Anime/Manga : HunterxHunter (l'anime de 2011 et le manga)
Auteur : MissSangoH
Titre : Erotico Club
Rating : M
Genre : Romance
Disclaimer : Hélas …
Résumé : Phinks a une vie très chargée à cause de son job et a du mal à nouer des contacts en dehors du bureau. C'est pourquoi il va régulièrement à l'Erotico Club, un club libertin où il peut se lâcher malgré le peu de temps dont il dispose. Seulement un jour, par hasard, il se retrouve dans une chambre sombre où il rencontre un brun ténébreux : curieux personnage aux pratiques douteuses mais qui fera naître en lui une passion grandissante.
Note de l'auteur : Si vous vous voulez voir la Brigade Fantôme affronter Kurapika&co, du sang, du nen, bref, l'histoire originale, cette fic n'est pas pour vous ! L'histoire, le contexte et le reste sont très OC, donc les caractères des personnages aussi. J'espère cependant que ça ne vous rebutera pas, et que vous prendrez le temps de lire. Je ne crois pas qu'il y ait encore de fic comme celle-ci dans la section HxH, donc j'espère que l'idée plaira ^^
Pour l'Erotico Club, je n'ai personnellement pas l'expérience de ce genre d'endroit, cependant j'essaie d'être le plus proche possible de ce que cela pourrait être, car j'ai lu plusieurs livres traitant de cela (Ouh, petite coquine !). Les livres étant de langue originale anglaise, peut-être qu'en France nos clubs ne fonctionnent pas comme ça… Je ne vous ferai pas trop visiter le club plus que dans le premier chapitre, car je ne veux pas raconter n'importe quoi et je suis loin d'avoir assez de connaissance à ce sujet, pardonnez-moi d'avance :P
Chapitre 1 : Rencontre avec le Maître
18h30. Tous mes collègues de bureau commencent à rentrer chez eux. Ils vont retrouver leurs femmes et peut-être leurs gosses aussi. L'avantage de finir plus tard, c'est que je ne me tape pas les embouteillages. Tant qu'à faire, je préfère rester ici, c'est plus utile. De toute façon, on ne m'attend pas chez moi. Ça ne me dérange pas vraiment, au moins je suis tranquille. Et puis, mon patron ne va pas tarder à passer me voir, comme chaque soir. Il va vérifier si je suis resté ici ou s'il est seul pour travailler cette nuit : il y a peu de chance que ça se produise. Il passe effectivement me voir vers 19h environ, me dit que je peux partir si je le souhaite et finir mon travail plus tard. Je décline l'invitation, mais il insiste, me dit que j'ai déjà largement dépassé le maximum d'heure que je pouvais faire. Je lui assure que tout va bien et que je tiens à finir mon boulot avant de rentrer. Il soupire, agacé puis me dit qu'il m'emmènera déjeuner un de ses quatre pour tout le travail qu'il me donne. Je souris et lui fais un signe de main en le voyant s'éloigner. Le boss et moi sommes plutôt proches, amis peut-être même. Il est le patron d'une grande boîte informatique et, ici, nous sommes à York Shin, au siège social de cette boîte, donc mon patron n'est pas n'importe qui. Il a racheté l'entreprise quand elle allait être en faillite et a réussi à remettre « RC&VG » sur pied et dans le marché, jusqu'au top du classement en informatique. Quant à moi, je suis un peu son bras droit : je le conseille, je m'occupe des dossiers les plus importants et je fais passer ses requêtes aux autres boîtes du pays. J'ai été embauché juste après le rachat de l'entreprise, et je suis donc, de surcroit, le plus ancien à travailler ici depuis. Toutes les longues nuits de travail à remettre « RC&VG » sur pattes m'ont rapproché de mon patron et d'ailleurs nos bonnes relations et, par conséquent, notre bonne coopération, ont sans doute contribuées à la réussite de cette entreprise.
Je replonge dans mes dossiers jusqu'au dernier et une fois cela fait, je constate qu'il est déjà 22h. Je m'accorde une petite pause avant de partir et respire un coup. Je passe par le bureau de Kuroro pour déposer les dossiers que j'ai terminés. Il a beau me faire la morale, il est bien pire que moi, je ne l'ai jamais vu partir avant moi et le matin, il est toujours présent avant tous les employés. À croire qu'il vit et pionce dans son bureau. Tiens, s'il m'invite vraiment à déjeuner, je lui demanderai ! Il n'est pas très bavard sur lui, mais ça ne me coutera rien de demander.
