Disclaimer: Les persos de Fruit Basket appartiennent à Natsuki Takaya
Bonjour, vous ne me connaissez pas puisque c'est la première fois que je poste ici. J'ai connu Fruit Basket il n'y a pas très longtemps, et j'ai eu envie de me lancer dans une fic. Alors me voici ^^
Requiem
Chapitre 1 : Un début bien triste
Il en était sûr maintenant ! On le suivait. Ces cinq garçons et cette fille, de 20 ans environ, le suivait pas à pas depuis qu'il était sorti du lycée. Au début, il n'y avait pas prêté grande attention. Occupé qu'il était à ressasser de mornes pensées. Les derniers mois n'avaient pas été faciles pour tous les membres de la famille Soma. Il allait souvent voir Kisa et Hiro depuis quelques temps, et trouvait toujours la petite fille en larmes dans les bras du jeune garçon.
- Eh, toi !
Momiji accéléra la cadence, toujours plongé dans des pensées déprimantes. Aucun des douze maudits n'était resté égal à lui-même depuis CES évènements. Ils étaient plus tristes, plus renfermés sur eux-mêmes. Lui-même avait perdu une bonne partie de sa joie de vivre depuis… Depuis que ça s'est produit. Des larmes commencèrent à perler sur ses paupières.
« Tohru… »
Soudain, on l'attrapa violemment par le bras. La petite bande l'avait rattrapé, et l'entourait. Ils avaient des mines peu amicales. Malgré son état de tristesse proche de la mélancolie, le jeune lycéen senti un frisson de peur lui parcourir. Qu'est-ce qui allait encore lui tomber dessus ? Ne souffrait-il pas assez ?
- Dit-donc toi ? On peut savoir pourquoi tu nous fuyais ?
- Excusez-moi, je ne vous avais pas entendu. Mais qui êtes-vous ? Le jeune blond fit un sourire charmant.
- Ne raconte pas de bêtises ! Comme si nous allions te croire.
- Mais je vous dis la vérité !
La claque qu'il reçut le fit tomber au sol, l'assommant presque. Il allait porter sa main à sa joue rougit, mais le plus vieux des garçons, qui semblait aussi être le chef de la bande, l'attrapa par le cou et le souleva. Momiji se débattit, mais n'arriva pas à faire lâcher prise à l'adolescent. Il était trop faible. Beaucoup trop faible. Esquissant un sourire victorieux, l'autre le jeta dans les bras d'un de ses acolytes. Ce dernier trouva le jeu très amusant, et une sorte de jeu de balle commença entre les deux. Mais la balle était le Soma maudit du lapin.
- Arrêtez ! Momiji essaya de fuir, mais les autres bien plus grands que lui l'en empêchèrent.
- Où crois-tu aller comme ça ? Ce n'est pas gentil de chercher à fuir, alors que nous voulons juste faire connaissance avec toi.
- Qu'est-ce que vous me voulez ? Répliqua le jeune Lapin.
- Jouer, tout simplement.
- Je ne veux pas jouer avec vous ! Répliqua le maudit, avant de se faire attraper par les épaules par un troisième garçon.
- C'est dommage, mais vois-tu. Nous ne te laissons pas le choix.
- AU…
Mais n'eut pas le temps de finir son appel à l'aide, que l'adolescent derrière lui plaqua la main sur la bouche. On lui conseilla de rester bien sagement immobile, s'il ne voulait pas avoir plus de problèmes. Et on lui plaqua un couteau sur la gorge comme pour donner plus de force à cette menace. L'adolescent s'immobilisa.
- Bien… Gentil garçon. Maintenant sois sage, et tu verras que tout se passera bien. Il n'y aura aucuns problèmes. Lui susurra le chef de la bande d'une voix douce.
- S'il vous plait… Laissez-moi… Momiji commença à pleurer.
- Allons, la fille du groupe s'approcha de l'adolescent et lui prit tendrement le visage, tu n'as pas à avoir peur de nous. Si te laisse faire, il ne t'arrivera rien.
