Un baiser longuement gagné

Rien n'est sorti de mon imagination, si ce n'est le scénario, malheureusement.

Voici une histoire qui met en scène Draco Malfoy et Hermione Granger, après Poudlard, après la guerre. C'est une romance, avec des touches d'humour bien sur ! C'est simple et ça compteras trois chapitres. J'espère que vous aimerez !

Chapter 1

Toc toc toc

Draco grogna en se réveillant. Qui osait le déranger un dimanche matin à … Il tourna la tête vers son réveil et vit qu'il était 11h30. Oui bon, finalement c'était une bonne idée de le réveiller car il devait aller voir Blaise en début d'après-midi.

Toc toc toc

Tant bien que mal, il sortit de son lit et enfila un jean et une chemise, qu'il ne boutonna pas. Il alla dans le cuisine et prépara deux cafés.

« Si c'est Pansy, elle voudra un café. Si ce n'est pas elle, ça me fera double dose de café de bon matin et je serai mieux réveillé. » Pensa t-il.

Toc toc toc

Ca devait forcement être Pansy, il n'y avait qu'elle pour insister autant, se dit-il.

Il posa les deux tasses sur la table et ouvrit enfin la porte.

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La porte s'ouvrit.

« Enfin ! » Pensa Hermione avant de commencer à déballer son discours :

- Bonjour, je suis Hermione, de l'association Un Monde Meilleur. Depuis que le célèbre mage noir est mort, il y a deux ans, la vie est plus facile. Mais l'est-elle vraiment pour tous ? Non, des centaines de familles ont perdu un proche et vivent dans le deuil. Beaucoup de jeunes enfants sont désormais orphelins et trois gallions par sorciers suffiraient à tous leur faire retrouver une vie normale, loin de la pauvreté. Vous pouvez aussi contribuer à les sauver en adoptant un de ces jeunes désespérés.

- Entre Granger, la coupa le jeune homme extrêmement sexy qui se trouvait être ...

- Malfoy ?

- Ne reste pas plantée là, s'il te plaît. Il fait froid et je ne suis pas très couvert. Tu veux un café ?

- Euh, eh bien … je ne veux pas te déranger et je suis en plein travail.

- Fais comme si j'étais intéressé par ton association. Dit-il en la laissant passer. Le beau blond lui tendit une tasse et lui tira une chaise, sur laquelle elle s'assit, tout en détaillant son ancien camarade.

Il avait encore grandi et devait bien mesurer 1m90. Sa peau était toujours aussi pâle et ses cheveux aussi blonds. Ceux-ci n'étaient d'ailleurs pas du tout coiffés et lui donnaient un air sauvage, avec sa chemise ouverte et son vieux jean lui tombant sur les hanches. Il semblait très musclé, peut être faisait-il encore du Quidditch ? En tout cas, il était horriblement sexy.

- Quand tu auras fini de me déshabiller des yeux, tu me diras si tu veux du sucre. Dit-il avec un sourire en coin charmeur.

Hermione se sentit rougir, mais se resaisit vite et répondit.

- Je dois avouer que tu es … pas mal. Et je veux bien du sucre s'il te plait.

- Ouuh, la lionne a pris de l'assurance depuis deux ans que je ne l'ai pas vue. Weasley t'aurait-il ouvert les yeux en même temps que les cuisses ?

Il lui fit un clin d'œil pervers, accompagné d'un sourire amusé qui prouvait qu'il rigolait. Hermione rit légèrement

- Qu'est ce que tu veux dire ?

- Eh bien, disons que quand Potter a gagné contre Voldemort , vous aviez l'air d'être très proche le roux et toi. Alors je suppose qu'il a finit par te passer la bague au doigt et je me dis que c'est peut être ce qui t'as ouvert les yeux, Granger.

- Pas encore Granger, non. Corrigea t-elle. Mais qu'est ce que tu veux dire par ouvrir les yeux ?

- Tu as admis me trouver pas mal, même si tes yeux et ta manière de te mordre la lèvre disaient que tu me trouver bien plus que pas mal. Que tu ai osé me le dire signifie que tu as pris confiance en toi. Et en général, les filles qui ont confiances en elles sont celles qui savent qu'elles sont belles.

- Que je sois belle est un fait ?

- Tu as tout ce qu'il la faut là ou il le faut ! Diy-il, les yeux dans le décolleté. Mais dis-moi, ça voulait dire quoi » pas encore Granger » ?

