Note : Hello tout le monde, je reviens avec une nouvelle fanfic. La suite de We're bests friends. Donc il faut l'avoir lu pour lire celle-ci ! Celle-ci est centrée sur Peter et Lizzle, puisque comme vous le savez, Harry purge sa peine en prison pour avoir tué Gwen. J'ai du mal à lâcher cette histoire et ces personnages. Et je me suis dit que ça vous ferait plaisir.

Bienvenu à vous tous, et rebienvenue si jamais y a des anciens !

Bonne lecture à vous !


Chapitre 1

L'automne arrive, je le sens. C'est fou, ce qu'en deux semait ce que le temps change. J'ai eu le temps de retourner à Berlin parce que j'avais hérité de la maison, que j'ai mise à vendre. Les personnes n'ont pas attendu trop longtemps avant de venir la visiter. Ça me faisait mal au cœur, j'avais beaucoup de souvenirs dans cette maison. Il était difficile pour moi de trouver une raison valable pour ne pas effrayer mes potentiels acheteurs. J'avais envie de leur avouer la vérité, mais la seule raison que j'avais trouvée, pour qu'ils ne me posent pas de questions embarrassantes après, c'était : le fameux accident de voiture !

Pour moi, c'était un peu comme si je reniais leur vrai mort et comme si je ne les honorais pas, je n'avais pas le choix, alors j'espérais qu'ils ne m'en veuillent pas trop. Et je devais tourner la page, je ne pouvais pas me permettre sans argent de vivre dans cette maison. Je n'avais pas eu grand-chose comme héritage, à part ça et un peu d'argent. L'argent que j'allais pouvoir récolter par la vente, je pensais la donner à une œuvre caritative et en garder un peu. Vous allez me prendre pour une idiote, mais je ne suis pas le genre de personnes qui aiment être riches. 500 000 dollars, valeur de la maison. Je préfère garder un peu pour subvenir à mes besoins, et pour pouvoir également avoir de quoi me payer mon logement et de m'assurer deux ou trois ans d'avenir. Je ne compte pas non plus rester sans rien faire.

J'étais d'ailleurs en train de me préparer pour un éventuel entretien. Je faisais du freelance en journaliste pour pouvoir continuer d'exercer mon métier de base. J'aurais très bien pu en faire de nouveau mon métier, mais en réalité, je ne sais plus où j'en suis, ni ce que je suis devenue depuis la mort de mes parents et la suite des aventures que j'ai vécu. Tout s'est tellement enchainé. Je ne me sens plus la même depuis. Et Harry me manque toujours autant.

Après avoir passé du rouge à lèvre rouge sur mes lèvres, je lève les yeux vers le miroir et me contemple.

— Ca devrait aller, vaut mieux ça que rien ou de rester en freelance. Je sais que ça ne sera pas mieux qu'Oscorp. Passer d'une entreprise renommée à un fast food, ça n'a rien de plaisant ! me dis-je à haute voix, essayant de me motiver. Allez, un peu de courage ma petite Liz !

Je respire un bon coup et quitte la salle de bain. J'avais retrouvé la dose nécessaire de courage pour pouvoir aller à cet entretien. Je me sens complètement nul sur le coup.

J'avais opté pour une chemise blanche, un tailleur noir, un blazer de la même couleur et des ballerines. Mes cheveux étaient attachés en une queue de cheval. Avant de sortir de la maison, j'enfile une écharpe et attrape mon sac que je mets sur mon épaule droite et me lance dans cette nouvelle aventure.

J'arrive devant le fast food. Il s'appelle le « Royal Mixt Deluxe », son bâtiment en extérieur est de brique rouge, mais quand j'y rentre, la peinture est plutôt jaunâtre. Il y a beaucoup de bruits. Le restaurant est blindé. Il fait fureur et j'en ai vu même à Berlin. Il a ouvert il y a peu puisque je ne le connaissais pas. Je ne sais pas si je vais pouvoir survivre à cet environnement.

Je m'approche du comptoir et demande à avoir le manager. Il débarque peu de temps après. Il est grand, il doit bien faire 1m80. De ce que j'observe, il semble être le plus grand de son équipe. Il a les cheveux bruns, les yeux marron et la peau claire. Ses épaules sont larges. Je ne sais pas non plus si c'est sa chemise rouge qui fait ressortir ses muscles, mais ils sont très visibles au niveau des bras. Il avait retroussé ses manches et caché sa cravate dans la petite poche de devant pour ne pas la salir. Son badge à côté de la poche montrait son prénom. Il s'appelait Charlie. Ça lui allait plutôt bien.

