Résumé.

Un saut dans le temps emmène 600 personnes dans un Poudlard envahi pas un crapaud disjoncté aux ordres d'un crétin fini. Et lorsqu'un Albus Dumbledore de 15 ans rencontre Dolores Ombrage, Severus Rogue ou Lord Voldemort pour la 1ère fois, ça fait des étincelles. Attention aux dictateurs en tout genre ! (Ne tient pas compte des Tomes 5, 6 et 7).

Chapitre1 : Dérangés lors du repas.

Le jeune homme continua à maudire intérieurement son stupide directeur, plus que nécessaire, tout en lui obéissant avec un grand sourire et des yeux pétillants de malice, l'air de dire « et voilà nous sommes dans la plus grande école de magie et notre directeur a besoin d'un élève de cinquième année, même pas de septième, pour lui expliquer que son sort a planté et qu'il se trouve dans une autre époque. Je vais me faire un plaisir de le faire tourner en bourrique le plus possible. »

Pendant qu'il s'avançait à grands pas dans la salle bondée vers le centre où se tenait l'abruti fini que représentait l'être le plus incompétent à ses yeux, il se demandait ce que ces personnes pouvaient bien lui trouver. Elles étaient toutes assises sur les bancs à le fixer les yeux sortant des orbites et la bouche grande ouverte, sans se soucier des mouches qui pourraient y entrer, comme s'il s'était agit de la plus grande découverte du siècle. Certes ses longs cheveux auburn et ses yeux d'un bleu effarant pouvaient étonner mais quand même.

Tout en se demandant ce qu'il pouvait bien avoir sur la figure pour provoquer de telles réactions, il s'accroupit à côté de l'homme légèrement désespéré près à faire une syncope. Il regarda l'objet de son attention, sortit sa baguette et marmonna des formules incompréhensibles, sauf pour le directeur actuel qui rigolait dans son coin, ce qui eu un effet refroidissant sur tous les professeurs à ses côtés qui se demandaient quelle lubie lui passait encore par la tête.

C'est alors que le jeune élève se leva et se tournant un sourire jusqu'aux oreilles dit d'une voix très calme à son directeur :

« Et bien Mr le directeur, je vous informe que grâce à votre sort des plus merveilleux nous nous trouvons dans un futur plus ou moins proche selon le point de vue de chacun, cinquante ans tout juste, et que nous seront bloqués ici durant une année avant d'être ré-éjectés à notre époque sans aucun souvenir de ce qui s'est passé.

-Comment ? Réussit à bégayer l'adulte à ses côtés.

-Oh ! Peut-être que ceci est du à votre inattention qui n'est pas voulue, j'en suis certain. Il n'empêche qu'il serait judicieux de votre part de rassurer et les élèves et les professeurs, et de vous excuser auprès des personnes ici présentes qui ont été dérangés lors d'un repas succulent sans aucun doute pas un bruit à faire fuir un dragon et pas moins de six-cent personnes s'entassant dans le hall d'entrée et une partie du parc, minuscule certes, mais c'est là moindre des choses, lui dit gentiment l'élève tout en se demandant quand la tempête allait enfin exploser.

Ce qui ne semblait pas près d'arriver car pour toute réponse, il reçu un :

-Maismaismaismaismais…(très éloquent).

-Non ! Non ! Ne vous inquiétez pas, tout va très bien. Les mœurs ont certainement bien changées depuis le temps, d'ailleurs les chambres sont sûrement mixtes à présent, dit-il d'une voix enjouée face à un homme de plus en plus blanc et des plus crédules. Oh ! Et un autre directeur tout aussi compétent que vous doit certainement être capable d'assurer la suite à cette époque, ne vous en faites pas. Sur ce je vous laisse faire et m'en vais rejoindre mes condisciples sur le champ, ajouta-t-il devant un futur ex-directeur qui reprenait peu à peu ces esprits en se maudissant d'avoir eu besoin d'un gamin pareil qui n'hésiter pas à critiquer l'éducation et était connu pour être le meilleur élève que Poudlard ait connu et surtout le plus indiscipliné et exaspérant. »

Non seulement il avait le culot d'être plus futé qu'un renard magique ou que lui tout simplement, mais en plus il avait l'art de réussir mieux que ses professeurs chaque sort qu'on lui enseignait deux minutes après la fin de l'explication, ce qui rendait totalement inutile sa présence en cours par la suite. Le pire était qu'il finissait toutes ses heures dans la classe en faisant le plus d'âneries possible. C'était à se demander s'il ne voulait pas un abonnement aux retenues et en séances de « prise de tête dans le bureau du directeur ».