Je descends jusqu'au parking, monte en voiture et démarre sur les chapeaux de roue. J'ai tendance à rouler trop vite, à ce qu'il parait c'est normal, dans notre monde actuel nous avons tendance à tous aller trop vite. Je ne prends pas la direction de mon appartement, dans la banlieue chic de York Shin, mais un peu plus à l'extérieur, dans un quartier animé. Je me gare sur un parking sécurisé, chère mais vu l'endroit, je n'ai pas le choix. Je marche sur quelques centaines de mètres jusqu'à m'arrêter devant une grande bâtisse à l'allure d'hôtel, à l'enseigne aux néons roses faisant briller l'inscription « Erotico Club » sur le toit. Cela va maintenant faire 6 mois que je fréquente ce lieu. Non pas que j'ai des difficultés à draguer ou séduire, mais je n'en ai ni le temps, ni l'envie. Je préfère travailler que d'aller en boîte de nuit pour rencontrer des gens : l'ambiance ne me plait pas, beaucoup trop bruyant et les personnes que j'y rencontre sont sans intérêt. Avec mon physique, c'est pourtant plutôt facile, sans vouloir me vanter, même si j'ai un visage assez agressif à ce qu'il parait, je suis aussi très musclé, et il semblerait que ce seul détail se suffise à lui-même… Donc sortir ne me plaît pas plus que ça, cependant comme tout homme et tout être humain, j'ai des besoins à satisfaire.
J'ai trouvé ce Club par pur hasard, en déambulant dans les rues : au début, ça ne me branchait pas tellement, j'avais l'impression que c'était un peu un endroit où l'on allait quand on était désespéré, puis par la suite je me suis dit que ça ne me coûterait rien d'essayer (en fait si, ça coûte, et chère, mais bon …). J'y suis ensuite retourné et fait une nuit d'essai, pour voir. Ça m'avait plutôt plu et j'étais devenu un habitué du lieu en peu de temps.
Le bâtiment semble vieux de l'extérieur, presque insalubre, semblable à ce que l'on pourrait attendre d'une maison de passe douteuse, mais l'intérieur est vraiment magnifique : toute la décoration est très moderne et soignée. Pour accéder à l'intérieur, le vigile valide le pass, puis un long couloir mène aux vestiaires hommes et femmes. Des casiers sont à dispositions pour y mettre les effets personnels pendant la soirée : impossible d'accéder au Club avec des objets du style téléphone ou caméra. Après s'être débarrassé de tout ça, il est possible d'accéder à la première pièce du Club, qui occupe tout le premier étage : c'est un bar immense, avec une grande piste de danse. C'est ici que se réunissent principalement les nouveaux membres, ceux qui font une soirée d'essai et les membres les plus jeunes. Je sais les reconnaitre maintenant : j'avais moi-même eu un peu de mal à me lancer et j'avais passé pas mal d'heures ici à ma première soirée. Je ne savais pas trop comment ça se passait, puis finalement on m'avait « branché » et fait monter au deuxième étage. J'ai rapidement appris le fonctionnement et les codes du Club : il y a principalement quatre couloirs de couleurs différentes. Couloir vert pour les hétérosexuels, bleu pour les homosexuels, rose pour les lesbiennes et rouge pour les bisexuels. Les 4 couloirs sont reliés et possèdent chacun plusieurs pièces ou chambres. Il y a un troisième étage, mais je n'y suis jamais allé quand j'ai su ce que c'était : des pièces ouvertes à tous. On m'a dit qu'il y en avait une où on pouvait, sans mauvais jeu de mot, s'envoyer en l'air tout en étant en suspension, pour prendre du plaisir dans la peur. Ça ne m'a pas spécialement attiré et je ne pense pas y mettre les pieds un jour. J'avais aussi entendu parler d'une pièce « libre » : on se déshabille, on entre et tout le monde peut venir, on ne choisit pas vraiment avec qui on le fait, c'est une sorte d'immense orgie je suppose… Et enfin la dernière pièce du dernier étage est, soi-disant, une très grande salle aussi, mais séparée en deux par un grand mur, percé de multiples trous par lesquels des hommes passent leur sexe. Les femmes et hommes en font ce qu'ils veulent de l'autre côté du mur, sans pouvoir se voir.
Ce troisième étage étant un peu trop hard pour moi, je reste au deuxième. Je ne m'arrête plus au bar depuis longtemps, ce n'est pas vraiment utile une fois que l'on connait un peu le fonctionnement du Club.
Je me dirige vers les escaliers pour prendre le couloir rouge, où tout au bout, vers la porte du fond se trouve la « salle de l'étoile ». Tous les couloirs en possèdent une : trois personnes sont attachées aux poignets et aux chevilles en étoile au sol et sont en quelque sorte « à la merci » des autres. Les gens attachés ne travaillent pas pour le Club mais sont des membres. Les seules personnes ici qui sont en lien avec le Club sont les vigiles, la barmaid et les serveuses : bien sûr, il y a interdiction de les toucher. Tous les autres sont censés être des membres consentants.
