Bonjour chers lecteurs et chères lectrices,

comme promit j'avais dit que je ré-écrirais cette fiction donc je le fais :)

Bien évidemment j'ai refais le prologue mais j'ai gardé une grosse partie du prologue initial, j'ai juste fais le début un peu autrement :)

Et j'espère qui va vous plaire, donc bonne lecture et j'attends vos impressions avec impatience !


Elle posa son pied sur les pavés du port. Un dernier regard vers le bateau dont elle descendait. La capuche de son manteau rabattue sur le visage, elle se mit à sillonner les rues. Utilisant le Kenbunshoku pour se guider, elle trouva bien vite ce qu'elle voulait. En entrant dans la taverne, elle s'installa à une table au fond, un peu dans l'ombre.

Elle n'eut pas à attendre longtemps qu'un homme vient la voir. Environ la trentaine, plutôt bien fait. Avec un sourire entendu, il commanda deux boissons avant de s'intéresser à la jeune femme.

-Je ne t'attendais pas aussi tôt, sourit-il.

-Pourquoi m'as-tu fait venir ? coupa-t-elle plutôt froidement.

Avec un soupir, l'homme porta sa boisson à ses lèvres et embrassa la salle d'un regard, s'attardant sur une tablée bien bruyante.

Le jeune femme le regarda faire, son visage toujours masqué. Un froncement de sourcil qui passait inaperçu. Elle soupira.

Et voilà, encore une fois ...

Elle se leva sans avoir touché à son verre. En passant près de l'homme, il l'a retient avec une main sur son poignet. Elle le foudroya d'un regard qu'il ne pu voir et se dégagea. La main sur la porte, elle la poussa doucement, son Bososhoku déployé.

D'un mouvement sec et rapide de la main, elle ouvrit la porte en grand et se retourna. Dans sa main gauche, tendue devant elle, son fusil était dégainé et le canon visait la tête de l'homme auquel elle avait parlé quelques instants plus tôt.

Celui-ci souriait, d'autres hommes, sans aucun doute ses hommes de mains, debout à ses côtés. Ils portaient des sabres ou des pistolets. Il est surement inutile de préciser qu'ils étaient prêts à s'en servir au moindre ordre de leur chef.

-Tu croyais pouvoir m'avoir ? cracha la jeune femme. Tes yeux ne peuvent pas cacher ce que tu as omis de dire.

-Allons ma jolie, tu pensais que j'allais laisser passer l'occasion ?

Il dégaina son sabre. La proximité entre les deux protagoniste était réduite au point que la pointe de l'arme blanche se retrouvait près du poigne tenant l'arme à feu.

La femme sortit sa main droite qui était jusqu'à lors cachée dans les plis du manteau. Sans laisser le temps aux hommes de réagir, elle avait adroitement lancée un couteau dans l'épaule de son interlocuteur.

Profitant de l'instant de surprise, elle décida de s'éclipser. Une fois dans la rue, elle n'hésita pas à grimper sur les toits pour semer ses poursuivants qui la cherchait. Son intervention lui avait simplement fait gagné quelques secondes qui seraient décisives si elle savait en profiter correctement.

-Elle est là !

En se retournant, elle aperçu l'un des hommes sur un toit plus loin derrière elle. En bas, dans la rue, un troupeau s'amassait et la suivait.

Elle jura en voyant la limite de la ville se rapprocher plus vite qu'elle ne l'avait prévue. Décidant de jouer le tout pour le tout, elle pilla et fit face à celui qui la suivait dans les hauteurs.

L'homme se figea un instant qu'elle utilisa pour lui foncer dessus, préparant plusieurs couteaux, elle les lança sur sa cible sans s'arrêter de courir. L'homme s'écroula. Alors qu'elle était juste à côté de lui. Sans s'arrêter, elle récupéra les couteau lancés et le laissa mourir sur place, ignorant ses gémissements de douleurs.

Un coup d'oeil dans le bas de la rue lui indiquait que ses poursuivants ne l'avaient pas lâché d'une semelle. Elle regarda de nouveau devant elle et avisa le port dont elle venait de débarquer il y avait à peine quelques instants.

