Titre : Les amants de l'hiver
Couple : Ronald Weasley/Blaise Zabini
Personnages concernés : le couple
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : NC-17
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) :
Cadre (époque et lieu si besoin) :
Note de l'auteur : cette histoire concerne Ron et Blaise (ses personnages ne m'appartiennent pas et je ne retire aucun bénéfice d'ordre financier de ce que j'écris - malheureusement^^- ) donc elle est à caractère HOMOSEXUELLE si vous avez un PROBLEME avec ce genre d'histoire VOUS ETES PRIEZ de NE PAS LIRE.
Chapitre 1
Ronald Weasley est une star montante dans l'univers du Quidditch. Qui l'aurait cru ? Personne et surtout pas lui ni même son ex petite amie Hermione Granger. Mais, voilà à la fin de la 6ème année avant qu'il ne parte avec Harry et Hermione un recruteur n'avait jamais cessez de s'intéresser à lui. Il était devenu célèbre en un clin d'œil comme il l'avait toujours rêvé. Oui mais, cette célébrité lui fit tourner la tête et devenir quelqu'un d'exécrable envers son entourage et surtout envers sa petite amie Hermione. Il avait tout envoyé balader même son amitié avec Harry pour vivre pleinement son rêve comme il l'avait appelé.
- Ton rêve ? Ron ! Tu n'as jamais rêvé de ça voyons, lui avait dit gentiment Ginny.
- Si j'ai toujours rêvé d'être reconnu et adulé par les foules tout comme Harry…
- Mais, Harry est malheureux à cause de ça et tu le sais mieux que quiconque…
- A d'autre Ginny qui n'a jamais aimé ça !?, lui demanda-t-il en ouvrant les portes du vestiaire dont il se trouvait.
A peine l'avait-il entrouvert que des acclamations recouvraient le stade. Des banderoles avec son nom étaient maintenues en l'air alors, qu'une bannière magique était maintenue dans le ciel avec son effigie. Ginny secoua la tête en soupirant.
- Un jour tu redescendras et j'espère que ta chute ne sera pas trop douloureuse pour toi, lui dit-elle avant de partir.
Ronald leva les épaules vers le ciel puis, pris son balai et fit son entrée sur le stade de Quidditch en compagnie de ses coéquipiers. Drago Malefoy, son fils et Blaise Zabini était présent dans les gradins Drago avait payé la place de Blaise pour tous les services qui lui avaient rendus au cours de ses années. Car, Blaise n'aimait pas trop ce sport qu'il trouvait barbare mais, en compagnie de Drago et Scorpius il se dit que ça devrait bien se passer. Drago expliquait tout à son fils dans les moindres détails, Blaise sourit en se disant que le petit ne devait pas tout comprendre vu qu'il n'avait qu'un an.
- Là c'est les poursuiveurs, là les batteurs, là l'attrapeur, dit Drago en désignant chacun des joueurs avec sa canne. Et là c'est… Par Merlin mais, c'est Weasley ! s'écria-t-il alors, que quasiment tout le monde se retournait vers lui sauf Blaise qui fixait le terrain.
L'ancien Serpentard savait que Ron jouait aujourd'hui c'était aussi pour cela qu'il avait accepté l'invitation de Drago. Blaise lisait tout ce qu'il avait à savoir sur l'ascension du jeune homme dans le milieu du Quidditch. Il avait toujours trouvé que le Gryffondor avait beaucoup de charme et qu'il ne s'en servait pas assez mais, maintenant avec la notoriété qu'il avait il s'en servait beaucoup trop et ça n'était pas une bonne chose pour lui. Blaise savait qu'un jour viendrait où le jeune homme chuterais de son piédestal et il doutait qu'il s'en remette. Scorpius regardait son père sans comprendre.
- C'est un ancien… ami, dit-il avec difficulté en regardant le jeune homme se mettre près des anneaux. Jamais je n'aurais cru qu'il perse dans le domaine du Quidditch…
- Tu ne lis donc pas la gazette du sorcier, ni le chicaneur Malefoy ? dit une voix féminine près d'eux.
Drago se retourna pour voir Ginny Weasley assise juste derrière eux. Celle-ci était en compagnie de son fils James âgé de 3 ans qui n'arrêtait pas de regarder en direction de son oncle s'en doute avait-il peur pour lui tout comme Blaise. Celui-ci tentait de fixer Ginny pour ne pas regarder vers le terrain.