Je ne connais pas trop les pièces de chaque couloir, car je vais toujours dans la salle de l'étoile. Jusqu'à maintenant, cette pièce m'a toujours suffi et satisfait, et je ne vois aucune raison de changer cette bonne habitude. J'alterne juste de temps en temps entre les couloirs, selon mon humeur, mais la plupart du temps, il y a toujours un homme et une femme sur le sol en étoile du couloir rouge : j'ai juste à choisir qui je préfère des trois personnes attachées. Je me fiche un peu de leur physique, je ne suis pas difficile et je n'ai jamais trop compris cette fascination pour l'esthétisme. Je n'ai jamais rencontré une personne dont le corps me fascine réellement. Au lieu d'un physique particulier, la plupart du temps, je l'avoue, je suis plus attiré par les personnes bruyantes, dirons-nous. Je n'aime pas particulièrement les entendre crier, mais j'apprécie qu'on me montre et qu'on me fasse sentir que je donne du plaisir, et entendre ma ou mon partenaire gémir participe nettement à mon excitation. Après, homme ou femme m'importe peu. Avant d'entrer à l'Erotico Club, je n'avais jamais eu de rapport sexuel avec d'autres hommes. Quand je me suis retrouvé dans cette salle, je suis allé mécaniquement vers les femmes, mais j'étais curieux et après avoir observé plusieurs fois deux hommes ensemble, je me suis laissé tenter. Je n'avais pas regretté. C'était vraiment une expérience à tenter, je pensais que ça n'allait pas être aussi bon qu'avec une femme, mais je m'étais trompé : c'était différent, vraiment, mais tout aussi bon. D'ailleurs, depuis, j'avais même l'impression d'aller plus vers les hommes que les femmes. L'homme avec qui j'avais eu cette première relation homosexuelle était, en outre, souvent présent dans la salle de l'étoile et j'avais tendance à le faire avec lui quand il était là.
Bon, c'est vrai, tout cela ressemble à une routine qui s'est installée et qui est bien ancrée dans mes journées maintenant, mais j'aime mes petites habitudes.
Sur le palier du deuxième étage, je dois traverser le couloir bleu pour accéder au rouge, je vais de temps en temps à la salle de l'étoile de ce couloir, mais pas aujourd'hui. Une des salles est grande ouverte. Je passe à côté et jette un coup d'œil : elle semble inoccupée. Je continue d'avancer jusqu'à rejoindre le couloir bisexuel, mais je me stoppe et fais demi-tour. Quelque chose me turlupine. Je rejoins la salle toujours ouverte, qui se trouve être en fait une chambre, mais elle contraste nettement avec tout le reste du Club : alors que tout est moderne ici, cette pièce semble tout droit sortie d'un vieux château ou manoir de jadis. Les murs sont en velours rouge, un grand lit baldaquin en bois massif et sombre orne le bout de la pièce. La chambre est sombre, dans les tons noirs et rouges, le mobilier y est d'un bois foncé et les lumières, très tamisées.
La porte derrière moi claque soudainement, me tire de mes profondes pensées et je me retourne surpris. Mon regard tombe sur un homme de petite taille, brun, aux yeux bridés sombres, qui me sourit. Sa peau pâle est impressionnante : je n'avais jamais vu une peau si blanche auparavant. Le contraste de la pièce avec son épiderme est assez fascinant à regarder. Ses vêtements sont un peu étranges, mais lui vont étonnamment bien : il porte une espèce de grande robe noire, semblable à une soutane, avec un large col, mais qui, ouvert, me laisse voir son joli visage. Elle est taillée en V et met en valeur ses hanches fines. Il est vraiment mignon et à un petit air énigmatique sur le visage. Il a l'air assez jeune, ses traits sont fins et délicats. Il me plait bien et je pense que mon dîner de ce soir vient de me trouver. Il s'avance vers moi, toujours en souriant, et je lui souris en retour aussi. Sa petite main pâle empoigne ma cravate et il m'amène jusqu'au lit, sur lequel il me pousse. Il s'installe sur mes jambes et vient s'emparer de ma bouche. J'aime beaucoup sa manière directe de faire ! Ses lèvres se collent aux miennes et sans attendre davantage, il fait pénétrer sa langue dans ma bouche. Il a l'air du genre à aller droit au but, ça ne me déplait pas. Surtout qu'il est plutôt doué ! Sa langue, toute fine et douce caresse tendrement l'intérieur de ma bouche, en fait le tour, l'explore d'une manière très sensuelle et calme. Il ne va pas trop vite, il fait juste ce qu'il faut. Je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qu'il pourrait faire avec sa bouche sur une autre partie de mon anatomie. Vu comme il est adroit, je suis sûr que ce serait un vrai bonheur. Mais je garde, pour le moment, cette pensée pour moi, je n'ai pas envie de froisser une aussi belle créature.