Afin de gagner en efficacité dans sa fuite, elle choisit de sauter au milieu de la foule, chose qui pouvait à la fois l'avantager comme la contraindre. Les cris de ses poursuivants juste derrière elle, la jeune femme accéléra sa course.

Plus vite, plus vite, s'ordonna-t-elle. Encore, plus vite !

Elle se stoppa, les pieds à quelques centimètre du bord de la mer. Derrière elle, ses poursuivants s'arrêtèrent, le souffle court. Jurant contre elle-même, elle leur fit face, prête à se défendre.

-Je crois que ceci t'appartient.

L'homme lui lança le couteau dont elle dévia la trajectoire avec son sabre qu'elle dégaina. La petite lame tomba à peine plus loin dans un bruit métallique. Assurée de ses capacités, elle ne bougea pas, préférant opter pour la fuite si elle en avait la possibilité.

-Tsss, je pensais pouvoir accorder ma confiance, lâcha-t-elle après un long silence.

-Allons, tu ne vas pas me reprocher de vouloir t'attraper, sourit l'homme. Après tout, tu n'es pas n'importe qui.

Avec un grognement digne d'une tigresse, le jeune femme raffermi sa prise sur son arme, prête à s'en servir. Son interlocuteur, apparemment bien confiant aussi s'approcha. Elle recula un pied mais le ravança aussi vite en sentant le sol se dérober juste derrière. Cela entraina le rire de ses agresseurs.

Acculée et rageuse de voir ces hommes se moquer d'elle, elle se jeta sur son adversaire et croisa le fer. A peine plusieurs coups échangés, elle le désarma. Les spectateurs ragèrent et se lancèrent à l'attaque.

Avec une facilité déconcertante, elle s'occupa de chacun d'eux, laissant le Kenbunshoku et le Busoshoku guider le moindre de ses gestes. Le combat prit fin bien plus rapidement que ce qu'elle aurait pensée. Elle compta deux morts en plus de celui tué sur le toit et quatre blessés incapable de la combattre de nouveau.

-Tsss, siffla-t-elle. Et sa se dit avoir un haut niveau.

Seulement, trop prise par le court combat, elle ne s'occupait plus du chef de ce petit groupe qui agit par derrière. Il avait sortit la dague à sa ceinture et avait posé la lame sur la gorge de la jeune femme.

Sans ciller, elle fit un rapide tour sur elle-même et l'envoya bouler plus loin d'un coup de pied couvert de Haki. Se saisissant de son couteau qui avait été lancé, elle s'approcha de sa future victime.

-Vous me faites pitié, tu te dit Senshô d'un puissant équipage et j'ai pu vous mettre hors d'état de nuire avec une telle facilité.

Elle se pencha en avant, planta sans remords le couteau dans le ventre de sa victime et ressortit la lame teintée de vermeil. D'un geste ample, elle l'essuya sur les vêtements de l'homme et se redressa pour partir.

-Et ce qui me fait le plus honte, c'est de voir que l'âge d'or de la piraterie est gâchée par des sous-merde comme toi, qui préfèrent le profit sous toute ses formes plutôt que d'agir avec l'honneur d'un Kaizoku !

Elle se retourna une dernière fois vers lui et darda son regard qu'il ne pouvait toujours voir. Avec un sourire caché, la jeune femme retira sa capuche, laissant une tresse de cheveu rouge cascader dans son dos et deux yeux verts briller de haine.

-Sache que si je te laisse la vie sauve c'est pour que Davy Jones te le fasse payer lorsque tu reprendras la mer, enfin, si tu en a le courage, sourit-elle ironique.

-Kaizoku ! Je te somme de te rendre !

Elle regarda les hommes qui venaient de débouler sur le port. Elle soupira et s'approcha de la mer sans les lâcher du regard. La Marine qui venait d'arriver l'encercla, les armes sorties. D'un mouvement ample et souple, elle sauta sur un bateau qui venait tout juste de remonter l'ancre et qui s'éloignait tranquillement.

Elle appuya ses coudes sur le bastingage, la tête dans ses mains et souriait aux hommes qui ne pouvaient plus l'atteindre.