- Je ne lis pas ce genre d'ânerie depuis, bien longtemps et je m'étonne que Mrs Potter lise cela, dit-il en la fixant. Surtout après ce que la gazette à fait pour votre mari !, lui rétorqua-t-il avant de lui tourner le dos.
- Harry a apprit à pardonner tu devrais apprendre à faire pareil Malefoy, lui dit-elle en le fixant d'un regard noir.
- Mais, j'ai apprit à pardonner d'ailleurs, je n'ai jamais cessé de vous envoyer mes bonnes grâce que ton mari m'a toujours refusé !, lui dit-il en se retournant vers elle.
Chaque année Drago envoyait une lettre avec ses remerciements à la famille Potter avec une très belle somme d'argent. Seulement Harry avait toujours renvoyé la somme d'argent à Drago en gardant néanmoins sa lette mais, pour Drago ce n'était pas suffisant il voulait que Potter accepte cette somme. Mais, ce que Drago ignorait c'est que les Potter ne manquaient de rien comme il se l'imaginait depuis, maintenant des années.
- Drago je pense que les Potter te sont reconnaissants de reconnaître qu'à un moment tu as eu besoin de l'un d'eux pour t'en sortir mais, ils ne sont pas dans le besoin !, lui dit Blaise en voyant la moue de Grinny.
- Avec le salaire d'un Auror…
- Je ne travail pas parce qu'Harry n'a pas voulu de cela ! Mais, comme il est devenu il y a peu le chef des Auror son salaire à augmenté et avec l'héritage de ses parents…
- Bien si vous êtes tous les deux contre moi je…
Drago s'arrêta brusquement car, James venait de hurler alors, que toute la foule avait retenu son souffle. Blaise regarda alors, vers le terrain et vit que Ron était sur la pelouse du terrain son balai était resté immobile dans les airs. Mais, ce qui était le plus troublant c'était que son torse et ses jambes formaient un arc étrange. Sans pouvoir se retenir Blaise dévala les marches des gradins et se retrouva en instant sur le terrain en compagnie d'autre personne dont un médecin.
- Que c'est-il passé ? demanda Blaise en prenant un des joueurs par l'épaule.
- Il a reçu deux cognards simultanément.
- Simultanément ? redemanda-t-il en le fixant puis, en fixant le corps de Ron qu'on portait sur une civière.
- Oui, je ne sais… Ca n'était jamais arrivé, lui dit le jeune homme en le regardant.
- Hum…, Blaise pressentit qu'il y avait s'en doute quelqu'un derrière tout ça et ça ne pouvait pas être Ginny.
*Alors, qui étais-ce ?* se demanda-t-il en regardant vers les gradins mais, il ne vit personne de vraiment suspect.
Son regard se dirigea ensuite vers la civière qui partait toute seule vers les vestiaires emportant avec elle Ronald Weasley. Blaise demanda alors, au médecin présent si Ron allait se retrouver à Sainte Mangouste ce que le docteur confirma. Blaise remonta alors, dans les gradins et prévins Drago qu'il partait dès maintenant pour Sainte Mangouste.
- Pourquoi ? Tu sembles en bonne… Oh je vois… D'accord fais comme bon te semble j'appellerais Astoria pour qu'elle vienne me chercher, lui dit-il alors, que Blaise avait déjà gagné les escaliers.
Blaise transplana directement dans la cafétéria de Sainte Mangouste ce qui étonna beaucoup de monde. Il descendit ensuite vers l'accueil et demanda la chambre de Ronald Weasley.
- Désolé mais, nous n'avons pas… Ronald Weasley vous dites ? demanda l'infirmière.
- Oui, il vient d'avoir un accident lors de son match…
- Oh par Merlin ! Attendez une minute, lui dit-elle en partant vers le couloir le plus proche.
Elle revint environ dix minutes plus tard alors que Blaise était entrain de trépigner d'impatience.
- Il va bien il est en salle de repos pour l'instant vous pourrez le voir dans une demi heure si tout vas bien, lui dit-elle en le regardant.
- Merci, dit-il avant de se diriger de nouveau vers l'ascenseur pour aller à la cafétéria.
Blaise attendit que la demi-heure soit passée en buvant café sur café. Quand l'infirmière de l'accueil arriva à son tour et prit une bouteille d'eau. Blaise se leva et alla la voir pour lui demander des nouvelles de Ron.