— Bonjour, que puis-je faire pour vous ? me demande-t-il, d'un ton sec et rapide.

— J'ai un entretien avec le directeur de votre entreprise !

— Je suis le directeur. Venez !

Je m'étais trompée, je pensais que c'était le manager. Première erreur. J'ai perdu mon sens de l'observation. Il m'emmène dans son bureau après s'être lavé les mains et m'ordonne aussitôt de m'installer une fois notre poignée de main faite. Il s'installe en face de moi, je ne suis pas très à l'aise. C'était plus facile avec mon ancien boulot, je connaissais déjà mon patron, là, je suis dans l'inconnue la plus totale, et ça me fait peur.

— Bonjour, je suis Charlie Lester ! Avez-vous votre CV et lettre de motivation sur vous ?

Je n'ai pas le temps d'en placer une. On dirait qu'il n'a pas de temps pour moi. Ça me donne juste envie de partir d'ici. Je sors ma pochette de mon sac et lui donne les deux papiers qu'il sollicite. Il examine en long, en large et en travers, le parcours que j'ai fait. Son regard se pose sur une partie et il me regarde.

— Vous avez travaillé chez Oscorp ? Pourquoi êtes-vous partis de là-bas ?

— J'ai eu des soucis familiaux, j'ai dû retourner à Berlin en urgence.

— Vous parlez donc couramment allemand et anglais ?

— Oui !

— Avez-vous regardé un peu ce que nous faisons chez Royal Mixt Deluxe ?

Non, la question piège que je déteste et dont je ne sais jamais quoi dire. Heureusement pour moi, j'avais pu lire les enseignes en rentrant.

— Hamburgers, salades et le Royal Mixt qui est le sandwich le plus important chez vous.

— Savez-vous ce qu'i l'intérieur ?

— Viande, bacon, cornichons, oignons, salade, cheddar, sauce…

— C'est bien cela ! Vous pouvez commencer à travailler à partir de quand ?

— Dès demain !

— Des horaires spécifiques ?

— En journée c'est possible ?

— Oui, mais, seriez-vous prête à travailler le soir si nous avons besoin de vous ?

— Je ne dirais pas non !

— Très bien, vous commencerez demain alors. Venez avec moi.

Ce fut court et rapide. Je n'ai même pas pu en dire plus sur moi. J'étais certaine qu'il allait s'arrêter sur mon parcours chez Oscorp. Nous nous dirigeons maintenant vers un couloir et entrons dans une salle où des casiers y étaient. Il m'en propose un vide et en ouvre un autre ou des uniformes pliés se cachaient à l'intérieur.

— Vous aurez le droit à deux chemises et un pantalon ! Quelle taille faites-vous ?

— Je fais du 37. En chaussure également.

— D'accord, vous aurez aussi des chaussures de sécurité. Pas de maquillage, pas de cheveux détachés ni de vernis à ongles.

— J'ai bien retenu.

J'ai du mal à tout assimiler, mais ça devrait aller. Ce directeur est juste direct dans ses phrases. On sent bien que le travail l'appelle. C'est à la limite, s'il a peur de laisser ses employés tout seuls une seconde et que si le restaurant marche c'est grâce à lui. Mon uniforme dans mon sac, nous retournons en salle. Il me serre la main.

— Et bienvenue au Royal Mixt Deluxe mademoiselle Hubble. Demain je vous expliquerais tout et vous présenterais à l'équipe.

— Merci beaucoup ! À quelle heure je commence ?

— Suis-je bête, je ne vous ai pas dit le principal ! 9h30 ça vous ira ?

Je fais un signe de la tête et quitte enfin le fast food. En sortant, j'avais la tension qui redescendait d'un coup, mais le froid aussi se faisait ressentir à la place. Je replace mon écharpe et rentre chez moi pour profiter de ma dernière soirée avant de retourner dans le monde du travail. J'avais déjà commencé avec des missions de journalistes, mais j'avais perdu la main après deux semaines sans travailler à temps complet. J'espérais au moins que tout se passerait à peu près bien dans ce nouveau job.