Bonjour, bonjour!
Alors, ça faisait un moment que j'avais commencé à écrire cette histoire - que je n'avais pas réellement prévu de mettre en ligne - mais j'en ai décidé autrement! Je suis restée inactive depuis quelques temps, profitant de lectures variées et bossant sur mon Master. Que d'excuses, la vérité est que je n'avais tout simplement pas d'inspiration! Sauf pour cette fic que je complétais de temps en temps mais que je n'y pensais pas forcément :)
Je rappelle que les personnages ne m'appartiennent pas, je m'en sers pour mon propre plaisir!
L'utilisation de mots elfiques dans cette fiction est purement une traduction de débutante qui est allée regardé dans plusieurs dictionnaires sindarin en ligne ainsi qu'un peu de grammaire!
Je vous souhaite une très bonne lecture (j'espère)!
Chapitre 1: Finnel limp
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Thranduil, fils d'Oropher, roi actuel de VertBois, récemment père et veuf, se demandait sérieusement si ses conseillers le prenaient pour un Nain.
La situation était très simple : une réunion quotidienne dont le but rébarbatif consistait à discutailler du pourquoi du comment des toiles d'araignées qui commençaient à couvrir, ou plutôt envahir la forêt. Et pour une raison tout à fait connue, les elfes autour du roi étaient presque rouges, voire se plissaient quasiment les lèvres. Et cela, depuis une bonne chandelle.
La discussion allait pourtant bon train si on omettait le fait que les elfes autour du roi balbutiaient plus qu'ils ne parlaient avec cohérence.
Un silence gênant s'installa avant qu'un autre elfe prenne la parole.
« D'après un rapport d'un de nos éclaireurs, il toussota et continua, des orcs commencent à pénétrer... encore plus profondément notre... territoire. Plus que d'habitude... »
Un autre silence. Eru, difficile était de ne pas afficher son air contrarié quand ses conseillers faisaient tout leur possible pour ne pas sourire bêtement, ou rire à sa vue. Il s'agissait d'un sujet important que diantre! Ils devraient se concentrer un peu plus au lieu de le fixer sans discrétion aucune en se tortillant les mains. De plus, il souffrait encore de la perte de son amour... même si quelqu'un d'autre accaparait son attention présente.
« La situation est plus grave que je ne le pensais, annonça enfin Thranduil pour tenter de mettre un terme au plus vite à ce conseil ridicule. Nous allons les exterminer avant qu'ils ne s'enfoncent plus dans nos terres. Multipliez les patrouilles, deux à trois groupes sur place, le reste des équipes assurera la sécurité du royaume jusqu'au retour des éclaireurs. Nous tournerons ainsi. Prévenez le capitaine de la garde qu'il soit prêt à partir avec quelques elfes dès que possible. »
Thranduil avait dit cela comme s'il l'avait répété. En réalité, il voulait partir le plus vite possible, c'était la première fois qu'il faisait face à pareille situation.
Tous s'inclinèrent maladroitement. Ils rougissaient pour la plupart, rougeurs qui trahissaient leurs pensées : tous l'observait avec une attention presque obsessionnelle. Ou plutôt ils fixaient sur ce qui reposait entre ses mains et qui, depuis le début de la réunion, jouaient avec ses long cheveux dorés.
Comment résister à l'envie irrésistible de taquiner leur Roi ? Lui-même avait du mal à ignorer son fils quand il lui disait d'une voix qu'il espérait pas trop niaise de ne pas lui tirer les cheveux devant tout le monde.
D'un côté, il n'avait pas vraiment le choix que d'apporter Legolas à ses réunions désormais. Sa femme partie dans les Cavernes de Mandos il y a peu, il se retrouvait à s'occuper seul de lui. Oh, il pouvait nommer une nourrice dans ces moments-là, voire le proposer à Galion son plus fidèle serviteur, mais Thranduil avait du mal à rester plus de quelques minutes loin de sa petite feuille ; c'était plus fort que lui.
Ainsi le conseil prit fin et Thranduil se leva avec toute l'élégance dont il était capable afin de se retirer, Legolas dans ses bras, sa tunique baveuse à souhait et admirée de tous.
Ses sujets avaient au moins la décence de ne pas laisser échapper ne serait-ce qu'un ricanement en sa présence.
Le roi aurait bien souhaité résider plus longtemps à Fondcombe mais les devoirs lui étaient retombés sur les épaules; le deuil de sa femme et de son père avait assez duré, ce n'était pas le moment de baisser les bras. Il espérait que les conseils d'Elrond allaient l'aider.
