Mémoires d'une Queen Bee

Twilight à Stephenie Meyer - Coyote Ugly à David McNally – CU : Memoirs of a NYB à Rogue Amazon Boo

Création de Lex Lina

Résumé : Bella est barmaid dans un club de New York. Elle est aussi coriace et impertinente qu'elle est magnifique. Tenter de l'approcher c'est prendre de gros risques. L'Agent Spécial Cullen est il prêt à jouer sa carrière pour la sauver ?

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Histoire complète en 07 chapitres

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Chapitre 1

Playlist Chapitre 1 :

Framing Hanley – Lollipop

The Runaways – Cherry Bomb

The Agonist – Void of sympathy

3OH!3 – My first Kiss

« Bienvenue au Royaume ! Alors les mecs, qu'est ce que je vous sers ce soir ? ». Une jolie brune écoute les demandes d'un groupe tapageur de clients derrière le bar.

« Bière ! ».

Cinq jeunes gens hochent la tête vigoureusement, tout à fait d'accord avec ce que celui situé à coté d'eux a dit et répondent en choeur. « Pareil ! ».

« Un soda. ».

Un des gars est poussé par ses partenaires pour qu'il passe sa commande. Il demande d'une voix hésitante. « Un Blizzard ? ».

La jeune femme lève la tête vers le client, l'œil coquin. « Ahh ! une commande spéciale peut être ? ».

Le jeune homme dont les joues se colorent à mesure que le temps passe, sent son courage qui s'échappe peu à peu. « Heu... oui... Je voudrais … Hum... Angela...Euh oui... Oui c'est ça... Angela. ».

La jeune femme prépare ses bouteilles pour le cocktail en question avant de crier « ANGIE ! Commande spéciale. ».

La foule, constituée principalement d'habitués, commence à taper sur le comptoir et tout ce qui est à sa portée, ainsi que des mains et du pied pour signaler le début du spectacle. Derrière le bar, Bella sert rapidement les autres membres du groupe afin de préparer le show à venir.

Deux belles jeunes femmes approchent du comptoir et s'arrosent avec le jet d'eau de Seltz mis à disposition avant de tourner le jet vers les clients. Une troisième femme arrive et s'approche de Bella. « C'est pour qui la commande spéciale ? ».

Angela, belle jeune femme à la peau dorée, les cheveux noirs et raides retenus en queue de cheval laissant habilement apparaître les grandes ailes qu'elle a de tatouées sur les omoplates, scrute les clients devant le comptoir. Le jeune homme balbutie. « M...Moi Madame. ». Angela sourit devant sa candeur. Elle monte adroitement sur le comptoir et se place face à lui.

« Alors comment il s'appelle le louveteau ? ».

« Se...S...Seth … Madame. ».

Elle se penche vers lui et lui chuchote. « Profites du spectacle louveteau. ». Bella fait signe au DJ et la musique commence. 'Lollipop' des Framing Hanley commence à se faire entendre. Les deux arroseuses montent à leur tour sur le comptoir et dansent en rythme avec la musique et suivent la chorégraphie d'Angela.

She said he so sweet, I wanna lick the wrapper... And She... She licked me like a lollipop...

Bella jongle adroitement avec les bouteilles et place ce qu'il faut de chaque ingrédient dans le shaker qu'elle fait tournoyer comme si lié à sa main par un fil invisible, puis ajoute un soupçon de glace carbonique pour l'effet.

Won't you get on your knees ? Won't you get on your knees ?

Une fois le shaker rempli, elle verse la boisson obtenue dans un verre placé entre les jambes d'Angela et prépare la touche spéciale. Une fois armée de son siphon, elle pose sa main sur Angela qui s'allonge presque automatiquement sur le comptoir.

Bella tend le verre fumant à Seth et dit d'une voix ferme. « Prouves que tu es un homme, louveteau. ».

Les compagnons du jeune homme l'encouragent. « Seth ! Seth ! Seth ! Seth..! ». Celui ci boit son verre d'un coup, ne le reposant brutalement sur le comptoir qu'une fois vide. Bella tend le siphon vers Angela et crée une ligne de chantilly sur son bras. Angela pose son bras élégamment à hauteur du visage de Seth.

Call me so I can make it juicy for you... Call me so I can get it juicy for you... Call me so I can come and do it for you... Call me so I can come and prove it for you...

Seth, le visage échauffé par la mixture détonante que Bella lui a fait boire, se jette sur le bras d'Angela pour tenter d'apaiser la brulure provoquée par le feu dans sa gorge. Il lape goulument de l'épaule jusqu'au bout du doigt d'Angela. Ses amis criant leurs joies. Enhardi par ses actions, Seth finit en posant un baiser chaste sur la main de la serveuse qu'il garde dans la sienne.

« M...Merci Madame. ».

Angela hoche la tête, passe une main douce sur la joue de son louveteau. « Bienvenue au Royaume mon prince... ». Elle pose un baiser sur son front, puis repart se mélanger à la foule comme si rien était.