- Logiquement vous pouvez aller le voir… mais, je doute qu'il vous laissera entrer, dit-elle en baissant les yeux.
- Ah bon ?, demanda-t-il fasse à la mine défaite de l'infirmière.
- Il m'a jeté une bassine au visage quand j'ai voulu m'approcher pour lui verser un verre d'eau… C'est vraiment quelqu'un de désagréable, il n'a pas arrêté d'insulter le docteur qui l'a soigné…
La jeune femme n'eut pas le temps de tout lui dire que Blaise était déjà repartit. Il demanda le numéro de la chambre à une autre infirmière qui le lui donna. Il entra dans la chambre déserte, l'ex Serpentard se doutait que le rouquin allait demander une chambre individuel après tout il avait les moyens à présent. A peine eut il fait un pas dans la chambre qu'il faillit se recevoir un vase.
- J'ai dit que je ne voulais plus voir personne ! vociféra-t-il sans même regarder qui était la personne présente.
- Et bien Weasley quel drôle de manière d'accueillir tes visiteurs, dit-il en s'avançant vers le lit.
Ron se retourna avec quelque difficulté pour voir si il avait bien reconnu la voix de celui qui s'avançait d'un pas léger dans sa direction.
- Zabini ? Que fais-tu ici ? Un Mangemort est blessé et à porté plainte contre l'hôpital ?, lui demanda-t-il entre ses dents.
- Non, après l'affaire Drago Malefoy, j'ai quitté la barre du Ministère… Tu le saurais si tu avais été Auror comme prévu !, lui dit-il en le regardant.
- Oh, alors, que me vaut ta visite ? Tu es venu te satisfaire de la misère de ton ancien ennemi ?
- Misère ?, demanda Blaise en levant un de ses sourcils. Quelle misère ? Tu es joueur professionnel de Quidditch il me semble…
- On ne peut rien te cacher…
- Tu as des fans par millier alors, de quelle misère me parles-tu ?, lui demanda-t-il en le regardant.
- Ma colonne vertébrale a été touchée ! Je ne pourrais plus jamais jouer au Quidditch ! vociféra-t-il en prenant un autre objet pour le jeter au visage du métis.
Blaise l'évita de justesse en regardant Ron qui voyait sa carrière s'effondrer comme un château de carte. L'ex Serpentard s'installa dans un fauteuil proche du lit du rouquin et songea à ce qu'il pourrait faire pour lui. Ron lui disait de s'en aller qu'il n'avait besoin de personne mais, ses mots avaient l'air de couler sur lui comme la pluie qui étaient entrain de tomber sur les vitres. Blaise finit par se lever au bout d'un moment et de se tourner vers lui.
- Je sais que nous n'avons jamais été très ami tous les deux…
- C'est le moins qu'on puisse dire, rétorqua Ron en ne le laissant pas finir.
- Mais, tu as tourné le dos à ta famille, à tes amis et à la seule femme qui ne t'ai jamais vraiment aimé…
- Non, mais…
- Oses dire que ce n'est pas vrai !, lui dit le métis en le fixant de ses yeux gris persan.
- Tu as raison mais,…
- Pas de mais, dis moi où vis-tu ?
- Dans un hôtel pour le moment, je voulais prendre un appartement ce week-end… Ironique non ?
- Pas vraiment… bon alors, tu viendras vivre chez moi, lui dit-il en le regardant.
- Hors de question ! J'ai ma fierté tout de même !
- Donc tu préfères qu'un groom te pousse dans ta chaise plutôt que ce soit moi ?
Ron réfléchit un instant c'est vrai que ça pouvait être intéressant d'avoir Blaise Zabini comme infirmier personnel. Au moins il pourrait lui en faire voir de toutes les couleurs, il sourit à cette pensée mais, il se demanda ensuite pourquoi le jeune homme faisait ça pour lui.
- Pourquoi veux-tu faire ça pour moi ?
- Parce qu'Harry et toi, vous avez sauvé la vie de mon meilleur ami, cela ne te suffit pas ? lui demanda-t-il en le regardant.
