Titre : Something About Us (1)
Prairing : Charles/Erik sens unique
Rating : K
Résumé : Charles est définitivement seul. Seul avec ses pensées et ses regrets.
Note : Mon tout premier drabble. C'est aussi la première fois que j'écris un truc déprimant alors vous risquez sûrement d'être surprises. Cette histoire est en effet destinée à quelqu'un mais je ne dirais pas qui car... Ben j'en ai pas envie. J'espère qu'il vous plaira. Merci d'avance pour les reviews.
Finalement, je n'ai jamais réussi à te le dire. Malgré les journées passées à mes côtés, tu t'échappais inexorablement. J'avais trop peur qu'en te révélant mes sentiments, tu ne t'en ailles pour toujours. Mais en finalité, tu es quand même parti. Mon cœur est déchiré. Quand j'y réfléchis, je pense qu'il l'a toujours été. C'est ainsi et tu n'y peux rien car mon amour pour toi s'est changé en obsession. Je voudrais être aussi égoïste et lâche que toi. Car n'était ce pas de la lâcheté lorsque je t'ai poussé dans les bras de ma sœur ? Je me souviens très bien de tout ces moments passés ensemble. Jamais une seule fois tu n'étais venu vers moi de ton propre chef. Peut-être est-ce aussi pour ça que je n'ai jamais rien osé te dire. Pourtant, j'avais pensé que tu aurais eu un soupçon d'amour pour cet homme qui, chaque jour, essayait de te rendre heureux. Mais je ne veux plus me battre pour toi. Je ne veux plus venir vers toi. N'est ce pas ce que j'ai fait depuis le début ? De toute façon, je suis trop fatiguée pour ça à présent. Ma force s'est envolée avec toi et ton silence. Ton silence et ton absence. Pourtant, j'y avais cru. De toute mon âme. C'était un espoir sincère qui semblait être né d'un seul regard. Et ce regard, c'était le tien. Bien sûr, il était empli de haine mais aussi d'une lueur qui t'étais sûrement étrangère. Et puis, ces sourires que tu n'adressais qu'à moi, avaient-ils une signification ? Est-ce que tes paroles emplies d'un tendresse rare m'étaient-elles destinées ?
J'en veux au monde entier. A toi, à elle, à eux. Ils s'aiment et me laissent. De nouveau, et peut-être depuis toujours, je suis seul. Ma colère ne vaut rien comparé à ma tristesse. Cependant, elle est là. Présente dans tout mon corps. Je me hais. Je me hais tant que je me demande comment je pourrais continuer à vivre.
Le chagrin fait peur aux gens. Ils ne veulent pas y toucher. Nous sommes d'éternels égocentriques qui ne pensent qu'à nos propres problèmes. Je les comprends car j'en suis un aussi. Mais toi aussi tu l'étais. En fin de compte, que sais-tu de moi ? Connais-tu ne serait-ce qu'un seul détail sur mon passé ? Je connais tout de toi. Tu m'as tant parlé, de toi, de ton enfance, de ta haine. Je t'en veux de ne pas avoir voulu plus me connaître. Était-ce si difficile de me poser des questions ?
J'angoisse, c'est certain. Car je suis sûr d'avoir loupé quelque chose.
Je t'ai suivi, je t'ai aidé, je t'ai aimé.
Mais tu n'es pas avec moi.
Qu'est ce que j'ai pu faire de travers ?
Peut-être que c'était pour une simple et seule raison.
Je t'aime.
