Auteur : Jason29

Genre : Romance

disclaimer :rien ne m'appartient, sinon je serai riche !

Résumé :La septième année a débuté, James perd la mémoire au cours d'un entraînement de quidditch, et ne se souvient de rien… sauf de Lily! Elle doit donc, sur ordre de Dumbledore, aider les Maraudeurs à le guérir de son amnésie. Seulement, ce nouveau James lui plaît beaucoup plus que l'ancien.

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Amnésie ou le nouveau James



James entendait des voix autour de lui.Il essayait de se lever, de bouger, n'importe quoi qui aurait montré qu'il était réveillé. Il sentait une migraine poindre au niveau de ses tempes. Il avait l'impression d'être passé sous un train. Au bout d'une dizaine de minutes, il réussit à ouvrir les yeux, mais la blancheur de la pièce où il se trouvait était beaucoup trop lumineuse, et son mal de crâne empira. Il grogna de douleur et entendit un vague :« Mrs Pomfresh, il a bougé ! »

Ouvrant les yeux par intermittance, il s'habitua progressivement à la lumière qui émanait du plafond, et observa autour de lui. Il pouvait voir trois garçons qui le regardaient d'un air soulagé, et, quelques instants plus tard, la dénommée Mrs Pomfresh, arrivant avec un gobelet d'où s'échappait un léger volute de fumée. Elle l'aida à se relever, douloureusement, et tenta de lui faire boire le contenu dudit gobelet. Voyant qu'il rechignait à avaler la potion, elle lui dit :

« Allons, Mr Potter, ne faites pas l'enfant, cette potion va vous aider à faire passer vos courbatures et vos douleurs en général. »

Entendant cela, James lui arracha presque le gobelet des mains et le but avidement.L'infirmière, surprise, faillit tomber en arrière. Pendant qu'il buvait, lentement à cause du goût immonde, il entendit l'un des garçons dire :

« Eh ben, James, ce cognard doit vraiment t'avoir mis en pièces pour que tu boive une potion de ton plein gré, toi, la terreur de l'infirmerie. En même temps, si tu n'avais pas insisté pour t'entrainer pour le match de Quidditch contre Serpentard avec cinq cognards, tu n'aurais rien risqué, vu que tu peux aisément en éviter deux en plein cœur d'un match. »

Il finit de boire l'infâme substance, et se retourna, un air interrogatif sur le visage.

« Excusez-moi, mais : Quidditch, cognards, Serpentard… Tout ça, qu'est-ce que c'est exactement ? »

Les personnes présentes dans la pièce le regardèrent d'un air horrifié. L'un des trois jeunes hommes, souriant d'un air incertain, lui demanda :

« Cornedrue, tu… Tu plaisante, hein ? Tu n'as pas oublié Poudlard tout de même ?

Poudlard ? »lui répondit-il, « C'est quoi ? un gâteau ? un restaurant ?». Il n'avait pas l'air de plaisanter et paraissait sérieux dans ses questions. Deux des garçons se retournèrent vers le troisième et lui demandèrent :

« Rémus, dis nous que tu sens qu'il n'est pas sérieux, qu'il joue la comédie. Dis-le nous! »

Ledit Rémus les regarda longuement, eux, l'infirmière et James, et secoua lentement la tête d'un air fataliste.

« Il a tout l'air d'être sérieux. Je ne sens pas d'envie de rire en lui. Non, Patmol, il ne se souvient réellement de rien.

Allez chercher le Directeur, Mr Lupin. » dit l'infirmière. « Il nous donnera la marche à suivre ! »

Rémus se dirigea vers la porte et sortit chercher le professeur Dumbledore. Il arriva devant la gargouille cachant l'entrée du bureau, donna le mot de passe (caramel mou) et mon avec l'escalier en colimaçon. Il frappa à la porte, attendit qu'on l'invite à entrer et s'approcha du bureau du directeur, où celui-ci le regardait d'un air bienveillant.

« Eh bien, que me vaut la joie de vous voir, Mr Lupin ? Un professeur a encore subit un mauvais coup de l'un de vos camarades ? » lui dit-il, les yeux pétillants de malice.

« Malheureusement, j'aurais préféré, Professeur. C'est Mrs Pomfresh qui m'envoir vous chercher. James a perdu la mémoire ! »lui répondit l'élève.

Le directeur le regarda, toute trace de malice remplacée par une lueur d'inquiétude. Il se leva et quitta prestement son bureau, invitant le jeune homme à le suivre. Il arrivèrent à l'infirmerie, ou 'Patmol' tentait d'aider son ami à retrouver la mémoire, autrement dit, il était retenu par l'infirmière et son camarade tandis qu'il tentait de rejoindre James pour lui donner un coup sur le crâne avec une encyclopédie qu'il avait trouvé Dieu-sait-où. Entendant la porte s'ouvrir, il lâcha son arme, qui retomba sur le pied de son camarade qui se retrouva en train de sautiller sur un pied, se tenant douloureusement l'autre. L'infirmière tomba sur le sol à cause de la disparition brusque de toute résistance émanant de l'élève, tandis que James observait 'Patmol' gravement, se demandant s'il était, oui ou non, mentalement atteint. Celui-ci étant tout à coup immobile, essayant d'avoir un air innocent sur le visage.