Il rompt le baiser et s'empresse de retirer ma chemise, qu'il balance à l'autre bout de la pièce, puis retire ma cravate, déjà bien desserrée, avec les dents. Je l'adore, il est vraiment trop sexy, je vais bien m'amuser ce soir ! J'aurais dû me renseigner davantage sur toutes les pièces du Club ! Il pousse sur mon torse et me fait m'allonger sur le lit. Il passe ses mains sur mes pectoraux dénudés et vient pincer l'un de mes tétons en m'envoyant un sourire joueur. Je me laisse aller à son jeu et le laisse faire ce qu'il veut. Il approche son visage du mien et prend de nouveau ma bouche pour cible : cette fois beaucoup plus violemment, mais ça ne me déplait pas. Il utilise ses dents pour mordiller ma langue et mes lèvres d'une manière sauvage et particulièrement excitante. Puis ses mains remontent jusqu'à mon visage, passent dans mes cheveux et sa bouche va jusqu'à mon oreille qu'il mordille aussi, avant de murmurer :
« Allongez-vous sur le ventre. »
Je m'exécute. Sa voix est vraiment trop sensuelle, j'ai hâte de l'entendre gémir. Je m'installe comme demandé sur le ventre et place mes bras vers l'avant, pour être plus détendu. Je le sens s'asseoir à califourchon sur le bas de mon dos et poser délicatement ses petites mains au niveau de mes omoplates : il commence par les masser doucement. Après une dure et longue journée de boulot, j'apprécie vraiment. Ses mains sont vraiment trop douces, c'est incroyable. Je ferme les yeux et me laisse aller à ses doigts experts. Il arrive à trouver les points noués dans mon dos et les massent à la perfection. Puis il s'arrête, fait remonter ses petites mains pales jusqu'à mes épaules et vient m'embrasser dans le cou : il me mord et aspire ma peau, et fait sans doute apparaitre une belle marque rouge. Ça ne me dérange pas plus que ça, c'est plutôt facile à cacher et puis je ne rien à me reprocher après tout. Il vient caresser mes bras, les lèvent au-dessus de ma tête et je m'accroche aux barreaux en bois du lit pendant qu'il me lèche le cou.
Soudainement un bruit métallique me sort de mon agréable transe et je sens une surface glacée sur mes poignets. Je relève brusquement la tête et m'aperçois que mon joli amant m'a attaché avec une paire de menotte ! Je suis surpris et pas très enthousiaste : je suis sur le ventre et menotté, ça ne me plait pas trop. Je n'ai pas pour habitude d'être dominé et je n'en ai absolument pas envie. Certes, il est très mignon mais tout de même ! Il se lève, car je ne sens plus son poids sur mon dos : je tourne la tête et essaye d'apercevoir ce qu'il fait. C'est peine perdu. Je crois qu'il ouvre une armoire à l'autre bout de la pièce. Il farfouille à l'intérieur et tous les bruits qui s'en échappent ont tendance à me faire légèrement flipper. Entre autres, pas mal de sons sourds et métalliques. Ça ne me rassure pas… J'enfonce ma tête dans l'oreiller en essayant de me rassurer et je me dis que je vais bientôt me réveiller. J'ai l'impression de me trouver dans la salle de l'étoile, sauf que cette fois, c'est moi qui suis au sol et à la merci des autres. Je n'aime pas ça !
Mon petit bridé est revenu vers moi et se déshabille. Malgré le contexte et la situation actuelle, cela fait hélas son effet et mon excitation reprend au quart de tour. C'est bien contre moi, mais il se trouve que mon corps ne semble pas ressentir la peur de mon cerveau. Soit dit en passant, il est vraiment très sexy. Sa peau laiteuse est une véritable invitation à la luxure. Il me regarde et me sourit, cependant je le trouve moins mignon qu'au premier abord… Il vient se placer à genoux, entre mes bras et je trouve son sexe bien trop proche de mon visage ! Et en érection de surcroit. Il pose ses petites mains de part et d'autre de mon visage et le relève, alors qu'il se penche, pour que je lui fasse face. Il s'avance et dépose un baiser papillon sur mes lèvres puis susurre :
« J'ai très envie de vous baiser … »
Il laisse sa phrase en suspens, comme s'il ne l'avait pas fini et se penche vers moi : ses mains viennent tripoter mon jeans puis il finit :
« Phinks ! »
Merde, comment il connait mon prénom ? Il répond rapidement à ma question muette en me montrant ma carte de membre du Club, sur laquelle est inscrite mon prénom, entre autres, puis il la glisse à nouveau dans ma poche. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, mais pour le moment je me laisse prendre dans son petit jeu :
« C'est embêtant, car j'ai moi aussi, très envie de vous baiser ! Ma jolie Némésis aurait-elle un prénom ? »
Il me sourit d'un air espiègle et se penche sur le côté du lit. Il ramasse quelque chose par terre et quand je vois ce qu'il tient, je déglutis légèrement : une cravache. Il me donne un coup sur les fesses, auquel je réponds en grognant, un peu surpris, puis il répond :
« Je ne vous ai pas autorisé à parler ! Mais néanmoins, sachez que vous n'avez pas besoin de connaitre mon prénom, dites juste « maître » quand vous vous adressez à moi. »
Je m'en vais lui répondre ce que je pense du surnom qu'il s'auto-attribue, mais il en profite pour glisser son sexe dans ma bouche. Je cherche à retirer mon visage, par reflexe, mais sa main gauche agrippe mes cheveux et maintient ma tête en place. Il me donne un nouveau coup de cravache sur la fesse droite : c'est très humiliant. Etre attaché comme ça, ne pouvoir rien faire et en plus de ça, me faire taper les fesses comme si j'étais un gamin ! En plus, je n'ai jamais sucé un mec, ça ne m'a jamais branché. Histoire de ne pas lui donner une victoire trop facile, je fais le mort et ne bouge ni ma langue, ni mes lèvres. Mais il est toujours très calme alors que je bouillonne. Il me murmure :
« Soyez gentil Phinks, faites comme tout à l'heure, vous vous en sortiez très bien avec votre bouche pendant nos baisers. »
En réponse à sa demande, je commence à lui mordre la queue (pas trop violemment non plus), mais dans la seconde, il me donne un nouveau coup de cravache, beaucoup plus fort que les précédents et ça devient assez douloureux. En plus, je suis sûr qu'il frappe toujours au même endroit, je risque d'avoir un magnifique hématome sur la fesse droite demain. Sérieusement, dans quelle galère je me suis fourré, ce mec est juste barge.