Seth se tourne vers ses amis, le visage échauffé par l'alcool et sa rencontre avec l'ange qui a daigné lui accorder un peu de son temps. « Les mecs... Je crois que je suis amoureux ! ».

Rien de choquant à cela. C'est juste une autre nuit au Royaume, un des bars les plus populaires de New York. Leah, une autre des serveuses, monte sur le bar avec une nouvelle recrue, Jessica, et commence à danser sur un nouveau morceau rock entrainant, échauffant encore un peu plus la foule tandis que les deux jeunes femmes se trémoussent sur la musique.

Chaque employée ici à une histoire à raconter. Celle ci vient d'une petite ville et est montée sur Broadway dans l'espoir d'être danseuse. Une autre, voulait juste échapper à une petite vie bourgeoise en banlieue en s'encanaillant un peu...

Au fond du bar, un jeune homme, grand, bien bâti dont les cheveux bronze paraissent presque rouges à la lumières des projecteurs, ne bouge pas. Habillé simplement mais bien mis en valeur par un jean, une chemise au col ouvert et une veste en cuir noir, il observe les déhanchements des serveuses avec un regard qui ressemble à de la terreur.

L'Agent Spécial du FBI, Edward Cullen, né à Chicago mais élevé à Houston au Texas sait, comme tout bon gars du sud doit savoir, que les New-yorkais sont passablement fous mais il ne s'attendait pas à ce que le bar où il est actuellement soit à la hauteur des histoires fantastiques qu'il avait entendu. Il s'était renseigné avant son transfert mais là...

Remarquant le visage légèrement dépassé de son coéquipier, Alice Whitlock, petit bout de femme, avec un corps à tomber raide et un esprit aussi vif que sa langue est empoisonnée, se penche vers lui et enfonce un peu plus le couteau dans la plaie.

« Tu sembles apeuré Cullen ? ». Ses yeux montrent une lueur taquine. Edward tourne un regard vide vers celle qui est bien plus qu'une simple partenaire. Une amie.

« C'est juste que je ne m'attendais pas à ce que ce soit si... coloré. ».

« Ben alors, vois le bon coté des choses, au moins ils n'ont pas encore mis le feu au comptoir ce soir. ».

Alice observe, ravie, le visage d'Edward qui perd encore un peu de sa couleur. Malgré le fait que Houston soit une grande ville, elle trouve qu'Edward est tout de même resté facilement impressionnable. Ça et son penchant à rester un gentleman dans toutes les situations.

Edward dit d'une voix trainante et lascive. « On a rien qui ressemble à ça à Houston. ». Il est tellement perdu dans sa contemplation qu'il ne prend pas la peine de dissimuler son accent texan.

Alice, New-yorkaise pure souche, a toujours envié l'accent d'Edward. Premièrement parce que Jasper a le même et qu'en plus c'est une couverture parfaite car les gens sous estiment souvent le bon flic venant du sud. Et Edward sait bien comment utiliser cela à son avantage lors de ses enquêtes. Alors que, elle d'un autre coté, a toujours gardé son débit bien trop rapide et l'argot de fille qui a grandi dans le Bronx. Et les trois années qu'elle a passé à Houston n'ont pas réussi à l'en débarrassée.

Alice se remémore la première fois qu'elle a rencontré Edward. Elle sortait de l'académie de police et désirait partir de New York, alors quand la possibilité de transfert à Houston s'est présentée, elle a bondi dessus. Lorsqu'elle a croisé le regard vert émeraude, les cheveux bronze et la voix suave du beau gosse qui lui servait de partenaire et de tuteur, elle s'est immédiatement dit que c'était surement un bon à rien. Surtout qu'il était excessivement jeune pour le poste. Le futur lui a donné carrément tort.

Edward est un génie doté de la ténacité d'un pitbull et ils ont appris à se respecter l'un et l'autre durant les trois années qu'ils ont travaillés aux mœurs ensemble. Etant autant à la criminelle qu'au F.B.I., Edward a finit par être promu au Département Narcotique du F.B.I. à Austin et Alice s'est vite rendue compte que Houston n'est pas la même chose sans son partenaire.

Alors, elle est repartie à New York, où l'a rejoint Jasper Whitlock, ami d'enfance d'Edward, avec qui elle s'est mariée depuis et a monté les échelons jusqu'à être Lieutenant dans la Section Criminelle de New York. Maintenant, Edward et elle sont de nouveau dans la même section, mais sans pour autant être partenaires. Tout ça prouve bien que le monde est vraiment petit.

Alice se penche un peu vers lui. « Dis moi Edward, qu'est ce que Monsieur-Je-n'ai-pas-eu-de-vie-sociale-depuis-la-maternelle fait dans un des bars les plus chauds de la ville ? ».

Edward ne prend même pas la peine de répondre et lui lance juste un regard noir. Il n'a pas envie de dire à Alice que la raison de sa venue dans un tel endroit est en ce moment même en train de danser sur le comptoir avec deux autres serveuses sur une version remixée des Runaways 'Cherry Bomb'.

