C'est ma première song-fic alors soyez indulgent !

Je suis presque sûr d'avoir écris de la merde mais au moins j'aurais essayé, et j'avais vraiment envie d'écrire sur cette chanson.

Beau Malheur de Emmanuel Moire

à la base c'est écris pour le défi pairing fanfiction où je dois raconter le commencement de l'idylle de mon ship favori. Même si je ne suis pas très sûr de remplir le critère, je vous souhaite bonne lecture !


Qu'est-ce que l'amour à son âge, qu'est-ce qui pourrait lui donner qu'une once d'espoir avec ce jeune homme si fragile qu'il a déjà éconduis tellement de fois. Il ne peut que se dire que ses sentiments vont s'estomper et tout rentrera dans l'ordre.

Tu me dis que rien ne passe

Pourtant c'est possible. Ça DOIT être possible. Il ne peut pas en être autrement. Il ne peut pas avoir ce genre de sentiments pour... lui.

Même au bout d'un moment

Tout finit par s'effriter un jour. Tout. Il en était persuadé. Non, il le savait. Rien n'est inéluctable, rien n'est éternel et certainement pas l'amour...

Qu'un beau jour c'est une impasse

Mais arrive ce qui devait arriver. Il avait beau se voiler la face, essayer d'avancer en arrêtant de toujours l'observer... il n'y arrivait pas. C'était comme percuter un mur à chaque fois et il revenait à son point de départ.

Et derrière l'océan

Un océan de sentiments et d'affection qu'il avait peur d'affronter. Ce n'était pas pour lui, il ne pouvait pas plonger tête baissé dans ces eaux mitigés. Il pourrait y perdre la peau.

Que l'on garde toujours la trace

Des traces qui ne peuvent pas se voir mais bien réelles, ancrées au fond de lui qu'il aurait préféré balayer comme il l'avait fais pour ses brûlures. Si seulement tout était aussi facile.

D'un amour, d'un absent

Ou en l'occurrence de plusieurs absents, ceux là même qui les hantaient jour et nuit. Ceux dont il avait la mort sur la conscience.

Que tout refait surface

En de milliers de sentiments remplis d'amertume, à chaque fois qu'il posait les yeux sur le manoir. Son neveu. Où juste lui. Lui à qui il pourrait faire tellement de mal.

Comme hier

Comme il y a six ans.

Droit devant.

Juste sous ses yeux. Qu'il ne puisse à nouveau en rien faire, être là et ne pas pouvoir sauver la personne qu'il aime, voilà ce qui l'effrayait le plus.

Tu me dis que rien ne sert

Si jeune, il pense tout savoir mais ne sait rien de ce qui est véritablement important. Il voudrait tellement le croire, au fond de lui, mais il sait que ce n'est pas possible.

La parole ou le temps

Les mots qu'il ne lui dit pas, le temps qui lui est compté... en quoi ça n'aurait pas d'importance ? Au contraire, c'est crucial. Qu'est-ce qu'il pourrait espérer d'autre ?

Qu'il faudra une vie entière

Ou deux, ou plusieurs... définitivement, une vie ne suffirait pas, peu importe de quel angle on regarde cette histoire. Cette vie ne suffira jamais pour apaiser les tourments de son âme.

Pour un jour faire semblant

Semblant que tout va bien. Comme si ce qu'on vivait n'était rien d'autre que la vie dans toute sa splendeur. Une vie qui avait fais de lui son pantin, qui avait tenté de le briser... et au fond, n'avait-elle pas réussi ?

Pour regarder en arrière

Ces souvenirs qui le hantent et qui lui rappellent à quel point il a été bête et incapable de sauver qui que ce soit malgré qu'il soit doté de pouvoirs surnaturel. Il s'en voulait tellement. Ça le rongeait de l'intérieur depuis des années.

Revenir en souriant

Même si le cœur n'y est plus. Même si on a perdu tout espoir, le seul qui reste étant celui de faire payer ceux qui ont fais du mal... mais même ça, ça ne les ramènera pas.

En gardant ce qu'il faut taire

Ses désirs les plus sombres, mais aussi sa vengeance, et tout ce qui peut l'entourer. Le moindre de ses songes, personne ne devait en savoir, pour sa propre survie. Et la sienne aussi.

Et puis faire comme avant

En essayant de ne plus commettre les mêmes erreurs que par le passé. En faisant son possible pour que cette fois tout se passe bien.

Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire …

Qu'il le déteste. Qu'il ne veut rien de plus que sa mort et récupérer ses pouvoirs. Que jamais il ne sera un bon alpha. Qu'il ne fait jamais les choses comme il le faudrait. C'est tout ce qu'il pouvait lui dire pour l'endurcir, pour qu'il ne fasse pas comme lui.

Qu'il m'a fallu la peur
Pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur
Avant d'être consolé
Qu'il m'a fallu les pleurs
Pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancœur
Bien avant d'être apaisé

Tu ne sais pas encore

Si jeune, il ignore encore tout de la vie et de ses pièges dans lesquels il foncerait tête baissé s'il n'était pas si bien entouré. Surtout par lui, même s'il ne le voit pas.