« Phinks, soyez sage, ne m'obligez pas à vous sanctionner plus sévèrement… »
Il est sérieux là ? Il a ramené toute sa panoplie de torture ou quoi ? Je n'ai pas vraiment envie de savoir avec quoi il fantasme de me frapper par la suite… Je m'exécute donc et commence de lents va et vient sur son sexe. Je fais jouer ma langue sur son gland pendant qu'il me caresse les cheveux.
« C'est bien Phinks, vous êtes raisonnable, ça vaut mieux pour vous. »
C'est vraiment humiliant : je déteste le fait qu'il m'infantilise, la position dans laquelle nous sommes et que je fasse ce qu'il veut. Forcément, je n'aurais en premier lieu, jamais dû rentrer dans cette pièce. Soit dit en passant, la pseudo dominance de mon petit bridé à la peau si laiteuse ne durera pas éternellement. Il sera bien obligé de me détacher un jour ou l'autre (le plus tôt sera le mieux) et là, je lui ferai sa fête ! Je me vengerai bien sadiquement de ce qu'il me fait faire.
Je continue, pour le moment, à lui faire plaisir. Je lèche son pénis de bas en haut, le prend en pleine bouche, jusqu'à la base, puis retourne sucer la fente. Puis, il me fait comprendre en appuyant sur ma tête, qu'il veut plus maintenant. Je le suce sur toute sa longueur, d'abord lentement, puis de plus en plus vite, jusqu'à ce que je le sente se tendre. Je vais pour dégager mon visage mais sa main est, de nouveau, agrippée à mes cheveux et il éjacule dans ma bouche. Je prends un nouveau coup de cravache sur les fesses alors qu'il essaye de reprendre sa respiration. J'aimerais bien qu'il ôte sa main de ma tête que je puisse cracher ce liquide répugnant. Bien que le goût soit bien moins pire que ce à quoi je m'attendais, je n'avalerai pas son sperme, par principe. Je ne veux pas, c'est plus humiliant que tout le reste et de toute façon il ne peut pas me forcer. Il reprend peu à peu ses esprits et me fixe l'air contrarié :
«Phinks, soyez mignon et avalez ! »
Mais quel salaud celui-là ! Et puis il est obligé de dire mon prénom à chaque fois qu'il s'adresse à moi ? On est que deux ici à ce que je sache ! Et là, il va pouvoir attendre, jamais je ne ferai ce qu'il me demande. Il me frappe de nouveau, toujours assez fort pour que la douleur persiste. Cependant, ce petit jeu-là ne le mènera à rien ! Il peut frapper autant de fois qu'il le veut et aussi fort qu'il le souhaite, ça ne changera rien.
« Je vois Phinks, vous êtes rebelle. J'aime ça ! Ce n'est pas drôle si la victime ne se défend pas un peu. »
Ce mec est juste fou je crois. Il y a sans doute un seul membre de malade dans ce Club et il a fallu que ce soit moi qui tombe dessus ! Il lâche sa cravache (enfin !) et me pince le nez. Je ne comprends pas trop ce qu'il veut faire au début, puis je commence à manquer d'aire, j'ai l'impression de suffoquer quand il obtient finalement ce qu'il veut : le manque d'air me fait déglutir et avaler sa semence contre mon gré. Quand il enlève sa queue de ma bouche, je suis haletant et je récupère le maximum d'air que je peux. Ce mec a juste manqué de me tuer ! Et en plus de ça, il m'a obligé à faire cette chose … horrible. Je vois rouge et bien sûr, il se sent obligé d'en rajouter :
« Vous devenez obéissant Phinks, c'est bien. »
Je prends sur moi pour éviter de l'assassiner sur place. Il commence sérieusement à me chauffer ! Je lui ferai regretter chacun de ses mots et chacun de ses actes, c'est certain.