Hello daddy... Hello Mum... I'm Your ch.. ch... ch... ch... ch... Cherry Bomb ! Hello World I'm your wild girl I'm your ch.. ch... ch... ch... ch... Cherry Bomb !

Regardant la jolie brune alors qu'elle déambule lascivement sur le comptoir, il repense au moment où il a perdu la raison.

Flashback

« Hé ! Cullen ! ».

Edward se tourne et remarque un uniforme près à péter aux coutures, qu'il croise régulièrement dans les locaux qui avance vers lui. Il le salue, avec un peu d'impatience. « Mike... ».

Mike Newton est connu pour son coté bout en train limite vulgaire et sa drague lourdingue. Depuis l'arrivée d'Edward, Mike fait tout pour lui montrer qu'il est celui à qui il faut demander conseil dès qu'une New yorkaise est concernée. Selon ce dernier, elles seraient toutes à ses pieds. Puis le fait qu'Edward soit un Agent Spécial avec un grade de Capitaine alors que Mike n'est qu'un simple officier, accentue cette compétition pourtant à sens unique. Près de Mike, se tient un officier qu'Edward ne semble pas connaître. Edward décide d'aller directement à l'essentiel.

« Qu'est ce que tu veux Mike ? Je suis au milieu de ma paperasse sur le dossier Anderson. ».

Le policier bouffi lui fait un grand sourire. Mike a beau avoir le même âge que lui, ça ne se voit pas. Son bide à bières, ses joues pendantes et son nez de poivrot font qu'il est un parfait candidat pour jouer les pères noël dans les centres commerciaux, mais un père Noël qui se relèverait d'une bonne cuite et qui ferait peur aux enfants tout en tentant de pincer le cul de leurs mères. Le mec près de lui semble être en bien meilleure condition physique. Même s'il laisse plus présager qu'il se sentirait mieux derrière un ordinateur plutôt que sur le terrain.

« Je disais justement à Tyler ici présent, combien Alice ne cesse de nous dire que toutes les femmes semblent te tomber dans les bras. Un truc sur ton charme de gentleman texan ou un machin comme ça. Et donc je disais combien je voulais parier sur le fait que je connais une femme qui serait carrément pas intéressée. ».

Mike fait encore son sourire arrogant et Edward en gémit presque. Il répond gentiment. « Non Mike pas moyen. Alice m'a mis en garde contre toi et tes paris. ».

Le policier fait mine d'être outré et pose un bras dodu et confiant autour des épaules d'Edward. « Ça me fait mal de savoir que tu as si peu confiance en moi. ». Il l'entraine le long du couloir. « Écoutes, pour montrer ma bonne foi, je te lance un tout petit pari... disons une tournée pour moi et mon pote au Diner? Tout ce que tu as à faire et de laisser agir ton charme, d'obtenir le numéro de téléphone de la belle et de me le donner. ».

Edward lance un regard suspicieux vers Mike. Il n'apprécie pas non plus le fait que Tyler sourit comme un débile comme si Mike venait de dire la blague de l'année. La fameuse blague qui ferait passer Edward pour un con.

« Écoutes, je suis sûr que tu peux trouver quelqu'un d'autre pour ... ». Il est interrompu assez brutalement par la vision devant lui.

Au bout du couloir, appuyée nonchalamment sur une des inconfortables chaises en plastique que le département réserve aux salles d'attente, se tient une femme brune somptueuse. Edward sent sa mâchoire tomber alors que ses yeux suivent la longueur de ses jambes vêtues d'un jean moulant et taille basse noir, révélant la courbe de ses hanches, sa taille fine et un petit top fleuri qui laisse présager une poitrine plus qu'idéale.

Ses longs cheveux sombres et ondulés tombent en cascade autour de son visage jusqu'au bas de son dos. Le tout étant joliment complété par des pommettes hautes, une bouche sensuelle et pulpeuse et des yeux dont il pourrait parier sa vie qu'ils sont dorés. Elle semble murmurer quelque chose. Ses lèvres bougeant doucement.

Elle repose sa tête, à nouveau contre le mur, les yeux clos ce qui fait qu'elle ne le voit pas en train de la scruter dans le moindre détail. Mike remarque rapidement l'intérêt d'Edward envers la jeune femme et un sourire malicieux s'inscrit sur son visage.

Il le tente. « Et je vois que tu as trouvé notre cible à séduire. ». Edward hoquète presque de surprise.

« Elle ? ».

« Elle. Tout ce que tu as à faire Petit Prince, c'est d'obtenir son numéro de téléphone. ».

Le regard de Cullen passe d'un officier à l'autre. Ils ne tentent même pas de cacher leurs sourires, ce fameux sourire satisfait que fait Gros-minet quand il parvient à manger Titi.