- Bien sûr, ce n'était pas la seule raison pour Blaise mais, lui dire l'autre raison qui l'animait, ça jamais il n'aurait osé l'avouer. Ron ne répondit occupé à réfléchir à ce que venait de dire le métis bien sûr ça le tenté mais, qu'allait-il trouver là bas ? Est-ce que sa maison serait adaptée à son handicape ? Il en doutait fortement.
- Je…
- De toute façon, je ne t'en donne pas le choix dès que tu sors de Sainte Mangouste je viendrais te chercher !, lui dit-il en se levant et en se dirigeant vers la porte.
- Vu que je ne peux dire non et que tu as déjà décidé à ma place…, dit-il avant de tourner la tête pour ne plus voir Blaise.
Blaise n'entendit pas un mot de plus de la part du rouquin car, il avait déjà refermé la porte derrière lui. Il soupira avant de prendre le premier taxi qui passait par là. Il fit le tour de la ville afin de rechercher un logement car, le duplexe dans lequel il vivait pour l'instant ne pouvait pas accueillir quelqu'un comme Ronald Weasley… Du moins, c'est ce que Blaise se disait et puis, là où il vivait il n'avait pas d'ascenseur donc si Ron restait en fauteuil roulant – car, c'est ça qui le guettait – il devrait lui aménager une chambre en bas. Blaise avait alors, fait au plus facile comme toujours c'est-à-dire changer radicalement d'endroit. Blaise repéra une villa non loin de Londres et de ses environs, il fit arrêter le taxi et descendit en lui demandant de l'attendre ici.
Il fit son entrée dans la maison qui était ouverte et vit une jeune femme qui la faisait visitée. Il s'arrêta en face d'elle et la regarda droit dans les yeux. La jeune femme rougit avant de baisser les yeux.
- Bonjour je suis Blaise Zabini, dit-il en lui prenant la main.
Le couple le regarda incrédule puis, tourna la tête vers la jeune femme qui avait toujours les yeux baissés et qui rougissait. Blaise savait l'effet qu'il faisait sur les femmes et sur les gens en générale c'était pour cela qu'il avait décidé de devenir avocat.
- Maître Zabini ?, demanda l'homme en le regardant.
- C'est moi-même, dit Blaise en détournant le regard de la jeune femme pour le reporter sur l'homme.
- C'est un privilège de vous rencontre maître, dit-il en le regardant droit dans les yeux.
- Vous n'êtes que deux… Je veux dire vous n'avez pas d'enfant ?, leur demanda-t-il en les regardant tous les deux.
- Pardon ?, demanda la femme presque choquée.
- Non, nous n'avons pas d'enfant, dit l'homme, mais, nous comptons en avoir.
- Et bien j'ai un duplex en centre ville il y a trois chambres à l'étage et un bureau au rez-de-chaussée vous pourriez très bien y faire une chambre, leur dit-il en les regardant et voyant que la femme faisait une moue dubitative il rajouta : et je vous le vends la moitié de ce qu'il vaut soit le quart de la somme de cette maison, leur dit-il en les regardant.
- Et pourquoi nous feriez vous une offre aussi alléchante ? demanda la femme sur un ton vif.
- Parce que… J'ai besoin de cette maison elle est pratiquement de plein pied et j'ai un de mes amis qui vient d'avoir un grave accident, dit-il en les regardant.
- Nous acceptons, dit le mari en lui serrant la main, la maison est à vous !
- Chéri ! gronda sa femme avant que son mari ne la pousse hors de la maison.
- Combien vaut cette maison ? demanda-t-il en regardant la jeune femme.
- Heu… Mr Zabini…
- Je vous en donne le double !
- Heu… bien, lui dit-elle en lui sortant un contrat tandis qu'il sortit son carnet de chèque.
Blaise signa et donna l'acompte demandé ensuite il retrouva le couple à l'extérieure de la maison et ils partirent visiter le duplex. Le couple en paru heureux et ils partirent ensuite à la banque pour régler leurs dettes et leurs dépenses respective. Blaise emménagea une semaine après dans la villa. Il y avait un garage mais, ne sachant pas conduire il préféra y construire une piscine. Il c'était déjà renseigné sur tout ce qu'il était possible de faire pour améliorer l'état de Ron. Il avait posé des questions à ses médecins mais, il avait aussi lu des livres en l'espace d'un mois, il était fin près. Tout ce qu'il espérait maintenant c'est que Ron le soit également. Il allait le voir tous les jours à l'hôpital même lorsqu'il avait une affaire importante à résoudre il trouvait toujours du temps pour lui ainsi que pour sa maison. Blaise avait fait des aménagements exprès pour lui avec l'aide de médecin comptent. Quand le jour où Ron devait quitter l'hôpital arriva enfin. Les médecins lui avait dit de ne pas trop le brusquer car, il ne voulait plus entendre parler de rééducation. Blaise avait serré les dents et essaya de se calmer avant de voir Ron. Celui-ci arriva dans un fauteuil roulant basique que lui avait offert l'hôpital.