« Je vous rendrai tout au centuple, maître, quand vous me détacherez et vous allez en prendre pour l'année entière !»
J'insiste sur le mot maître et joue le garçon espiègle et arrogant. Je pourrais tout aussi bien l'insulter ou lui dire à quel point il est malade, mais je n'arrive pas à m'empêcher de rentrer dans son petit jeu.
« Cela m'étonnerait fort, Phinks. »
Puis il se relève et va se placer derrière moi sur le lit. De nouveau j'angoisse un peu, surtout que je le sens déboutonner mon jeans, puis me l'enlever en même temps que mon boxer.
« Je ne vois pas de quoi vous vous plaigniez Phinks, vous me paraissez bien excité ! »
Pour appuyer ses dires, je le sens poser sa main sur mon sexe bandant et le caresser un peu. Ses mains se placent ensuite sur mes hanches et il m'oblige à me mettre à quatre pattes sur le lit.
« Mais je vous ai déjà donné une explication, j'ai très envie de vous et si nous pouvions maintenant échanger les rôles, j'en serais d'autant plus ravi ! »
Je l'entends rire puis déposer un petit baiser dans le bas de mon dos et enfin, il répond :
« Vous parlez trop souvent sans autorisation Phinks, c'est très mal, je vais devoir vous punir. »
Encore une fois, je vais pour lui répondre, mais il m'en empêche : il a ramassé ma cravate et la fait passer dans ma bouche pour que je ne puisse pas parler, puis il fait un nœud derrière ma tête. Je vais vraiment finir par tuer ce gosse. Il m'exaspère au plus haut point avec son petit air supérieur, je vais réellement finir par me venger ! Et ça ne va pas lui plaire.
Il reprend place derrière moi et je sens claquer un premier coup sur mes fesses. Moins fort que les derniers qu'il m'a faits, mais douloureux quand même. Puis je le sens venir lécher là où il vient de frapper. Il réitère et me donne un second coup de cravache : il ne reste plus fixé sur un seul endroit comme tout à l'heure et me frappe la fesse gauche cette fois. Encore une fois, il vient sucer ma peau après le coup. Il continue pendant un assez long moment, jusqu'à ce qu'il frappe suffisamment fort pour me faire grogner. Cet allumé de bridé frappe de plus en plus fort et je commence sérieusement à avoir mal. J'ai comme des fourmillements dans les fesses, que je ne sens presque plus, soit dit en passant… Je me demande si ce taré prend vraiment du plaisir à donner des coups de cravache à ses amants…
Il lâche un moment son jouet (ô joie !) et pose ses mains sur mes fesses, il les caresse, pose sa bouche, les mordillent, les lèchent et commence à gémir doucement. Ce type est trop bizarre : cependant je dois avouer que ces petits gémissements font leurs effets. Mon sexe bande depuis pas mal de temps maintenant et ça commence à devenir douloureux, je lui serais très reconnaissant de s'en occuper. Heureusement, il arrête son petit délire, reprend sa cravache et la frotte entre mes jambes, contre ma queue. Je pousse un gémissement, agréablement surpris de cette gentille petite attention. Il commence à caresser mon entrejambe avec, assez rapidement, puis, il approche sa bouche et vient sucer mes bourses. Il branle ensuite mon sexe avec ces douces mains et abandonne de nouveau sa cravache sur le côté. Comme je m'y attendais après ses baisers, il est très doué avec sa bouche et fait des merveilles. Hélas, il ne s'attarde pas plus sur mes testicules et fait remonter sa langue jusque dans le bas de mon dos. Je frisonne quand je sens sa langue passer sur mon anus : c'est vraiment très gênant ! Je n'aime pas trop ça. Mais bien sûr, comme d'habitude, il fait forcement ce que je déteste le plus : sa langue redescend entre mes fesses et vient tournoyer autour de mon entrée. Il alterne entre de larges coups de langue et des petits coups précis qui viennent taquiner mon anus. Ce n'est, honnêtement, pas désagréable, mais c'est beaucoup trop embarrassant pour que j'arrive à me détendre et en profiter. Je ne suis pas du tout près pour ça. Cependant, ça ne l'empêche pas de continuer son petit jeu et ses mains, au préalable sur ma queue, viennent se poser de part et d'autre de mes fesses pour me les écarter. Je rougis violement en imaginant la vue qu'il doit avoir sur moi : je n'arrive pas à croire qu'il voit d'aussi près un endroit si intime. Je suis vraiment trop embarrassé et enfouis ma tête dans un oreiller, comme si cela pouvait changer quelque chose…
Il reprend son jeu de langue et cette fois-ci fait pénétrer sa langue en moi. Je ne peux vraiment pas me retenir de pousser un gémissement. Il commence par mimer l'acte sexuel avec le bout de sa langue : il la fait rentrer et sortir de manière régulière et je prends beaucoup plus de plaisir que ce que je devrais. Je commence à manquer d'air et sors ma tête de l'oreiller pour essayer de reprendre ma respiration. Puis, je le sens écarter mes fesses un peu plus et il colle sa bouche tout contre mon anus, puis fait de nouveau pénétrer sa langue à l'intérieur. C'est encore meilleur que tout à l'heure : sa langue s'enfonce beaucoup plus loin et les mouvements ne sont pas les mêmes. Je croirais presque qu'il me fait un langoureux baiser ! Je me laisse aller à gémir pendant que sa langue me caresse de l'intérieur et envoie des ondes de plaisir à travers mon sexe. Je gémis de plus en plus fort et de plus en plus longuement : je ne m'attendais certainement pas à prendre autant de plaisir avec une telle caresse. Instinctivement, je commence à remuer mes hanches bien malgré moi. Sa langue tournoie et m'explore de l'intérieur, jusqu'à ce que cette caresse, beaucoup trop plaisante, n'est raison de moi. Tout mon corps se tend et je jouis sur les draps dans un cri rauque. Je m'affale sur le lit et je sens mon beau brun descendre de celui-ci, cependant, je ne prends même pas la peine de tourner la tête pour voir ce qu'il fabrique : j'essaie de me remettre de cet orgasme, qui s'est révélé être beaucoup plus violent que ce à quoi je m'attendais.