Il demande en riant. « Bon alors c'est quoi le piège ? C'est une prostituée que vous avez payé pour qu'elle me jette ? ». Mais malgré le fait qu'il ai dit cela, Edward sait bien que cette femme n'est pas une prostituée. Un flic ne travaille pas trois ans aux mœurs sans être capable de repérer une travailleuse à un kilomètre et même aux heures de pointes.

Mike répond. « Elle est bien mieux que ça. C'est La Queen Bee. ». Edward est sur le point de demander ce qu'est une putain de Queen Bee quand Mike lève sa main. « Écoutes Petit Prince, on n'a pas toute la journée. Vas prendre son numéro et tu me le rapportes. ».

Il pousse Edward du coude le sentant hésitant. « Petit Prince ? ». Et Edward fronce encore des sourcils à entendre ce surnom que tout le monde dans le département de police semble lui avoir attribué.

Il ne se considère pas comme un petit prince, ni même comme un privilégié, mais étant le plus jeune Capitaine promu de toute l'histoire de la police de New York, il bénéficie d'un traitement de star sans rien demander. Mais dire quelque chose maintenant sur ce surnom ne ferait que provoquer et ils s'en serviraient encore plus.

Il soupire, laisse passer et demande. « Qu'est ce que j'y gagne si je remporte ton pari ? ».

Mike répond. « Je fais ta paperasse durant une semaine. ».

Tout le monde sait déjà qu'Edward déteste faire de l'administratif, c'est un mec de terrain. Il est constamment en train de maugréer derrière son ordinateur quand il vient de conclure une enquête et même le plus vaillant des officiers ne l'approcherait pas avec un document supplémentaire à poser sur son bureau sans apporter en échange de sa vie sauve au moins deux Ventis de cafés en provenance du starbucks situé au coin de la rue. Alors lorsque Edward lui lance un sourire en coin arrogant et dit. « Vous les petits New Yorkais vous allez voir comment est ce qu'on procède dans le sud. ». Mike n'est pas du tout surpris.

Avec le sourire que peut avoir le diable après avoir réussi à faire signer un pacte contre son âme à une vierge innocente, Mike observe le Petit Prince aller directement à l'abattoir ou aux portes de l'enfer. Ou plus simplement aller à la conquête de Bella Swan. Il fait une petite prière pour demander à ce que les derniers cours obligatoires de gestion de la colère se soient bien déroulés pour la demoiselle car il détesterait voir ce charmant Petit Prince roué de coups.

Bella soupire et pose sa tête contre le mur froid et dur de la salle d'attente. Elle a une putain de gueule de bois et n'est vraiment pas d'humeur à aller écouter les conneries dites sur un ton monocorde et sans fin par son coach de gestion de la colère entre l'idée du bon sens, de la relaxation et de l'imagerie positive. Franchement, ce n'est pas étonnant que la plupart des personnes obligées de participer à ce genre de cours, sont de retour au commissariat dans le mois suivant pour des charges encore plus importantes que la fois précédente. Putain, elle est déjà prête à arracher la tête de l'hippie sous LSD qui lui sert de prof et si elle ne le fait pas c'est juste pour ne pas être obligée de revenir. Depuis tout à l'heure, elle chante comme une litanie les paroles de sa chanson du moment 'Void of Sympathy' de the Agonist. Vu le carnage dans sa tête, elle pense que chanter du Métal est une bonne thérapie.

Thieving, Grieving, Believing the opposition, Failure, To said you're devoid of sympathy...

Un accent typique du sud s'attarde près d'elle. Cette voix d'homme qui se fait entendre sur sa gauche, faisant remonter en puissance le putain de mal de crane qu'elle parvient à peine à maitriser grâce à la fraicheur du mur, donc celle ci est déjà mal accueillie car c'est vraiment pas le moment.

La voix lui dit. « Excusez moi madame ? ».

Bella dit doucement. « C'est pourtant une voix plus qu'agréable. ». Elle finit par ouvrir les yeux. Le jeune homme qui va avec n'est pas mal non plus. Par contre ce qui est moche est qu'il y a écrit 'FLIC' au milieu de son front à l'encre indélébile. Et ce qui est encore plus moche est qu'elle n'est vraiment vraiment pas d'humeur à recaler un mec qu'elle trouve vraiment craquant.

Elle le regarde un bref instant et dit. « Non. ».

Edward est pris par surprise. Tout ce qu'il a dit est 'excusez moi' et elle est déjà en train de le recaler. Ses yeux sont dorés. De cette couleur chaude et sirupeuse comme un bon whisky. Il avait raison. Gardant son sourire en place, il commence à dire.

« Vous ne savez même pas ce que je comptais... ».

Elle le coupe et énumère, connaissant son texte par cœur. « Non, je ne veux pas sortir avec vous. Non je ne veux pas baiser avec vous. Et non je ne vous laisserais même pas toucher ma poitrine. ». Elle repose sa tête contre le mur et ferme ses yeux.

Cette fois Edward est moins pris par surprise mais reste sur le cul en entendant son discours. Par contre, tant que 'reddition' ne fait pas parti de son vocabulaire. Il se reprend pour garder un ton charmant « Je me dis que peut être sommes nous partis sur le mauvais pied. Je suis Edward Cullen et vous êtes ? ».

