Je ne laisserai personne toucher à ma fille chérie ! s'écria le roi avec toute la fougue dont il pouvait faire preuve.

Un silence consterné suivit ses paroles.

— Quelle fille ? hasarda une cliente fidèle de leur club, confuse.

Les autres membres s'agitèrent d'un même mouvement.

— Rien, dit Kyôya en lui prenant délicatement la main, vous connaissez Tamaki, il a tendance à tout prendre comme ça lui chante. Il s'est probablement persuadé qu'avec son visage d'ange, Haruhi aurait fait une fille parfaite. Et comme il considère chacun d'entre nous, membres du club, comme ses enfants, ainsi Haruhi est-il sa « fille ».

Les yeux de l'ensemble des filles présentes pétillèrent. Haruhi ne put s'empêcher de frissonner en pensant à tous les fantasmes qu'elles devaient se faire sur lui, le nouvel hôte naturellement doué, celui au physique si féminin...

— C'est tellement adorable !

— Une vraie réaction de parent !

— Tamaki est d'un tempérament si créatif !

Cela continua bien une bonne dizaine de minutes. Les jumeaux en profitèrent pour attirer Tamaki à l'écart pour le bâillonner en bonne et due forme, sous le regard fatigué de Haruhi. Lorsque cela fut fait, elle se remit une nouvelle fois en face de Mori.

— Qu'est-ce que ça veut dire, Mori ?

— Rendez-vous. Vingt heures ce soir, café « Moulin Rouge ».

— Mais Mori...

Les protestations de Haruhi furent inutiles. D'un mouvement, Mori avait tourné les talons et partait à toute vitesse en-dehors du club, Honey le collant de très près.

— Takashi, pourquoi tu t'en vas déjà ? Attends-moi ! Takashiii !

Mais une fois ne fut pas coutume, Mori ne s'arrêta ni ne ralentit son pas pour ramasser son cousin. Paniqué, Honey gambada à petits pas derrière lui, et Haruhi les vit disparaître à travers la porte de la salle de musique numéro trois.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? fit-elle à elle-même, profondément troublée.

Elle n'eut en guise de réponse que les cris en arrière-plan des jumeaux et de Tamaki.

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— Ce Mori ! S'il touche un seul cheveu de ma fille adorée, il le regrettera !

En sa qualité de roi du Host Club, Tamaki se devait d'être meilleur que les autres. Du moins, c'était sa façon de penser et il n'en démordait pas. Il s'estimait plus beau, plus séduisant, plus flamboyant, bref la crème des crèmes que pouvait offrir le genre masculin aux femmes. Ce fut sans surprise pour ses amis qu'il se mit à effectuer une pirouette pimpante, scintillant dans l'éclat des étoiles qui l'accompagnaient en toutes circonstances, roses et effets sonores compris. Haruki soupira.

— Ça doit être un malentendu, fit-elle sans se brusquer. Je vais aller au rendez-vous et tirer ça au clair.

Tamaki explosa en larmes.

— Haruhi ! Tu ne peux pas faire ça ! Tu vas tomber dans son piège !

— Quel « piège » ? C'est de Mori dont on parle, là.

Les jumeaux éclatèrent de rire.

— Bien parlé ! dit Hikaru en échangeant un clin d'oeil. C'est sûrement une méprise, du genre une fille a dû lui demander de transmettre le message à Haruhi et pas doué comme il est avec le langage, il a juste dit le minimum !

— Et comme ça, continua Kaoru, quand Haruhi se rendra au rendez-vous, elle trouvera une jolie jeune fille bafouillante qui lui demandera de sortir avec elle.

— Comme c'est mignon ! finirent-ils en choeur.

Tamaki se releva de sa démonstration exagérée, les yeux brillants d'espoir.

— Vous croyez ?

Les jumeaux ricanèrent.

— Non !