*Il faudra aussi que je remédie à ça*, songea-t-il en le regardant.
- Laissez-moi ! Je sais me conduire tout seul ! vociféra l'ex Gryffondor en toisant la jeune infirmière qui le poussait. Je suis assez âgé pour qu'on me laisse me débrouiller seul et il en va de même pour toi Zabini ! dit-il en toisant le métis.
- Bien, dit-il en le regardant, tu as l'air d'avoir bonne mine, fit-il sur un ton ironique.
Ron avait perdu du poids et son teint était aussi blanc que celui d'un vampire. Blaise le regarda se diriger vers le hall avant qu'il ne se retourne vers, lui et le foudroie d'un regard. L'ex Serpentard leva les yeux au ciel avant de remercier les infirmières et les médecins de leur patience. Puis, il suivit Ron jusqu'au taxi qui les attendait.
- Tu n'as pas de chauffeur ou de voiture personnelle ?, lui demanda-t-il en le regardant.
- Pas encore, dit-il en le regardant.
- Attendez, je vais vous aider, dit le taximan en voyant Ron essayer de se mettre en parallèle avec le siège.
- Pas la peine ! vociféra-t-il une deuxième fois en sautant sur le siège arrière.
Blaise avait eu peur que le jeune homme ne se blesse mais, non Ron savait encore se soulever et se mettre seule dans une voiture inconnue. Blaise se plaça à côté du chauffeur qui les emmena à la villa. Ron ne dit pas un mot pendant le voyage ce qui inquiéta quelque peut Blaise. Quand le chauffeur stoppa le véhicule Blaise sortit le fauteuil et le présenta devant la portière de manière à ce que Ron puisse s'y mettre facilement.
- C'est ça ta maison ? lui demanda-t-il en regardant la demeure.
- Oui, tu pensais peut-être que je possédais un manoir ?, lui demanda-t-il avec un petit sourire en coin.
- Oui, je te vois assez bien dans un manoir après tout tu es un suceur de sang comme tes semblables non ? lui dit-il en s'installant dans son fauteuil de fortune.
- Tu me vois donc comme ça, dit-il en allant vers l'entrée qu'il ouvrit avec une clef.
- Pourquoi tu utilises une…, mais, Ron stoppa sa phrase en regardant autour de lui.
Ron se mit à rire tout en suivant Blaise à l'intérieur de la maison alors, que le chauffeur venait de les quitter.
- Alors, tu travailles dans le monde des moldus… Qui l'aurait cru…, continua-t-il en regardant le métis.
- Tout comme toi qui aurait cru que tu serais la coqueluche du Quidditch anglais ! rétorqua-t-il en le regardant.
Ron se renfrogna aux paroles de Blaise. Celui-ci ferma les yeux et se pinça l'arrête du nez avant de continuer de marcher vers le salon. Tout ou presque était prévu pour que Ron puisse se déplacer facilement. Cependant celui-ci ne le remarqua pas ou semblait ne pas s'en apercevoir.
- Ne me parles plus jamais de Quidditch ! C'est une époque révolue à présent ! dit-il en partant en direction de la cuisine.
- C'est la cuisine par là !
- Ca tombe bien j'ai… mais, Ron s'arrêta net dans ses paroles.
- Tu as quoi ? demanda Blaise en arrivant peu après lui.
La cuisine était aussi faite pour que Ron puisse se faire à manger sans avoir recours à aucune aide de la part de Blaise.
- Tu l'as fait exprès ? lui demanda-t-il en se retournant vers lui.
Blaise aurait pu penser qu'il allait le remercier mais, au lieu de cela Ron était en colère. Ce qui déstabilisa un peu l'ex Serpentard.
- Tu as changé la disposition de la cuisine pour moi ! Pourquoi tu as fait ça ? Tu pensais que je serais incapable de me débrouiller seul dans TA cuisine ?, lui demanda-t-il en faisant rouler son fauteuil vers lui de manière menaçante.
