Note de l'auteur: Après avoir vu la promo de la finale de la troisième saison … Je ne pouvais pas sortir cette scène de ma tête, donc je l'ai écrite.
Cette fanfiction est la traduction de « Love You Not », d'abord écrite en anglais.
« Castle, ils ont tués ma mère.
- Ils vous tueront Kate », dit-il simplement. Son ton était très sérieux.
Kate Beckett savait qu'il avait raison, mais elle n'avait pas peur de mourir, pas si c'était de leurs mains. N'importe lequel autre tueurs, elle y aurait peut-être songé davantage, mais eux … ils étaient la raison pour laquelle elle s'était rendue si loin, pourquoi elle avait fait tout ce qu'elle avait pu pour devenir la meilleure. Si elle devait mourir ce soir, le seul regret qu'elle aura sera celui de ne pas les avoir tués d'abord.
Quand Richard Castle lu sa détermination dans son silence, il continua : « Vous avez fouiné dans le meurtre de votre mère et ils n'ont pas ressurgit, mais vous être trop proche, cette fois ils sortiront, ils vous pourchasseront.
- C'est bon, vous avez terminé?
- Vous savez dans quoi vous vous embarquez, n'est-ce pas?
- Vous venez de me débriefer là-dessus, je crois, merci! »
Elle était fâchée. Elle se défoulait sur lui. Peut-être. Mais elle ne pouvait pas rester là sans rien faire, peu importe ce qu'il dirait; ils le savaient tous les deux. Elle ne pouvait simplement pas abandonnée. Qu'il désapprouve ou non, elle s'en balançait.
« Je ne peux pas vous laissez y aller seule. Dit-il.
- Castle, vous ne me suivez pas sur ce coup, pas cette fois.
- Oh que si! Vous ne le réalisez peut-être pas, mais vous avez besoin de moi, plus que jamais.
- Je n'ai pas besoin de vous Castle, je n'ai jamais eu besoin de vous!
- C'est un mensonge » Démentit-il avec force.
Pour elle, ce n'en était pas un. Il était venu à elle, depuis le tout début de leur petit partenariat, il lui avait été assigné, et elle n'avait jamais demandé ou même eu besoin d'un partenaire. Bien sûr, elle le trouva utile avec le temps, mais c'était comme un bonus, une cerise sur un gâteau, un allié très précieux, mais elle n'avait certainement pas besoin de lui!
« C'est terminé, Castle. Nous, c'est fini! »
Elle était contrariée, elle ne voulait pas dire ces mots. Du moins, ce que tenta de se convaincre l'auteur. Il regarda dans ses yeux sévères, et ne pu croire ce qu'il y lu.
« Vous ne vous débarrasserez pas de moi ainsi, Je sais ce que vous espérez; je n'irai nulle part! »
Il bluffait, bien sûr. Il espérait sincèrement qu'elle essayait de le repousser. Elle pouvait se justifier de la façon qu'elle voulait; l'intérêt, le devoir, l'amour, la protection, peu importe, mais cela faisait du sens à ses yeux. Après tous ce qu'ils avaient vécus, rien de plus normal.
Elle soupira bruyamment et détourna le regard. Elle souri même, mais d'un sourire énervé. Elle porta une mais à sa bouche et hocha la tête. Elle fit un demi-tour sur elle-même avant de se retourner de nouveau pour ajouter :
« Après trois ans, Castle, ne vous êtes-vous jamais demandé? Elle fit une pause avant de reprendre. Est-ce que cela ne vous est jamais passé à l'esprit; pourquoi je ne vous ai jamais donné une chance?
Il n'avait rien à ajouté. Il sentit son cœur battre la chamade; étaient-ils vraiment en train d'avoir cette conversation? Pour une fois, il su qu'il valait mieux ne rien dire.
« Trois années! Je ne suis pas aveugle Castle et vous êtes tout sauf subtile.
- S'il vous plaît, ne faites pas ça! »
Il savait exactement où elle voulait en venir avec ça. Il ne voulait pas l'entendre. Il ne pouvait pas entendre ses mots de sa bouche. Spontanément, sa tête hocha lentement de droite à gauche.
« Dieu sait que vous avez essayé, Castle, mais la vérité c'est que … commença-t-elle.
- Kate, non, s'il vous plaît!
- Je ne suis pas amoureuse de vous! »
Il sentit la vie abandonné le navire, quitter son corps; il se sentit soudainement vide. C'était terminé. Son monde se mit à tourner.
Il sentit ses émotions se concentrer dans sa poitrine, formant une boule cancérigène le tuant à petit feu, pressant contre son cœur. L'écrasant, l'écorchant morceau par morceau.
Beckett vit l'effet meurtrier qu'eurent ses mots sur lui. Elle avait vu l'homme mourir devant elle à cet instant. Elle vit également son changement d'expression, il était devenu fâché, frustré. Elle avait besoin qu'il soit en colère contre elle, elle le méritait. Elle se retourna pour ne plus avoir à le regarder et dit :
« Et je vous jure, Castle, si vous essayez quoique ce soit de stupide, je vous abattrez moi-même. »
Il la regarda à peine et quitta son appartement en claquant la porte.
Beckett se sentit affreusement mal, son regard hanta sa mémoire. Ses yeux se remplirent de larmes; ses défenses s'abaissèrent maintenant qu'il n'était plu là. Elle avait réussi à l'éloigner. Elle devait le faire et elle devait s'en convaincre et s'y accrocher. Elle se devait de l'écarter de cette affaire, loin d'elle, ainsi il ne se mettrait pas en danger. Il avait vu juste dans son jeu; elle voulait s'en débarrasser, pour sa protection. Elle ne pouvait pas supporter de le perdre. L'ironie, cependant, était qu'elle devait lui faire mal elle-même, elle devait le perdre d'une certaine façon. Mais, s'il était en vie quelque part, même lui en voulant à mort, alors cela en aura valu la peine. Pourtant, même si elle comprenait cela, la douleur qu'elle ressentit à l'intérieur d'elle ne s'affaiblissait pas.
« Je ne suis pas amoureuse de vous » Répéta-t-elle. « Richard Castle, je ne suis pas amoureuse de vous, je ne vous … aime pas » Elle répéta ses mots encore et encore espérant ainsi s'en convaincre. « Je ne suis pas en amour avec vous, Je … je … vous aime … non! » Elle inspira profondément puis fendit en larmes à l'expiration. Elle plongea son visage dans ses paumes, s'accroupit au sol et pleura cœur et âme.
