Bonjour/bonsoir

Oh toi lecteur en quête d'une histoire

Soit le bienvenu dans cette aventure

Je te souhaite une bonne lecture !

Bon, j'arrête les rimes stupides ici. Cette histoire est un crossover entre le monde de J. et celui de Tolkien.

Si tu aimes leurs merveilleux univers, cette fanfiction est pour toi !

J'ai apporté ma touche personnelle avec les soeurs Lopès, j'espère qu'elles vont vous faire rire, pleurer, rêver, et plein d'autres choses encore :)

Pour faire leur rencontre, je vous invite à vous plonger dans "Puisqu'il faut continuer à vivre..."


Chapitre 1 – Un nouveau départ.

- Mais qu'est-ce qu'on fait là ? soupira une jeune fille brune qui semblait visiblement blasée par la vue qui s'offrait à elle.

Devant elle se tenait une immense grille en fer forgé scellé qui menait à un immense parc. Au loin, elle pouvait percevoir un château dont les formes se découpaient dans les ténèbres grâce aux fenêtres éclairées.

- Cela me parait évident ma chérie, nous venons de recevoir une nouvelle mission ! répondit en rigolant une autre jeune fille qui se trouvait être son portrait craché.

- Ils exagèrent ! Franchement, on vient juste d'accomplir une énième prophétie et nous voilà déjà sur la mission suivante... On n'a même pas eu le temps de fêter notre victoire. Et puis d'abord, où sommes-nous ? C'est quoi ce château ?

- Qu'est-ce que tu veux y faire ? C'est notre destin de toute façon, alors autant le prendre avec le sourire, optimisa sa jumelle. Bon, on y va ? Ce n'est pas en restant plantées là que l'on va comprendre en quoi consiste notre future tâche.

Les mystérieuses jeunes filles s'avancèrent pour ouvrir la grille qui ne céda pas mais qui dégageait une forte dose d'énergie.

- Bon, une chose est désormais claire, on a affaire à des sorciers. Ça va, on ne devrait pas être trop dépaysées, plaisanta l'une.

Sa sœur posa sa main sur la poignée une nouvelle fois, se concentra et un déclic se fit entendre. Elles entrèrent dans le domaine main dans la main et se dirigèrent en direction de la forteresse. Au bout de quelques minutes de marche silencieuse, elles s'arrêtèrent à la vue d'un lac où des dizaines de barques illuminées flottaient. Elles transportaient une centaine d'enfants, tous vêtus de robes noires et de capes. Les premières embarcations étaient arrivées au bord du lac où une silhouette massive les attendait. Une grosse voix s'éleva :

- Les élèves de première année, votre attention s'il vous plait ! Je suis Rubeus Hagrid, gardien de l'école de sorcellerie Poudlard. Je vais vous mener auprès du professeur McGonagall qui va vous expliquer comment va se dérouler la cérémonie de la répartition. Suivez-moi !

- Oh non ! gémit la jeune fille. Ne me dis pas que l'on va devoir retourner à l'école ! J'ai horreur de ça. De toute façon, on n'est pas inscrite alors on peut partir. Tenta-t-elle en lançant un regard suppliant à sa sœur.

- Aliania ! Ne commence pas s'il te plait. Redevenir élève n'est pas la pire chose que nous ayons dû faire ces dernières décennies. Je préfère ça à devoir manier l'épée... En plus ça va être drôle de retomber en enfance, continua-t-elle prêter attention au regard noir que lui lançait son double. D'ailleurs, on ferait bien de se mettre en condition.

D'un geste de la main, elle les transforma en deux petites filles d'une dizaine d'années vêtues de cape.

- Alana, je suis d'accord pour reprendre notre apparence de gamine mais il n'est pas question que l'on garde nos noms. Ça risque de poser des questions... Ah oui, autre détail qui a quand même toute son importance : débarrasse-nous de ces oreilles pointues ! Les hommes n'ont pas ce genre d'attributs.

- Oui, tu as raison.

