Titre : Synchronicity

Auteur : Yuclesia

Sujet : Sugizo

Genre : Drame ? Flashback ? en tous les cas : OS

Disclaimer : A MOI sans possibilité de pourparler

Déclaration de l'auteur : Il n'y a pas de lemon là dedans. Je pense, ou en tout cas j'espère que vous reconnaîtrez le deuxième personnage...

A écouter avec la sublime ' Synchronicity ' de Sugizo en fonc sonore...vous la trouverez facilement sur Youtube.

...

Mon archet qui ondule dans sa valse mélancolique, juste pour toi, il danse encore.

Juste pour toi, je veux que sa douce mélodie s'envole toujours plus loin, là bas près d'une étoile qui brille d'un éclat différent. près d'une étoile qui court encore autour du monde et qui veille de sa lueur maligne sur le moindre de mes gestes.

De toi à moi il n'y à qu'un rayon de lune. Infime distance, mes notes lentes qui la parcourent, qui cherchent à te rejoindre. Par n'importe quel moyen, je te ferai savoir qu'encore maintenant, c'est toi qui compte le plus pour moi.

Le vent frais qui balaie mon front, comme si ton souffle protecteur me caressait le visage. Les paupières lourdement closes, je rêve encore à ton sourire, je crève encore de ne plus le voir se dessiner sous tes longues mèches carmins. Mais ton rire, instable, je l'entend, il raisonne toujours quelque part, il est dans chaque parcelle d'air qui m'entoure. Il joue tout au long des saisons, il danse contre mes tempes.

Un murmure lanscinant, comme autrefois la voix de celle que tu aimais...

Comme autrefois la voix troublante de tes doigts qui caressait son corps.

L'archet qui glisse, une larme qui s'enfuit. Douce mélodie des millions de coeur qui te pleurent encore.

Je ne veux pas être toi, je ne veux pas être comme toi...juste être avec toi.

Partager un regard, un murmure amusé et une course effrennée.

Apprend moi encore le monde.

Dessine moi encore des notes impossibles qui tournent...

tournent...

tournent encore et transportent, tout autour d'elles.

Elles font tout disparaître.

De toutes leurs forces, elles ondules, elles mordent...

jusqu'au coeur, elles mordent.

Un doux fléau qui efface tout, que plus rien autour ne se perçoive mais que la vie se propage.

Une vitesse folle.

Tourne, tourne, tourne encore.

Un manège étrange, des bruits pesants, ta voix qui rigole.

Tes gestes dénués de tout sens.

Une valse tourbillonante, un cyclone acidulé.

Tourne, tourne, tourne toujours.

Un son transparent qui me transporte.

Jouer encore une fois avec toi.

Tos dos contre moi, et elles...elles chanteront encore une fois.

Leurs deux voix qui se mêlent.

La synchronicité de nos gestes, de leurs appels.

Un si doux vacarme.

Et tourne, tourne...tourne...

...Plus rien...

Chaque fois...mon coeur se vide.

L'archet qui pleure, mes mains qui tremblent.

Tout vacille...

J'ouvre les yeux...je crois.

Je regarde le ciel, une nuit fraîche d'un début de mai.

Un arc timide sur mon visage lorsque l'étoile filante dessine son filet doré.

L'archet...je le relâche...

A toi mon maître...

A toi mon frère...

...je voulais juste que ce soient tes notes qui s'envolent...

...pas toi.