Elle lui lance un regard meurtrier. « Pas intéressée. ».

« Ouah Chérie, attends une minute. Au moins dis moi ton... ».

Encore une fois, Bella ne le laisse pas finir. Ses yeux s'ouvrent brusquement et elle se redresse rapidement en attrapant la cravate du costume d'Edward. Elle se sert du bout de tissu soyeux pour l'approcher de son propre visage jusqu'à ce qu'ils soient face à face. Elle resserre son étreinte ensuite au point qu'il se retrouve presque étouffé et lui ré-explique la situation.

« Écoutes, tu sembles être nouveau ici alors je vais être très claire et utiliser des mots simples, histoire d'être sûre que tu comprennes. Premièrement, je ne sors pas avec des flics alors quand je dis que je ne suis pas intéressée, tu fous le camp. Ensuite, j'ai une putain de gueule de bois de la taille de l'état de New York et tu ne m'aides pas. Troisièmement, dans moins de dix minutes, je dois aller écouter ce putain de docteur bouddhiste qui va encore me dire que mon putain de caractère devrait être plus apprivoisé et digne d'une dame alors que la seule chose que je désire est de lui refaire le portrait avant d'aller me taper une sieste. Et maintenant, j'ai ce bon petit gars du sud qui n'a pas la putain de capacité intellectuelle pour accepter qu'on lui dise non. Donc, vu que ma journée est déjà foutue alors qu'elle n'a même pas encore commencée, je n'ai plus qu'une chose à te dire : vas te faire foutre. ».

Le petit speech est magnifiquement posé, fait exprès pour découper l'égo d'un mec en tout petits dés et le faire retourner dans les bras de sa mère aussi vite qu'il n'est venu mais là Bella est surprise quand, au lieu de reculer sous l'affront comme le font la plupart des gars, Edward, enfin c'est le prénom par lequel il s'est présenté, se penche un peu plus vers elle et pose ses lèvres contre les siennes doucement.

1 seconde... 2 secondes... 3 secondes... 4 secondes...

Elle relâche en grondant sa cravate. La jeune femme pousse le policier téméraire loin d'elle et il tombe par terre en souriant. Bella résiste à l'idée de passer ses doigts sur ses lèvres. Cette sensation de brulure causée par ce simple baiser la surprend, alors que ce n'était même pas un vrai baiser. Secouée et pensant sérieusement à lui filer un bon coup de pieds dans l'entrejambe, elle se redresse, prend sa veste et commence à partir. Edward la regarde enfiler nerveusement sa veste et se rend compte que son top n'est pas fleuri comme il le pensait au départ. Non, en réalité, elle porte un t shirt court, très court et les fleurs sont directement dessinées sur sa peau. Il reste quelques secondes fasciné par la jeune femme, hésitant à tendre le bras pour les atteindre. Puis, Il ne cherche pas vraiment à la rejoindre mais demande toujours aussi amusé.

« Quel est ton nom ? ».

Elle ne répond pas, au lieu de cela, elle accélère sa marche et se dit qu'elle aurait vraiment dû le frapper. Les talons de ses escarpins cliquetant sur le carrelage, Edward remarque un dernier détail. La semelle de ses chaussures est rouge.

Mike et Tyler sont pratiquement en train de se rouler par terre quand Edward trouve finalement la motivation pour se relever du sol. Il se dirige vers les deux officiers.

« Tu m'as piégé Mike. ». Il sort une petite liasse de billets et la tend dans la direction de son collègue. Normalement cela devrait suffire à contenter la dose d'alcool requise pour les deux compères.

Tyler, toujours en train de rire, parvient à dire. « Tu avais raison. C'était envoyer le Petit Prince à l'abattoir. ».

Mike se bidonne et tape joyeusement du coude dans les cotes de son ami. « Ouais mais il y est allé avec classe. ».

« OK maintenant que vous vous êtes bien éclatés, dites moi son nom vu qu'elle ne semblait pas d'humeur à me le dévoiler avant qu'elle ne piétine mon ego. ». Edward tente de paraître nonchalant mais cela n'a pas dû marcher car Mike et Tyler arrêtent automatiquement de rire.

Mike demande, suspicieux. « Pourquoi tu veux le savoir ? ». Edward soupire.

« Écoutes Mike, je ne compte pas chercher la merde auprès d'elle ni même te faire concurrence. Je veux juste connaître son nom. ».

Les mecs en uniformes font un petit sourire. Mike repositionne sa ceinture. « Bella Swan. ».

Edward insiste. « Je suppose que vous savez où elle travaille ? ». Cette fois, c'est au tour de Tyler de plisser les yeux, inquiet, mais il répond tout de même.

« Elle fait partie du Royaume. ».

« Et c'est quoi ce Royaume ? ».