-Désolée petit marines mais ce n'est pas aujourd'hui que vous m'attraperez, je n'ai as finit de naviguer.

-Sale peste, rugit un gradé quel reconnu très bien.

-Oh ! Smoker-taïsa, je ne vous avais pas vue, passez le bonjour à Sengoku de ma part rigola-t-elle en lui faisant un signe de la main.

Elle se détourna du port alors que le bateau s'éloignait petit à petit. Elle entendit le marine rugir des ordres à ses hommes pour qu'ils la poursuivent avec leur propre bateau puis ses jurons quand il se rendit compte que ledit bateau risquait de ne pas pouvoir aller bien loin avec le fond de cale percé et se remplissant d'eau.

-EVANGELINE ! hurla-t-il. Je te retrouverais et je t'enverrais direct à Impel Down, tu peux me croire !

La jeune femme ne put s'empêcher de rire alors qu'elle rejoignait l'avant du bateau et s'approchait d'un homme qui tenait une carte dans ses mains.

-Bonjour, désolée de m'incruster sur votre bateau Monsieur, j'ai entendu dire que vous alliez vers Shabaody, je peux me joindre à vous ? sourit-elle.


Quelque part sur une petite île de Westblue il y a un peu plus de 16 ans …

-Ouin … Ouin …

Les pleurs d'un nouveau né emplissaient l'air et le silence qui était tombé quelque instant plutôt sur une maison. Cette maison était simple et classique, idéale pour une petite famille parmi tant d'autres. Sauf qu'il s'agissait d'une famille qui n'avait rien de classique.

Cela s'explique par le simple fait que la famille était complète pour la première fois depuis un an. Et aujourd'hui, la naissance de ce petit bébé écrivit une nouvelle page dans l'histoire de cette famille.

-C'est une fille ! fit le médecin

-Comment veux-tu l'appeler ?

-Evangeline, Renewall Evangeline, lui répondit la femme.

Le femme était couchée dans un grand lit, elle venait de mettre au monde une petite fille, son troisième enfant, aidé par le médecin du village et soutenue par son époux. La femme tenait son bébé dans les bras et avait le sourire aux lèvres. Le médecin pris congé en laissant le couple seul avec leur petit bébé, leur petite Evangeline tant attendue.

-Enfin une fille, je n'espérais plus !

-Allons ma chérie, nous n'avons qu'un garçon.

-Oui mais tu sais que c'est important pour moi d'avoir une fille.

L'homme sourit à sa femme et sortit de la chambre pour aller chercher ses fils. Il traversa la maison et sortit dans le jardin. Face à lui, sous un arbre, un garçons était assis. Il s'agissait donc de l'ainé, il portait des cheveux rouges aux niveaux de ses épaules et des yeux gris. Environ dans les 16 ans et tenait sur ses genou un livre fermé qu'il venait sans doute de finir.

Le père le regardait, un fier sourire aux lèvres tout en s'approchant. L'adolescent croisa son regard un sourire mystérieux s'imposa sur son visage. Il se releva pour lui faire face et réduisit la distance en le rejoignant avec de grandes enjambées qui traduisait son impatience.

-C'est un jolie petite fille.

Son regard croisa celui de son ainé qui lui souriait mystérieusement. Une fois à leur hauteur, les deux frères se levèrent pour lui faire face.

Les deux hommes traversèrent la maison sans rien dire de plus, les mots n'étant pas utiles. Déjà dans les couloirs, on pouvait entendre la voix de la femme chantonner une berceuse. La femme s'arrêta de chanter en voyant les hommes entrer dans la chambre et leurs sourit.

-Mon chéris, je te présente ta petite sœur, Evangeline.

Le jeune s'approcha de sa mère et du bébé en s'asseyant doucement sur le bord du lit. Ses yeux observant la petite chose recroquevillée dans les bras de sa mère. Il tendit une petite main et toucha la main du petit bébé, tout émerveillé.

-Elle est belle, fit l'ainé.