Et Tamaki sombra de nouveau dans ses excès de mélancolie. Haruhi fit mine de l'ignorer et se demanda, curieuse, ce qu'elle allait mettre pour l'occasion. Elle n'avait pas l'habitude de s'habiller de manière formelle pour un rendez-vous (quand elle en avait un, ce qui était relativement rare, sauf quand on la forçait), mais pour une fois que c'était Mori qui prenait sur lui pour lui proposer... Cette occasion était assez rare pour faire un effort, n'est-ce pas ?

Perdue qu'elle était dans ses considérations vestimentaires, elle ne remarqua pas le regard rembruni que lui jeta Kyôya de l'autre bout de la pièce.

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À vingt heures tapantes, Haruhi se retrouva à attendre devant le café. Elle était exténuée. Tamaki lui avait fait la morale durant une bonne heure ; elle voulait juste partir sans demander son reste pour se préparer. Les jumeaux ne l'aidèrent pas plus : ils l'avaient taquinée entre deux sermons de Tamaki, riant et jouant les entremetteurs entre Mori et elle pour soit-disant « assurer leur amour ». Ils n'en pensaient pas un mot, bien entendu, mais l'angoisse qu'ils créèrent chez Tamaki parut les satisfaire, et ils passèrent leur temps à lui faire remarquer à quel point Haruhi et Mori étaient assortis...

Ce qu'ils l'énervaient quand ils s'y mettaient, ces trois-là ! La jeune fille consulta l'heure sur sa montre. Elle n'avait même pas eu le temps de se changer. L'uniforme d'Ouran encore sur elle, elle s'était vite rendue compte qu'elle était sur le point d'être en retard et elle s'était hâtée de venir au rendez-vous, profitant d'une seconde d'inattention de Tamaki (ou était-ce le plan des jumeaux qui l'avaient retenus exprès ?)...

— Haru ! fit la voix joyeuse de Honey.

Haruhi sourit à son aîné, rassurée malgré elle par sa présence. Elle ne remarqua pas les trois silhouettes menaçantes qui l'observaient de derrière un lampadaire, au grand désarroi des passants qui les voyaient scruter le café...

— Alors comme ça Honey est dans le coup ? s'écria Kaoru en riant. Bon travail, Honey !

— C'est normal, ajouta Hikaru, Honey et Mori sont cousins. Forcément qu'il va l'aider.

Une aura noire s'éleva à côté d'eux.

— Traîtrise ! hurla Tamaki en gesticulant. Ils complotent pour mettre à bas l'innocence de ma Haruhi ! Je ne le permettrai pas ! Courage, Haruhi, je viens te sauver !

Avec toute l'énergie de ses dix-sept printemps, Tamaki sortit de sa cachette et marcha résolument vers sa fille. Honey était le seul à l'avoir dans son champ de mire, et il comprit bien vite les intentions de son ami.

— Ah ! Haruhi, tu peux garder Lapinou ? fit-il tous sourires en lui mettant le lapin dans les mains.

La jeune fille ouvrit de grands yeux.

— Euh oui, bien sûr, mais...

— Bien ! Reste là surtout, je reviens !

Il partit en un coup de vent en soulevant une traînée de poussière. Celle-ci empêcha Haruhi de voir parfaitement ce qui se passait ; il lui semblait que Honey traînait quelque chose du bras, quelque chose qui résistait en hurlant « Haruhi »...

— Tamaki ? fit-elle en tripotant le lapin en peluche.

— Haruhi.

Mori était arrivé sans qu'elle s'en rende compte. Elle ne s'en étonna pas ; il était, après tout, un ninja comme Honey (ou du moins, c'était ce qu'elle avait compris). Mais depuis quand son apparition coïncidait-elle avec le son enchanteur de violons et la poussée intempestive de fleurs simples, mais aussi belles que le reflet de lumière qui illuminait son visage ? Haruhi se frotta les yeux d'une main, et l'étrange chimère disparut lorsqu'elle les rouvrit.

— Mori ?

Il brandit devant elle un bouquet de fleurs des champs. Était-ce elles qui avaient motivé sa vision de tantôt ? Elle accepta sans façons, mais avec en tête cette question qui la turlupinait depuis le début de sa demande.