Ce qu'il fait me donne indéniablement beaucoup de plaisir et je ne sais pas trop comment réagir face à ça : je dois me laisser faire ou je dois continuer à me rebeller ? Je n'ai plus envie qu'il s'arrête, mais d'un autre côté, tout ce qu'il me fait est si embarrassant… De toute façon je suis attaché, alors je ne peux rien faire ! Mais cela sonne un peu comme une mauvaise excuse à mes oreilles … Alors, disons que je vais le laisser continuer son petit jeu et que je me vengerai (très sévèrement) quand il en aura terminé. Car non, il semblerait qu'il n'en ait pas encore fini : il est revenu sur le lit, derrière moi. Il redresse de nouveau mes hanches pour que je sois à quatre pattes. Je sens ses douces mains sur mon entrejambe, mais il ne me caresse pas, je le sens déposer quelque chose de froid autour de mon sexe. Je baisse la tête pour voir ce qu'il fabrique et je vois un anneau de cuir, qu'il est en train de resserrer sur ma queue. Je frémis. Oh mon dieu, qu'ai-je fait pour mériter un traitement pareil ? Moi qui croyais qu'il avait fait le pire, je m'étais trompé ! Il semblerait qu'il est encore plein de torture à me faire essayer. Je sens d'avance que je ne vais pas apprécier celle-ci : bien que je n'aie jamais essayé auparavant, je crois savoir ce qu'il me fait. Il pose un objet autour de ma queue et le sert pour retarder l'éjaculation. Je sens que je vais souffrir… Et à mon grand malheur je le vois reprendre sa cravache… Je crois qu'il veut m'assassiner !
« N'ayez pas peur Phinks, vous allez beaucoup aimer, croyez-moi ! »
C'est marrant, j'en doute fort. Lui va sans aucun doute prendre son pied à me regarder souffrir, mais moi je risque de beaucoup moins apprécier.
Il passe d'abord sa cravache entre mes fesses, puis vient appuyer doucement sur mes bourses avec. Mon sexe commence à s'éveiller de nouveau et il vient embrasser mes fesses, qui sont encore assez douloureuses. Puis, il arrête de me titiller avec sa cravache et la fait remonter jusqu'à mon entrée. Là, il se stoppe et commence à la faire rentrer lentement. Je ferme les yeux et sert les dents pour ne faire passer aucun bruit : c'est assez douloureux et désagréable. Sa bouche continue de mordiller mes fesses et le bas de mon dos, et sa main jusqu'à présent inoccupée vient tendrement masser mon sexe dur. Ses petites distractions détournent un peu mon attention alors qu'il continue d'insérer la cravache en moi. C'est toujours aussi gênant et humiliant mais moins insupportable : je commence à m'habituer à cette présence pour le moins insolite. L'effet de la lanière en cuir sur ma queue se fait déjà sentir et c'est très agaçant. Sa petite main lâche d'ailleurs mon sexe et je sens qu'il fait sortir son jouet. Il le remplace rapidement par un doigt, qui rentre sans douleur. Il commence par faire de petits va et vient avec, puis il sort complètement son index pour me pénétrer de nouveau avec la cravache. Ce n'est plus désagréable et je prends même du plaisir à ce qu'il me fait subir. Je remue d'ailleurs des hanches bien malgré moi. Puis de nouveau, il échange : il me pénètre cette fois de deux doigts. Il fait des mouvements de ciseaux et m'écarte autant qu'il le peut, pour de nouveau permuter avec la cravache. Il l'introduit plus loin que les fois précédentes et la fait bouger beaucoup plus vite en moi. Je commence à m'entendre gémir, d'abord doucement, mais j'halète vite quand je le sens toucher ma prostate. Je sens le plaisir monter en flèche mais l'anneau de cuir autour de mon membre m'empêche d'en profiter pleinement. Je continue à bouger mes hanches pour essayer d'avoir le plus de sensations possibles, mais encore une fois, mon beau brun s'arrête et la retire pour la remplacer par trois doigts cette fois.