Elle avait pris une voix doucereuse, et Momiji sentait que s'il résistait encore, ça dégénérerait. De plus, il ne fallait pas qu'il soit trop près de cette fille. Si jamais elle le prenait dans ses bras, il se transformerait. Et ça, il n'avait pas envie que cela se produise. La jeune fille avait de courts cheveux noirs et des yeux bruns brillant d'amusant. Cette situation la faisait rire. Elle se délectait de la détresse de cet ado à l'apparence d'un enfant de onze ans.
- Bien, maintenant que tu es calmé, nous pouvons reprendre.
La fille repoussa le jeune Soma par les épaules. Et le jeu repris. Pendant de longues minutes, Momiji joua le rôle de balle pour cette bande d'affreux qui ne voulait qu'une chose. Jouer avec lui, et l'humilier autant que possible. Cette situation lui donna l'impression d'être un objet. Un vulgaire objet que l'on pouvait manipuler, casser, briser comme bon nous semblait. Mais au fond, n'étais-ce pas ce qu'il était réellement ?
- Eh, Ayumi ! Attrape si tu le peux !
- Pfeuh, tu aurais pût trouver un défi plus difficile.
- Non, attendez !
Trop tard. Momiji se retrouva en moins de deux dans les bras d'Ayumi. L'effet fut quasi immédiat. Il se transforma en adorable lapin blanc. La jeune fille hurla de frayeur devant cette scène semblant sortir devant cette scène semblant sortir d'un film fantastique. Malheureusement, elle ne lâcha pas pour autant et le jeune Soma dû supporter tous les regards braqués sur lui. Il était dans de sales draps. Très sales draps.
- Qu'est-ce ! Qu'est-ce !
- Hé fais attention !
La pression autours du petit corps de Momiji se desserra, et il voulut en profiter pour se sauver. Malheureusement, on l'attrapa violemment par les oreilles et il se retrouva donc suspendu à plusieurs mètres du sol. Un sentiment de désespoir commença à l'envahir. Et il se renforça quand la petite bande décida de l'emmener dans leur repaire. Pourvu qu'il se retransforme avant leur arrivée. Pourvu que… Mais ces prières furent vaines.
- Met- le-là Yoshi. Il ne pourra pas s'enfuir, et nous bloquerons la porte de sortie. Ordonna le chef à celui qui tenait le jeune blond par les oreilles.
Yoshi laissa tomber le Lapin dans un coin de la pièce, et alla s'asseoir à la table ou les autres étaient déjà installés. De tous, il devait être le plus jeune. 19 ans environ. Il était aussi le plus petit et le plus trapu. Le chef, Takumi, était le plus grand de tous. Il était le seul aussi à porter une barbe. Il demanda à ses camarades ce qu'ils pensaient de la situation. Momiji inspecta les coins de la cabane. Zut, il n'y avait aucun moyen de fuir.
- Que faisons-nous ? Ce n'était pas prévu au programme.
- C'est à toi de décider Takumi. C'est toi le chef, après tout.
Tous les regards se levèrent sur ledit Takumi. Craignant le pire, Momiji essaya une nouvelle fois de s'enfuir. Mais rien à faire. Il n'y avait décidément aucune issue possible. Soudain, un *pouf* fit sursauter les cinq garçons et la jeune fille. Le jeune Soma avait repris sa forme humaine. Et se trouvait maintenant allongé sur le sol, nu comme un vers. Son air de gosse perdu et effrayé aurait pût attendrir n'importe qui. Mais ce ne fut pas le cas du groupe.
- Dit-donc, qu'est-ce que c'était que ce truc bizarre tout à l'heure ?
- Mais… De quoi vous parlez ? Momiji fit un grand sourire.
- Ne fait pas l'innocent, on l'attrapa par les épaules, on t'a bien vu te transformer en lapin tout à l'heure. C'était quoi ?
- Mais comment aurais-je pût me transformer en lapin ? C'est impossible.
De rage, Takumi jeta le jeune garçon contre le mur. Momiji grinça les dents sous la douleur. Il avait peur, vraiment peur. Qu'allait-il lui arriver maintenant qu'on avait découvert ce qu'il était réellement. Il ne fallait pas se leurrer, les six autres n'étaient pas dupe de ses mensonges. Il avait bien compris ce qu'il c'était passé, même s'il ne savait pas pourquoi ça s'est produit.