Mais qu'est-ce qui se passait ?

— Mori ? Avec qui était le rendez-vous ?

— Moi, fit simplement son ami.

Haruhi en resta sans voix.

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— Dis, Honey, vous mijotez quoi Mori et toi ? demanda Kaoru en s'appuyant sur un mur.

Honey lui fit un immense sourire fleuri tout en retenant sous lui le corps de Tamaki. Le président du Host Club jurait à vive voix, crachant des flots de menaces irréalisables et maudissant son agresseur avec haine. Honey ne fit qu'en rire.

— Je l'empêche de gâcher le rendez-vous de Takashi et de Haruhi !

— La ferme ! Honey, espèce de traître ! Tu vas laisser Haruhi aux mains de cet homme ?

Honey eut une expression sombre qui frisait la démence. Ses amis tremblèrent d'effroi.

— Et je peux savoir ce que tu lui reproches, à Takashi ? fit-il avec tant d'animosité que même les jumeaux sentirent leurs genoux se dérober sous eux.

— Euh... rien, bien sûr, Mori est un homme admirable, mais...

— MAIS ?

Tamaki abandonna... pour l'instant. Il n'était pas de taille à lutter contre Honey, il le savait et à vrai dire, son aîné lui faisait assez peur comme ça... Mais c'était de la chasteté de Haruhi dont on parlait ! Il fallait qu'il joue son rôle de père et qu'il protège la jeune fille !

— C'est de l'abus de pouvoir ! s'écria alors l'un des jumeaux.

Tamaki releva la tête. Était-ce Hikaru qui avait parlé ? Il vit son cadet se tenir bien droit devant Honey, les poings serrés sous le coup de la colère.

— Vous lui imposez un rendez-vous comme ça !

— C'est toi qui dit ça ? chuchota Kaoru à part.

— Tu es de quel côté, Kaoru ?

Son frère poussa un soupir résigné.

— Honey, tu peux m'expliquer à quoi vous jouez ? Depuis quand Mori est-il intéressé par Haruhi ?

Quand il vit Honey détourner les yeux, Kaoru sut que la situation n'était pas aussi simple qu'il l'avait espéré. Et cela fut effectivement le cas.

Il détestait quand il avait raison sur les problèmes de coeur.

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— Une fiancée ? s'exclama Haruhi qui faillit en lâcher sa tasse de thé.

Mori hocha gravement la tête.

— Oui. Elle doit arriver ce soir.

— Et... tu ne l'aimes pas ?

— Ce n'est pas que je ne l'aime pas. Disons qu'elle est... spéciale.

— Plus spéciale que Renge ? fit la jeune fille pour rire.

Elle le regretta aussitôt en voyant Mori acquiescer doucement.

— Beaucoup plus.

C'était grave, si le stoïque Mori admettait qu'une fille le perturbe au point d'admettre qu'elle pouvait être plus dérangée que Renge Hoshakuji, l'excentrique jeune fille qui se vantait continuellement d'être une otaku. Haruhi remua silencieusement sa tasse de thé tout en réfléchissant à ce que Mori venait de lui dire.

— Pourquoi moi ? Pourquoi ne pas prendre une fille du club ?

— C'est impossible, fit la voix de Honey.

Tout le groupe s'était réuni pour les voir. Haruhi sursauta ; depuis quand étaient-ils là ? Kyôya sortit un dossier qu'il ouvrit devant Mori.

— Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt, Mori ?

— Qu'est-ce que c'est ? demanda Haruhi.

— Le dossier de la jeune fille en question. J'ai fait quelques recherches pendant que les trois imbéciles (et ce faisant, il montra du doigt les jumeaux et Tamaki) s'amusaient à te suivre.

Haruhi tira une mine ennuyée.

— Ça commence à bien faire.

— Ah, Haruhi ! pleura Tamaki. Que je suis heureux que tu ailles bien et que Mori ne soit pas devenu un immonde pervers opportuniste !

— Je crois que le plus pervers ici, c'est encore toi, Tamaki, soupira la jeune fille.

