Titre : Les Années Tish

Chapitre : prologue

Auteur : Takisys
Perso, Couple :
Jack Harkness, Tish Jones
Fandom : Torchwood/Doctor Who

Résumé : à la fin de notre millénaire, tandis que les humains se voient contraints de planifier l'évacuation de la Terre, pour cause de surpolution, l'ex capitaine Jack Harkness, ex directeur de Torchwood, à bord de son petit vaisseau recherche des planètes d'accueils.

Il trouvera, pèle mêle : une vieille amie, un fils assez inattendu, un cargo fabuleux, un tournevis sonique, une nouvelle raison de vivre et accessoirement quelques planètes effectivement colonisables…

Rating : PG-13
Disclaimer :
ces personnages appartiennent à la BBC et RTD, je ne fais que les emprunter pour m'amuser un peu et distraire les autres.

Le Vaillant, une année depuis longtemps effacée de la mémoire des hommes, mais pas de la sienne, une année de souffrance, d'humiliations, de désespoir, une année de résistance au milieu d'un océan de larmes… Il se réveilla en sursaut, il s'était assoupi, cela faisait si longtemps, bizarre… ?

Il était en orbite depuis un certain temps déjà, et n'avait détecté aucun signe de vie. D'autres auraient marqué la petite planète bonne pour le terra formage, sans plus tergiverser. Mais comme son vaisseau le lui permettait et qu'il avait tout son temps et un profond respect pour la vie, pour toutes les formes de vie… bon évidement tant qu'elles ne mettaient pas en danger d'autres formes de vie lui étant chères… il s'était payé le luxe de faire quelques passages en raz motte, le petit vaisseau Chula était si agréable à piloter à vue.
Jouant les Skywalker, il s'était amusé à slalomer entre les collines qui formaient une très longue chaine s'enroulant autour de la planète du pole nord vers le pole sud. C'était très surprenant, on aurait dit un motif décoratif…

Vu de plus prés, les vallées peu profondes, qui se creusaient entre des sommets effilés, offraient un spectacle beaucoup plus tristes : elles étaient régulièrement ponctuées de citées en ruines, et toujours aucun signe de vie.

C'est juste au moment où il s'apprêtait à reprendre de l'altitude que son scanner avait repéré quelque chose. C'était très faible, il avait refait un passage, s'arrêtant en géostation au-dessus de la cité d'où venait la signature.

Il avait pris quelques minutes, pour affiner la lecture, et les résultats qu'il avait obtenus étaient plus qu'improbable : Il y avait un humain là, en bas… en piètre état, cela va sans dire étant donné le niveau de radioactivité au sol.

Comment pouvait-il être arrivé là… ?

Il avait cherché d'autres signatures énergétiques et en avait trouvé une qu'il connaissait que trop bien : celle laissé par l'activité d'une faille spatiotemporelle…

«Il y a des gens qui on vraiment du cul ! » Avait-il pensé, se remémorant tout les malheureux que la faille de Cardiff lui avait renvoyés dans un état pitoyable.

Il avait poussé un grand soupir et s'était téléporté au cœur de la ville tentant de se rapprocher le plus possible de son promeneur égaré, mais pas trop près non plus, des fois que…

Vu comment fonctionnait l'univers, ça allait encore être le dernier des salauds, les gentils, les innocents eux n'avaient jamais autant de chance…

De loin, ce n'était qu'une silhouette qui crapahutait tant bien que mal au milieu de la citée en ruine, un humain avait dit le scanner…

Un humain bien loin de chez lui, qui déambulait de puis combien de temps à la recherche de quelqu'un sur cette planète morte ?

Probablement pas si longtemps que ça ; non seulement le taux de radiation était élevé, mais il y avait trop de substances toxiques en suspension dans cette atmosphère et l'eau était contaminée elle aussi…

Trois, allez quatre ou cinq jours tout au plus…

« Eho ! » Avait-il appelé.

La silhouette s'était arrêtée, pour se retourner lentement, puis était restée planté là, immobile, indécise…

Alors, Jack s'était mis à marcher à sa rencontre à pas lents et mesurés, sans lâcher la frêle silhouette des yeux, une femme ?

C'était une femme longue et svelte vêtue d'un vêtement moulant qui mettait en valeur sa taille fine et faisait ressortir les formes rondes de ses hanches et de sa poitrine qu'elle portait avec fierté, ses attaches étaient délicates et à cette distance lui donnaient des airs de marionnette désarticulée…

Elle avait repris sa marche, titubant vers lui avec une grâce étrange.

Un tailleur, elle était vêtue de ce qui avait du être un joli petit tailleur et de petits escarpins à talons haut. Elle avait enroulée autour de son poignet droit, la longue sangle d'un petit sac à main.

Elle continuait de progresser dans sa direction, ne le lâchant des yeux que pour regarder furtivement où elle mettait les pieds, s'aidant de ses long bras étendus pour garder son équilibre fragile.

Arrivé à trois mètres de lui elle avait marqué une pose.

Un petit chignon tiré sur le sommet de sa tête soulignait un visage fin, au milieu duquel, ses grands yeux noirs de biche le fixaient incrédules, le nez était plutôt petit quoique légèrement empâté, ses lèvres étaient rondes et charnues, elle devait être très jolie sous les brulures et crevasses qui ravageaient sa peau…

« Jack… ? Jack c'est toi, c'est bien toi… ? Répond-moi… »

Jack ne savait que répondre, qui pouvait bien être cette fille ?
Début du XXIème siècle, avait indiqué son scanner, d'après le téléphone portable qu'il avait repéré dans le sac de la jeune fille, qui s'était laissé tomber mollement sur un bout de parapet.
« J'en peux plus, peu plu continuer… »Et elle s'était mise à sangloter.

Jack s'était accroupi devant elle pour la prendre dans ses bras, elle ne pesait pas bien lourd, mais ses longs bras s'étaient cramponnés à lui, tandis que son nez et sa bouche cherchaient le creux de son cou.

« Jack, oh Jack, c'est bien toi… » Avait-elle soupiré, avant de perdre connaissance.

Il avait installé la jeune femme sur son couchage, et avait laissé les nanogènes de son vaisseau prendre soins d'elle.

Elle l'avait appelé Jack et venait du XXIème siècle, s'il y avait une période de sa vie qu'il voulait oublier, c'était bien celle-là…

Trop de blessures qui ne s'étaient jamais refermées….

Il s'était finalement décidé à ouvrir le petit sac-à-main, il avait trouvé sans peine ses papiers, ses papiers et une lettre à l'entête de Torchwood….

Une lettre de Gwen lui disant que Torchwood était prêt à accueillir toutes les bonnes volontés et que la petite sœur de Martha Jones était la bienvenue… :

Tish…

Cette fille était Tish… sa Tish !

Le rayon de soleil qui l'avait préservé du désespoir et de la folie durant cette année qui n'avait pas eu lieu…

Il s'était bien demandé pourquoi après aussi longtemps, il avait rêvé du Vaillant…

Ce n'était pas un rêve… elle et est lui avait tissé ce lien étrange à l'époque, Tish était télépathe comme bien peu d'humain l'était même là, d'où il venait…

Et, tous les deux avaient tissé ce lien à l'insu des deux seigneurs du temps….

A suivre…