Chapitre 1
Les personnages ne sont pas à moi. Bonne lecture à tous.
Il pleuvait aujourd'hui. Cela pouvait paraître anodin, mais ça ne l'est pas quand vous êtes entrain de vous faire tremper alors que vous êtes en route pour le lycée. J'avais beau être bientôt arrivé, mes cheveux étaient déjà plaqués contre mon front et mes chaussures faisaient des bruits de succions à chaque pas.
Génial. Rien que l'idée des autres ados bien en sécurité dans leurs voitures de luxe me donnait envie de hurler. Avec un peu de chance, je pourrais me trouver un abri dans un coin de la cour et me sécher un peu. Mais il y avait peu de chance. Ça allait bientôt sonner et j'allais juste devoir faire avec. Comme d'habitude. J'avais l'impression de passer ma vie à faire avec. A subir les choses sans jamais pouvoir y faire quelque chose. Ça m'énervait plutôt pas mal. Parce que, par exemple, dans le cas contraire, je n'aurais peut-être pas été obligé de déménager et de changer de lycée. Même si je n'aimais pas particulièrement mon ancien lycée. C'était pour les mêmes vieilles raisons. Je ne me sentais jamais particulièrement bien dans l'environnement scolaire. Inutile d'expliquer pourquoi.
La grande façade de l'école Poudlard s'élevait devant moi. C'était un collège-lycée réputé pour être plutôt sélect. Il y avait beaucoup d'enfants gâtés, qui ne pensaient qu'à faire la fête, ignorant tout de la dure réalité de la vie.
Moi, je ne faisais pas parti de ce groupe-là. Je n'étais qu'un pauvre élève boursier qu'on avait accepté uniquement à cause de ces excellentes notes. A vrai dire, il y avait bien plus d'élèves boursiers à Poudlard qu'on pouvait s'y attendre. C'était majoritairement parce que les petits enfants gâtés n'avaient pas toujours envie de travailler et avaient parfois des résultats catastrophiques. Pour remonter le niveau, l'établissement acceptait des des élèves venant de milieux plus modestes. Mais ce n'était pour autant qu'on étaient respectés. Oh que non. Entre la richesse et l'intelligence, le choix du peuple sera toujours pour la première option. Rien de très réjouissant en somme.
J'essorais les manches de mon manteau et entrai. Au début, je n'étais pas très enthousiaste pour aller à Poudlard. Je venais d'un quartier modeste très différend d'ici et je ne voulais pas avoir à supporter des fils de riches qui ne manqueraient pas de me casser les pieds de toute manière. Mais je n'ai pas vraiment eu le choix. Mon oncle avait été ravi que j'aie été accepté. Il disait que ça m'ouvrirais un grand nombre de portes et que ça me permettrait de repartir de zéro.
Tu parles. J'ai passé tellement d'épreuves difficiles que c'était dur de vivre normalement comme si rien n'était jamais arrivé. En plus, je dormais très mal. Je faisais des insomnies. Généralement, quand ça arrivait, je me postais sur une chaise dans la cuisine et regardais par la fenêtre les voitures déambulant dans l'avenue d'en face. C'était quand je n'avais pas de chance. Parfois, j'arrivais à faire des nuits complètes.
Parfois.
Un peu plus tard pendant la pause du matin, je fus rejoint par Severus. Il était aussi trempé et semblait de très mauvaise humeur. On était rapidement devenus amis tous les deux. Lui aussi était boursier et il comprenait le problème d'avoir un passé trop chargé pour un garçon de seize ans. Il savait à propos de moi et je savais aussi pour lui.
Il s'accroupit à côté de moi sur la marche d'escalier où je m'étais réfugié. Il essora ses cheveux noirs mi-longs et pesta :
« Quelle plaie...
-La journée commence bien, effectivement, commentai-je.
-Tu as réussi à dormir cette nuit ? »
Je grommelai une réponse négative. Je m'étais réveillé vers 4h30 et n'avais plus fermé l'œil de la nuit. Severus me fixa de ces yeux sombres puis déclara d'une voix atone.