Le plaisir est vraiment grand et je commence à avoir envie de jouir mais son frustrant jouet autour de ma queue me rappelle que je ne peux pas. Et d'ailleurs, mon partenaire semble s'en amuser car pendant que l'une de ses mains me doigte, l'autre vient caresser ma verge tendue. Quand je le sens la poser sur mon membre, je pousse un cri qu'il m'est juste impossible de contenir. Il vient toucher mes bourses, puis mon gland et enfin la base de mon sexe : à chaque fois je lâche un puissant cri, et je l'entends rire furtivement. Ma frustration est telle que j'en ai presque envie de pleurer. Fort heureusement (ou non), il décide d'arrêter de jouer et vient me murmurer à l'oreille :
« Vous avez envie Phinks ? »
Comme pour appuyer ses dires, je le sens frotter sa queue contre mes fesses. Oh oui, j'en ai envie ! Comme je ne peux pas vraiment parler, je me contente de hocher la tête de façon positive. Il se déplace près de moi, me relève la tête, enlève momentanément mon bâillon et m'embrasse langoureusement. Je gémis dans sa bouche et je le sens venir prendre mes mains dans les siennes : quelques secondes plus tard, mes poignets ne sont plus enserrés et mes bras retombent mollement sur le lit. Il lâche mes lèvres, remet le bâillon en place et s'empresse de se positionner derrière moi.
Sans attendre plus, je le sens me pénétrer en gémissant. Les bruits que je pousse ne sont pas des gémissements mais des cris. Je n'éprouve aucune douleur, contrairement à ce à quoi je m'attendais. Juste du plaisir, encore, trop de plaisir. Mes mains se crispent sur les oreillers, à mes phalanges palissent à vue d'œil. Il commence déjà à se déplacer en moi, d'un mouvement assez rapide pour un début, et bien sûr, il trouve ma prostate très rapidement et s'empresse de me pilonner sur ce point sensible. Je suis parcouru de violents spasmes de plaisir, mais je ne peux toujours pas jouir, je suis encore prisonnier de cette lanière de cuir, qu'il ne semble pas vouloir enlever. Je ne peux pas le faire, c'est à peine si je peux bouger par moi-même. Je ne peux que crier pour qu'il comprenne que je suis à bout. Mais il fait la sourde oreille et se concentre uniquement sur son plaisir. Il commence lui aussi à pousser de petits cris réguliers, il halète et se maintient accroché à mes hanches. Je n'en peux vraiment plus, je suis si frustré que je suis au bord des larmes. Heureusement pour moi, il est enfin sur la fin et je sens ses mains tremblantes sur mon sexe desserrer l'anneau en cuir : au moment où il l'enlève, je pousse un cri comme jamais je n'en avais poussé auparavant, tout mon corps se tend et je jouis sur les draps. Je sens également mon beau bridé arrivé sur sa fin et se répandre en moi. Il s'affaisse sur mon dos et je m'écroule avec lui sur le lit.
Je reste pantelant, je n'arrive pas à reprendre ma respiration et à ravaler mes larmes, qui reste coincées dans le coin de mes yeux. Pour être honnête, je crois que je viens de vivre l'orgasme le plus fort de toute ma pauvre vie. Je sens mon amant rouler sur le côté et me faire face. Il caresse ma joue avec le dos de sa main et vient déposer ses lèvres sur mon visage pour y faire de multiple baisers papillons. Malgré ces petites attentions, j'ai du mal à me remettre : je commence à retrouver ma respiration, mais la sensation est toujours là, au creux de mon ventre. Je ne sens presque plus mon corps et je n'arrive pas à bouger. Mon brun vient nicher son visage dans mon cou et caresse tendrement mon dos, alors que je me blottis contre lui, récupérant un peu.
Après de longues minutes, j'arrive à me redresser, et je m'assoie mécaniquement sur le lit. Je commence à me rhabiller, par habitude, comme un automate, avec l'aide de mon magnifique brun, toujours nu. Je me lève et vacille quelque instant. Je fais un pas, puis deux, j'essaie de redevenir moi-même, de récupérer mes repères. Mon corps est comme mou, j'ai l'impression de ne faire qu'effleurer les choses : quand j'ouvre la porte, elle me semble peser des tonnes.
« À bientôt Phinks. »
Je l'entends à peine et je ne suis pas sûr qu'il l'ait réellement dit. Je ne réponds pas, passe la porte, puis la referme. La prochaine fois, j'essayerai d'être plus attentif aux signes qui m'entourent. En effet, quand je referme la porte, une petite inscription dorée orne la porte de bois sombre : « SM ».
Voili voilou ! J'espère que ce premier chapitre vous aura plu, n'hésitez pas à donner vos impressions :P