Les deux officiers haussent les épaules sans vraiment répondre et Edward a l'impression d'être en pleine séance d'interrogation avec un informateur récalcitrant ou d'être un gamin qui n'est pas au courant du dernier jouet à la mode. Finalement, avec une petite étincelle dans les yeux et un sourire narquois, Mike finit par répondre, cryptique. « C'est à toi de le découvrir Petit Prince, et peut être que tu la reverras. Mais cherches pas, elle n'a jamais cédé avec moi, alors t'as aucune chance... Allez viens Tyler, la tournée est pour lui. ».

Les deux hommes repartent laissant Edward perplexe sur comment il pourrait faire pour avoir la chance de revoir Bella Swan.

Fin de flashback

Edward est ramené à la réalité par une petite bousculade. Alors qu'il tente de s'en dépêtrer, il se retrouve près du comptoir. Il observe un groupe de clients, qui attendent bouche ouverte, que les serveuses servent directement les boissons commandées.

Il se renfrogne et regrette presque de s'être lancé dans ce plan. Mais il ne voulait pas en rester là, pas après cette première rencontre. Puis s'il n'était pas venu, il ne pourrait pas voir le splendide derrière de Bella qui ondule sur le bar au son de la musique.

Edward n'est pas certain de ce qu'il ressent à propos de tout ça alors il décide de passer outre ces sentiments mitigés pour le moment et tente de s'habituer à cette atmosphère si particulière en profitant de l'instant.

Alice finit par remarquer la direction de son regard et avec un air connaisseur, elle répond à la question qu'il semble prêt à poser. « Ah, j'ai entendu dire que quelqu'un s'était accroché avec Bella mais je ne savais pas que c'était toi. Un conseil mon ami. Cette fille a des crocs et elle a donné une nouvelle définition au mot intouchable. ». Lorsque Edward ne répond rien, le regard d'Alice passe de renfrogné à inquiet. « Oh mec, me dit pas que tu craques pour une fille du Royaume ? Pour pas moins que la Queen Bee en plus. Écoutes moi Edward, cette fille est aussi inaccessible que le sommet de l'Everest pour un débutant. Elle est le genre à se bouffer le bras si ça lui permet de filer. ».

Edward lance à son amie, son sourire le plus charmant, laissant apparaître une petite fossette. « Alice, tu ne devrais pas t'en faire autant. ». Celle ci, connaissant son ancien partenaire, sait bien quand il est bien plus qu'intéressé par une femme. Il a ce regard en ce moment, celui qu'il a quand quelqu'un parvient à attirer son attention.

« Edward, je suis sérieuse là. Tu dois être prudent. ».

Il est toujours tout sourire. « Mais je suis toujours prudent. ». Alice lui fait une tête montrant bien qu'elle n'y croit pas une seconde. Edward lève la main vers sa joue et la regarde droit dans les yeux. Les yeux verts d'Alice, pourtant charmant, ne rivalisent pas une seconde avec l'intensité de ceux d'Edward. « Ne t'inquiètes pas tant pour moi chérie. Je sais ce que je fais. ».

La jeune femme roule des yeux et soupire. Elle a le sentiment qu'il va le faire avec ou sans son approbation de toutes les façons. « OK, si tu insistes pour te lancer dans cette mission suicide, alors je peux autant te filer un coup de main et te présenter à une vieille amie. Allez viens. ». Alice lui fait signe de la suivre, tandis qu'elle fait son chemin entre les clients jusque de l'autre coté du comptoir. Intrigué, Edward fait le même parcours jusqu'à ce qu'il se tienne à coté d'elle. Un bref coup d'œil sur le coté et il aperçoit Bella qui sert des téquilas à une bande de mecs excités. La vingtaine, bien sapés... Edward résume rapidement le groupe. Un enterrement de vie de garçon. Son attention est reportée devant lui, donc loin de sa nouvelle obsession, par un cri joyeux.

« Alice ! ».

Edward se tourne, surpris par l'accueil chaleureux de la plantureuse femme blonde derrière le comptoir. Sa surprise se transforme en choc avec les mots qui sortent de la bouche de son amie. « Edward, je te présente Rosalie. Elle est la proprio du bar et c'est aussi mon ancienne patronne. Rose, voici Edward Cullen, mon partenaire quand j'étais à Houston. ». Edward salue d'un hochement de tête, la patronne aux traits plus que magnifique si ce n'est cette vilaine cicatrice qui part de sa tempe droite jusqu'au milieu de son cou. Un bref coup d'oeil d'Edward lui permet de faire un diagnostique. Coupure au couteau datant d'au moins dix ans. Il se tourne vers Alice.

« Tu as travaillé ici ? ».

Dire qu'Edward est surpris est bien en dessous de la vérité. Son visage affiche une telle surprise qu'Alice sourit, amusée. Rose, sourit à son tour et commente.

« Tu avais raison Alice. Il est mignon et pas très futé. ». Edward rougit sous les propos et lance un regard mauvais en direction de son ex partenaire et finit par sourire à nouveau.

« C'est vrai vous savez. Je suis pas plus futé qu'un autre. C'est grâce à mon charme que je parviens à arrêter les criminels depuis plus de sept ans. ».

