Posté le : 21 août 2011 (en débordant un peu sur le lendemain mais tant pis!).


Résumé complet : UNIVERS ALTERNATIF - « Radio Rock'n'Riot, la musique pour la liberté, le rock pour la révolte ! » Dans un monde où les droits de l'homme sont écrasés par le gouvernement, l'espoir persiste à travers une radio clandestine diffusant un son rock'n'roll 24 heures sur 24 dans tout le Royaume-Uni avec ses émissions et ses DJs exubérants.

Matt, alias Mail Jeevas dans la vraie vie, fait parti de l'un d'entre eux. Après une soirée pas très clean, il tombe nez-à-nez avec un groupe de casseurs bizutant un jeune homme aux allures de gothique qu'il va tenter d'aider.

Bienvenue sur Radio Rock'n'Riot, les gars, fréquence 106.6 et alentours. Laissez-vous porter par la musique...

Disclaimer : Ah ! Le disclaimer, cette petite note qui nous sauve tous face à la justice (un bien grand mot). Mesdames, messieurs et mesdemoiselles, les personnages appartiennent en grande partie et à quelques exceptions près aux illustres Tsugumi Oba et Takeshi Obata, le duo T.O. de choc ! Cette histoire tourne principalement autour de la Radio Rock'n'Riot, comme l'indique si bien le titre, qui est tirée de mon imagination foisonnante et foireuse, ainsi que les personnages qui y sont liés et que l'univers particulier qui les accueille tant bien que mal en son sein. De plus, la musique étant très présente dans cette histoire, de nombreuses chansons et de nombreux artistes seront notés au fur-à-mesure de l'histoire.

Rating et warning : M, sans aucun doute. Language grossier gratuit et à outrance, scènes explicites entre personnages du même sexe ou non, violence à certaines occasions, ne vous attendez pas à voir un Mello en mode I'm a Barbie girl. Pour tout vous dire, « sex, drug and rock'n'roll » est un peu le mantra de cette fanfiction, alors vous savez à quoi vous tenir. (Non ! Non ! N'aillez pas peur, ne partez pas !)

Élucubrations de l'auteure : Hop là, voilà l'introduction de l'histoire ! J'espère que ce prologue vous plaira. Si je devais associer ce chapitre qui n'en est pas un à un repas, je le comparerais au moment où tout le monde s'installe autour d'une table pour l'apéritif. Grosso modo : personne ne sait encore ce qu'il y aura au menu, le mystère le plus total, l'attente d'une mise en place.

Post-it désespéré : Quelqu'un a-t-il eut le courage de lire tout cela ?


« Si tu n'es pas capable de ramener une meilleure note qu'un quinze sur vingt la prochaine fois, cela se passera très mal entre nous, fils. Pour cette fois, tu es privé de sortie pendant une semaine et de repas ce soir. File dans ta chambre pour travailler et ne sors que pour prendre ta toilette. »

James Connery, jeune garçon de seize ans, hocha vaguement la tête et fit demi-tour afin de monter les escaliers menant à sa chambre. Il jeta un dernier regard à son père qui s'était replongé dans la lecture de son journal. Il passa devant sa mère et croisa son regard contrit. Arrivé dans sa chambre, il s'installa à son bureau et sortit un classeur à moitié rempli et rangé impeccablement ainsi que son manuel de mathématiques.

Les heures passèrent tandis qu'il tentait d'assimiler le fait que delta était égal à b²+4ac. Enfin il entendit sa mère passer devant sa chambre et vérifier qu'il travaillait bien – signe qui annonçait que ses parents allaient bientôt se coucher. Lorsqu'enfin le silence régna dans la luxueuse maison bourgeoise de la banlieue de Londres, James se laissa aller sur le dossier de sa chaise et poussa un profond soupire.

Dieu seul savait combien il détestait les mathématiques.

Il referma ses cahiers mais les laissa tout de même sur son bureau bien en évidence, dans le cas où ses parents se réveilleraient et jetteraient un œil dans sa chambre. Avec précaution pour ne faire aucun bruit possible, il ouvrit doucement le tiroir de son bureau et en sortit un récepteur radio comme on en faisait dans les années 60. Il l'avait acheté deux mois plus tôt sur le marché noir au prix de nombreux mois d'économie. Il posa l'objet sur son bureau et jeta un œil à sa montre Rolex que son père lui avait offert à noël dernier – un cadeau qui l'avait laissé de marbre. Il était 22 heures 56.

James attendit patiemment que les quatre minutes qui le séparaient de 23 heures se soient écoulées en fixant la grande aiguille de sa montre et en faisant jouer ses doigts sur la radio. L'aiguille arriva enfin sur le chiffre 12 et il alluma le poste.

« Bonsoir messieurs, mesdames, il est très exactement 23 heures, la nuit est chaude pour ce mois de septembre et ne fait que commencer pour tous les auditeurs de Radio Rock'n'Riot ! Merci à vous fidèles auditeurs et bienvenue aux nouveaux. Maintenant, place à la musique avec Jailhouse Rock d'Elvis Presley que nous avons réussi à trouver aujourd'hui même ! Appréciez ceci les amis, c'est pas tous les jours qu'on arrive à dégoter une relique pareille. »

Un fin sourire apparut sur les lèvres de James. Il n'avait jamais eu l'occasion d'écouter une chanson du King et il allait enfin pouvoir découvrir une de ses œuvres les plus mémorables. Il ferma les yeux au moment où le premier accord de guitare fut donné. Balançant légèrement la tête, il se laissa emporter par la musique endiablée qui lui était offerte, se noyant sous la voix entraînante d'un des chanteur et musicien pilier du rock'n'roll.

The warden threw a party in the county jail.
The prison band was there and they began to wail.
The band was jumpin' and the joint began to swing.
You should've heard those knocked out jailbirds sing.
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Spider Murphy played the tenor saxophone,
Little Joe was blowin' on the slide trombone.
The drummer boy from Illinois went crash, boom, bang,
the whole rhythm section was the Purple Gang.
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Number forty-seven said to number three:
"You're the cutest jailbird I ever did see.
I sure would be delighted with your company,
come on and do the Jailhouse Rock with me."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

The sad sack was a sittin' on a block of stone
way over in the corner weepin' all alone.
The warden said, "Hey, buddy, don't you be no square.
If you can't find a partner use a wooden chair."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Shifty Henry said to Bugs, "For Heaven's sake,
no one's lookin', now's our chance to make a break."
Bugsy turned to Shifty and he said, "Nix nix,
I wanna stick around a while and get my kicks."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Chaque note faisait briller en lui une lueur d'espoir. Chaque pulsation faisait vibrer en lui le goût de la révolte. Pour la première fois depuis le début de la journée il se sentait libre.

Il se sentait vivre.


Note de fin : Eh oui, pas de rouquin nicotineux et de blond mordu de chocolat dans ce chapitre ! Mais ne vous inquiétez pas, c'est pour le prochain. (Quoique... *s'enfuie*)

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