- Je ne serais pas souvent présent ici ! Je dors souvent au bureau ses derniers temps, alors, j'ai pensé…
- Tu as pensé que je n'étais plus capable de me soulever un peu de mon fauteuil pour attraper une casserole ! vocifera-t-il avant de partir en direction de la sortie.
- Je pensais que tu aimerais mieux ça que faire appel à une aide ménagère, soupira Blaise.
- Et pourquoi ce n'est pas toi qui me ferais la cuisine ? demanda soudainement Ron, ce qui surprit Blaise.
- Je… heu… , je te l'ai dit je ne peux pas être toujours ici, dit-il en le regardant. Bon si on allait visiter les autres parties de la maison ?, lui demanda-t-il gentiment.
Ron le suivit et écouta les explications de Blaise avec attention cette fois. Il avait vraiment tout prévu même des poignées pour que Ron puisse aller facilement aux toilettes sans qu'il n'ait besoin de l'aide de Blaise. Dans la douche il y avait un siège ainsi que des poignées de chaque côté de celui-ci. Blaise lui montra aussi la chambre qu'il allait occuper et celle qui l'occupait actuellement même si ce n'était pas tout à fait vrai. Car, toutes les nuits ou presque Blaise dormait dans la chambre de Ron mais, il n'allait pas lui dire. La chambre de Blaise était juste à côté de celle de Ron.
- Si jamais, il t'arrive de tomber… commença-t-il puis en voyant la moue de Ron il se rattrapa. Je sais ça ne risque pas d'arriver mais, on ne sait jamais il te suffit de frapper contre le mur et j'arriverais, lui dit-il en le regardant.
- Si tu es là, murmura Ron assez bas pour que l'ex Serpentard ne l'entende pas.
Blaise se dirigea ensuite vers une porte qui donnait sur le garage Ron leva les yeux au ciel.
- Tu n'as pas le permis mais, tu veux me montrer ta nouvelle voiture ? lui demanda-t-il en le regardant.
- Regarde au lieu de parler !, lui dit Blaise avant de lâcher un soupir.
Ron glissa alors, sa tête par l'ouverture de la porte et y découvrit une piscine mais, aussi des barres parallèles avec tapis roulant. Il fit alors, demi-tour en direction du salon.
- Qu'est-ce qu'il y a encore ?, lui demanda l'ex Serpentard en entrant à son tour dans la pièce.
- Je ne veux pas faire de rééducation et je ne supporterais pas que quelqu'un que je ne connais pas me touche ou m'aide à faire quoi que ce soit !, lui dit-il en le regardant.
- Et si c'était moi ? demanda-t-il en s'installant dans le canapé.
- Quoi ? demanda Ron surpris par la réponse du métis.
- Oui, si c'était moi qui te faisais faire ta rééducation ?
- Zabini tu es bien gentil de m'avoir accueillit dans ta maison et d'avoir fait toutes ses rénovation Maman et papa Zabini vont certainement piquer une crise non ?
Ils risquent juste de se retourner dans leur tombe en apprenant que je vis avec un homme mais, rien de plus, dit-il en se levant. Bon tu n'avais pas dit que tu avais faim ? demanda l'ex Serpentard en se dirigeant vers la cuisine.
Blaise entreprit de faire à manger pour son nouveau colocataire. Celui-ci arriva un peu après lui avec la mine un peu abattue. L'ex Serpentard ne dit rien, de toute façon il savait depuis, le début que la colocation avec Ron allait être difficile et éprouvante. Non, pas à cause de son nouvel handicape mais, parce que Ron avait changé et pas forcément en bien.
- Hum… je pourrais mettre la table non ? lui demanda-t-il au bout de quelques minutes.
- Oui, pourquoi pas ! dit Blaise en voyant le rouquin fouiller dans les armoires alentours. Dans le dressoir dans le salon Ron ! dit-il en soupirant.
Le rouquin se retourna vivement sur l'ex Serpentard qui venait pour la première fois de l'appeler par son prénom. Blaise mit un moment avant de remarquer que Ron le fixait tant il était concentré sur sa cuisine.
- Quoi ? lui demanda-t-il en le regardant.
- Il me semble qu'on n'a pas élevé nos scroutts ensemble !, lui dit-il avant d'ouvrir l'une des portes du dressoir.