Ce que je sais par cœur

Peut-être même trop pour son propre bien être, il aurait préféré ne pas être aussi insouciant, si seulement toute cette douleur n'était pas arrivé dans sa vie.

Ce que je sais par cœur...

Ce qu'il aurait voulu ne jamais connaître. Ce qu'il lui fait enduré en comparaison, ce n'est presque rien, de simples dommages collatéraux.

Beau malheur

D'être tombé amoureux de lui.

Tu me dis que rien n'efface

Que tout cela ne sert à rien, que la vengeance est futile et sans intérêt. Que ça ne le fera pas aller mieux, mais qu'en sait-il ? Lui qui n'est même pas capable de voir clair dans son jeu.

Ni la craie, ni le sang

Trop de sang déjà versé, bien sûr il aimerait que ça s'arrête, qu'il n'ait plus à se méfier de lui, ou besoin de l'envoyer chez les fous... Quand comprendra-t-il qu'il fait tout ça pour lui ?

On apprend après la classe

Il faut bien avouer que ce n'est pas l'école qui apprend à affronter la vie, il faut bien forger le caractère de ces adolescents qui pensent que tout est simple.

Ou après ses 30 ans

Il avait appris la plus grande des leçons peu après cet âge là et il était sûr de ne jamais l'oublier. Comme une promesse écrite au fer rouge dans le coin de sa mémoire.

Qu'on peut dire trois fois hélas

Parce que l'adolescent ne fait absolument rien de ce qu'il attend de lui, parce qu'il semble persister dans les voix sans issue et l'idée même qu'il lui arrive quelque chose lui broie le cœur de façon incontrôlé.

Que personne ne l'entend

Surtout pas lui. Qu'il ne se rende compte de rien, sinon ce serait sa perte.

Comme personne ne remplace

Un manque qui perdure.

Ceux qui partent pour longtemps

Pour toujours.

Tu me dis que vient l'hiver

Le temps d'arrêter de penser à tout ça et d'avancer enfin. Que rien ne les ramènera même pas lui mais qu'il peut encore avoir un avenir.

Qu'on oublie le printemps

Il a fini par oublié toutes ces belles choses qui lui sont aussi arrivé par le passé. Il n'y a pas eu que des moments durs, il y avait de bons moments... qu'il a oublié pour ne laisser place qu'à la tristesse et l'amertume.

Que l'on vide les étagères

On peut démolir un manoir.

Qu'on remplit autrement

Qu'on reconstruit autrement, faisant de même intérieurement.

Qu'on se rappelle les yeux verts

Ces yeux chocolats qui le fixaient intensément et qu'il s'interdisait d'approcher de trop prés. Il savait ce qu'il risquait et qu'il pouvait se brûler les ailes à tout instant.

Le rire à chaque instant

Ce rire qui était comme une drogue dont il ne se lasserait jamais. Ça le rendait dingue à chaque fois qu'il l'entendait, et il se surprenait à rêvasser qu'un jour peut-être ce sera lui qui le ferait rire de cette façon.

Qu'après tout la voix se perd

Pour ne devenir qu'un murmure qu'il espérait bien que personne n'entende. Il ne pouvait pas se permettre de se faire avoir par sa propre maladresse.

Mais les mots sont vivants

Remplis de sentiments qu'il voulait étouffer dans l'œuf, en vain. Ils sont là, plus puissant que jamais, et pourtant il lutte.

Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire …

Qu'il m'a fallu la peur
Pour que tu me rassures
Que j'ai connu la douleur
Avant tu me consoles
Qu'il m'a fallu les pleurs
Pour ne plus rien te cacher
Que j'ai connu la rancœur
Bien avant que tu m'apaises

Tu ne sais pas encore
Ce que j'ai dans le cœur

Tu me dis que c'est un piège
Un jeu pour les perdants
Que le bateau est en liège
Et l'armure en fer blanc

Il a tellement raison. L'amour est ainsi fais, il n'y a pas de gagnant, les deux sont sur le même bateaux et même son armure ne sert à rien face à cette affection.

Que plus rien ne te protège
Ou alors pas longtemps
Que c'est comme un sortilège
D'être seul à présent

Ils ne sont plus seuls, plus depuis qu'ils se sont trouvés l'un et l'autre, il en aura fallu du temps à ces deux là pour se rendre compte à quel point ils ne pouvaient plus faire l'un sans l'autre. Se retrouvant toujours au final l'un en face de l'autre.

Ils ne savent pas encore

Ce qu'ils ont dans le cœur.

Pourtant lorsque Peter pose ses lèvres sur celles de son ancien bêta, ça semble tellement naturel. Il sait à présent que leur histoire commence vraiment et que plus jamais ils ne se lâcheront.

Aimer Scott, voilà qui était vraiment un beau malheur.