- Qu'est-ce que tu es exactement ? Aucun humain n'est capable de faire une chose pareille. Tu es forcément un monstre !
Non, il n'était pas un monstre. Il était un maudit. Une personne possédée par l'un des douze animaux du zodiaque chinois. Il n'avait pas choisi d'être ce qu'il était. Les regards qui pesaient sur son faible corps lui faisaient mal. Il avait l'impression d'être un objet que l'on détaillait morceau par morceau. Il n'aimait pas ça. Mais il ne devait pas paniquer. Personne ne viendrait à son secours, même s'il criait.
- Nous ne pouvons pas le garder ici. Quelqu'un va finir par s'inquiéter de sa disparition. Nota un garçon.
- Qui se préoccuperait d'un garçon qui se transforme en lapin, franchement ?
- Moi, commença Ayumi, à la place de sa mère je l'aurais rejetée de toutes mes forces.
Les paroles de la jeune fille bouleversèrent Momiji. C'était exactement ce qu'il lui était arrivé. Sa mère l'avait rejetée. Elle avait souffert pendant des années du fait d'avoir engendré une personne telle que lui. Lorsqu'Hatori avait dû lui effacé la mémoire, il avait vu la lueur de soulagement qui brillait dans ses yeux. Et le pire, c'est que lorsqu'elle était passée devant lui après. Elle avait juste « quel adorable petit garçon ! » Puis, elle était partie. Comme ça. Pouf.
- Et… Et s'il avait vraiment quelqu'un qui s'occupe de lui. Je ne veux pas avoir de problèmes.
- Ce que tu es trouillard. Bah de toute façon, il ne nous servira à rien. Relâchons-le.
On lui jeta une couverture à la figure, puis on lui banda les yeux et on commença à le trainer sur le trottoir. Momiji ne se débattit pas. Encore secoué par le souvenir de l'abandon de sa propre mère. Puis on le laissa là, au beau milieu de la rue en lui murmurant à l'oreille de ne rien dire à personne. Sinon, son secret serait révélé, et tout le monde saurait qu'il était un monstre. Au bout de quelques minutes, il osa enfin enlever son bandeau.
- Ils, ils sont partis.
Il rajusta un pan de la couverture qu'il avait encore sur lui. Il commençait à se faire tard, Hatori devait commencer à s'inquiéter. Enfin, s'il avait remarqué son absence. Depuis que Tohru avait disparu de leurs vies, il se laissait souvent absorber par son travail. Et au fond, il aimerait que ce soit encore le cas aujourd'hui. Il ne tenait pas à l'embêter avec ça.
- Tient, Momiji. Fit une voix doucereuse derrière-lui.
« Oh non… » Il déglutit et se retourna lentement. Et si, c'était bien lui. Le chef de la famille Soma en personne.
- A… Akito ?
- Que fais-tu dehors, avec une couverture comme seul vêtement. Te serait-il arrivé quelque chose, il s'approcha du jeune Soma et lui effleura la joue, te serait-il arrivé quelques désagréments comme… Révéler ta véritable apparence à une jeune fille ?
- Je… Je…
- Répond ! Tonna le jeune travesti en ne se préoccupant pas de la peur de son interlocuteur.
- Ou… Oui maitre… Vous avez devinez…
Le rire d'Akito résonna longtemps, dans les rues vides de la ville. Momiji baissa la tête, honteux. Il le sentait, Akito allait se faire une joie de bien le faire culpabiliser. Il avait déjà honte, honte de s'être attiré des ennuis alors que les autres maudits allaient si mal. Après tout ce qu'il c'était passé, ils n'avaient pas besoin de ça.
- Je suppose tu as déjà pris conscience de ton erreur et que tu regrettes. Malheureusement il est trop tard pour les regrets. Bien trop tard.
- Je… Je sais maitre…
- Tu le sais ? Pourtant, je suppose que tu en parleras à Hatori afin qu'il répare tes erreurs. Pauvre Hatori, après ce qu'il a fait. Après…
- ASSEZ ! Le Lapin se boucha les oreilles et ferma les yeux.
