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Bon anniversaire

Depuis la mort de Dumbledore, Harry se creusait la tête sur ce dénommé R.A.B. et il avait plusieurs idées sur les personnes pouvant être ce R.A.B.

Pendant tout le mois de juillet, Harry était resté au 4, Privet Drive avec les Dursley. Bien que l'oncle Vernon n'ait plus beaucoup d'autorité, il avait interdit à Harry tous les bruits bizarres – pour lui par pour Harry – ou choses qui pourraient attirer l'attention des voisins.

Durant tout ce mois, il c'était ennuyé à mourir dans sa chambre et n'avait reçu qu'une seule lettre de Ron et Hermione :

Cher Harry,

Nous viendrons te chercher le jour de ton anniversaire à minuit.

Amitiés, Ron et Hermione.

Il approchait maintenant de minuit. Harry s'était endormi sur la chaise de son bureau qu'il avait déplacé contre la fenêtre pour apercevoir ses amis arriver.

Sur ses genoux, le vieux livre du Prince de Sang-Mêlé, ouvert à la page où était griffonné le Sectumsempra.

Cela faisait un mois qu'il relisait ce livre de la couverture à la couverture. Il le connaîtrait bientôt par cœur. Même les potions les plus compliquées ainsi que leurs raccourcis.

L'oncle Vernon poussa un grognement qui réveilla Harry en sursaut. Il regarda l'appareil qui lui servait de réveil : il indiquait minuit et demi.

Harry jeta un coup d'œil par la fenêtre mais pas la moindre trace de Hermione ni de Ron.

Harry imagina tout de suite les pires scénarios : peut-être que… Ron et Hermione avaient étés attaqués par des Mangemorts… ils été arrivé quand il dormait et qu'ils n'avaient pas réussi à le réveiller… le mariage avait été annulé et Harry n'avait pas été mis au courant… Bill était devenu un loup-garou et Fleur ne le voulait plus comme mari…

Harry descendit en courant dans le salon pour voir si son réveil était à l'heure. Il passa soudainement au travers de la marche, fragilisée par Dudley cet été.

- HARRY POTTER, SALE PETIT MORVEUX ! hurla une voix qu'il reconnu immédiatement.

Tout de suite suivit par trois têtes décoiffées et en colère.

- Ha ! Tu vas dans la cuisine en douce, dit Pétunia de sa voix perçante.

- Non, je vais voir l'heure, répliqua Harry toujours coincé dans la marche.

Après un effort considérable, Harry enleva sa jambe de la marche. Et reprit sa route vers le salon. Vernon le suivit en courant.

- Nous t'avons gracieusement offert un réveil, c'est pour que tu y regardes l'heure !

- Offert ! dit Harry d'une voix forte. Il me semble que c'est Dudley qui l'a jeté par la fenêtre et que c'est moi qui l'ai récupéré.

- Oui, mais nous t'avons tout de même permis de le garder ! vociféra Vernon.

Harry était à présent dans le salon. Il regarda l'horloge de grand-mère. Elle indiquait, elle aussi, une heure dépassée de minuit.

- Alors tu as vu l'heure ! éclata Vernon.

Dudley, qui avait prit l'habitude des empoignades fréquentes entre Harry et son père, alla chercher à manger au frigo.

- Oui j'ai vu l'heure ! hurla Harry encore plus fort que son oncle.

- Ah ! Vous avez les mêmes horloges vous autres ? cria encore Vernon, le visage tout courroucé. Blackledore, le vieux fou, n'a pas encore inventé de machine qui montre une heure avec des lunes ou pleins de petites baguettes magiques ?

Harry sortit sa baguette magique et la pointa sur son oncle.

Vernon passa du violet au vert puis au rouge qui indiqué clairement qu'il était prêt à éclater.

Dudley fit tomber une grosse part du gâteau qu'il mangeait en observant la scène.

- N'insulte plus jamais Dumbledore devant moi ! vociféra Harry, conscient qu'une personne avait prononcé les mêmes paroles à Vernon.

Une chouette entra alors dans le petit salon des Dursley.

- ENCORE UNE CHOUETTE ! hurla Vernon qui avait retrouvé tout son courage quand Harry avait baissé sa baguette pour prendre la lettre que lui tendait la chouette :

Le terrier a été attaqué, passe chez toi. Pas de mariage pour le demi-loup-garou. Roonil Wazlib.

Même si cette lettre n'avait apparemment aucun sens, Harry comprit immédiatement ce quelle signifiait et remonta dans sa chambre à toutes jambes.

- REVIENS ICI TOUT DE SUITE ! lui hurla Vernon dans les escaliers.

Mais Harry était entré dans sa chambre et l'avait verrouillée par un sort magique : Collaporta.

Il ouvrit sa grosse malle et commença à jeter toutes ses affaires dedans.

Vernon tapait à grands coups sur la porte.

- Soit tu ouvres, soit tu ne reviens plus jamais ! hurla-t-il.

- Tu as raison : je ne reviendrais plus jamais ! lui répondit calmement Harry à travers la porte.

Vernon s'arrêta alors de frapper la porte.

- Très bien ! Au revoir, lui dit Vernon.

- Oui c'est ça : au revoir !

Quand Harry eut finit sa valise, il la ferma et l'envoya d'un coup de baguette au 12, Square Grimmaurd.

Il monta ensuite sur son balai, ouvrit la fenêtre, rangea sa baguette dans sa poche et s'envola.