Elles s'accordèrent sur le choix de leurs nouvelles identités et se mêlèrent au groupe des premières années. Le flot d'élève franchit la grande porte et se retrouva dans un immense Hall. De chaque côté partaient des escaliers tandis qu'au milieu se trouvait une gigantesque porte. Derrière celle-ci s'élevait des bruits de discutions animées. Une femme assez âgée à l'allure sévère apparut et réclama le silence. Elle se présenta comme étant le professeur McGonagall, la directrice adjointe de Poudlard, et expliqua le principe de la Répartition aux nouveaux élèves. Après avoir imposé une dernière fois le silence, elle les fit pénétrer dans la Grande Salle où des centaines d'élèves plus âgés étaient assis le long de quatre longues tables. En face d'elles, une autre table plus petite accueillait de toute évidence les membres du corps enseignant.

- À l'appel de votre nom, vous vous assiérez sur ce tabouret et je mettrai le Choixpeau sur votre tête qui décidera quelle sera votre maison pour les sept années à venir. Déclara le professeur. Hannah Abbot !

Au fur et à mesure que le groupe d'élèves diminuait, les deux sœurs se dirent qu'il était temps de réagir. Leur réflexion fut interrompue lors qu'un vacarme assourdissant retentit quand un certain Harry Potter fut envoyé à Gryffondor.

- Dis donc, il a du succès le petit, glissa Alana à l'oreille de sa jumelle.

La Répartition arrivait à sa fin lorsque le professeur McGonagall remarqua qu'il n'y avait plus personne sur sa liste mais qu'il restait quand même des jumelles devant elle. Interloquée, elle leur demanda leurs identités.

- C'est marqué sur votre liste, rétorqua Aliania.

En effet, le nom de Marisol Lopès venait d'apparaitre sur le parchemin.

- Laquelle d'entre vous s'appelle Marisol ?

Avant de prendre la parole, Alana jeta un regard mi-amusé, mi-blasé à sa sœur qui lui répondit par un sourire espiègle.

- En fait, elle c'est Soledad et moi c'est Marie.

- Il n'y a pas de Marisol ? demanda le professeur de plus en plus suspicieuse.

- Ah bah si, quand même ! s'exclama celle dénommée Soledad.

- Expliquez-vous, je ne comprends rien à votre histoire !

Les jumelles déclarèrent d'une seule voix :

- C'est nous, ensemble ! À nous deux, on est Marisol !

Devant cette réponse plus que surprenante, la foule s'était totalement tue. Le professeur Dumbledore décida d'intervenir et demanda à ce que la Répartition soit achevée. La directrice adjointe ordonna donc à Marie de s'assoir sur le tabouret. Après une brève hésitation, le Choixpeau l'envoya à Gryffondor. Soledad pris la place de sa sœur et fixa la foule avec un air de défi. Cependant, le temps de réflexion du Choixpeau commençait à être long. Marie remarqua que son double semblait au départ perplexe puis finalement paraissait se contenir pour ne pas arracher le Choixpeau de sa tête. Au bout de cinq minutes insoutenables, le Choixpeau abandonna la lutte et déclara qu'elle appartiendrait elle-aussi à Gryffondor. Soledad se rua vers Marie qui lui avait gardé une place et lui transmis par la pensée il m'a dit des choses bizarres ce chapeau, j'ai l'impression qu'il se doute de quelque chose.

Une heure plus tard, les jumelles se retrouvèrent dans la tour Gryffondor dans un dortoir qu'elles devaient partagées avec trois autres filles de première année dénommées Hermione Granger, Lavande Brown et Parvati Patil. Avant d'aller se coucher, Marie demanda à Hermione pourquoi Harry Potter attirait autant l'attention. Hermione, ébahie que quelqu'un puisse tout ignorer de Harry Potter, s'empressa de raconter son histoire. Une fois que les trois camarades de chambre furent endormies, les jumelles se levèrent et se dirigèrent vers une petite cours intérieure qu'elles avaient repérée précédemment pour pouvoir parler tranquillement.

- Tu crois qu'on est ici pour ce Harry Potter ?

- Je ne vois pas ce qu'on vient faire ici, ce Lord machin-chose est mort en même temps que les parents de Harry. Ce monde n'est plus en guerre. Si notre mission consiste à jouer les nounous, autant retourner chez nous et nous battre contre...

- Sauf qu'on ne nous a jamais envoyé quelque part sans une bonne raison ma puce, la coupa Alana. Et puis, au pire, ça nous fera des vacances. Suivre des cours de magie en première année, c'est plus que de la rigolade.