Le-dit directeur, tout à ses réflexions de la plus haute importance se tourna vers la table des enseignants et s'apprêtant à faire des excuses et à donner des explications inutiles puisque tout le monde avait assisté à la scène s'arrêta net.

« Oh mon dieu !» Dit-il d'un ton désespéré et désespérant aussi.

Tout d'abord il vit le demi-géant, qui était forcément un monstre de cruauté. Comme tous ces semblables, cette chose devait prendre plaisir à torturer tout le monde. La preuve était qu'il parlait joyeusement, dans une telle situation, avec son collègue de gauche qui était à faire peur.

Celui-ci ressemblait plus à un vampire avec des envies de meurtres qu'à autre chose et grinçait des dents en fusillant du regard le mi-géant et une seconde après un pauvre élève de griffondor à lunettes qui se ratatinait de plus en plus en donner l'impression de vouloir passer sous la table.

Ensuite il y avait une sorte de grenouille géante dont le « sourire » aurait pu faire fuir un troupeau de veracrasses aveugles.

Et enfin, celui-ci. Il l'observait tranquillement, comme toujours (sauf que là il avait une barbe blanche à la Merlin et devais être encore plus fêlé, heu intelligent, ou les deux), avec des yeux qui donnaient l'impression d'être passé aux rayons X.

Mais qui diable a pu faire du lui le directeur ? (Mais toi voyons, toi).

Tout à ses questions existentielles, Ex-directeur en chef s'évanouit très professionnellement.

Pendant que l'on entendait les bruits de pas précipités d'une infirmière prête à tuer quiconque s'approcherait de sa future victime, pardon de son futur patient, une voie douce et mélodieuse (mielleuse à faire peur en réalité) entrecoupée de hum hum c'était jointe aux chuchotements des nouveaux arrivants terrifiés pour leur assurer qu'ils ne risquaient rien (sauf une ombragite aigue mais cela elle l'ignorait encore) et pour leur dire que le ministère mettrait tout en œuvre pour que l'école puisse accueillir le double des personnes prévues.

Un peu plus loin, à la table des griffondors, un rouquin dont la mâchoire menaçait de toucher le sol dit de manière très claire et précise tout en recrachant à moitié ce qu'il avait dans la bouche :

« BBBBOOOUUUUEEE ???! Qqqquueqqu…

-Quelle éloquence Ronald Weasley ! Tu devrais faire un concours d'onomatopées avec Peeves, sauf que lui la plupart du temps il rote, lui dit une jolie brune au milieu d'une pile de livres qui risquaient d'être vernis à la sauce tomate à tous moments.

-Mais Mione t'as vu qui c'était ?

-Oui, répondit l'interpellée en faisant la grimasse à l'annonce de son surnom ridicule. Et ce n'est pas la fin du monde Ron.

-Mais c'était Albus Dumbledore !!! Dit-il avec des soucoupes à la place des yeux.

-Enfin Ron tu le vois tous les jours.

-Oui mais là c'est ALBUS DUMBLEDORE sans les rides et sans BARBE !!! Hurla-t-il, ce qui eu pour effet de faire éclater de rire bon nombre d'élèves et lever les yeux au ciel (plafond) la quasi totalité des professeurs, l'un continuant à rire dans son coin et sa barbe existante, un autre fronçant les sourcils et la dernière jouant son rôle de madame-je-me-mêle-de-tout à merveille auprès des nouveaux invités.

-Mais voyons Ron tais-toi ! Harry dit quelque chose. Harry ?

Ce dernier qui ne parlait pas durant leur dispute, mais avait depuis trois bonnes minutes un sourire à faire pâlir d'envie tout bon serpentard, mangemort ou détraqué à la face de serpent se tourna vers eux et dans un simple murmure que malheureusement pour lui un certain professeur passant par là entendit :

-J'espère qu'il sera en cours avec nous quand on aura la chauve-sourie démoniaque des cachots, dit-il avant de s'apercevoir que la chance l'avait bel et bien définitivement fuit.