Blaise le regarda sortir du dressoir, des assiettes puis, des sets de tables. Ron chercha après les couverts qu'il avait trouvés dans un des tiroirs. L'ex Serpentard ne savait plus vraiment quoi penser ni quoi dire il installa un dessous de plat pour la casserole de pâtes encore chaude.
- J'espère que tu aimes les pâtes à la carbonara, lui dit-il avant de poser la casserole de pâtes au milieu de la table. Je ne voulais pas t'offenser… C'est juste que je me disais que ça serait plus pratique de nous appeler par nos prénoms maintenant qu'on allait vivre ensemble, lui dit-il en s'installant à table.
Ron sembla se crisper en s'installant également sur l'une des chaises. Il était clair que comme pensait le métis la cohabitation de n'allait pas être très facile et d'ailleurs Ron le prouva :
- Zabini tu parles de nous comme si nous étions un couple hors, je ne suis pas homo et tu ne l'es pas non plus ! Donc ça ne risque pas de nous arriver ! Puis, il est hors de question que je t'appel par ton prénom !, lui dit le rouquin en le foudroyant du regard.
La première phrase de Ron lui avait fait l'effet d'une gifle et sa seconde phrase fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Blaise se leva d'une traite laissant un Ron médusé devant son assiette.
- Très bien Weasley, moi qui voulait me montrer cordiale avec toi !, dit-il avant de se diriger vers le salon et de reprendre son manteau qu'il avait déposé en arrivant. N'oublie pas que nous vivons dans un endroit moldu alors, évite d'utiliser la magie, dit-il sur un ton sec.
Blaise quitta la villa laissant Ron seul et médusé devant le comportement du métis. L'ex Serpentard ne revint que très tard dans la nuit et se levait à l'aube pour ne pas croiser Ron dans la maison. Il se jetait à corps perdu dans le travail pour ne pas penser à son jeune locataire. Ron quant à lui attendait le week-end pour parler à Blaise, il ne supportait plus ne pas le voir durant la journée. Il lui fallait un présence dans la maison, n'importe quoi sinon il allait devenir fou. Seulement même le week-end Blaise travailla ce n'est que le dimanche qu'il rentra à une heure convenable mais, le soir. L'ex Serpentard, se servit un verre de Whisky et s'installa dans le salon, Ron sortit alors, de sa chambre pour le rejoindre. Il vit alors, que le métis avait l'air épuisé et surtout il lui avait semblait qu'il avait perdu du poids. Le temps qu'il pense à tout cela Blaise avait fini son verre et se levais pour aller en chercher un autre. Il croisa alors, le regard de Ron et s'arrêta dans son élan.
- Tu as l'air éreinté !, dit le jeune homme roux en s'avançant vers lui.
Blaise soupira et se dit qu'il aurait mieux fait de rentrer un peu plus tard, seulement il n'avait plus de travail à faire. Tout ce qu'il aurait mit des mois à faire en temps normal avait été réglé en l'espace d'une semaine.
- Je suis désolé de m'être emporté la dernière… commença Ron mais, Blaise le coupa immédiatement.
- Non, tu as eu raison… Nous ne sommes pas amis, nous sommes juste colocataire… Je ne suis pour toi qu'une solution facile à ce qui t'arrive, dit-il en passant une main sur son visage. Whisky ?, lui demanda-t-il en allant prendre la bouteille sur le comptoir qui coupait la cuisine du salon.
Ron marmonna avant de diriger son fauteuil vers le divan et de s'y glisser ou plutôt de se laisser tomber dedans. Blaise tendit ensuite un verre de Whisky a Ron et prit place dans le fauteuil opposé à celui-ci.
- On pourrait essayer, dit-il en regardant le métis boire une gorgée du liquide ambré.
- Essayer quoi ?, lui demanda Blaise sur le ton de l'étonnement.
- De devenir ami… Bon sang Blaise, depuis, que tu travails sept jours sur sept je ne te vois plus… Je ne parle à personne si ça continue je vais devenir fou !, lui dit le rouquin d'une traite.
Blaise se raidit en entendant son prénom prononcé par Ron. Il se demanda ensuite si le rouquin l'avait fait exprès ou si ça avait été une impulsion ou pire un accident.