- À ce propos, reprit-elle, je ne sais pas si tu as remarqué, mais ils ont tous des baguettes. Faut qu'on s'en fabrique une pour éviter de susciter des questions gênantes.

- Ouais, c'est vrai. Suffit de trouver deux bouts de bois et puis basta !

À ce moment précis, des bruits de pas se firent entendre. Les jumelles stoppèrent leur conversation et attendirent de voir qui pouvait bien trainer dans les couloirs à une heure du matin. Un chat apparu et miaula dès qu'il les vit alertant ainsi son maître, le concierge de l'école, Argus Rusard.

- Sales vauriens ! Trainer dans les couloirs de l'école après le couvre-feu dès le premier soir ! Oh Seigneur, nous avons des ennuis, conclut-il en faisant un sourire mauvais. Suivez-moi chez le Directeur, tout de suite !

- Ah ouais ? s'exclama Soledad. Premièrement, on ne traîne pas dans les couloirs, nous sommes dans une cour ce qui n'est pas pareil. Deuxièmement, on n'a pas que ça à faire d'aller chez le Directeur, d'autant plus que ça nous dérangerait de réveiller une personne de son âge et troisièmement...

- Ce que ma sœur essaye de vous dire, la coupa Marie tout en lançant mentalement l'ordre de se calmer à sa jumelle, c'est que nous sommes désolées d'avoir enfreint le règlement mais que nous avions besoin de prendre l'air. Voyez-vous, nous venons d'un endroit où nous n'étions jamais enfermé, cela nous cause un malaise d'être obligées de rester dans une tour et...

- ET je ne veux rien savoir. Votre insolence était intolérable Mesdemoiselles ! Je parlerai de votre petite escapade aux professeurs Dumbledore et McGonagall.

- Juste pour ça ? railla Soledad. Et bien, ça va être sympa de vivre dans ce château de...

- Bonne nuit ! s'exclama alors Marie en entrainant de force sa sœur à la suivre jusqu'à leur dortoir.

- Aliania, il faut vraiment que tu te calmes et qu'on ne fasse pas de vague. Nous avons déjà l'air suffisamment suspectes à leurs yeux alors pas la peine d'en rajouter. Pourquoi es-tu aussi agressive ces derniers temps ?

- ...

- Aliania, parle-moi s'il te plait, supplia sa sœur en plantant son regard dans le sien.

- Ne m'appelle pas comme ça, tu sais très bien que je ne supporte pas ce prénom ridicule, grogna-t-elle.

- Ok, soupira son double.

Elles se remirent à marcher en silence. Au bout d'un moment, Soledad lâcha à voix basse :

- Tu te rends compte qu'on est sur le point de jouer les étudiantes pour les sept ans à venir alors qu'on pourrait être tellement plus utiles ailleurs ? Non, qu'est-ce que je dis ? On DEVRAIT être auprès des nôtres pour se battre à leur côté ! T'imagine le nombre de personnes qui risquent d'être tuées là-bas si on reste bien sagement ici ?

- Ma chérie, ce n'est pas comme si on les avait abandonnés ! En plus, avec le décalage temporel, nous pourrons passer les voir souvent et longtemps sans que ça se remarque trop ici. Je te fais également remarquer que les personnes chargées de mener la défense du royaume sont plus que compétentes et ça, tu le sais parfaitement. Admet que ce n'est pas le vrai fond du problème. Je te connais par cœur, pas besoin d'essayer de me mentir.

- Je n'essaie pas de te mentir, se défendit Soledad outrée.

- Très bien alors arrête de te mentir à toi-même, la taquina sa sœur.

- Dis, tu as remarqué que les portraits bougent dans cette école ? demanda Soledad dans le but de changer de sujet. Regarde, il y en a même un qui ronfle ! Moi qui pensais avoir tout vu au bout de ces derniers siècles...

- Comme quoi on continue à découvrir la magie malgré notre looooongue expérience, rigola Marie. Bon, profitons des deux heures qui nous restent pour faire un somme.

Les deux sœurs s'enlacèrent brièvement en se souriant et montèrent se coucher en silence sans savoir que toute leur conversation n'allait pas rester privée...


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Tu veux en savoir plus ? Rends-toi au chapitre 2 ;)

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