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Quelques jours plus tôt...
« Ada.
-'Daa.
-A-da. »
La petite bouche de Legolas s'étira en un sourire et agita les bras en gazouillant. Elrond ne put réprimer lui-même un sourire à la vue de Thranduil s'efforçant d'apprendre un mot au petit elfe maintenant âgé de cinq mois.
« Vous me rappelez mes premiers jours avec Elladan et Elrohir, dit-il. Je ne sais quoi penser d'eux maintenant qu'ils ont presque une dizaine d'années.
-Au moins vous avez pu les élever avec votre épouse. Les dégâts qu'il aurait pu y avoir, si elle n'avait pas été là !
-Je ne nie pas. Qui sait ce qu'ils seraient devenus sans Celebrian... pire que des orcs.
-Je n'arrive pas à imaginer pire que cela, avoua le Roi en laissant Legolas jouer une fois de plus avec ses cheveux. Quoique... »
Alors qu'il réfléchissait à une créature plus vile qu'un orc, ses pensées s'interrompirent quand Legolas s'agrippait fermement à ses cheveux. Thranduil émit un glapissement de douleur en prenant les mains du petit elfe et il tentait de les faire lâcher prise sans trop de succès. Le sourire d'Elrond s'agrandissait à vue d'oeil.
« On dirait qu'il existe quelqu'un qui aime vos cheveux plus que vous-même, mon cher.
-Vous ne savez pas à quel point, grommela le roi elfe qui avait enfin réussit à libérer les malheureux otages de Legolas. En route pour votre demeure, j'ai perdu quelques mèches pour les retrouver dans l'antre la plus baveuse que j'ai connue ! »
Le seigneur de Fondcombe rit légèrement, imaginant sûrement tout le tintamarre que Thranduil avait dû faire, entouré de sa garde rapprochée qui devait retenir un rire collectif. Puis il sortit de sa rêverie pour voir son ami se radoucir dans ses gestes alors qu'il caressait distraitement la tête de son fils.
« Arriverai-je seulement à élever Legolas comme je le dois ? »
Elrond compatit et s'installa plus confortablement sur son siège.
« Vos devoirs ne vous laisseront aucun répit, c'est certain, mais je sais que vous ferez de votre mieux.
-Le voyez-vous? »
Thranduil avait fait référence à son avenir. Il espérait réellement être un bon père en l'absence de présence féminine dans l'éducation de Legolas. Cependant, il ne se voilait pas la face; être roi et père à la fois était quelque chose qu'Oropher n'avait pu accomplir que partiellement. S'il ne voulait pas reproduire cette erreur, il ne savait pas comment l'éviter.
« Vous n'avez pas à vous inquiéter, mellon, reprit Elrond. Votre fils deviendra le fruit de vos efforts comme jamais vous ne le soupçonnerez. Votre femme vous a fait confiance tout comme la mienne m'a laissée ma chère Arwen. »
Thranduil resta silencieux quelques instants, peu rassuré par ces paroles. Celebrian partie, ses enfants avaient certes été très affectés par sa mort, mais cela n'avait pas empêché les jumeaux de mettre la cité paisible sans dessus-dessous. Le point positif était qu'Arwen avait été plus qu'un bébé lorsque Celebrian les avait quitté.
Son attention retomba sur sa petite feuille qui avait décidément eu l'idée lumineuse de manger ses cheveux. Il lui enleva la mèche enveloppée de salive et voulut le gronder de suite mais ce qu'il vit fit fondre son air dégoûté comme neige au printemps. Le petit Legolas dormait à poings fermés.
L'image de Thranduil rougissant devant la bouille endormie de son fils resterait à jamais gravée dans la mémoire d'Elrond.
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Sur ces souvenirs, Thranduil se prépara à se coucher, las du voyage de retour. Il hésita un instant à mettre sa petite feuille dans son berceau. Finalement, il décida de le prendre avec lui dans ce lit devenu soudainement trop grand pour lui. Il serra le contre lui, sa tête reposant sur celui-ci, et se promit intérieurement que jamais il ne lui arriverait malheur.
Ada = Père, papa
Mellon = Ami
Je tiens à prévenir que les chapitres ne seront pas tous de la même longueur - je crains même que le prochain soit plus petit. Désolée d'avance pour le déséquilibre que je vais créer :)