Alice lève les yeux au ciel et soupire. « Et tu avais raison Rose quand tu m'as dit que les mecs étaient le sexe faible. J'ai connu celui ci durant trois ans et il ne sait toujours pas prendre correctement une blague. ».

La blonde répond. « J'ai toujours raison Al. Tu devrais déjà le savoir depuis le temps. ». Elle se tourne vers Edward et demande. « Alors, qu'est ce que je vous sers ? ».

Il sourit. Il serait presque tenter de demander Bella mais décide qu'il n'a pas forcément envie de se mettre à dos la patronne dans la minute. « Une corona et un whisky. ».

« J'aime les hommes qui savent ce qu'ils veulent. ». Elle fait un clin d'œil à Alice, qui se marre devant les joues rouges d'Edward. Enfin, jusqu'au moment où elle aperçoit cette lueur malicieuse dans son regard qui dit haut et fort qu'il va tenter quelque chose d'extrêmement stupide. »

« En fait... Je suis ravi que tu dises cela. Si cela ne te dérange pas, est ce que Bella pourrait me servir ? ».

Une lueur de suspicion passe dans le visage de Rosalie, mais se transforme vite en un regard calculateur puis amusé. Edward suspecte la source de son amusement et confirme cette suspicion quand il regarde dans le miroir situé derrière Rosalie.

Alice est derrière lui, simulant le fait qu'elle se pende à une corde invisible. Lorsque son regard croise celui d'Edward, elle arrête aussitôt mais sans pour autant s'empêcher de passer un doigt le long de sa gorge.

Rosalie, qui observe les deux policiers rit à gorge déployée. Par expérience, elle sait que les flics sont pires que des gamins quand il leur arrive de se moquer des uns et des autres. Elle lui demande. « T'es sûr de toi ? ».

« Ouais. J'ai déjà préparé mon testament mais là n'est pas la question, est ce que tu peux m'arranger çà ? ».

Rosalie sourit, appréciant son courage. « Comme tu veux. ». Elle se tourne et crie pour couvrir le bruit ambiant. « Bella... T'as un client ici ! ».

Bella qui est en train d'envoyer par dessus le comptoir un client un peu trop entreprenant, le balance plus lourdement que prévu dans les bras de ses amis, en tournant la tête en direction de Rosalie. Elle plisse les yeux et son regard doré rencontre le vert intense de celui d'Edward. Ses sourcils se froncent et Edward se réjouit déjà en la voyant avancer vers eux.

L'espace d'une seconde, il lui a semblé qu'elle n'allait pas venir jusque là mais au dernier moment son indécision s'est tournée en résolution. Elle se poste là et fait en sorte d'ignorer le jeune homme. « Ouais Rose, qu'est ce que tu veux ? ».

Alice dit. « Elle veut que tu serves un verre à une vieille amie Bee. ».

Si Edward était étonné avant, la vision qu'il a maintenant le met carrément sur le cul. La vision de Bella, dont le visage toujours impassible ou coléreux, qui s'adoucit en remarquant Alice, un demi sourire, comme non habitué à faire une apparition, étirant à peine ses lèvres boudeuses alors qu'elle passe au dessus du comptoir pour prendre la petite flic dans ses bras.

« Putain on me l'aurait dit ! La flicquette qui revient au Royaume ! ».

Edward se tourne vers Alice. « Est ce que tu connais tout le monde ? ». Alice sourit et hausse les épaules.

« Tu sais, j'ai dû payer les cours à l'académie et c'est ce que j'ai pu faire en taffant ici. Bella ici présente est celle qui m'a tout appris. Tout ce qui faut savoir pour être une princesse du Royaume. Comment crois tu qu'elle parvient à ne pas rester en taule avec le caractère qu'elle a ? Surtout avec ce con de Mike qui prend tant de plaisir à l'arrêter. Il est toujours derrière elle. ».

Edward gronde. « Alors en fait, j'ai vraiment été piégé dès le début... ». Il se tourne vers Bella et lui sourit, pour voir qu'elle ne lui rend pas la pareille. Elle regarde Edward méchamment.

« Tu connais ce mec Alice ? ». Son ton est tellement accusateur et mauvais qu'on pourrait croire qu'Edward a été surpris en train de noyer des chatons. Ce qui ne perturbe aucunement Alice.

« Ouaip. Il était mon partenaire à Houston et c'est le meilleur ami de mon mari... Je te l'aurais bien présenté mais je sais que ce n'est pas votre première rencontre hein ? ». Elle dit cela sans même ciller.

C'est à ce moment que Rosalie demande le calme dans la salle au travers d'un mégaphone qu'elle garde caché sous le comptoir. Edward en profite pour détourner son regard de Bella, se sentant presque mal sous l'intensité de celui de la jeune femme. Du coin de l'œil, il remarque qu'Alice est incroyablement pale, limite fantomatique.