« Tu devrais en parler.
-Non merci.
-Tu devrais tout de même. » Insista-t-il.
Je chassai cette réponse d'un vague mouvement de la main, comme un insecte importun. Je n'avais pas envie d'en parler et encore moins à un inconnu. C'était quelque chose de personnel, que j'avais déjà eu du mal à expliquer à Severus.
« Ce n'est pas pour t'embêter que je te dis ça, tu sais. Il faut dire la vérité. En ce moment, ta vie craint. »
Je ne pouvais pas le nier. Mon père était mort il y a environ un an et ma mère ne l'avait pas du tout supporté. Tellement que ça m'avait laissé quasiment tout seul pour m'occuper de mon frère et de ma sœur. Cela a duré plusieurs mois comme ça, où je devais m'occuper de tout à la maison, jusqu'à ce que mon oncle Jack, débarque et se mêle de nos affaires. Il avait décrété que ma mère n'était pas apte à nous garder et l'avait envoyée dans un centre spécial, puis il nous avait pris avec lui et inscrit à Poudlard. Je crois que, bien que je sache qu'il voulait bien faire, ne pas lui avoir complètement pardonné pour ça.
Un grand éclat de rire me sortit de mes pensées. Plus loin devant nous se tenaient Black et Potter qui avançaient, entourés de leur petite cour. Ils me donnaient l'impression de deux rois avec leurs sujets. Évidemment, ils appartenaient à la classe des fils de riches.
Severus les fixait avec animosité. Il les détestaient. Moi, je n'éprouvais qu'une indifférence glacée.
Derrière eux, un garçon grassouillet les suivait à la trace, changeant régulièrement de position pour ne pas se faire distancer. C'était Peter Pettigrew. Il n'avait rien de spécial mais était tout de même considéré comme l'un de leurs plus proches amis. Pour moi, c'était clair que James Potter l'acceptait juste parce qu'il aimait bien avoir un fan éperdu d'admiration pour lui dans son entourage. Par contre, Sirius Black ne semblait pas l'apprécier plus que ça et je l'avais déjà surpris lui parler plutôt méchamment à plusieurs reprises. Ils finirent par s'éloigner, mais je crus voir l'espace d'une seconde Black avoir les yeux fixés sur moi.
Severus finit par détourner les yeux, mais pas avant de marmonner un « sale pourriture de bourge ».
XXX
Si je devais parler de mon refuge préféré de l'école, je répondrais sans hésiter que c'était la bibliothèque. L'avantage à être dans une grande école comme Poudlard, c'était qu'elle avait des moyens, et donc une grande bibliothèque. Je l'appréciais d'autant plus que peu de monde y venait. A l'intérieur, j'avais ma propre place. C'était une petite table cachée au fin fond de la bibliothèque à côté d'une fenêtre. Si la bibliothèque abritait déjà peu de monde, ce coin-là était relativement désert, ce qui me garantissait calme et sérénité.
Une chaise racla sur le sol avec grand bruit et quelqu'un s'affala dessus en balançant son sac violemment à terre.
Presque toujours calme et sérénité.
Je demandai calmement :
« Encore Potter ? »
Lily secoua ses cheveux roux foncé et répondit d'un ton dont la fureur était à peine contenue :
-Oui. »
Sans que personne ne comprenne vraiment pourquoi, Potter semblait faire une fixette sur Lily, ce qui l'énervait énormément. Lily était aussi une boursière, et tout comme Severus, avait beaucoup de mépris pour le duo Potter-et-Black. C'était à un tel point qu'ils auraient pu former un comité. Ils tentaient souvent de me convaincre de les haïr également, mais j'étais habitués aux discours politiques et restais de marbre. Je ne prenais pas parti dans les conflits. Point.
Lily était différente de la majorité des filles présentes au lycée. Elle n'était pas superficielle, ne gloussait pas et ne s'intéressait pas plus que ça aux... euh... à tous les trucs de filles habituels. Bien qu'elle soit un peu spéciale, on ne l'embêtait pas. Peut-être était-ce parce qu'elle était vraiment belle.