C'est ainsi que les deux arrivants les retrouvèrent, se demandant ce qui avait bien pu se passer ici. Rémus observa l'air angélique raté de son ami, et demanda, en se massant les tempes :

« Sirius, qu'as-tu encore fais, pour l'amour de Merlin !

Pourquoi aurais-je donc fait quelque chose ? Cette accusation est tout bonnement injuste !

Je le sais, car tu prends toujours cet air quand tu as fais quelque chose que tu n'aurais pas dû faire, et que tu pense que ce faux air angélique te sauveras de mon courroux. De plus, Mrs Pomfresh est étalée sur le sol, Peter se tient le pied en sautillant, et James te regarde comme si tu avais des cornes qui avaient poussé brusquement !

Décidement, t'es trop fort mon Mumus, tu as compris tout ça en quelques secondes ! »



'Mumus' le regarda droit dans les yeux, et lui demanda :

« Qu'est-ce que tu allais faire avec cette encyclopédie, Sirius ?

Eh bien, en fait, sachant que le professeur Dumbledore est un homme très occupé, après tout, il est tout de même…

Abrège Sirius !

J'allais donner un coup sur la tête de James pour essayer de le guérir » avoua-t-il d'une petite voix.

« Cette idée pourrais fonctionner, mais je préfèrerais que vous évitiez d'ouvrir le crâne de vos camarades, Mr Black » intervint pour la première fois Dumbledore, les yeux pétillants. « Je pense, et ce pour le bien de tous, car Pompom n'apprécierais sûrement pas que vous éliminiez ses patients, que je vais placer ce jeune homme sous votre garde à tous les trois, pour que vous l'aidiez à retrouver la mémoire, de la manière douce, j'entends bien. »

A ce moment, la porte s'ouvrit, et une jeune fille, rousse aux yeux verts émeraude, entra, et tous purent entendre un joyeux :

« Salut Evans ! »

Suivit de près par deux gémissements, l'un de cette demoiselle, et l'autre, dont elle ne comprenait pas la cause, de Sirius, qui s'expliqua bruyament en disant :

« J'y crois pas! Ce type a perdu la mémoire, il a oublié jusqu'aux règles du Quidditch, et la seule chose dont il se souvient, c'est forcément celle que l'on aurait voulu qu'il oublie, son obsession pour Evans. Ce type n'est pas croyable !

Attends Sirius » le coupa Rémus. « Justement, s'il n'a pas oublié Lily, peut-être pourra-t-elle nous aider à lui faire recouvrer la mémoire plus rapidement !

Très bonne idée Mr Lupin » approuva le directeur. « Miss Evans, vous aiderez ces trois jeunes hommes dans la tâche qui est la leur, soit aider Mr Potter à retrouver la mémoire ! »

Cette annonce fut suivit d'un sourire extatique, de James, et de quatre grimaces d'horreur, venant des autres.

« Professeurs, vous ne pouvez pas nous faire ça » s'exclamèrent les trois garçons. « Il va être encore plus insupportable que d'habitude si vous le laissez rester avec elle !

Eh, je ne suis pas si terrible que ça, quand même ? » demanda l'amnésique. Trois regards entendus répondirent à la place de ceux à qui ils appartenaient.

« S'il vous plaît, Professeur, vous ne pouvez pas me faire ça à moi. Je suis une bonne élève, je n'ai jamais eu de retenue, pourquoi chercher à me punir à ce point ? »demanda Lily, au bord des larmes.

« Allons, Miss Evans, ne le prenez pas comme ça ! Prenez cela comme un enrichissement personnel, une bonne action qui vous amènera à retravailler votre approche de la médecine, sous un autre angle. Vous voulez bien devenir Médicomage, non ? Avoir réussi à soigner une amnésie avant même d'avoir commencé les études ne pourra qu'être apprécié dans votre dossier. »



Le professeur Dumbledore avait apparement touché une corde sensible, car les larmes dans les yeus de la jeune fille disparurent aussitôt, remplacés par une farouche détermination.

« Vous avez raison Professeur » répondit-elle. « je vais le faire, je vais soigner Potter, ce n'est pas mon genre d'abandonner un camarade dans le besoin.

Merci ma Fleur De Lys, je savais que je pouvais compter sur toi ! »

Lily l'observa quelques secondes, puis se tourna vers l'infirmière et lui demanda :

« Vous pourriez me donner des calmants, je sens que je vais en avoir besoin, et très vite ! »