- La semaine je reprends officiellement mon nom de famille Granger.

- Tu divorces de la belette ? Le pauvre … Fit-il en mimant la compassion.

- C'est un commun accord entre Ron et moi. On ne s'aime plus depuis quelques temps, c'est plutôt du fraternel entre nous. Et puis Lavande va finir par m'assassiner si je ne repose pas la bague.

Pas de regrets ? Vous allez faire quoi des enfants ?

- Ni de regrets, ni d'enfants. Et maintenant que je t'ai dévoilé ma vie privée Malfoy, parles moi de toi. Pourquoi vis-tu dans une maison et non pas un manoir ?

- Tu sais très bien de quel coté j'étais pendant la guerre, même si pour ma mère et moi c'était une obligation. Nous avons perdu et le nom Malfoy était celui qui ressortait le plus lorsque les gens parlaient d'anciens Mangemorts. Mon père est en train de crépir à Azkaban alors ma mère et moi sommes reparti de zéro. Elle vit avec le père veuf de Marcus Flint, qui d'ailleurs est mort pendant la guerre. Et moi j'ai eu besoin de tranquillité, alors je suis venu ici avec Lili et je m'y sens très bien.

- Lily ? Il y aurait donc une femme dans ta vie ?

- Une femelle plus précisément. Lily est mon chat. Serais-tu jalouse Granger ?

- D'un chat ? Pas du tout !

- D'une femme ça n'aurait pas été pareil, n'est ce pas ?

Draco sourit, se le va et vint se planter derrière Hermione. Il se pencha et elle sentit son souffle chaud dans sa nuque et frissonna.

- Je ne veux pas te mettre à la porte Granger, si je peux t'appeler comme ça, mais je dois aller voir Zabni cet après-midi et j'aimerais avoir le temps de me préparer.

- Serait-ce un rendez-vous galant que tu as avec lui pour devoir prendre …

Elle regarda sa montre.

- … deux bonnes heures pour te préparer ? Se moqua t-elle.

- A vrai dire, depuis qu'il a la peau claire, quelques taches de rousseur, des yeux chocolat-noisette, des cheveux châtains bouclés et surtout un corps de rêve, il m'intéresse alors … je lui fais la cour. Et je crois bien que ça marche.

Il lui fit un bisou dans le cou qui la fit frissonner. Elle se leva, se mit face à lui et planta ses yeux dans ceux, gris-bleu, de l'ancien Serpentard.

- Et comment t-y prends tu avec lui ?

Elle se rapprocha.

- Eh bien, je n'ai pas eu grand-chose à faire pour commencer. C'est lui qui est venu essayer de me vendre je ne sais plus trop quoi un matin alors que je venais de me lever. Comme je n'avais pas trop pris le temps de m'habiller, il ne m'a pas lâché des yeux des yeux pendant qu'on buvait un café en discutant et … une chose en entraînant une autre on a fini par sortir ensemble.

Il se rapprocha d'elle à son tour. Seuls quelques centimètres séparaient leurs corps.

- Une chose en entraînant une autre ? C'est-à-dire ? Chuchota t-elle.

- Elle a doré mon baiser. Répondit-il d'une voix rauque en saisissant Hermione par la taille et en se penchant vers elle. Cette dernière, sachant très bien ce qu'il allait faire,, elle se recula et s'exclamant :

- Elle ? Zabini aurait-il changé de sexe ? Et puis, quel baiser ?

Elle recula encore, souriante. En face d'elle, Draco prit un air faussement vexé et croisa ses bras. Hermione rigola.

- Je me fous totalement de Zabini. Souffla t-il en se rapprochant de la jeune fille et en montrant les dents dans un sourire carnassier.

- Bref, de toute façon, je ne veux pas me mêler de ta vie privée et je dois rentrer chez moi. Je finis à midi. Déclar t-elle en contournant l'ex Mangemort et en prenant son sac à main.

Elle se dirigea vers la porte d'entrée, l'ouvrit, se retourna et se trouva face à un Draco Malfoy avec une lueur de « Tu veux jouer ? On va jouer ! » dans les yeux. Elle se mit sur la pointe des pieds et déposa ses lèvres sur la joue du jeune homme qui sourit.

- Au plaisir de te revoir Malfoy. Souffla t-elle contre la joue de Draco, qui frissonna.

Elle sortit et ferma la porte.

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