« Tu sais ce qu'il a dit, cet idiot ?
-Non, mais je suppose que tu m'en feras bientôt part. Répondis-je d'un ton nonchalant.
-Que si je ne sortais pas avec lui, ça allait gâcher ma vie. Mais pour qui il se prend ? Dieu ? »
Je haussais les épaules. Actuellement, Lily se fichait bien que je fasse la conversation avec elle. La seule chose qu'elle désirait actuellement, c'était de déverser sa verve contre Potter.
« De toute façon, il n'est même pas sincère. » Murmura-t-elle.
Par contre, je n'étais pas si sûr de ça. J'étais plutôt bon quand il s'agissait de lire des émotions sur les visages des gens et j'avais plutôt l'impression qu'il était plutôt amoureux.
Ce qui ne l'empêchait pas pour autant de rouler des patins à d'autres filles en parallèle.
« Je hais ce type, pourquoi est-ce qu'il ne le comprend pas ?
-Oh, à mon avis, il l'a très bien compris. Je pense surtout qu'il s'en fiche.
-Pourquoi est-ce qu'il s'acharne à ce point ? Il ne comprends pas le mot « non » ?
-Il veut peut-être t'avoir à l'usure. » Proposai-je calmement.
Lily croisa les bras et dit d'un ton ferme et décidé.
« Et bien, ça ne marchera jamais. Et d'ailleurs, Sev est tout à fait d'accord avec moi pour dire que ce n'est qu'un idiot prétentieux et gâté... »
J'acquiesçai, bien que je sache que Severus sera toujours d'accord dès qu'on critiquait Potter. Et c'était la même chose pour Black.
XXX
Le professeur Riel enseignait l'anglais à Poudlard. C'était une jeune femme d'une trentaine d'années aux physique plutôt ordinaire, qui faisait partie de la catégorie des profs ni très bons ni très mauvais. Elle savait avoir un minimum d'autorité sur la classe, mais je voyais bien que parfois, elle était fatiguée de s'épuiser à faire son cours pour des jeunes qui n'en avaient strictement rien à faire.
L'anglais était mon point fort. J'étais plutôt bon en expression écrite puisque j'adorais lire ( les livres avaient même été mes seuls amis pendant pas mal de temps ) et que j'écrivais aussi moi-même de temps en temps.
Riel passa dans les rangs, tenant son stock de copies.
« Ce n'est pas terrible... » Fit-elle d'un ton agacé.
Il n'y eut pas d'exclamations horrifiées. On n'était habitués à se recevoir des contrôles catastrophiques. Enfin, pas moi. Les autres.
« Remus... »
Je me tournai vers elle et prit ma feuille. Un gros A était notée en rouge dessus. Potter se retourna de sa chaise et regarda ma feuille. S'il fallait noter une différence entre Potter et Black, c'était que le premier était beaucoup plus sociable que l'autre. Black était parfois méfiant envers les autres, alors que Potter aurait été capable de faire la conversation à un lampadaire. Il déclara :
« On n'attendait pas mieux de toi, Lupin. Moi, je vais me taper une sale note à coup sûre.
-Mais non. » Fis-je d'un ton rassurant.
Il fallait dire que Black et Potter avaient quand même de bonnes notes, ce qui énervait Lily et Severus. Ils auraient bien aimé qu'ils soient une paire de cancre. Potter insista :
« Si. Je suis nul en anglais. »
A ce moment-là, Riel s'approcha et déclara :
« James, retournez-vous. »
Elle lui tendit sa copie. Il prit sa feuille, la regarda, haussa les épaules et commenta :
« B+. Ça va. »
Je rangeai mon contrôle et sortit ma pièce de théâtre. Ce qui m'énervait avec le lycée, c'était qu'au final, on n'abordait pas de livres vraiment intéressants. Je connaissais beaucoup de classiques passionnants qu'on n'avait jamais abordé en classe, voire même, pas entendu parler.