« ECOUTEZ TOUT LE MONDE ! Nous avons une cliente spéciale ce soir ! C'est un lieutenant de la police de New York... une des meilleures d'ailleurs, mais certains d'entre vous la connaissent mieux en tant qu'Alice.. Une des premières princesses du Royaume. ».

Edward regarde amusé Alice qui secoue la tête de plus en plus violemment. Elle marmonne. « Putain Rose, je suis une cliente qui paie maintenant ! Tu peux pas me faire ça ! Putain ! ». Edward est presque choqué de l'attitude de son amie car elle ne jure que très rarement et Rosalie, bien entendu, l'ignore complètement. Habituellement elle n'a pas besoin de ça pour qu'un suspect ferme sa gueule devant le petit bout de femme qu'elle est.

« Allez tout le monde ! Applaudissez notre Alice ! ».

Alice lance un dernier regard outré vers son ancienne patronne, qui tente de la faire monter sur le comptoir. La foule insiste tout autant en hurlant. « ALICE ! ALICE ! ALICE ! ALICE ! ».

Rosalie lui lâche la main, une fois qu'elle est bien placée sur le comptoir. « Allez Alice, princesse un jour, princesse toujours ! ».

Edward apprécie le fait de voir Alice si mal à l'aise alors qu'habituellement elle est celle qui est imperturbable. Il faut reconnaître aussi qu'il ne reste pas de glace devant le spectacle de son amie qui danse lascivement sur le comptoir en lançant des bisous sur 'My first Kiss' de 3OH!3 jusqu'à ce qu'une voix passablement ennuyée le ramène à la raison pour laquelle il est venu dans un tel endroit au départ.

Bella, pose une corona qu'elle vient d'ouvrir d'un 'Pop' sur le comptoir devant lui, comme il l'a commandé. « Elle est mariée tu te rappelles ? ». Un remord très bref passe dans l'esprit d'Edward sachant qu'il matait la femme de Jasper.

« Je sais, j'étais le témoin. ». Elle roule des yeux, mais il décide de continuer. « Je sais que je risque un œil au beurre noir mais je veux vraiment avoir ton numéro de téléphone. ».

Elle le regarde étonnée mais continue à servir d'autres clients. « Est ce qu'il te manque une partie du cerveau, à force de boire la pisse de chat qui sert de café au poste ou est ce que tu es vraiment si stupide ? ». Elle glisse deux verres sur le comptoir adroitement réceptionnés par des habitués. « Je te l'ai dit mec, je ne me tape pas de flics. ».

L'expression d'Edward transpire l'innocence. « Qui a parlé de sortir ensemble ? Je parlais juste d'une discussion sans contact physique. ». Il pose son doigt autour du goulot de sa bière. « Tu n'as même pas besoin de parler de toi. On peut parler du temps, des oiseaux, du boulot... peu importe. Par contre, pour ton information, Je n'aurais pas que touché ta poitrine... Elle mérite bien plus que ça. ».

Bella n'arrive pas à s'empêcher d'ébaucher un sourire. Et aussi bref que cela à été, sa bouche reforme cette moue triste et boudeuse, mais c'est trop tard. Edward a eu le temps de le voir. « C'était un sourire. Ne tente pas de le cacher car n'oublies pas que je suis entrainé pour que les détails ne m'échappent pas. Je remarque ces petits trucs. ». Il lui montre son oeil et prend une autre gorgée de sa boisson, savourant sa petite victoire. Il se demande s'il doit continuer à pousser sa chance ou s'il doit la jouer plus tranquille, mais avant qu'il ne se décide, Bella pose abruptement son shaker et se dirige vers Rosalie. Le regard d'Edward la suit et l'observe en train de marmonner quelque chose à l'oreille de sa patronne, lui indiquant l'autre coté du bar. Edward reste perplexe quand la silhouette longiligne de la jeune femme passe sans difficulté entre les clients, qui s'écartent religieusement pour laisser passer celle qui est un cran au dessus de toutes les autres princesses alors qu'elle se dirige vers un mec qui semble assez potable pour un mec mais qui sourit de toutes ses dents comme un idiot.

Elle ne semble absolument pas ravie de voir ce gars aux longs cheveux noirs. Sans vraiment savoir pourquoi il se sent obligé d'en savoir plus sur ce qui se passe, instinct de flic dirons nous, Edward lance un coup d'œil vers Alice pour s'assurer qu'elle va bien et se met en tête de suivre Bella qui se dirige vers une des sorties d'urgence avec l'homme mystérieux...

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Nouvelle année, Nouvelle Création, Nouvelle Fiction !

En espérant qu'elle vous plaise ^^ je prévois 7 chaps max, 1 par semaine !

Vous pouvez déjà voir la superbe fiche (et bannière à tomber !) créée pour l'occasion par Dex sur son répertoire Starbucks-twilight !

N'oubliez pas : en tant qu'auteurs/traducteurs nous passons énormément de temps à créer des petites merveilles à lire, alors prenez une petite minute pour laisser un commentaire !

à bientôt !

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