« -Avance ! » Le ton froid deLucius Malefoy ne dissimulait plus désormais son agacement. Quelques passants se retournèrent, effrayés par la fureur de l'homme.

« -Lucius je n'en peux plus » répondit la jeune femme Blonde qui le suivait. « Il faut que j'ailleà Ste Mangouste … »

Lucius s'arrêta, et se retourna vers son épouse qu'il jaugea impassiblement. Elle n'était pas du genre à se plaindre pour un rien, ni à désobéir à un ordre. Mais si les aurores qui le poursuivaient venaient à découvrir sa présence en Angleterre, son alibi était fichu.

Et bien plus qu'Azkaban, ce queLucius redoutait par-dessus tout était la fureur de son maître si la mission échouait.

Que faire ? Au moindre usage de la magie, les aurores déjà sur sa piste, seraient alertés de sa présence. Surtout avec les Londubat…

« Lucius » murmura Narcissa avant de s'effondrer au sol. Une femme se précipita vers elle.

Vous êtes son mari ? Demanda t'elle en prenant le pouls. Lucius ne répondit, d'abord parce qu'il n'avait jamaisadressé la parole à une Moldu, d'autre part car il venait d'apercevoir au loin la silhouette des Londubat se profiler.

« Nous devons transporter cette femme rapidement ! Aidez moi s'il vousplait » continua la jeune femme. « La vie de cette mère et de son enfant son en danger. Je suis médecin, je vais vous aider » dit elle.

Elle cria à un commerçant d'appeler uneambulance, et ne vit pas le sourire carnassier qui illuminait le visage deLucius. Il venait de trouver le moyen de s'échapper.

Deux minutes plus tard uneambulance emportait un homme, une femme et son futur enfant.

Quelques heures apres, des cris retentissait dans la maternité, non pas ceux désarticulés des poupons, mais plutôt les protestations d'une mère.

« -Je ne partirai pas sans mon bébé !! » Il venait d'être emmené par l'infirmière.

« -Nous n'avons pas le temps Narcissa. Nous nous occuperons de revenir le chercher plus tard.

- Lucius !! » Hurla celle-ci, visiblement à bout de nerf. Il est hors de question que je parte sans notre enfant. Sa colère était si grande que les vitres de la pièce se mirent à trembler.

Ce dernier comprit que cette fois rien ne pourrait persuader sa femme. Il sortit de la salle d'un pas rageur, poussa brutalement l'infirmière qui gardait l'entrée de la pouponnière et prit le seul garçon présent dans la salle. Puis en deux enjambés, il retourna dans la chambre de sa femme, dont il attrapa le poignet puis transplana aussitôt au pays de Galle.

Quelques instants plus tard, une autre infirmière sortait de la salle de bain, un bébé blond comme les blés dans les bras.