On était en fin de journée, et donc beaucoup avait du mal à tenir en place. Ce qui m'énervait le plus, c'était le bruit et le désordre. Ça m'a toujours rendu dingue. Et dans ces moments-là, comme à chaque fois que j'étais énervé, j'avais l'impression d'avoir une sorte de loup qui s'agitait à l'intérieur de moi, et lui, il brûlait de s'exprimer.
Une heure plus tard, je pus enfin rentrer chez moi.
Même si le lycée était terminé, ma journée ne l'était pas pour autant. J'avais décoté un petit boulot dans une librairie du coin. C'était une petite bâtisse poussiéreuse cachée au fond d'une ruelle. Ce n'était pas une librairie très moderne, et elle vendait des livres relativement anciens ou des documentaires. Mais j'aimais travailler là-bas. C'était tranquille et j'adorais réellement le calme. L'intérieur de la librairie était légèrement sombre et regorgeait d'étagères bourrées à craquer de livres, tout cela dans une ambiance relativement tamisée qui mettait les gens à l'aise et les encourageait à prendre leur temps.
Je devais reconnaître que c'était dur de trouver un livre bien précis dans toutes ses étagères et bacs. Soit il fallait y aller à l'aveuglette, soit il fallait demander.
« Bonjour, Remus.
-Salut, Loss. »
était le propriétaire de la librairie. C'était un homme d'une soixantaine d'années, mais encore plutôt en forme. Il était assez sarcastique et peu conformiste. Je le savais aussi un peu misanthrope, préférant les livres aux gens, et je devais bien être l'un des seuls adolescents qu'il pouvait supporter. Mon travail n'était pas compliqué en soit. Il consistait à ranger les nouveau arrivages de livres, à faire le ménage de temps en temps, et à tenir la caisse. Et parfois, de temps en temps, je tombais sur un livre intéressant que je feuilletai rapidement. J'étais bien conscient que cela pourrait embêter certaines personnes de devoir travailler presque tous les soirs après le lycée, mais ça ne me dérangeait pas. Au contraire, travailler m'aidait à ne pas plonger dans mes pensées troubles et déprimantes. Cela m'aidait à rester concentré. C'était un peu comme faire la cuisine. J'aimais bien cuisiner. Cela datait du jour, où le moral vraiment bas, je n'arrêtais pas de penser àma situation, j'étais tombé sur un livre de cuisine posé sur la table, expliquant une recette de cookies. Je les avait fait, ça avait chassé mes idées noires et tout le monde les avaient trouvés délicieux.
Je me frottai souvent les yeux, tellement que je me sentais épuisé. J'espérais vraiment pouvoir dormir cette nuit-là. Un peu plus tard, je m'occupai d'un nouvel arrivage de livres quand Kingsley apparut derrière moi et me salua avec son calme habituel.
Kingsley avait deux ans de plus que moi. C'était un jeune homme athlétique qui avait toujours une maîtrise totale de soi et était très intelligent. J'avais beaucoup d'estime pour lui et étais persuadé que Lily et Severus l'apprécierait s'ils avaient l'occasion de le rencontrer.
« Bonne journée ?
-Non, pas trop. Soupirai-je.
-Je vois. Tu sais où sont les livres de mythologie ?
-Au fond à droite.
-OK, merci. »
Kingsley repartit d'un pas aérien pendant que je retournais à mes chers livres.
XXX
La fin de la semaine s'était écoulée tranquillement, sans grand incident malgré le fait que j'avais parfois l'impression d'être observé par Black. Mais j'étais peut-être juste un peu trop paranoïaque.
J'étais posé devant la télé, quand mon petit frère, Mat, arriva. Il avait treize ans et un tempérament plutôt joyeux et optimiste. Ses cheveux étaient châtains comme les miens, mais en un peu plus foncé. Il s'assit à côté de moi en silence.
« Tu as beaucoup de devoirs pour ce soir ? » Demandai-je.
