Salutations à tous ;
Un petit disclaimer comme quoi je ne suis pas JK Rowling (sans surprise, évidemment). Et aussi pour rajouter que cette fiction, je l'écris d'abord pour moi, mais je souhaite la poster pour avoir des avis sur l'histoire comme sur ma façon d'écrire, histoire d'avancer un peu, vous comprendrez certainement.
De plus, je préfère vous préciser que je ne finirais peut-être pas cette fiction. Mais j'espère que oui, donc je rajoute gentiment que j'écris à mon rythme - et que, comme je souhaite passer mon BAC, je vais essayer de bosser un peu plus, donc moins de temps pour écrire, forcément.
J'espère sincèrement que ma fiction plaira à ceux qui la liront.
Amitié.
Lola.
« Infime parcelle du néant, le vide n'est jamais qu'un trou sans bords. »
G. Lacroix
.
PROLOGUE
Une ronde de sentiments. Qui tourne. Qui tourne. La haine et le dégoût pour lui, l'hésitation et la curiosité pour elle. L'indifférence pour lui, l'énervement pour elle. Deux âmes sombres comme la nuit en face d'une âme blanche, pure, lumineuse. Et, plus loin, une âme charitable dont la couleur vacille entre le noir, le blanc et le gris. Personne ne parlent, tout le monde regardent. Ils ne savent pas comment réagir. Les deux premiers, car ils n'ont jamais eu l'occasion de voir ça avant. La dernière, car elle ne veut pas s'imposer.
Un bébé. Voilà le pourquoi du comment. Voilà ce qui cause tant d'interférences dans les pensées.
- On l'tue ? lâcha une voix rauque et agacée. J'en ai rien à fiche d'un bébé moi. En plus, c'est qu'une fille.
- Comment ça, c'est qu'une fille ?! rétorqua l'autre voix, plus aiguë et indignée.
- Bah… Si ça avait été un gars, p't'être qu'il aura pu nous être utile. Encore que… C'est encombrant !
- C'est un enfant, Rodolphus.
Une brune. Une blonde. Et un homme, Rodolphus. La blonde s'avança, doucement, et parla d'une voix mielleuse.
- C'est une enfant, Rodolphus. Ce n'est pas censé être utile.
- Alors ça sert à rien ! Et fiche moi la paix, Cissy !
La blonde, Cissy, renifla, contrariée, mais se tu. La brune n'avait toujours rien dit. Elle fixait l'enfant, le regard vide. Elle n'arrivait pas à réagir. Elle ne savait pas. Là, devant elle, une petite fille aux yeux sombre lui retournait son regard tel un parfait miroir. Devait-elle mettre fin à la vie de cette chose ? Ou devait-elle lui laissez la vie sauve ? Elle ne s'en occuperait pas, de toute manière. Son Mangemort de mari avait raison : elle est encombrante. Et puis, si cette enfant vivait, elle-même ne pourrait pas assouvir l'envie brûlante d'être au près de son maître.
- Faut qu'on la tue, répéta Rodolphus d'un ton pressé.
Il y eu un silence, puis la brune parla enfin :
- Rodolphus a raison. Elle ne sert à rien. Elle ne servira à rien, jamais. Je ne veux pas m'en encombrer.
Puis elle pivota sur ses talons. Rodolphus leva sa baguette d'un geste machinal et ouvrit la bouche. Mais Cissy intervint :
- Non ! NON ! Bella ! Tu ne peux pas faire ça !
Bella se retourna vivement, ses longs cheveux brun volant au vent.
- Tu n'as rien à faire dans cette histoire, Cissy, crâcha la jeune femme.
- Bien sûr que si ! rétorqua l'autre. Elle est ma nièce ! Ne la tue pas ! Tu ne peux pas faire ça !
- Je sais, tu viens de me le dire !
Le rouge montait aux joues de Bella. Elle était indécise. Pouvait-elle se permettre de laisser cette enfant vivre ? Rodolphus la fixait, impassible. Elle ne voulait pas… Ne voulait pas… Ne voulait pas quoi, d'ailleurs ? La tuer ? L'épargner ? S'en occuper ? La voir ? La connaître ? L'avoir mise au monde ? Mis au monde… C'était son enfant. La chair de sa chair. Son sang. Son sang à elle. Si un jour elle avait seulement pensé enfanter…
- Bon, j'en ai ma claque, tu feras l'sale boulot si tu veux, moi j'men fou !
Rodolphus fit claquer sa langue avec force et disparu dans un nuage de fumée noire. Bellatrix serra les poings. Pour une fois, elle aimerait ne pas avoir à choisir seul, car elle se sentait perdu. Elle voulait tuer ce bébé. C'était si simple. Mais quelque chose l'en empêchait. Et ce quelque chose, c'était le fait que ce bébé, son bébé, était resté neuf mois dans son ventre. Elle avait sentie ses coups de pieds. Elle l'avait nourri sans le vouloir. Elle l'avait gardé. Elle l'avait mis au monde.
Finalement, après de longues minutes de profond silence, Bella prit sa décision :
- Fais en ce que tu veux, Cissy. Je m'en fiche.
Et elle tourna les talons pour de bon. Mais Cissy l'arrêta une nouvelle fois.
- Bella ! Son prénom ! Tu ne lui n'en as pas donné.
Bella soupira, agacée, énervée, fatiguée. Durant un court moment, elle songea à envoyé balayer la blonde d'un air revêche, mais si la fille devait vivre, elle voulait que ce soit sous le nom qu'elle avait elle-même choisi. Elle choisie deux prénoms.
- Lysana. Lysana Nell Lestrange.
Et elle disparue pour de bon, le bout de sa robe claquant violemment lorsqu'elle dépassa la porte. Une seconde de plus, et elle avait transplané. Encore une de plus, et Lysana ne reverrait plus sa mère avant des années.