La petite se mit à ouvrir les yeux comme si elle avait sentit qu'on parlait d'elle. On pouvait alors observer de magnifiques yeux couleurs émeraude. Voyant tout les regards braqués sur elle, la petite fille se mit à pleurer, apeurée par tout ce monde autour d'elle.


Ce son les pleurs d'un bébé qui tira l'adolescent de son lit. Apparemment personne ne voulait s'en occuper. Il s'assit sur le bord du matelas et se passa les mains sur le visage pour évacuer le reste du sommeil. Il pouvait déjà voir les rayons du soleil passer derrière les épais rideaux de sa fenêtre. Il se leva de mauvaise grâce et ne jeta pas un regard vers son lit confortable qui l'appelait. Il enfila un simple bermuda et des tongs, laissant son torse nu.

Il se dirigeât vers la cuisine et s'arrêta sur le pas de la porte, les yeux encore ensommeillés observait une femme qui papillonnait d'un bout à l'autre de la pièce avec un bébé dans les bras.

-Bonjour maman.

-Bonjour mon fils, chantonna-t-elle.

Le jeune homme s'installa à table et posa sa tête dans le creux de ses bras. Les mouvement autour de lui indiquèrent que sa mère avait posé le bébé dans le berceau. En relevant la tête il put voir de nombreux mets devant lui, un copieux petit déjeuné qui emballa ses papilles. Avec un grand sourire qui fendit son visage, il se servit en croissant, café et autres et mangea. Sa mère s'installa sur une chaise face à lui, tout sourire.

-Alors, bien dormis ?

-J'avais oublié à quel point un bébé pouvait pleurer mais sinon ça va.

- Hahahha !

Le rire claire de sa mère raisonna dans la pièce. Elle se leva, déposa un baiser sur le front de son ainé et continua ses taches ménagères.

-Alors, tu part toujours aujourd'hui ?

-Oui, cela fait trop longtemps que je suis resté.

-Cela fait à peine quinze jours …

-Quinze jours qui aurait qui vous être fatals, dois-je te rappeler de la descente des marines la semaine dernière ?

-Je sais, mais tu passe tellement rarement à la maison, et ton père était tellement heureux que tu sois là !

-Je sais … J'essayerai de revenir rapidement. Il faut être prudent, dois-je te rappeler de la purge qui a eu lieux a Baterilla ?

-Je sais, mais nous ne somme pas à South Blue.

-Et pourtant ils cherchent tout les anciens compagnons de mon défunt capitaine, je dois partir, pour votre bien à vous tous.

Il clos la discussion en se levant et en se dirigeant vers sa chambre. Il finit de s'habiller avec une chemise ample, pris son sabre et le mis à sa ceinture, il attrapa son sac et sorti de la maison pour rejoindre sa famille qui était déjà au bord de la mer, face à un magnifique bateau.

C'est sur la plage qu'il fit ses adieux à sa famille. Il déposa une bise sur la tête de sa sœur et pris sa mère en larmes dans ses bras.

Ne t'inquiète pas, lui chuchota-t-il. Il ne m'arrivera rien.

Il la relâche et lui offrit un magnifique sourire. Il donna une simple accolade à son père mais une accolade qui signifiait tant pour eux. Ils n'avaient pas besoin de mot mais sentant le départ, l'homme serra son fils dans ses bras une dernière fois.

-Ça va aller, prend soin de vous trois d'accord ?

-Ne t'inquiète pas mon fils, on t'attendra. Sois en sûr.

Le jeune homme se détourna et lança son sac dans la petite embarcation et pris le large tout en ramant face à sa famille pour garder en mémoire une dernière image d'eux, tous réunis.

-Reviens-nous vite !

Il se leva de sa petite embarcation de fortune pour faire un dernier signe à sa famille. En reprenant sa route, il pu voir que son père avait pris en charge sa mère qui avait sans aucun doute fondue en larme.

Une fois sur le pont du navire, il donna ses ordres de départ et alla à l'arrière du bateau. Il était dos à sa famille, sa façon de dire au revoir sans les regrets du départ et ainsi promettre un retour plein de joie.


Et voilà, en espérant que ça plaise toujours et que vous retrouverez votre envie de lire cette fiction. Ja na !