Quand ma mère était tombée dans sa dépression, j'avais pris l'habitude de le materner un peu, et même si on vivait chez notre oncle maintenant, j'avais du mal à me défaire de cette habitude.
« Non, ça va. » Répondit-il distraitement.
Il changea de chaîne et demanda doucement :
« Tu penses que maman va bien ?
-J'en suis certain. » Dis-je, bien que je ne sois pas vraiment convaincu.
Le problème avec le centre, c'était qu'il préconisait une thérapie où le patient ne devait pas voir sa famille, disant que c'était perturbant pour lui.
Pour moi, c'était totalement stupide. Je ne voyais pas en quoi est-ce que empêcher ma mère de nous voir l'aiderait à se sentir mieux.
Je ruminais encore lorsque Jack arriva avec Alexia, ma sœur de onze ans. C'était la seule de la fratrie à avoir hérité des cheveux blonds de mon père. C'était la plus proche de moi au niveau de caractère, ce qui voulait dire, qu'elle était calme et solitaire. Mat était connu pour être très sociable et de ne pas avoir de problème à se faire des amis.
Je me levai, décidant de regagner ma chambre, pour lire un peu. Si j'avais été dans la même situation que l'année dernière, je n'aurais pas pu. A cette heure-là, j'aurais du aller dans la cuisine pour préparer le dîner.
En passant devant Jack, il me demanda avec un sourire :
« Tu vas bien, Remus ?
-Oui, parfaitement. »
En chemin, je tombai sur un miroir où je me regardais brièvement. J'avais le teint blafard et les yeux cernés. Mes parents me manquaient et j'étais coincé dans un lycée remplis de fils de riches.
La vérité, c'était que je n'allais pas très fort.
XXX
James Potter et Sirius Black étaient entrain de passer une de leurs soirées entre amis traditionnels, où ils se retrouvaient juste tous les deux et regardaient des films d'horreur. Ils étaient au moment où une jeune fille se faisait pourchasser par un tueur en série armée d'un couteau, lorsque James lança :
« Tu n'es pas encore allé l'aborder, Lupin.
-Non. Répondit Sirius d'un ton absent.
-Qu'est ce que t'attend ? Tu me bassines avec lui depuis au moins deux semaines. »
Sirius eut un léger sourire ironique avant de répondre :
« Et tu fais la même chose avec Evans depuis beaucoup plus de temps.
-T'as donc décidé de te venger, c'est ça ?
-Crétin. Non, ces derniers temps, je voulais juste l'observer un peu. Voir ses habitudes, des trucs comme ça.
-T'es un stalker.
-Parle pour toi. »
James soupira. Cela faisait déjà plusieurs jours que Sirius avait complément craqué pour le petit nouveau aux cheveux auburn. Cela ne dérangeait pas du tout James. Sirius pouvait tomber amoureux de qui il voulait tant que ce n'était pas Lily Evans ou Severus Snape.
« Dès la semaine prochaine, j'irais le voir. Fit pensivement Sirius.
-Fais quand même attention... Prévint James.
-Pourquoi, quel est le problème ?
-Lupin est trop gentil.
-Et alors ? » Demanda Sirius, sur la défensive.
James posa jeta un bref coup d'œil au film avant de calmer son ami.
« Relax. Je ne critique pas ton Remus adoré. Je dis juste que, généralement, les gens trop gentils ont des choses à cacher.
-Ce n'est pas forcément une mauvaise chose. » Répliqua Sirius d'un ton buté.
James ricana. C'était la première fois qu'il voyait Sirius avoir un vrai béguin, alors qu'il était considéré comme l'un des plus grands séducteurs de Poudlard. Il sortait avec à peu près n'importe qui et lâchait rapidement l'affaire.
« Bon, dépêche-toi, quand même. Parce que je crois qu'il a remarqué que tu le regardais.
-Et alors ?
-Je pense que tu lui fous la trouille. C'est compréhensible d'ailleurs. »
Sirius lui envoya un oreiller en pleine tête.