Akito commença à tourner autour de Momiji, comme un prédateur tournant autour de sa proie. Son ricanement guttural ne faisait que renforcer la douleur du jeune Soma, qui voulait s'enfuir à toutes jambes. Mais elles restaient figées, plaquées sur le sol. Enfin, Akito cessa de tourner autour du jeune garçon et se plaça devant lui.
- Eh bien, qu'attends-tu ? Va voir Hatori, demande-lui de réparer tes bêtises. Après tout, c'est à ça qu'il sert surtout. Tu en es conscient, comme moi. Sa tâche est d'empêcher que des gamins comme toi ne s'attirent pas trop d'ennuis.
- …
- Je ne m'attarderais pas plus longtemps auprès de toi. Rentre donc chez notre cher Dragon-Hippocampe. Je te souhaite une bonne soirée, gamin maladroit.
Sur cette dernière phrase prononcée sur un ton mordant, Akito se détourna du blond et retourna dans sa voiture. Momiji resta donc là, tout seul. Au milieu de cette rue sombre et froide. Puis il se décida à rentrer, avant qu'une autre catastrophe ne lui tombe sur le coin de la figure. Son cœur était lourd, chaque pas qu'il faisait était un peu plus difficile que le précédent. Lorsqu'il rentra, il passa rapidement devant le bureau d'Hatori pour annoncer son retour. Puis grimpa directement dans sa chambre, jeta la couverture sous le lit et se glissa dans ses draps.
- Momiji ?
La porte s'ouvrit une nouvelle fois, laissant apparaître Hatori. Le maudit de du Dragon avait l'air fatigué. Il n'avait pas dû se reposer énormément aujourd'hui encore. Le jeune maudit enfonça sa tête dans les couvertures pour pouvoir essuyer ses larmes. Il entendit Hatori s'approcher, et se mordit la langue pour empêcher d'autres larmes de couler. Il ne fallait pas qu'il se doute de quelque chose.
- Momiji, il est tard. Tu as mangé quelque part j'espère.
- N… Non…
- Alors relève-toi. Je ne veux pas te voir couché le ventre vide. Tu sais que c'est mauvais pour ta santé.
- Je n'ai pas faim Hatori, vraiment.
- Tu ne te sens pas bien ? Tu as de la fièvre ?
- Non, ça va… Juste un coup de fatigue, ne t'inquiète pas.
Le Dragon lui demanda quand même de rester au lit, et lui dit qu'il lui apporterait son repas. Momiji profita qu'il soit parti pour enfiler son pyjama, si jamais celui qui s'occupait de lui décidait de l'examiner. Au fond, voir qu'Hatori s'inquiétait pour lui était réconfortant. Et il s'en voudrait vraiment beaucoup d'embêter le médecin des Soma avec ses problèmes. Ainsi, lorsque le plus vieux revint, il se laissa docilement examiner. Lorsqu'il eut fini son repas, Hatori le laissa se recoucher.
- En effet, il doit s'agir d'un petit coup de fatigue. Repose-toi bien, tu devrais aller mieux d'ici demain.
- Hatori ?
-Oui ? Le médecin, qui allait sortir de la pièce, se retourna.
- Merci de prendre soin de moi.
La déclaration sincère du jeune garçon fit sourire Hatori. Il savait que les derniers jours n'avaient pas été faciles pour lui, comme pour tous les autres membres de la famille d'ailleurs. Il était donc normal que Momiji craque un peu ce soir. La perte d'un ami était toujours une épreuve difficile à supporter. Lorsqu'il arriva à son bureau, il se laissa tomber sur son siège. Il était fatigué. Des heures qu'il travaillait comme ça, sans relâche.
La logique et la prudence voudrait qu'il aille se reposer lui aussi. Mais il savait d'avance qu'il n'arriverait pas à trouver le sommeil. Ça fait bien longtemps qu'il n'avait pas passé une nuit complète. Il se réveillait à chaque fois au beau milieu de la nuit, tiraillé par le remord. C'est pour y échapper qu'il se plongeait tant dans le boulot.
« Tout va si mal depuis que… »
Il rangea ses papiers, et tomba sur une photo. Que faisait-elle là, il croyait s'en être débarrassé. Il c'était trompé de toute évidence.
- Je dois commencer à perdre la tête. Souffla-t-il tristement.