- Je sais que je t'ai dit le contraire il y a à peine une semaine de cela mais, je ne me doutais pas que tu allais me laisser seul comme ça…
- J'ai une tonne de travail, Ron !, dit-il en se levant d'un bond. Je t'ai dit que je ne pourrais pas toujours être présent… Que veux-tu que je fasse que j'arrête de travailler pour que tu puisses discuter avec moi de la pluie et du bon temps comme ça te chante ?
Blaise savait que si le rouquin lui demandait ça, il allait se mettre à réfléchir du pour et du contre. Heureusement Ron ne le fit pas ce contentant de regarder vers lui. Le métis se pinça l'arrête du nez en fermant les yeux.
- Dis-moi, ce que tu veux vraiment que je fasse Ron ! dit-il sans ton menaçant mais, d'épuisement ce que sembla remarquer le rouquin.
- Je me disais que tu… Enfin que tu pourrais rentrer un peu plutôt pour qu'on puisse manger ensemble par exemple et que tu me préviennes quand tu ne sais pas être présent… Je ne te demande pas de rentrer sur l'heure de midi mais, de dîner avec moi, dit-il en le regardant.
Blaise lâcha un soupir avant de reprendre une gorgée de Whisky. Ce que venait de lui dire l'ex Gryffondor lui faisait chaud au cœur mais, en même temps il savait que le rouquin voulait juste une présence près de lui. Rien à voir donc avec des sentiments quelconques.
- J'essayerai ! dit-il en répriment un sourire.
- Merci, lui lâcha le rouquin en finissant son verre et en essayant d'attraper son fauteuil mais, sans succès.
- Ne me dis pas que tu es déjà ivre, dit Blaise en se rapprochant pour maintenir l'engin qu'il avait fait remplacer dans la semaine.
- Non bien sûr, que non j'ai l'habitude de boire de l'alcool !, nia le rouquin sur un ton que Blaise ne crut pas.
Ron se hissa dans son fauteuil et se dirigea ensuite vers sa chambre. Blaise se rassit dans le fauteuil en regardant Ron quitter la pièce quand celui-ci se retourna vers lui.
- Tu ne viens pas te coucher ?
Blaise regarda Ron en clignant des yeux, il était stupéfait d'entendre cela de la part du rouquin même s'il savait que ce n'était pas pour le rejoindre dans son lit. Il ne pouvait cependant pas s'empêcher durant un instant de penser au corps de son vis-à-vis. Son regard s'arrêta sur ses lèvres pleines qu'il aurait tant aimé embrasser ou dévorer. Mais, il savait que le jeune homme été hétéro et qu'il ne voudrait jamais de ce genre de relation. Blaise finit son verre puis, se leva.
- Oui, je vais aller me coucher, dit-il en se levant.
Il vit Ron pénétrer dans sa chambre, il allait regagner la sienne quant il entendit un bruit sourd. Il se dirigea alors, vers la chambre de son colocataire et ouvrit la porte découvrant Ron affalé sur le sol. Il accouru alors, et se rendit compte que le rouquin était entrain de ronfler comme un bien heureux. Blaise se retint de rire se contentant de sourire à cette vue. Il hissa le jeune homme encore tout habillé sur son lit puis, entreprit de lui mettre son pyjama. Au fur et à mesure que ses mains exploraient bien malgré lui, le corps encore musclé du jeune homme malgré le fait qu'il ne pratiquait plus de sport.
Blaise commença à défaire le pantalon de Ron quand celui-ci ne lâche un soupir de plénitude. L'ex-Serpentard scruta le visage du roux pour voir s'il ne se réveillait pas. Il se rapprocha de lui s'en vraiment s'en apercevoir afin de regarder les lèvres charnues et sensuelles du jeune homme. Blaise n'avait qu'une envie c'était de capturer ses lèvres. L'espace d'un instant il rêva du fait que Ron pourrait répondre à cet échange avec autant de passion que lui pourrait en avoir. L'ex Gryffondor se mit à gémir ce qui le fit redescendre sur terre et de constater que malgré lui il c'était mit à caresser la virilité du rouquin. Blaise s'arrêta sur le champ et finit de retirer le pantalon et de lui mettre le bas de son pyjama en laissant le caleçon du jeune homme. L'ex Serpentard ne voulait surtout pas voir la virilité de Ron qu'il avait l'instant d'avant dans sa paume.
A suivre…