Remarque qui ne manqua pas de faire basculer le jeune homme en question dans des abîmes de douleur déclarée.

— Haruhiii !

— Oui, oui...

Elle secoua la tête.

— Ça ne m'explique toujours pas pourquoi tu veux que je joue le rôle de ta petite amie, Mori.

Chacun des autres membres du club s'installa confortablement sur les banquettes ou les genoux de Mori (pour Honey). Les jumeaux se mirent de part et d'autre de Haruhi. Ils attirèrent singulièrement l'attention dans le café mais aucun d'entre eux ne s'en rendit compte. Ils étaient perdus dans leur univers.

— C'est pourtant simple, non ? continua Kyôya. Haruhi est une fille, quel que soit le costume qu'elle porte.

— Il y a d'autres filles.

— Mais aucune qui soit aussi désintéressée. Les autres voudront tirer quelque chose de cette situation, ne serait-ce que le droit de sortir avec Mori. Ça ne t'intéresse pas, n'est-ce pas ?

— Pas vraiment...

— Alors la question ne se pose même pas. Tu seras parfaite dans le rôle de la fiancée de Mori.

— Attendez un instant ! protesta-t-elle, indignée.

Elle se leva et en profita pour frapper des mains la table. Les clients du café la regardèrent avec surprise.

— Ce n'est pas une raison pour me l'imposer !

— Si tu fais ça, je diminue le nombre de tes clients de cent, pour ta dette.

— Ah, alors c'est d'accord.

Tamaki pleura de plus belle.

— Haruhi ! Comment peux-tu accepter un tel marché !

La jeune fille lui fit un sourire radieux.

— Si j'ai moins de choses à payer, tant mieux. Et puis ce n'est pas si grave. Ce n'est que Mori, après tout.

Tamaki en tomba des nues. Désespéré, il se jeta à terre et pleura toutes les larmes de son corps, déclamant à qui voulait l'entendre que sa fille avait été pervertie de la pire façon. Kyôya l'agrippa par une oreille et le tira vers lui.

— Bien, puisque tout est réglé, on va vous laisser.

Les jumeaux se mirent à ricaner.

— Tu plaisantes, on veut voir ça ! s'exclamèrent-ils en se tenant les mains. La romance du siècle, par Takashi Morinozuka et Haruhi Fujioka ! C'est une occasion à ne pas manquer !

L'ombre de Honey flotta sur eux et ils sentirent le souffle brûlant de sa colère. C'en était surprenant de la part du pourtant gentil Honey. Haruhi fit la grimace.

Ou peut-être pas, en y repensant. Honey était capable de battre son propre petit frère à mort pour des gâteaux ; qu'aurait-il fait pour Mori, qu'il adorait au-delà de toute mesure ?

— On doit y aller ! hurlèrent Hikaru et Kaoru en s'enfuyant à toutes jambes.

Haruhi regarda Kyôya s'éloigner en tirant sur l'oreille de Tamaki. Celui-ci, bien que souffrant, s'obstinait à essayer d'atteindre sa fille adorée.

— Non ! Kyôya, pleutre, lâche-moi ! Haruhi !

— Au revoir, fit Haruhi en lui faisant un signe d'adieu.

Ils restèrent à trois. Honey fit un sourire doux et somma ses amis de bouger.

— Il faut y aller, on nous attend !

Haruhi soupira. Elle préférait ne pas insister. Après tout, ce n'était que Mori et Honey, elle ne risquait rien en leur présence.

Elle fit un large sourire aux deux garçons et les suivit.

A suivre...

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Voilà pour ma fic simple et sans chichis, écrite juste pour mettre deux persos ensemble ! (C'est pathétique mais j'en avais envie pour une fois). Les persos ne sont pas encore très développés et certains sont un peu caricaturés, je m'en excuse, je n'avais pas envie de m'attarder sur le premier chapitre... Il s'agit d'une fic tapée très vite et postée d'emblée, elle ne m'a pas pris des heures à faire.

Merci quand même de me dire ce que vous en pensez si l'envie vous en prend et à bientôt !