Cette photo avait été prise quelques temps auparavant. Elle représentait douze membres maudits de la famille Soma, Kuréno était absent, entourant une jolie jeune fille aux cheveux bruns et aux yeux candides. Tohru, depuis combien de temps essayait-il de l'oublier ? Depuis ce jour-ci où lui et les autres maudits avaient dû…
« Ce n'est pas le moment de penser à tout ça… »
A bout de force, et voyant qu'il aurait du mal à penser à autre chose. Hatori se leva et alla se nourrir. Mais lorsqu'il voulut se mettre au lit, il s'aperçu très vite que ça ne servirait à rien. Encore une nuit presque blanche (avec de la chance il dormirait 4 heures) en perspective. Enfin, il commençait à avoir l'habitude.
Pendant ce temps, dans la maison de Shiguré…
- Dit donc Yuki, tu ne crois pas qu'il serait temps d'aller au lit. Il est presque 23 heures, et tu m'as dit que tu commençais tôt demain.
Le maudit du Chien se tenait devant la porte de la chambre du maudit du Rat qui révisait. Enfin, faisait semblant de réviser plutôt. Il devait plus tourner en rond qu'autre chose. Un peu comme un rat dans sa cage. Oui, ce n'était pas la bonne expression.
- Laisse-moi tranquille Shiguré, et retourne rêvasser de belles lycéennes que tu ne pourras jamais toucher. Répliqua le rongeur d'un ton brusque.
- Tu… Tu es méchant avec moi… Chouina le plus vieux.
- N'essaye pas de m'attendrir avec de fausses larmes de crocodiles !
- Tu es vraiment insupportable. Pire que Kyo.
- NE ME PARLE PAS DE CE SALE CHAT !
Yuki c'était levé et avait violemment posé ses mains sur la table. Ah, il avait fait mouche. La réaction du jeune homme montrait que c'était ça qui l'empêchait de dormir.
- Tu sais, je sais ce que tu ressens mais…
- Ne me fais pas rire !
- Quoi ?
- Comment quelqu'un qui s'amuse à monter des machinations, toutes plus compliquées les unes que les autres, pour que les choses aillent selon ce qu'ils désir peut-il comprendre les autres ? Tu n'es qu'un sale manipulateur !
L'insulte claqua comme un coup de fouet dans la pièce. Pourtant, Shiguré ne sembla pas affecté et resta de marbre. Comme s'il se fichait bien de ce que l'on pensait de lui. Il tourna simplement le dos à son cadet et reparti. Yuki soupira, mais alors qu'il allait recommencer à faire semblant, Shiguré revint à la charge en repassant la tête dans l'embrasure de la porte.
- Le manipulateur tient à te dire que si tu tombes malade, il fera appel à ce cher Ayamé pour venir te surveiller. Il en sera ravi.
- Laisse mon frère en dehors de tout ça.
Yuki avait repris une voix froide. Il c'était encore refermé sur lui-même, et resterait sourd aux provocations de Shiguré. De toute façon, le Soma en avait fini avec son cadet. Il quitta définitivement sa chambre, le laissant seul avec ses mornes pensées. Oui, mornes elles étaient. Puis qu'il ressassait encore et encore les évènements de ces dernières semaines. Ça n'aurait pas dû se passer comme ça. Tohru et Kyo n'auraient pas dû… Il commença à pleurer, plus attristé pour son amie que pour son rival. Enfin il devrait plutôt dire ancienne amie et ancien rival. Des larmes tâchèrent se feuilles de révisions.
« Allons bon, si je mouille mes feuilles avec quoi je vais réviser. Il faut que je me reprenne. »
Il s'essuya les yeux et continua à faire semblant de réviser. Et comme d'habitude, il s'endormirait en déprimant sur ses cours. Triste monotonie.
J'espère que ça vous a plût et que j'arriverais à accrocher quelques lecteurs ^^ (vous n'êtes pas trop déprimés?) Je suis ouverte aux reviews et je ne mord pas lorsqu'elle me déplaise. Alors n'hésitez pas à donner votre avis, du moment qu'il est justifié :D Mon rythme de postage risque d'être assez désordonné puisque j'ai autre chose à faire à côté. Mais j'essaierais de poster de temps en temps.
